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Quand on arrive en ville [Naïa/Aliénore]
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16.11.10 0:07

Citation :
-Le Dessin Naïa, le Dessin. Tu ne sens pas l'âme qui pulse dans le Miroir? L'énergie dépensée pour le mettre en place, l'immense créativité des Dessinateur qui l'ont créée, les...
Naïa n'avait même pas entendu la fin de sa phrase. C'était tellement évident. Et cela expliquait probablement le bien être qu'elle ressentait en ce moment même. Le serveur arriva à ce moment et s'adressa directement à Aliénore avec une certaine complicité qui ne pouvait s'expliquer que par la fréquentation régulière de la jeune femme.

Citation :
-Et vous, Mademoiselle?
"Une limonade bien fraîche, et une salade de pousse de bambous s'il-vous-plaît"

Le serveur partit avec les commandes tandis que les deux femmes achevaient de se mettre à l'aise. Naïa étendit ses jambes sous la table, profitant de ce moment de calme et de la sérénité de la place. Les gens allaient et venaient mais on ne les entendait presque pas, comme s'ils chuchotaient en passant par ici.

Citation :
-Alors ? Tu trouves cela comment?
Naïa se tourna vers son interlocutrice avec un grand sourire et les yeux pétillants d'ironie.

"C'est la première fois que je vois un endroit aussi laid"
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16.11.10 20:47
-C'est la première fois que je vois un endroit aussi laid.

L'instant de srupeur passé, Aliénore se rendit compte que Naïa se moquait d'elle. La jeune femme secoua la tête, faisant voler ses cheveux et riant. Elle avait un joli rire. Un rire cristallin, un rire d'insouciance. Ses yeux bleus pétillaient de malice. Elle aimait bien la jeune femme. Elle était gentille. Et drôle.

-C'est vrai, je ne vois pas ce qu'on est venu faire ici! C'est tellement mal fréquenté et sale!!!

La salle était d'une propreté impecable. Et aucun ivrogne ne ronflait sur les tables. Elle sourit à Naïa. Elle avait envie de la connaitre. Vraiment.

-Si tu veux, Naïa, je peux te servir de guide dans la ville. J'en connais les moindres recoins.

Elle se replogea dans les Spires basses, ne se coupant aucunement de la réalté, attendant la réponse de Naïa, impatiente. Elle avait vraiment anvie de l'aider. Elles devaient avoir plus ou moins le même âge. Mais Aliénore était quasiment sûre que Naïa avait une enfance plus joyeuse.
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16.11.10 22:24

Contente que sa boutade ne soit pas tombée à l'eau, Naïa se laissa aller à la quiétude du lieu. Curieuse, elle se glissa dans les spires pour goûter la magie de ce lieu. Ayant grandie à la campagne, elle ne connaissait rien à la ville, mais instinctivement elle savait que nulle autre n'était semblable à celle-ci. A sa grande surprise, elle sentit l'aura d'Aliénore près d'elle. Elle ne s'attendait absolument pas à la trouver là. Surprise, mais désormais entièrement conquise, Naïa perçut sa rencontre avec la jeune femme d'une autre façon, presque comme un signe du destin.

Citation :
-Si tu veux, Naïa, je peux te servir de guide dans la ville. J'en connais les moindres recoins.

"Avec plaisir ! Surtout si tu peux me trouver une chambre pour ce soir, et me montrer d'autres endroits aussi..."

Elle n'acheva pas sa phrase, consciente qu'aucun mot ne pouvait définir ce lieu. Le serveur revint à ce moment et déposa les plats devant les jeunes femmes. En voyant les gouttes de condensation sur le verre, Naïa se rendit compte à quel point elle avait soif, et faim. Elle se retint cependant de se jeter sur son assiette parce que, quand même, ça ne se fait pas ! Elle sourit en songeant à ses parents, à sa mère surtout, qui répétait souvent cette phrase. Revenant dans le présent, elle interrogea Aliénore :

"Tu dessines depuis longtemps ?"

Le dessin. Découverte pour elle après sa majorité, il avait été à la fois un fardeau et une délivrance. Un fardeau à cause de son frère qui se moquait d'elle et de ses expérimentations ; une délivrance quand il est mort...
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17.11.10 20:39
"Avec plaisir ! Surtout si tu peux me trouver une chambre pour ce soir, et me montrer d'autres endroits aussi..."
Aliénore, plongée dans les Spires, tout en écoutant Naïa la sentit à côté d'elle dans l'Imagination. Elle devait être une bonne Dessinatrice. Elle sentit la jeune femme étonée. Elle sourit. Le serveur leur apporta leur repas et elle le remercia. Naïa prit alors la parole.


"Tu dessines depuis longtemps ?"

Aliénore rit. Elle ignorait l'âge de son interlocutrice, mais elle dessinait depuis 4 ans.

- Tu peux venir loger chez moi, c'est à deux pas, si tu veux. et pour répondre à ta deuxième question, oui, je Dessine depuis longtemps. Depuis 4 ans. J'ai créer mon premier Dessin à 12 ans et demi. Je me suis inscrite à l'académie à treize et j'en suis sortie il y a maintenant un an. Et je suis devenue Sentinelle. Et toi? Tu Dessines depuis longtemps? Enfin, mange d'abord, puis réponds! Tu as l'air affamée.

Et Aliénore attaqua son ragout de Siffleur tout en écoutant Naïa qui lui parlait.
Elle commença aussi à jouer avec ses longs cheveux bouclés. Elle réfléchissait à tout ce qu'elle avait vécu depuis qu'elle avait quitter son seul "chez elle".

Flash Back

Elle marchait, voutée, avec une cape cachant son corps. Elle s'était rendue dans la capitale des Raïs et maintenant en sortait. Difficellement. Elle s'était déjà faite attaquer deux fois. 12 ans et demi et déjà presque morte. A moins d'un miracle.
Elle passa les portes et soupira, soulagée. Elle parcourut deux petits kilomètres à cheval quand un groupe de 5 Raïs l'attaquèrent. Le premier la fit tomber de cheval, un deuxième lui fit une méchante entaille sur tout le bras. Elle se releva et, pleurant de douleur, le poignard étant passé à travers à hauteur du poignet, elle tua les deux premiers Raïs. Le troisième l'attaqua de dos, avec une dague et lui entailla profondemment le haut de bas en haut, de l'épaule droite au flanc gauche. Elle hurla, se retourna et le tua. Un de ses frères s'approcha, pas assez prudemment et elle le tua aussi. Le cinquième eut plus de chance. Il lui entailla tout l'abdomen et s'enfuit.
Elle se recroquevilla en boule et pensa à Ondiane, aux rêveurs, et s'endormit, souffrant le martyr. Quand elle se réveilla, elle était dans une chambre bien éclairée, ouverte sur une cour intérieure. Ondiane. Un pas sur le côté? Oui, d'après les rêveurs. Ils l'avaient soignées, mais il lui resterait toujours une cicatrice dans le dos et une sur l'abdomen. Il n'y aurtait par contre aucune trace de combat sur son bras.


Fin du Flash Back
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29.11.10 20:07
Citation :
- Tu peux venir loger chez moi, c'est à deux pas, si tu veux. et pour répondre à ta deuxième question, oui, je Dessine depuis longtemps. Depuis 4 ans. J'ai créer mon premier Dessin à 12 ans et demi. Je me suis inscrite à l'académie à treize et j'en suis sortie il y a maintenant un an. Et je suis devenue Sentinelle. Et toi? Tu Dessines depuis longtemps? Enfin, mange d'abord, puis réponds! Tu as l'air affamée.

Naïa n'avait même pas remarqué que le serveur avait déposé leurs assiettes sur la table tant la place accaparait son regard. Avec un sourire reconnaissant à Aliénore, la jeune femme attaqua sa salade avec entrain, consciente à présent de la faim qui la tenaillait. Elle mâcha respectueusement sa première bouche, savourant avec plaisir ce moment. La jeune femme profita de la suite de son repas pour réfléchir à une réponse. Venant de la campagne profonde, elle n'avait jamais entendu parler de cette académie, mais elle n'osait demander ce à quoi cela correspondait. Elle imagina que ça devait être une sorte d'école, mais ne chercha pas plus. Le vrai problème était que pour raconter sa découverte du dessin, elle devait parler de son frère, et elle ne s'en sentait pas capable. Heureusement, Aliénore avait l'air aussi patiente que bavarde, aussi Naïa prit elle tout son temps. Mais alors que sa salade s'achevait, elle se dit qu'il était temps qu'elle raconte. Les yeux rivés sur le miroir et d'une voix basse, presque rauque, Naïa raconta.

"J'avais 17 ans quand j'ai découvert que j'avais un don. Mais ce n'était pas vraiment dans de très bonnes circonstances... J'aidais ma mère dans les champs quand des raïs ont attaqués notre village. Heureusement, nous étions à l'écart, mais je savais que mon frère était quelque part dans les rues, et je ne pouvais pas le laisser seul. J'ai couru, plus vite que ce que je m'en croyais capable. L'air me brûlait les poumons, je ne sentais plus mes jambes et l'odeur du sang... J'avais envie de vomir. Je n'ai pas ralentit, à aucuns moments. Quand je suis arrivée près de notre maison, j'ai vu des raïs, ils étaient deux ou trois je ne sais plus trop, encercler mon frère. Ne sachant pas quoi faire, j'ai imaginé une volée de flèches, sans savoir que je dessinais. La stupéfaction et le soulagement sont apparus sur le visage de mon frère. Quelques semaines plus tard, quand le village a été reconstruit, une vieille dessinatrice du village m'a expliqué ce qu'il s'était passé et m'a appris à maîtriser mon don."

Sa voix s'éteignit doucement, sans heurts, tandis que les souvenirs revenaient. Les bruits des armes, les cris de ses amis, de ses voisins, l'odeur du souffre et du sang. Ces évènements avaient beau être terribles, ils n'étaient pas les plus marquants dans son histoire. Mais Naïa n'avait vraiment pas envie d'aborder ce sujet. Le silence qui suivit son petit discours ne fût pas aussi lourd que ce qu'elle aurait pu imaginer. La place avait un effet apaisant sur elle, et Aliénore semblait elle-même plongée dans ses pensées. Il était curieux que Naïa se soit dévoilée si facilement, alors qu'elle ne la connaissait pas. Un instant, elle s'en voulut. Mais le bien-être qui accompagna cette révélation la laissa imaginer qu'elle avait eu raison de le faire.

[HJ désolée d'avoir mis du temps à répondre, j'étais en panne d'inspiration =/]
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29.11.10 20:32

"J'avais 17 ans quand j'ai découvert que j'avais un don. Mais ce n'était pas vraiment dans de très bonnes circonstances... J'aidais ma mère dans les champs quand des raïs ont attaqués notre village. Heureusement, nous étions à l'écart, mais je savais que mon frère était quelque part dans les rues, et je ne pouvais pas le laisser seul. J'ai couru, plus vite que ce que je m'en croyais capable. L'air me brûlait les poumons, je ne sentais plus mes jambes et l'odeur du sang... J'avais envie de vomir. Je n'ai pas ralentit, à aucuns moments. Quand je suis arrivée près de notre maison, j'ai vu des raïs, ils étaient deux ou trois je ne sais plus trop, encercler mon frère. Ne sachant pas quoi faire, j'ai imaginé une volée de flèches, sans savoir que je dessinais. La stupéfaction et le soulagement sont apparus sur le visage de mon frère. Quelques semaines plus tard, quand le village a été reconstruit, une vieille dessinatrice du village m'a expliqué ce qu'il s'était passé et m'a appris à maîtriser mon don."

Aliénore se sentit triste. Très triste. Naïa s'était confiée à elle. Et elle sentit tout à coup l'envie d'en faire autant.

-J'étais orpheline. Un homme m'a adoptée, alors que j'allais probablement mourir de froid, étant tout bébé. Cet homme m'apprit tout. Le maniement des armes, les sciences, l'astronomie, les philosophies des peuples,... Et puis, alors que j'avais 8 ans, il se maria. Et sa femme avait une dent contre moi. Elle m'a battue pendant 2 ans. Puis je suis partie.
J'ai errer de villes en villes. Puis, à 12 ans et demi, je suis arrivée chez les Raïs, je ne sais plus trop comment. Et, en sortant d'une de leur ville incognito, 5 me sont tombés dessus et on faillit m'avoir. Plus tard, je me suis retrouvée à Ondiane, soignée, mais marquée à vie de deux cicatrices...


Elle laissa un instant de silence entre elles.

-On y va, ma maison est à deux pas et on voit le Miroir du dessus!!!

Elle régla l'addition et sortit, sautillante. Elle attrapa la main de Naïa et l'emmena dans pleins de petites ruelles colorées et animées. Puis entra dans une cage d'escalier, traversa 4paserrelles à une centaine de mettres du sol et entra, grâce à une clez, dans un grand appartement coloré avec certains murs en aquarium peuplé de poissons indolents.

[Pas grave^^]
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21.12.10 15:19

Curieusement, le silence qui plana un instant ne paru pas lourd à Naïa qui, d'habitude, n'appréciait pas vraiment ces moments vides lorsqu'elle était en compagnie d'un ou d'une inconnu(e). Cependant, leur échange lui laissait une impression de confiance plus que de remord, et elle se sentit très proche de cette fille qui semblait avoir souffert au moins autant qu'elle.

*La différence c'est qu'elle ne semble pas assoiffée de vengeance...*

Brusquement, Aliénore sortit de son mutisme et se leva, entraînant Naïa à sa suite à travers le dédale des rues colorées de la ville. Heureusement d'ailleurs qu'elle la tenait par la main car la jeune femme se serait rapidement perdue au milieu de la foule et des beautés de la cité. Elle s'arrêta brusquement devant la porte d'un grand appartement et lâcha la main de la dessinatrice pour chercher ses clés. Bouche bée, Naïa entra dans l'appartement les yeux écarquillés, jamais elle n'avait vu un intérieur aussi beau, aussi lumineux. Chez elle, comme dans toutes les maisons du village, la décoration était vu comme un passe temps inutile. Elle resta immobile au milieu de la pièce. Elle parvint seulement à balbutier quelques mots.

"C'est... Wouah... Magnifique"
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27.12.10 16:10
Aliénore avait conduit Naïa à travers une minucule portion d'Al-Jeit, et pourtant, celle-ci semblait déjà fort désorientée. Aliénore s'arrèta devant la porte de son appartement, situé au 16ème étage d'une tour, le dernier de celle-ci. La jeune femme lacha la main de Naïa pour prendre ses clés et ouvrir la porte. Elle laissa Naïa pénétrer en première dans son appart'.
"C'est... Wouah... Magnifique"
-Bienvenue chez moi, Naïa.


Aliénore avait parfois tendance à oublier combien son appartement était spacieux. Et Lumineux. Et coloré. Son toit était une baie vitrée, donnant l'illusion de pouvoir toucher les étoiles peuplant le ciel. Les murs était, en certains endroit, formés par des aquariums peuplés de poissons indolents. Sur la droite, se trouvaient trois portes, alors que cinq se trouvaient sur la gauche. Au centre de la pièce, un immense canapé moelleux était devant une table d'un mauve parme confondant. Plus loin, une immense table à manger était fièrement dressée devant un bar ouvert donnant sur la cuisine.

-Viens, je vais te faire visiter! Alors, ici, la première porte à droite, ce sera ta chambre. La porte suivante, c'est la salle de bains.

Elle s'arrèta un instant, puis continua sa visite guidée.

-Ici, c'est ma chambre.

Elle emmenan Naïa de l'autre cîté de la pièce.

-Ici, c'est le sellier, où il y a des trucs à grignoter en permanence. Là, les toilletes. ici, la bibliothèque. Là mon bureau, et enfin une deuxième salle de bains.
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10.01.11 21:21

A mesure que Naïa découvrait les différentes pièces, elle prenait conscience des différences entre Aliénore et elle, ainsi qu'entre la ville et la campagne. Dans son village, les maisons étaient toutes construites dans la même pierre, sans étage, et les pièces n'étaient pas décorées. Chez elle, l'aspect pratique était privilégié alors qu'ici, tout est beau, clair et agréable à regarder. La jeune femme était émerveillée. Aliénore se déplaçait avec aisance et donnait à l'ensemble un aspect vivant et chaleureux. Avec tact, la maitresse des lieux laissa un petit moment de repos à Naïa qui en profita pour s'assoir sur le lit, les yeux toujours grand ouvert. La dessinatrice passa une main sur son crâne, avant de masser doucement ses tempes. Et dire que le matin en arrivant elle jugeait la ville inhospitalière ! La jeune femme se redressa et posa son sac au pied du lit avant de retrouver Aliénore.

La soirée se passa en douceur, permettant aux deux femmes de se connaître un peu plus et d'envisager des plans pour le lendemain. Lorsqu'elle s'éveilla, Naïa mit quelques minutes avant de se souvenir où elle était et ce qu'elle faisait là. Mais la mémoire revint vite et avec elle l'envie de parcourir la ville. Naïa s'étira rapidement avant de se diriger vers une salle de bain. Lorsqu'elle retrouve Aliénore, celle-ci était déjà en train de déjeuner. Le repas achevé et la table nettoyée, les deux femmes décidèrent de sortir pour profiter du calme relatif de la matinée.

[HJ Que dirais-tu d'un élément perturbateur pendant notre ballade ?]
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11.01.11 20:38
[pas de problème!! Je réponds d'ici la fin de la semaine!]
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28.01.11 21:02
Naïa s'était levée tôt, mais la maîtresse des lieux était déjà debout depuis 5heures du matin, arpentant les Spires hautes, perdant ainsi le contact avec la réalité. Durant la nuit, elle avait reçu un drôle de message disant ceci "Si jamais tu ne t'endors, alors jamais tu ne nais. Si jamais tu ne te réveilles, alors jamais tu ne meurs." dont le sens échappait à la jeune blonde. Naïa, après avoir prit une douche, vint déjeuner avec elle. Une fois la table débarrassée, la vaisselle faite et la pièce rangée, elles s'habillèrent et sortir dans le brouhaha et la fraicheur matinale.

- Tous les matins, je me dirige vers l’est de la ville pour voir le jour l’illuminer, la vie renaître sur ses milles et une couleurs, sur ses milles et une vies. L’Humanité serait si belle si elle n’était pas salie par toutes les absurdités qui font de nous des gens sans cœur, des charlatans, des assassins, des égoïstes. La pureté des courbes et des couleurs est tellement belle, pourquoi l’Homme ne s’en inspire-t-il pas ? C’est tellement dommage…

Elle secoua ses longs cheveux blonds, ses yeux bleus si clairs ce matins soudains assombris… Et ce message qui lui trottait dans la tête…

-Viens, on va par ici, suis-moi…

Le brouhaha s’amplifia, ne laissant pas l’opportunité à Naïa de répondre. Aliénore lui prit la main et l’entraina à sa suite vers la partie la plus à l’Est de la ville. Elle l’entraina dans une tour immense et elles arrivèrent à son sommet, endroit clos et sans autre possibilité de sortie que l’escalier par lequel elles étaient montées. De là, elles virent un monde de couleurs, que dis-je, une symphonie de couleurs surnaturelles, de teintes pures et mélodieuses, un spectacle de toute beauté, à vous couper le souffle. C’est alors qu’une ombre se profila dans leur dos, sans qu’elles ne s’en rendent compte…
C’est quand Aliénore fut éjectée des Spires qu’elle se retourna brutalement en criant de surprise et de détresse. Elle n’avait pas l’habitude que les Spires lui soient interdites, encore moins depuis 2 ans.


[Je contacte un méchant du genre Ledwin Anubis?^^]
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