Le voyage avait été moins dur que ce que Tamina croyait. Ils étaient maintenant en vue de la Citadelle, et elle sentait les souvenirs de sa dernière visite revenir. Mais elle devinait le maelström d'émotions que devait ressentir Hitsaki.

- Nous y voila, le plus intéressant va commencer... J'aimerais qu'on ne s'arrête pas trop longtemps... Il y a des écuries derrière, nous y prendrons deux chevaux et j'y récupèrerais un bien que j'ai oublier en partant...on y va ?

Tamina acquiesça.

- Oui, allons y.

Ils marchèrent jusqu'aux remparts, firent le tour et atteignirent les écuries. Un Frontalier était à l'intérieur. Hitsaki le salua rapidement et guida Tamina vers les montures «libres». Elle les observa... Elle essayait d'en trouver un qui ne ressemble pas à un cheval de guerre, fait pour de gros guerriers musclés.

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Hitsaki la regarda

- Choisis celui que tu veux, n'hésite pas, nous en avons de toutes les sortes...je reviens dans 5 minutes...je vais chercher quelque chose dans ma chambre.

Tamina le regarda partir vers l'escalier, puis reporta son attention sur les chevaux. Elle trouva celui qu'elle prendrai juste lorsque Hitsaki revenait.

- Je voulais te la montrer... C'est une épée un peu spéciale qui ma été offerte... et durant ce voyage elle servira à te protéger, même si je ne doute pas de tes capacités. Regarde.

L'espace de quelques instants, Tamina fut indignée. Comment ça «elle servira à te protéger»? Il n'avait pas encore compris qu'étant libre, personne n'avait à s'occuper d'elle? Puis elle reporta son attention sur l'épée en question.. Elle devait quand même admettre qu'elle était magnifique. Elle regarda Hitsaki. Elle lui parlerait plus tard.

- Cette épée représente beaucoup pour moi...je te raconterais plus tard... Tu à choisis ton cheval?

Il enfourcha lui, un cheval noir avant de se retourne vers elle.

- Oui. Je vais prendre celui-là.

Tamina désigna un cheval fin, au regard intelligent, à la robe gris clair. Elle l'enfourcha, et regarda Hitsaki, le visage sans expression. Il ne devinerait pas ce qu'elle pensait avant qu'elle ne lui en parle.

- On peut y aller.

Ils sortirent donc et chevauchèrent vers le sud.

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