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Fait vite fait!!!
Roxane
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Mon personnage
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Roxane
Rêveur__Membre



24.09.10 18:21
Quand j'ai un peu de temps, j'écris. Oh, c'est loin d'être magnifique, mais ça me fait passer le temps!^^


Je ne voulais pas grandir. A quoi bon ? Si ce n’est pour regarder, avec des yeux adultes, tous les problèmes rencontrés ?
Je ne voulais pas grandir. Rester enfant. Toute ma vie. Je n’étais pas loin de Peter Pan, finalement. Ou de Michael Jackson…
Grandir, enlever son âme d’enfant, la purifié de tout amusement comme jouer avec des poupées. Mais pas seulement ça ! Ah non. Grandir, c’est partir du monde de l’enfance, très loin. Trop loin. Là où je m’imaginais être une pirate, voguant sur l’océan se trouve une baignoire vide. Là où je trouvais des elfes dans les feuilles, des fées, se trouve mon jardin avec les quelques fleurs qui, j’en étais certaine il y a quelques années de ça, parlaient à qui voulait l’entendre. Je croyais que leur pollen pouvait me faire voler. C’est comme ça, selon moi, que les abeilles volaient de leur ailes.
Mais quand j’étais enfant, je voulais tant grandir ! Être grande ! Parler avec tous ses mots compliqués dont ma mère employait souvent , alors que je comprenais rien ! Pouvoir conduire, pouvoir avoir ma propre maison ! Je ne voulais que grandir, découvrir le monde.
Arrivée dans l’adolescence, j’y suis encore, je voulais également grandir. Mais aussi redevenir petite, avec mes joues rebondies et mon visage angélique.
Mais je voulais surtout, c’est découvrir mes premiers pas chez les adultes : premier amour, premier rendez-vous, premier baiser…
Mais je regrettais mon enfance. Car des choses s’éclaircissaient, je comprenais les problèmes chez les adultes, mais je ne voulais pas les comprendre. Je voyais les horreurs de la guerre, des hommes, les dangers qui me guettaient quand je sortais de chez moi… Et j’avais peur. C’était ça, grandir ?
Je ne voulais pas grandir. Mais j’y avais pensé un peu tard. J’ai quatorze ans, et bien que se soit encore jeune, je comprends les choses, même si je fais semblant qu’il n’est rien. Il y a des mots dont il faut me rappeler le sens tout le temps. Est-ce cette peur de devenir adulte, avec un langage varié, qui me fait oublier mes mots ? Je l’ignore.
Lorsque je lis un livre, et que j’en ressors, je suis encore plus horrifiée. Combien le monde était mieux, à travers les lignes ! Je rêvais d’accompagner les héros, de découvrir les fées et les dragons. Je rêvais de ce monde, mon MP3 dans les oreilles. Je rêvais de ce monde en mangeant avec ma famille. Je rêvais de ce monde tout le temps, et je souffrais. Je voulais trouver la porte qui me mène loin des disputes de mon frère et de ma mère. La porte des mondes fantastiques. Persuadée que là, je trouverai mon bonheur parmi les elfes.
Mais je ne disais rien. Et quand on se fâchait sur moi, je « boudais » Je m’enfermais dans mon monde. Et je pleurais. Comment pouvais-je penser à un monde merveilleux qui n’existait pas ? Comment pouvais-je penser à quitter ceux que j’aimais ? Je pleurais. Pour rien, et pourtant pour tout.
Je ne voulais pas grandir car cette atmosphère de fantaisie qui, je sais, s’estompera avec le temps. Regarde ça, les enfants qui meurent de faim ! « Quand je serai grande, je les aiderai ! » Je me suis jurée ça, pensant au fond de moi qu’une foi adulte, je me contenterai de dire « c’est triste » en zappant l’info. Oh, et il n’y a pas que les enfants mourrant de faim dans ce monde ! La guerre ! Ah, la guerre ! Tout le monde la déteste, mais tout le monde la fait. Que se soit avec des armes ou avec des mots. Ne comprennent-ils pas que des mots peuvent être aussi blessant qu’une balle dans le cœur ? Le savent-ils ? Le font-ils exprès ?
Il y a bien des gens qui aident les enfants affamés, les sinistrés d’un ouragan. Mais tellement rare ! Tellement rare, même si on se dit que c’est beaucoup. Non, non, ce n’est pas beaucoup.
Quand j’entends des horreurs, il y a des fois, où j’ai envie de me boucher les oreilles et de crier.
Dans les livres, tout ce fini bien. J’aimerai croire que l’histoire de la Terre se finisse bien. Mais mon cœur d’adulte me souffle du pessimisme. Il me dit qu’avec toutes les horreurs qui se passent, ça ne peut que finir mal. Le vent se déchaînera, ou le soleil.
Je ne voulais pas grandir, pourtant, je sentais mon âme d’enfant m’abandonner. Doucement, délicatement, comme si elle avait peur de me faire mal. Et je courai après mon enfance, je lui criais après, mais elle ne venait pas. Elle m’ignorait.
Alors, je tremblais de colère, lui criais « très bien, va-t-en ! » Et regrettais mon geste. J’aurais dû lui chuchoter des mots doux, l’attirer avec un nounours, puis lui faire un gros câlin, comme je les aimais.
Pourquoi une foi adolescent, je ne voulais pas donner la main à mes parents ? La peur du regard. Ah ! Ca aussi c’est une chose difficile qu’on apprend en grandissant. Si je fais des bonds en tous sens du haut de mes six ans, on me regardera attendri. Mais si maintenant je le fais, on se dira qu’elle est folle. Et oui ! Triste vérité. Je ne veux pas donner la main à mon père, mais quand j’aurais un amoureux, je la lui prendrai volontiers ! L’injustice.
Encore une nouvelle chose. Comme si on en avait pas assez ! On apprend à vivre adulte, et puis on s’étonne qu’on s’enferme des heures dans notre chambre, à réfléchir ? Personnellement, je me surprends à me demander si je veux vraiment grandir. Non, bien sur que non.
Je ne voulais pas grandir ! Mais je le voulais ! Ce désir brûlant d’en savoir plus sur « comment on fait pour être adulte ? » Ah, mais avant tout, ce désir insensé de déposé mes lèvres sur celles d’un garçon ! J’en rougis à la simple pensée ! Mon cœur commence à battre quand je croise celui d’un beau garçon ! Cela m’embêtais. Je ne savais pas si tomber amoureuse était une bonne ou une mauvaise chose. Et je n’arrive pas à me décider, bien que dans mes rêves, un garçon ressemblant à Orlando Bloom me prend dans ses bras !
J’ai encore beaucoup de chose à apprendre, mais il y en a tellement que je veux repousser ! Devenir adulte ? J’essaie de me voir plus tard, et j’ai peur. Et en même temps, mon cœur s’emplit de joie. Tenir mon propre bébé dans mes bras, qu’est-ce que ça fera ? Je brûlais de le savoir. Mais je ne voulais pas ! Reste enfant ! Retourne dans l’enfance et restes-y à jamais ! Je m’ordonnai cela, en regardant par la fenêtre la pluie tomber. Enfant, on ne s’ennuie jamais. On trouve toujours quelque-chose qui occupe le temps. Mais maintenant, je m’ennuie ! Je ne trouve rien à faire. Mais comment on fait, pour redevenir un petit enfant innocent ?
Je regrettai la vie fantastique, plus trépidante qu’ici. Les héros ne s’ennuient jamais. Pas dans les livres, ou dans les films.
Je ne savais plus quoi faire. Rester enfant ? Devenir adulte ?
Je ne savais vraiment plus où donner la tête. Et mon frère qui n’arrange rien ! Lui, l’an prochain, aura dix-huit ans. Je suppose que pour lui, le choix est fait : adulte. Il convoite de partir en vacances avec ses amis. Oh, ce n’est rien grand-chose, mais pourtant, tellement, tellement déroutant ! Lui qui, depuis qu’il est né, était avec mes parents, puis trois années plus tard, avec moi en plus. Je l’ai vu grandir comme il m’a vue grandir. Nous partions toujours ensemble, trois semaines pendant les grandes vacances. Toujours.
Mais cette année, il ne veut pas faire pareil. Et ça me fait mal. Tellement mal.
Je me souviens de cette foi, pendant nos dernières vacances. J’étais dans ma chambre, celle du gîte, et mon frère reparlait de ça. Au bout d’un moment, ma mère a craqué. Elle n’en tenait plus, elle non plus. Elle a pleuré. Et moi, de ma chambre, je pleurais aussi. Mais je n’ai rien dit, rien fait. Je ne lui ai pas proposé de venir dans mes bras. Alors qu’elle, quand je n’étais pas bien, et ce depuis quatorze ans, elle me prenait dans ses bras. Et je n’ai pas été capable, à cet instant, de faire quelque-chose. Suis-je lâche ?

Je ne voulais pas grandir. Mais le temps à eu raison de moi. Je dois devenir adulte, mais garder quelque part en moi une part d’enfant. C’est cela. C’est ce que je ferai. En attendant, je dois surmonter cette passe nommée adolescence, et après, je deviendrai adulte. Je ne sais pas si c’est ce que je souhaite, mais la vie est faite ainsi, et personne n’a le droit de se battre contre les années. Personne.
Et puis, il y a du bon à l’adulte qui sommeille en nous. Je ne sais pas encore quoi, mais il suffit que je regarde dans la rue, d’observer les passants adultes sourire pour le savoir. Oui.
L’enfant, l’adolescent et enfin l’adulte. Ainsi va la vie. Et ce, pour l’éternité.

Je posterai peut-être autre chose. Peut-être.
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28.10.10 18:23
J'éspère que le peut être sera un oui^^
c'est vraiment beau mais surtout très vrai, combien de personnes perdent,
ou laisse de côté leur âme d'enfant ?
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28.10.10 19:05
C'est super !! je veux la suite !!! tout de suiiite :P
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29.10.10 0:40
C'est très beau...
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29.10.10 15:00
C'est vraiment magnifique et moi aussi, y a des moment (en fait on pourrait dire pratiquement tout le temps^^) où je veux pas grandir. Mais à 17 ans on est un peu obligée. *pauvre sourire*
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