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Douloureux échec.
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16.02.11 14:21
Rien de ne se passait jamais comme prévue.
C'était du moins une certitude qu'avait toujours eu Daix, et qu'il venait de démontrer aujourd'hui. C'était pourtant simple. La tâche était facile. Et pourtant il l'avait complétement foiré. Incroyable. Voila ce qui arrivait, quand on relâchait sa concentration pour une dizaine de seconde. Ce n'était pas la première fois... mais il s'était rarement retrouvé avec une flèche plantée dans l'épaule à s'enfuir comme il pouvait dans les bois. Il jura. La blessure lui faisait affreusement mal. Maudit soit ce faël ! Il aurait put mieux viser, faire en sorte que son âme quitte enfin cette terre qu'il détestait tant. Mais non, il était toujours en vie, théoriquement au moins. Et à bout de souffle. Il n'en pouvait plus de courir. Tant pis si il se faisait rattraper. Il s'adossa contre un arbre et ferma les yeux, laissant la douleur envahir son être.
Il avait été tellement bête...

Daix n'avait rien contre les Faël, tout comme il n'avait rien contre les humains. Il tuait de tout. Et cette fois la récompense était de taille, un bon paquet de pièces d'or. Il ne prenait aucun plaisir a accomplir des tâches aussi ingrates pour des hommes presque aussi louches que lui, mais il fallait continuer - ou du moins faire semblant - de vivre. et tuer était la seule chose qu'il voulait - non, qu'il pouvait - faire à présent. Alors il avait accepté.
Préparer un assassinat n'était pas une mince affaire, surtout si on voulait faire ça en douceur et discrètement. Il repéra rapidement sa cible : Les Faëls étaient plutôt rare en ville. Il fallait étudier son emploi du temps, son train-train quotidien quoi. Il mène une ville normale alors que moi je suis obligé de tuer. C'était la même chose à chaque fois, la même pensée qui revenait, encore et encore.
Il va au marché tout les matins, moi je l'observe pour savoir quand je vais le tuer. Il vit seul. Moi aussi. Je ne vois aucune raison qui me pousse de faire ça, mais je dois le faire. Et pourtant, il à l'air gentil. Ahah. Gentil. Je crois avoir oublié la définition de ce mot. Il passe tout son temps dans sa maison, une petite bâtisse pourvu de deux fenêtres, d'une trappe sur le toit qui mène dans le grenier et d'une cheminée. Pas de porte arrière. Je connais sa maison par cœur, alors que ça ne fait même pas deux jours que je l'observe. Je peux dire ce qu'il fait à n'importe qu'elle heure. Je peux le tuer sans soucis. C'est comme si je mettais un terme à tous ce que je savais pour recommencer avec quelqu'un d'autre. Frustrant.
Le jour venu, il devait passer à l'acte. Le soleil allait se coucher, laissant ses derniers éclats orangers qui aurait touché n'importe de leur beautés. Pas Daix. Il avait plus important a faire. Il déambulait dans la rue, capuche relevé, le Faël était seulement à quelque pas de lui. Il ne fallait pas le planter là, en pleine rue, c'était trop risqué. Non, l'assassin devait impérativement être chez sa cible avant elle. Le moyen de plus rapide ? Les toits, évidement. Et il y avait toujours un moyen d'aller rapidement sur les toits. C'était discret et efficace. Il aurait même le choix a deux entrées : Le grand luxe. Il saisit une corniche dépassant dans une petite ruelle sombre, à l'abri des regards, et entreprit d'escalader la maison voisine de celle de la cible. Un simple bond lui suffit pour passer de l'une à l'autre, tel un chat chassant l'oiseau.Super. Je vais descendre par cette trappe et l'attirer dans le grenier : possibilité de cachette, sombre, corps difficilement trouvable. De toute façon, rien ne le reliera a moi. Je suis un professionnel. C'était assez dur de se dire ce genre de chose.

Daix ne voulait même plus penser a ce qu'il s'était passé ensuite. C'était tellement bête. Le Faël avait simplement était plus rapide que ses réflexes et lui avait décoché une flèche qui avait transpercé son épaule. La suite n'était qu'une longue et douloureuse évasion. Il avait fait une erreur : jamais il n'aurait penser que le faël pourrait voir dans le noir et surtout, qu'il serait armé.
L'assassin jura. Le sang s'écoulait, sa blessure faisait mal. Il y avait au moins un point positif là dedans : il était seul. Il allait surement mourir seul.
C'était bien.
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Roxane
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25.02.11 16:42
    Roxane se promenait dans les environs d’Al-Chen, cette foi-là. Levant son nez vers le soleil, tapant sur son visage à la peau claire, et sifflotant un air de musique, qu’elle avait entendu une foi.
    La journée était belle, et elle se sentait tellement bien ! Donc, elle ne pouvait que mieux finir…
    Quelques voyageurs ou marchands croisaient la jeune fille, qui leur offrait à tous un sourire chaleureux, à quoi ils répondaient en retour. Quelques fois, ils s’arrêtaient, et discutaillaient avec la rêveuse, du beau temps ou des choses qu’ils vendaient. Une très belle journée, vraiment.
    Elle continua donc son chemin, sourire bêta accroché aux lèvres.

    Mais, un peu plus tard, Roxane remarqua une ombre adossée à un arbre, en train de gémir. Au départ, elle croyait à un animal blessé, mais il s’avéra rapidement que c’était un jeune homme, une flèche plantée dans le bras. La jeune fille poussa un cri de terreur. Que lui était-il donc arrivé ?(ben elle elle lit pas les rp -_-’’) Elle courut vers lui, et s’agenouilla à sa hauteur :

    -Est-ce que ça va ?

    Il ne lui répondit pas. En même temps, la question était ridicule. Bien sur que non, ça n’allait pas. Il souffrait le martyr, et rien qu’à regarder son visage se tordre de douleur, tout le monde pouvait le deviner. Elle s’excusa donc :

    -Heu, désolée, vous n’avez pas l’air d’aller…Question un peu idiote !

    Il ne répondait toujours rien. Il se contenta de la regarder, d’un air froid qui la fit frissonner.
    La rêveuse resta un instant ainsi, à regarder cet homme l’observer d’un œil mauvais. Puis, elle enleva doucement la flèche plantée dans son épaule. Du sang coula, et elle mit donc rapidement ses mains sur son épaule, avant de commencer son rêve.
    Lorsqu’elle ouvrit les yeux, la blessure avait disparue. Roxane sourit au jeune homme, et se présenta, lui tendant la main vers lui :

    -Je m’appelle Roxane, mais les gens que je rencontre parfois, et dont je me lie d’amitié, m’appelle Roxy !! J’ai tout juste quinze ans, et je suis rêveuse ! Enfin, ça tu dois l’avoir remarqué. Je suis parfois un peu gourde, faut pas faire attention ! Tu vas mieux ? Oh, je m’aperçois que je t’ai tutoyé…Ca te dérange pas, hein ? Tu devrais te reposer. J’ai quelques provisions si tu veux, ça me dérange pas de partager avec toi ! Ben dis donc, t’es pas très bavard.

    Elle le regarda, l’air boudeur. Elle n’avait absolument pas remarqué qu’elle ne lui avait laissé aucun moment pour qu’il lui réponde…

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05.03.11 22:39
    Quelqu'un approchait. Daix le sentait, l'entendait. Il poussa un soupir qui lui arracha une grimace de douleur. Il ne pourrait même pas se défendre si besoin, c'était ridicule. Mourir dans des conditions aussi stupide...Ahah, superbe fin pour une vie aussi malsaine. Le sang coulait de sa blessure sans vouloir s'arrêter, bientôt il serait fatigué. Et il mourrirait. Peut être allait-il avoir le droit à un résumer de sa vie ? Histoire de cauchemarder même avant de mourir. Il ne souvenait même plus de ce qu'avait put être sa vie avant de sombrer lentement dans sa folie noire. C'était comme si on mettait un masque d'horreur sur des poupées pour enfant. Tous ses souvenirs étaient corrompus de mal et d'erreur. Et il allait mourir comme il avait toujours vécu. Dans l'erreur.
    Mais les pas se rapprochaient. Vite. La fréquence des sons que créaient la marche de la personne qui venait était-elle que Daix était sur qu'elle s'était mise a courir. Il avait été repéré. Au moins, ce n'était pas un Faël. L'assassin sentait ses yeux se fermer peu à peu. Ça y est. Il s'épuisait, ça ne durerait plus longtemps. Il aperçut néanmoins la silhouette qui approchait. Elle était menue, petite et l'assassin la trouvait... fragile, oui fragile. Il se força de résisté, encore quelque minute, et ouvrit les yeux.
    Ce qu'il vit le laissa sans voix.
    La personne qui se tenait devant lui était une simple jeune fille, âgée d'à peine une quinzaine d'année, apparemment choqué de le trouver là, en sang, une flèche de l'épaule. Il la sentit s'agenouiller près de lui - son regard se brouillait peu à peu, sur le fil des secondes qui passent - et il entendit vaguement des mots a son oreilles, mais il n'arrivait pas mettre un sens dessus. C'était incroyable ce qu'une simple flèche pouvait faire. Il savait juste que cette fille ne lui voulait pas de mal, car ses gestes étaient doux et précis. Il entendit encore d'autre mot, mais qui avait de moins en moins de sens. Seule sa voix lui parvenait réellement. Elle était douce, une voix de jeune fille, elle sonnait clair et s'écoulait avec fluidité dans l'oreille de Daix. Mourir en entendant une belle voix de femme... ça lui rappelait les derniers souvenirs de sa mère. Cette voix. Cela lui donna la force d'ouvrir une nouvelle fois ses yeux gris et froid, dans lesquelles, aujourd'hui, on pouvait lire le poids de toute une vie.
    Le visage qu'il trouva devant était beau et jeune, les traits gracieux d'une fille qui n'avait pas encore eu à souffrir. Peut être que quand on était a l'article de la mort, tout nous paraissait plus jolie. C'était en tout cas ce que ressentait Daix. Comme si le voile noir qui avait recouvert ses yeux durant des décennies se levaient soudain, le préparant au plus beau et au plus court des spectacle. Jamais la lumière du soleil n'avait paru aussi belle, éclairant le feuillage de l'arbre qui avait assisté a son agonie.
    Finalement, mourir c'était bien.

    Et puis il sentit une chaleur étrange, une chaleur qui s'écoulait le long de bras. Le débit sanguin qui coulait maintenant était deux fois plus fort, il le sentait. La jeune femme avait arraché la flèche, bien qu'il n'eut rien sentit. Même la douleur avait désertée son être. Et puis une autre chaleur enveloppa tout son corps, mais de nature différente. Il se surpris a entendre le chant des oiseaux et a sentir le sang couler dans ses doigts. Il se surpris à sentir son cœur battre, ses yeux se rouvrirent.
    Et ce putain de voile noir.
    Les mots venaient encore a son oreilles, mais il décida de pas les écouter.
    Il était en vie. Il avait été guéris.
    " Une rêveuse "
    Le voile noir était revenu. Sa folie, le mal, tout revint.
    Il était vivant.
    Il était donc mort.

    Cette découverte le dépita. C'était tellement beau, de mourir ! Maintenant, il regardait la jeune fille qui l'avait enlevé à son destin. Il remarqua qu'elle était toujours aussi charmante, et toujours aussi jeune. Mais son teint était moins éclatant, ses yeux étaient moins brillants. Il ne pouvait empêcher son regard d'être froid et pénétrant, ni sa voix d'être dur et cassante, mais il pouvait choisir ses mots, et même si il n'avait absolument pas écouté ce que lui avait débité la rêveuse, il répondit, laconique :

    - Merci. Qui êtes-vous donc pour m'avoir arraché de la vie ?
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