Ledwin avait quitté Al-Jeit, depuis deux jours. Il avait longeait les montagnes en remontant vers le nord. Il se dirigeait vers Fériane, la ville avait un très bon armurier où il espéré trouver l’arme qu’il recherchait depuis quelques temps déjà. Il n’avait rien pris le voyage ayant était spontané, Ledwin escaladait donc la montagne pour dormir, il chassait pour se nourrir. Dès qu’il trouvait un point d’eau il s’y baignait. La petite ville lui était maintenant en vue. C’était vraiment une toute petite ville, au moins là-bas il y serai tranquille.

Il entra dans la ville, Ledwin fut surpris de voir qu’à l’intérieur la ville n’avait pas l’air si petite. Les ruelles étaient fort étroite. Trop étroite. Ledwin détesté le contact avec des gens, sauf avec ceux qu’il aimait. Sentir tout ses inconnus si près de lui ne lui inspiré qu’une envie: tuer. Mais il n’était pas stupide, tuer maintenant ses gens ne lui attirerai que des ennuis. Or il voulait rester discret.

Il traversa donc la moitié de la ville avant d’arriver en vue du marché de la petite ville. Il y avait peu de marchant et encore moins de clients. Il y avait un peu de tout des marchands de nourritures, de peaux de bêtes, de chevaux et de siffleurs, de bijoux et beaucoup d’autres encore. Il s’arrêta près d’un marchand qui exposait de magnifiques bijoux. Il s’approcha du marchand et lui demanda le plus sympathiquement possible :

-Savez vous où je pourrai trouver un marchand d’armes de grande qualité ?

Le marchand n’eu pas le temps de répondre que déjà un bijou de grande valeur se trouver au fond de la poche du mercenaire. Le marchand qui n’avait rien remarquait, et quand il se rendrait compte que son plus bel objet avait été volé il serai déjà trop tard.

-Hé bien au bout du marché il y a un vieux marchand qui vend des armes, vous y trouverez peut-être celle que vous cherché. Lui avait répondu le marchand après quelques secondes de réflexion.

Ledwin tourna donc les talons vers la direction que lui avait indiquait ce marchand. Il jetait de furtifs regards aux autres étalages, mais il n’y voyait rien d’intéressent. Arrivait à la fin du marché il vit enfin le vieux marchand qui vendait des armes. Il était plutôt petit, trapu et grassouillet. Ses yeux avait une lueur de brigand arnaqueur. Ledwin s’approcha de ce marchand, fit mine de regarder les armes tout en en profitant pour dérobé une des armes.



(hrp:dsl c'est court mais j'ai pas le temps d'écrire plus aujourd'hui!)

Tamina se promenait tranquillement à Fériane. Elle aimait bien cette petite ville, si différente d'Al-Jeit et des autres grandes cités de Gwendalavir. Depuis qu'elle était devenue marchombre, il ne s'était pas passé un jour sans qu'elle profite de sa liberté. Et cette liberté, elle avait décidé il y a une semaine, de la mettre à profit pour venir à Fériane. Parmi les trois petites villes qui suivait les grandes cités, Tamina était déjà allée à Ondiane, maintenant elle se trouvait à Fériane, et après elle visiterait Tintiane.

Les rues de Fériane étaient très étroites. Tamina n'aimait pas vraiment se sentir à l'étroit mais elle se servait de cela pour affuter ses capacités. Le fait qu'il y ait beaucoup de monde dans toutes ces petites rues lui permettait d'encourager sa souplesse et son agilité à éviter la foule. Par exemple, elle évitait d'un mouvement souple et calculé une grosse matrone qui marchait d'un pas pesant, ou encore elle sautait avec agilité par dessus les caisses d'un étalage qui encombrait le passage. Elle s'imaginait la foule comme une forêt particulièrement touffue ou bien comme une rivière remplie d'écueils.

Tamina emprunta alors une rue adjacente pour se rendre au marché. Le marché de Tintiane n'était pas, et de très loin comparable à celui d'Al-Jeit, ou même à la foire annuelle d'Al-Vor, mais on y trouvait de nombreuses choses très différentes. Elle aimait détailler les gens dans les marchés. Ils étaient toujours si occupés. Soudain, alors qu'elle contemplait un étalage de bijoux plus loin devant elle, elle vit le jeune homme avec qui parlait le bijoutier, bouger le bras avec fluidité et vivacité, s'emparer d'un bijou magnifique et le glisser dans sa poche, tout ça avec une discrétion inouïe! Tamina n'en croyait pas ses yeux! Cette harmonie dans le mouvement de l'inconnu rappelait celle des marchombres, mais il était évident qu'il n'en était pas un.

Alors que l'inconnu repartait, laissant le bijoutier inconscient du vol, Tamina le suivit discrètement, et le détailla. Grand, élancé, il paraissait avoir à peu près le même âge qu'elle. Il avait des cheveux d'un blond presque brun et portait une armure légère ajustée de cuir et de métal. Un sabre était accroché en travers de ses épaules. Un guerrier. Mais comment un tel guerrier pouvait-il avoir des capacités marchombres? Elle le vit s'arrêter devant un étal d'armes. Elle reconnut le marchand. Il avait essayé de l'arnaquer il y a trois jours. Mais elle vit le jeune homme recommencer le même manège qu'avec le bijoutier en dérobant une arme, à la différence qu'il semblait vraiment intéressé pas l'étalage. Tamina s'approcha lentement pour entendre la conversation.

- Bonjour. Je peux vous aider jeune homme?

Le marchand contemplait le jeune homme avec méfiance. « Méfiant peut-être mais aveugle », pensa Tamina. Il n'avait absolument pas vu le vol alors qu'il était juste derrière son étal. Elle se décala légèrement pour voir le visage du mystérieux voleur, qui levait les yeux vers son interlocuteur. Ses yeux étaient d'un bleu turquoise électrique étonnant, mais ce que Tamina vit surtout, c'est qu'ils étaient aussi froids que la glace.

-------------------

Ledwin venait de dérober une belle arme et le marchand n’avait absolument rien remarquait. Le vielle homme le regardait avec méfiance.

-Bonjour. Je peux vous aider jeune homme?

Ledwin avait aussi remarquait qu’une jeune femme restait en retrait derrière lui, il venait juste de la repérait. Il en venait donc à déduire qu’elle était Marchombre. Il se doutait aussi qu’elle l’avait vu volé l’arme de ce gros lourdaud. Les armes sur l’étalage semblait de grande qualités mais pour l’œil d’un expert l’arnaque était flagrante. Ledwin pris un petit poignard et le fit tournoyait du bout des doigts. Puis il fixa son regard pénétrant dans les yeux du marchand.

-Tu comptait vraiment essayait de me vendre ce que tu ose appelait arme ?

Il vit que le vieux marchand commençait à transpiré, il venait de comprendre qu’il ne plaisantait pas. Ledwin pouvait voir la sueur coulait le long de son cou grassouillet. Il se dandinait sur place, il perdait tout ses moyens.

Puis en ayant assez de la voir de dandiner sur place ne sachant que lui répondre il lança le poignard qui se planta dans l’abdomen qui vieux bougre. Le marchand n’avait pas eu le temps de savoir ce qui lui était arrivé qu’il s’était déjà écroulé mort sur le sol poussiéreux du marché. Une grand mare de sang se formait peu à peu autour du corps sans vie.
La couleur écarlate du sang était magnifique. Il était étonnent de voir qu’un crétin comme ce type puisse avoir un sang d’une aussi belle couleur.

Puis lassait de ce spectacle il se retourna pour faire face à la jeune femme. Elle devait avoir son âge, elle avais de long cheveux noirs et de magnifique yeux bleu. Elle n’était pas grande dans les 1m60 et très mince. Ledwin se doutait que cette apparence assez frêle cachait une jeune femme déterminée et puissante.

Il l’a regarda quelque instants dans les yeux, il n’avait aucun doute elle était Marchombre. Dans ces yeux brillait la flamme de la liberté. Liberté qu’il aimait tant contemplait chez Marie. Dans sa poche se trouvait toujours le collier qu’il avait volé un peu plus tôt. Celui là serai pour Marie. Il s’était rapidement douté que l’autre marchand le conduisait vers un escroc. Car lorsque le bijoutier lui avait recommandait ce type, il avait fuit le sien, signe évidant d’un certain malaise.

-Cet abruti n’arnaquera plus personne.

Il avait parlé d’un ton froid. Il fixait toujours l’inconnue dans les yeux. Il détesté avoir à tuer des adversaires faibles, qui ne représenté rien, mais parfois il lui fallait tuer. Et puis ce marchand l’avait pris pour un imbécile. Essayé de lui vendre ces choses qui étaient tout sauf l’arme qu’il cherchait tant. Il commençait même à ce demander si une tel arme exister.

Tamina vit alors l'œil de l'inconnu se tourner légèrement vers elle. Il l'avait repérée, ce qui supposait des sens aiguisés, car elle s'était fait vraiment discrète. Elle vit ce même œil briller d'un étrange éclat à sa vue. Puis, il fixa le marchand d'un regard pénétrant tout en faisant tourner un poignard pris dans l'étalage.

- Tu comptais vraiment essayer de me vendre ce que tu oses appeler une arme?

L'intonation de sa voix était froide et menaçante. Tamina ne fut donc pas surprise de voir le vieil homme suer à grosses gouttes et se dandiner sur place. Soudain, le jeune homme agit d'une façon stupéfiante! Il saisit le poignard qu'il faisait tourner , et le lança subitement dans l'abdomen du marchand! D'un geste sûr, froid, et sans le moindre état d'âme. Suite à cette action, l'identité de l'inconnu explosa dans le cerveau de Tamina: Mercenaire du Chaos! Alors, là, elle était dans le pétrin. Elle n'avait jamais été confrontée un représentant de la guilde qui s'opposait à la sienne. Elle savait que s'il survenait un affrontement, elle ne gagnerait pas. Malgré tout, elle prit un grand soin de garder un visage impassible devant le spectacle du vieillard qui se vidait de son sang par terre.

Le mercenaire se tourna alors vers elle, après avoir observé, avec intérêt lui sembla t-elle, le sang qui s'écoulait du corps sans vie. Ses yeux froids, d'un bleu si différent des siens, la détaillèrent soigneusement, comme s'il voyait au delà des apparences. Ses yeux rencontrèrent les siens, et à l'intérieur, elle vit la confirmation de son identité de mercenaire du Chaos. La haine, la rancœur, la force et le pouvoir. Toutes ces choses qui attiraient les mercenaires. Le jeune homme ouvrit alors la bouche.

- Cet abruti n'arnaquera plus personne.

Le ton de sa voix était glacé, et il la fixait toujours des yeux. Au fond d'elle-même, Tamina se sentit frissonner mais elle se reprit très vite. Tout avait un début. Il aurait été stupide de croire que jamais elle ne rencontrerait de mercenaires. Elle montra extérieurement un visage calme et dénué de peur. Il fallait qu'elle sache ce qu'il était venu faire ici, à part voler et tuer. Il était impossible de se fier à des mercenaires, leurs mots étaient poison, leurs actes trahison, leurs pensées corruption. Elle ouvrit la bouche à son tour.

- Mercenaire du Chaos, murmura t-elle, tout en sachant qu'il l'entendrait, et espérant que peut-être, il se méprendrait sur ses paroles, et croirait à de l'angoisse.
Elle reprit.

- Tu n'avais pas besoin de le tuer.

----------

PS: Si tu pouvais faire attention à tes fautes d'orthographe, s'il te plaît. Histoire de m'éviter une crise cardiaque. Merci.

Tamina avait à peine prononcé les mots « tu n'avais pas besoin de le tuer », qu'elle vit le visage du jeune mercenaire se durcir vivement. Intérieurement, elle soupira. Elle savait par avance ce qu'il allait répondre... non, en fait, elle le savait depuis le début. L'impétuosité des mercenaire, leur désir de se faire respecter et leur goût du sang, en étaient les raisons. Mais il n'était pas à l'heure de se lamenter.

- Je le sais très bien, mais cela servira de leçon aux autres! On ne prend pas un mercenaire pour un crétin sans le regretter!

Il avait parlé haut et fort comme si il voulait que tout le monde l'entende, ce qui était sûrement le cas. Dans la rue, Tamina vit du coin de l'œil tous les passants s'arrêter et se tourner vers eux, et surtout sur le mercenaire. Quel abruti! Il clamait haut et fort qu'il était mercenaire devant des dizaines de témoins! Certes, c'était dans l'intention d'être craint et de se faire respecter, mais s'il continuait ainsi, il n'allait pas tarder à voir arriver les soldats de l'Empire.

Soudain, il marcha vers elle, lui prit la manche et l'entraîna en direction d'une minuscule taverne. Tamina aurait pu aisément se dégager, sortir son poignard et l'attaquer. Mais elle se contint. C'était une de ses qualités qui n'avait jamais manqué d'impressionner son maître. Elle possédait une grande maîtrise d'elle-même. Même sous le coup d'une émotion intense, comme la colère ou la peur, elle arrivait à se contrôler assez rapidement. Dans la taverne, le jeune homme l'emmena à une table, s'assit, et commanda deux bières sur un ton impérieux.

- Ici au moins nous pourrons discuter de marchombre à mercenaire.

« Discuter? Très drôle », songea Tamina. Quelle discussion pourrait-elle avoir avec un mercenaire du Chaos? Parler shopping, comme tout à l'heure dans la rue? Parler politique et de la position des marchombres et des mercenaires au sein de l'Empire? D'autre chose? Au fond d'elle même, Tamina leva les yeux au ciel. Mais elle ne montra toujours rien extérieurement. Hors de question de laisser le mercenaire lire en elle la moindre émotion. Elle s'assit lentement en face de lui.

Le tavernier apporta alors les bières, avec l'air de quelqu'un qui se retrouverait devant un animal sauvage particulièrement dangereux. Le jeune homme sourit au tavernier, mais d'un sourire sanguinaire. Le tavernier repartit aussitôt sans demander le moindre paiement, ce qui, de l'avis de Tamina valait mieux pour lui suite au regard que le mercenaire lui avait lancé. Elle adressa un sourire d'encouragement au pauvre homme qui était retourné derrière son comptoir et regardait de loin, avant de reprendre un masque et de se tourner vers le mercenaire.

- Je ne vois absolument pas que quoi nous pourrions parler, répondit-elle du même ton calme et froid que le jeune homme qu'elle se plut à imiter.

Puis Tamina se tut. Elle n'ajouta rien bien qu'au contraire, elle mourrait d'envie de savoir ce que le mercenaire faisait à Fériane. Mais elle savait comment étaient les mercenaires du Chaos. Bien que souvent calmes et méfiants, ils étaient aussi très impétueux et impatients. Il ne supporterait pas son silence et s'énerverait. Elle attendit, plus confiante que lorsqu'elle avait découvert son identité. Elle n'eut pas à attendre longtemps. Le visage du jeune mercenaire se durcissait déjà.

-----------------------------

Le mercenaire semblait réfléchir. Tamina comprit que son visage ne se durcissait pas mais se crispait. Il était extrêmement méfiant envers elle, ce qui était parfaitement réciproque. Il devait se demander si elle était seule ou non, et s'il allait avoir des ennuis.

- Tu pourrais par exemple me dire ce qu’une jeune marchombre comme toi fait dans une si petite ville.

Il avait parlé sur le ton de la conversation, si différent de celui, glacial, qu'il avait eu jusqu'à présent. Tamina fut légèrement déconcerté par ce changement. Elle réfléchit. Elle n'avait rien à cacher sur ce qu'elle était venue faire ici, même à un mercenaire. Il voulait jouer à ça? Parfait, elle allait jouer. Elle lui répondit sur le même ton.

- Je me ballade et je visite, rien de plus. J'avais du temps libre ces derniers temps, et ne connaissait pas Fériane. Le marché est très intéressant.. Quand bien sûr, on y trouve pas des voleurs de bijoux et assassins.

Tamina sourit outrageusement. Elle allait le fâcher si elle continuait. Mais elle poursuivit néanmoins. Il fallait qu'elle sache, elle, ce que le mercenaire faisait ici.

- Et toi? Peut tu me dire ce que tu faisait à Fériane. Je suppose que ce n'est pas pour un simple petit voyage d'agrément, ni pour l'air de la montagne.

Elle se tut, attendant la réponse du jeune homme qui, elle le pressentait, n'allait pas tarder. Tamina se demandait s'il allait être honnête et allait lui dire la vérité, ou s'il mentirait sur ses intentions.

----------------------------------

Le mercenaire rit d'un rire franc, si sincère que Tamina en fut très surprise. Elle sentait que si elle ne l'avait aperçu uniquement en traine de rire, elle l'aurait sans aucun doute trouvé sympathique. Il répondit à sa question.

-En effet je ne suis pas venu jusque ici seulement pour respirer l’air pur des montagnes. Je suis surtout à la recherche d’une nouvelle arme. Le vol et le meurtre n’étaient pas vraiment prévus, mais ce qui est fait est fait, au moins ce marché aura un véritable vendeur d’armes.

Tamina sentait qu'il avait dit la vérité. Elle était presque... déçue ou soulagée? Enfin peu importe. C'était donc uniquement le hasard qui avait fait qu'ils s'étaient croisés. Enfin... Elle avait eu de la chance quand même car elle sentait... au vu de son rire, et du fait qu'il n'avait pas essayé de la tuer sur le champ dès qu'il avait su qu'elle était marchombre, qu'il ne devait pas être un des plus terribles représentants de sa guilde. Tamina se demandait maintenant ce qu'ils allaient faire.....

- Certes. Comme tu l'as dit il n'arnaqueras plus personne.... Et maintenant?.... Que fait-on? On se sépare? moi, je ferme les yeux sur tes agissements et n'avertis pas ma guilde, et toi, tu tais aux tiens que tu as croisé une marchombre et que tu l'a laissée vivre? Chacun rentre tranquillement chez soi?

Tamina avait parlé sur un on léger, mais elle sentait une petite pointe d'appréhension revenir discrètement. Ils faisait quoi s'ils se séparaient? Ils se présentaient avant et ils sortaient de chacun de leur coté?

--------------------------------

Le mercenaire eu un drôle de sourire... ni glacial, ni franc comme tout à l'heure...

- Fait ce que bon te sembles mais Marie sera au courant de notre rencontre. D’ailleurs, c’est grâce à elle que comme tu l’a dit je t’ai laissée vivre. Car je suppose que tu sais, en bonne marchombre, que ta chef est amoureuse d’un apprenti mercenaire.

L'espace d'un instant, Tamina fut tout à fait déstabilisée. Comment ça? C'était lui!? C'était lui ce mystérieux mercenaire dont Marie était amoureuse? Elle avait entendu parler de cette histoire, même si au début elle n'en avait pas eu connaissance. Beaucoup au sein de la guilde étaient tout à fait contre. D'autre en revanche, s'en fichait royalement. Ceux-là respectait la liberté de Marie d'aimer qui elle désirait aimer.

Quand à Tamina... Qu'est ce qu'elle en pensait? Elle n'en avait aucune idée. Sa surprise fut remplacée par la réflexion. Elle n'avait jamais pris le temps d'y réfléchir. Vu qu'elle venait de rencontrer le mercenaire en question, c'était encore pus difficile. Mais Tamina se souvint du rire qu'il avait émis. Sous l'armure de cuir et de métal, devait se trouver l'homme qu'aimait Marie.

- Oui j'étais au courant, même si je n'ai jamais vraiment prit le temps d'y réfléchir. Donc, c'est toi celui qu'elle aime?... Et pourrais-je savoir comment tu t'appelles avant de m'en aller. Sans vouloir quémander des informations.

Allait-il lui répondre? Tamina pensait que oui. Au pire, ce ne serait pas grave. S'il ne lui répondait pas, elle s'en fichait.

-----------------------------

Le mercenaire fini sa bière avant de lui répondre.

- Je m'appelle Ledwin.

Ce fut tout et il sortit de la taverne. «Il allait sûrement quitter la ville au plus vite» songea Tamina. Elle savait que c'était la vérité car elle voyait déjà des soldats qui arrivaient. Elle se leva - elle n'avait pas touché à sa bière – et laissa quelques pièces sur la table pour le pauvre tenancier avant de sortir à son tour.

Il était temps pour Tamina aussi de partir et de rejoindre son maître. Elle supposait que Ledwin allait parler d'elle à Marie, et elle lui dirait son nom. Peut-être la reverrait-elle aussi un de ces jour. Tamina se fondit dans la masse des gens et disparut dans la foule. Elle récupéra sa jument qu'elle avait laissé à l'auberge où elle avait dormit la veille, et sortit de Fériane pour retourner vers Al-Jeit.

FIN

---------------------------------