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Vécu or not vécu ?
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31.01.10 16:52
Alors je sais pas si c'est vraiment un jeu, je dirais que c'est entre fanfic et jeu. En fait chaque semaine je poste un texte, vous pouvez faire de même et en fait il faut que vous deviniez si c'est de la fiction pure ou si c'est du vécu.

Premier texte :

Je regarde. Je regarde les gens, le peu de gens qu’il y a autour de moi. Je regarde, à travers mes cheveux, à travers mes yeux. Ces yeux embués de larmes, trop difficiles à contenir. Avant j’y arrivais, à les contenir ces larmes. Je les contenaient depuis le divorce de papa et maman. Depuis qu’elles ont recommencé à couler l’été dernier, elles ne s’arrêtent plus. Je savais que je n’aurais pas du les lâcher. Je n’ai pourtant pas réussi, j’ai échoué à contenir ma peine, cette peine que je contenait pour venir en aide psychologique aux personnes plus malheureuses que moi. J’ai échoué, depuis qu’elles ont commencé à couler , elles ne se sont plus arrêtées et j’ai arrêté d’aider les autres, je me suis renfermée sur moi-même pour me concentrer sur ma peine. Je n’en parles pas. Déjà que je n’aide plus les autres, si en plus je leur raconte mes problèmes je vais devenir un boulet aux yeux des gens. Petite, je parlais. Depuis le divorce, je parle moins de mes problèmes, je considère que j’ennuie les gens en leur racontant tout. Depuis que je ne parle plus de mes problèmes, je ne parles plus du tout de ce qui me concerne. Depuis quelques temps, j’ai découvert l’auteur Sarah Dessen. A travers ses livres elle m’a fait comprendre que même si on ne parlait de ses problèmes, il fallait les extérioriser et son cœur. Moi, je fais comme elle, j’extériorise mes problèmes à travers l’écriture. Quand j’ai de la peine, trop de peine, qu’on ne me le demande pas, que j’ai des idées, j’allume mon ordinateur, il a beau être lent, je l’aime bien, j’écris mieux avec lui que sur du papier, je disais donc, j’allume mon ordinateur et j’écris, j’écris des pages et des pages, des bêtises, des sentiments, le tout jeté n’importe comment dans le mixeur de mon imagination, de ce mixeur en ressort le plus souvent une histoire. Une histoire que je vis mais qui se finit bien. Une histoire que j’aimerais vivre.
Depuis le divorce, j’ai cessé de penser à ma peine pour me concentrer sur celle de Océane et maman, pour les soutenir et pour qu’elles puissent pleurer tout leur soul, j’ai retenu mes larmes, je n’ai pas raconté mes sentiments. Maintenant, je sais que à force de les contenir, si je commence à les raconter, ça fera comme les larmes, ça ne s’arrêtera plus jamais, je ne pourrais pas m’arrêter. Je raconterais tout, du plus petit problème au plus gros. De ma solitude juste à l’école qui s’est transformée en solitude à l’école et à la maison au fait que même si j’aime bien les copains de maman , une part inconsciente de moi qui m’empêche d’accepter le bonheur de maman. Hier soir, je suis sortie de chez Stéphane, le nouvel ami de maman. Elle avait dit qu’elle n’avait pas confiance, qu’elle me connaissait mieux que moi. Je sais que c’est vrai, mais je ne veux pas l’admettre. Alors oui, des fois j’ai menti pour ne pas me laver les dents car je déteste ça mais est-ce une raison suffisante pour me condamnée ? Pour moi non, elle a exagéré. Alors je suis sortie de la maison et je suis restée devant le garage à chanter une chanson d’Emilie Jolie, celle du grand oiseau, ma préférée :

Je m’appelle Emilie Jolie,
Je m’appelle Emilie Jolie,
Je voudrais partir avec vous,
Tout au bout du ciel, sur vos ailes,
Et je voudrais vivre avec vous, ma vie.

Tu t’appelles Emilie Jolie,
Tu t’appelles Emilie Jolie,
Tu voudrais partir avec nous,
Tout au bout du ciel, sur nos ailes,
Et tu voudrais vivre avec nous, ta vie.

Oui c’est ça vous m’avez comprise, alors dites-moi oui.

Tu t’appelles Emilie Jolie,
Tu rêves de voler la nuit,
Partir rejoindre le soleil,
Et même la lune, sur nos plumes,
Faire un petit tour,
Au paradis.

Oui c’est ça vous m’avez comprise, alors dîtes-moi oui.

Y a tant de choses à voir avant,
De partir pour le firmament.
Y a tant de pages à tourner,
Ta vie ne fait que commencer.
Y a tant de choses à voir avant,
De partir pour le firmament.
Y a tant de jours et tant de nuits,
Tu es au début de ta vie.

J’ai tant de choses à voir avant,
Mais n’oubliez pas pour autant,
La petite filles aux cheveux blonds, qui vous a chanté sa chanson :
Je m’appelle Emilie Jolie,
Je m’appelle Emilie Jolie,
Et si un jour je deviens vieille,
J’irais par le ciel, sur vos ailes,
Au rendez-vous du paradis.

Prends le temps de vivre ta vie, ma petite Emilie Jolie,
Tu sais dans les pays rêvés,
Les oiseaux ne sont pas pressés.

J’aime énormément cette chanson, Emilie souhaitez exactement la même chose que moi, s’envoler dans le ciel sur les ailes d’un oiseau. Maman est venue me voir, je suis partie, je voulais réfléchir tranquillement. J’ai fait le tour du pâté de maison et je suis allée dans un chemin derrière la maison, je suis presque allée jusqu’au bout, je suis revenue par la maison, je suis retournée dans le chemin et je l’ai pris de l’autre côté. Je l’ai suivi longtemps et je suis arrivée derrière l’église, j’ai longé cette dernière jusqu’au rond point près de la poste, là j’ai vu un panneau Liffré. J’ai vraiment hésité à partir ou pas chez papa toute seul et à pieds. Finalement, j’ai continué ma route jusqu’au cinéma, une bande de trois mecs m’est passée devant en voiture et mont dit que j’étais jolie, je me suis éloignée en baissant le tête, je ne suis pas jolie. Devant le cinéma , il y avait du monde, j’ai bifurqué vers la gauche et ‘ai longé une rue. Je suis arrivée devant l’église, je suis restée un peu devant en la contemplant. J’ai rapidement avisé un petit escalier, je l’ai descendu lentement, on aurait dit que la ville était morte. Au bout de l’escalier il y avait une rue, je l’ai emprunté et j’ai entendue un bruit assourdissant, j’ai continué dans la rue pour voir d’où il provenait et là , je suis tombée devant un endroit magique : une sorte de lac, surmonté d’un pont à ma droite, sur ma gauche, il y avait un barrage d’où coulait l’eau en cascade. Le bruit venait de là et couvrait touts les autres bruits environnants à part celui des oiseaux, je me suis assise sur un des bancs installés devant la rivière. C’était magnifiques, le bruit de cette cascade m’a fait comme un bourdonnement dans la tête et m’a fait réfléchir sur l’utilité d’endroits artificiels quand on en trouvait des comme ça. J’ai immédiatement arrêté de penser au temps, j’ai juste contemplé cette étendue d’eau qui d’une coté faisait rage et qui de l’autre était plus calme qu’un bébé endormi. Le contraste était saisissant d’autant plus que c’était la même eau qui ce révélait faire paraître plusieurs émotions. Quand les lampadaires se sont allumés, je suis repartie à contrecœur, je suis repartie et maman m’a trouvé avec stéphane. J’en reviens pas qu’il m’ai engueulé, il est pas mon père. On ai allé voir papa, il est le seul que j’ai aimé hier soir, il m’a juste demandé où j’étais allée et ce que j’avais fait pendant les vacances, il n’a pas cherché à savoir pourquoi j’étais partie, je lui en suis hyper reconnaissante. Tous ces gens qui veulent m’inciter ou me force à parler, je les emmerdes, je ne parlerais pas sinon je ne m’arrêterais jamais, je ne dois pas parler, je ne veux pas. Je veux juste qu’on me laisse avec mon putain de blocage avec l’oral, je préfère l’écrit, c’est si grave que ça ? Apparemment oui car le soir même Stéphane à organiser une « réunion » pour parler. Il dit que je n’accepte pas le fait que papa et maman ce soit séparé. Ca peut pas être vrai, je l’ai accepté depuis longtemps, je ne veux pas voir que je ne l’ai pas accepté, je ne veux pas voir que je me suis trompé, je ne veux pas qu’on soulève la question, je veux qu’on me laisse dans mon silence, qu’on m’oublie, qu’on me laisse vivre ma vie comme je l’entend, qu’on me laisse faire les choix et les erreurs, qu’on ne soulève pas de sujets tabous et oubliés tels que celui-là. Qu’on laisse le passé aux oubliettes, j’ai accepté ce putain de divorce, mais alors pourquoi je me surprend à pleurer et à me poser des questions ? Je crois que si j’avais pleuré à l’époque, si je n’avais pas voulu aidé les autres au détriment de ma peine, j’aurai mieux fait le deuil. Pour moi, le divorce de mes parents est une plaie recousue mais pas cicatrisée et qui ne le sera jamais. Je ne veux pas parler, qu’on me laisse tranquille !
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31.01.10 16:54
Hum... Je dirais vécu!
Je crois que je commence a te connaitre assez pour dire ça!
Bisous ma belle!
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31.01.10 17:00
Réponse plus tard, j'attend plusieurs opinions...
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31.01.10 17:02
Je sais que j'ai raison, j'ai toujours raison^^
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31.01.10 17:03
Mêm quand t'as tort on sait...

Quelqu'un a un autre avis ?
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25.02.10 13:01
Oui.
Je pense que c'est du vécu. J'en suis quasiment sure car il y a des choses que tu as écrit qui me sont plus que familières et que je ne pense pas que l'on peut inventer
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25.02.10 13:12
Ah oui ? Quelles choses ?
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25.02.10 13:19
Citation :
depuis qu’elles ont commencé à couler , elles ne se sont plus arrêtées et j’ai arrêté d’aider les autres, je me suis renfermée sur moi-même pour me concentrer sur ma peine. Je n’en parles pas. Déjà que je n’aide plus les autres, si en plus je leur raconte mes problèmes (...), je considère que j’ennuie les gens en leur racontant tout.
(...)
si je commence à les raconter, ça fera comme les larmes, ça ne s’arrêtera plus jamais, je ne pourrais pas m’arrêter.
(...)
ma solitude juste à l’école qui s’est transformée en solitude à l’école et à la maison
(...)
je veux qu’on me laisse dans mon silence, qu’on m’oublie, qu’on me laisse vivre ma vie comme je l’entend, qu’on me laisse faire les choix et les erreurs, qu’on ne soulève pas de sujets tabous et oubliés tels que celui-là.

Certaines choses comme celles-la. Mais moi la cause n'est pas un divorce
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25.02.10 13:57
Je dirai vécu =)

Je ne sais pas trop pourquoi, mais pour moi, ce texte m'évoque quelque chose de vécu.
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25.02.10 16:59
Vécu !
Je te connais trop pour pouvoir douter...
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09.08.10 21:57
C'est Vécu. Les sentiments sonnent trop juste, le paysage est décrit d'une certaine manière, comme un souvenir avec tes pensées. Et puis, ces questions à la fin, c'est celle que tu te poses. Ton texte est un jour de ton carnet secret...
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10.08.10 11:55
Moi aussi je dirais que c'est du vécu. Certaine expression et tournures de phrases me le font penser. Les sentiments aussi sont exprimés de telle manière que ça me rappelle un peu ce que j'ai déjà écrit dans mon journal intimes sous le coup d'une émotion intense. Alors, oui, je dis que c'est du vécu.
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