| | |  13.04.11 20:08 Un coup fusa dans ses côtes.
Elle laissa échapper un soupir de douleur. Il ne fallait pas qu'elle reste ici! *Bouge toi Lice!!!* pensa la jeune Haïnouk. D'un bond elle se releva, et sortit sa seule et unique arme; une dague qu'elle s'était achetée en secret.
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A vrai dire, c'est assez fréquent de se faire attaquer dans les environs d'Al' Jeit. Pourtant, lorsque Lice se rendait à un bourg à quelques kilomètres de la capitale, rendre visite à des amis elle n'avait jamais pensé avant de partir qu'elle allait combattre en cours de route. La jeune fille voyageait seule, et il n'y avait personne dans les environs lorsqu'un bandit l'attaqua. Il voulait le collier que le père défunt de Lice lui avait offert. Bien sûr, elle n'accepta pas cela, c'est alors qu'il se mit à l'attaquer.
L'adversaire était bien battit, robuste voir presque gros. Il ne possédait pas d'armure, ni d'armes, mais la largeur de ses poings compensaient l'absences d'armes. Lice tourna autour de lui le plus rapidement possible essayant d'aller derrière lui, et elle lança sa dague vers la jambe de son agresseur. L'arme ne manqua pas sa cible, il cria. Profitant du changement de situation, elle se glissa telle une ombre blanche devant lui, retira sa dague et recula non volontairement. Il venait de lui donner un magnifique coup de pied dans le buste. La jeune Haïnouk s'écrasa quelques mètres plus loin. Il s'avança dangereusement dans sa direction, et pensant l'achever grâce à son talon. Rapide malgré la douleur, Lice tourna sur elle même, mais le pied de la brute s'écrasa dans son épaule. Un filet écarlate en coula. Elle prit alors une grosse pierre qui était à quelques centimètres d'elle, et avec toute sa force et sa rage contenue, elle tapa sur le crâne du bandit. Qui s'écroula directement.
Lice contempla alors le carnage. Elle espérait ne pas l'avoir tué, même si les intentions de son agresseur étaient l'inverse. Soudain, la douleur se refit sentir. La Haïnouk arracha l'une de ses manches de sa robe blanche et s'en servit pour bandage provisoire, il n'allait pas servir longtemps. Comme pour confirmer ses pensées, le tissu se teinta de rouge vif. Sentant la douleur refluer légèrement, elle s'aperçut que le jour tombait. Ses cheveux normalement blancs étaient parsemés de taches écarlates. Elle soupira. Al' Jeit était maintenant trop loin, et le bourg n'en parlons pas. Elle allait devoir passer la nuit dans la pleine. Blessée. Elle frissonna légèrement, à l'idée des bêtes sauvages. Surtout que le fou furieux n'allait pas tarder à se réveiller. Avec un gros mal de tête, certes, mais pas content.
Désespérée et fatiguée du combat qui s'était déroulé il y a quelques minutes, la jeune fille s'allongea au sol, poussant parfois des gémissements à cause de ses nombreuses blessures.
Alors, une ombre se faufila à ses cotés. Une ombre, est-ce que ça parle? Elle n'en savait rien, pourtant celle-ci l'était...
| | | 14.04.11 20:52 Deino était à Al-Jeit plein center ville mais il avait trop de monde, trop de bruit, trop de rire qui lui rappelait ça vie d'avant alors elle a partit ce promener vers la plaine. Elle cherchait toujours un apprenti mais tous les bons combattants semblaient déjà pris et en plus la marchombre n'était pas vraiment sûr de ce qu'elle voulait. Elle aimait la solitude et le fait d'avoir une personne la suivant partout pendant au moins trois ans ne la tentait pas vraiment mais elle voulait quand même un apprenti. Peut être que finalement elle voulait brisait cette solitude dans laquelle elle vivait depuis la nuit qui avait fait de sa vie un vrai cauchemar dont elle ne pourrait jamais sortir vivante.
La fille du vent secoua la tête, tant de sentiments contradictoires lui embrouillaient l'esprit et ce n'était pas vraiment une bonne idée surtout si elle se faisait attaquer par une bête sauvage bien qu'elle ne soit pas si loin d'Al-Jeit. Deino retira tout de suite ce qu'elle venait de pensait. Elle avait drôlement marchait et la nuit commençait à tomber. Tout à coup elle entendit un un bruit de combat et elle s'approcha en se dissimulant dans l'ombre qui commençait à engloutir le bleu du ciel. Elle découvrit une fille qui avez l'air assez jeune qui combattait un homme de carrure importante. C'était une petite fille au cheveux blanc et aux yeux or. Elle réussit à mettre KO son ennemie et Deino fut surprise même si elle s'en doutait. Dés qu'elle avait vu la fille elle avait tout de suite eu le pressentiment qu'elle était faite pour être une marchombre et la fille du vent était bien décidé à en faire son apprenti. L'enfant s'allongea après avoir bandé ses blessures et la marchombre s'approcha et dit d'une voix douce:
-Ne t'inquiète pas. Je ne te veux aucun mal, dors.
Elle s'était servi de son pouvoir même si il n'était pas très fort mais la jeune fille s'assoupit aussitôt. Elle devait en avoir besoin. Deino s'assit à côté d'elle et soigna l'enfant endormie en prenant soin de ne pas la réveiller. Puis elle alla examiner l'homme, il était vraiment mal en point et il se réveillait avec des séquelles mental profondes. Il valait mieux le tuer, c'est ce que fit Deino sans la moindre hésitation puis elle l'enterra. Ensuite elle monta une tente et fit un feu, elle transporta l'enfant dans l'abri. Celle-ci ne se réveilla pas et Deino se dit que si elle devenait son apprenti il faudrait qu'elle règle le fait que la fille aux cheveux blanc est le sommeil trop profond.
La fille du vent défendit la tente pendant toute la nuit puis la petite fille se réveilla. Deino lui donna de quoi se nourrir puis prit la parole:
-Bonjour, bien dormi? Je m'appelle Deino. Connais-tu les marchombres? | | | 15.04.11 17:20 -Ne t'inquiète pas. Je ne te veux aucun mal, dors.
Aussi étrange que cela puisse paraître, la voix avait ordonné un ordre. C'était si familier à l'égard de Lice qu'elle s'endormit directement. Sa dernière pensée avant de s'endormir fut tout de mème craintive. Qui était le possesseur mystérieux de cette voix douce? L'ombre? Lui voulait-elle du mal? Elle trembla légèrement avant de s'affaisser.
Pourtant lorsqu'elle dormait, elle rêvait. La suite de ses pensées en quelque sorte...
Elle rêvait que sa mère se faisait un sang d'encre car elle n'était pas revenue.
Elle rêvait de l'ombre. Elle avait les cheveux noirs, les yeux rouges.
Elle rêvait des bêtes sauvages qui si ça se trouvait l'avait déjà dévorée, du sang, de cris, des Ts' lichs (oui, cette race effrayait beaucoup la fille du vent), de la mort.
Ce n'était plus un rêve, mais un cauchemar.
Lice se réveilla en sursaut. Trempée de sueur, elle observa la tente, essayant déceler une présence maléfique... Une tente?!? Que faisait-elle là? Elle regarda imédiatement son épaule blessée. Qui n'était plus blessée. Un bandage aussi blanc que l'âlbatre entourait ce qui était avant une large plaie. Elle supposait que son sauveur avait dût enlever sa robe d'avant car à présent, elle était noire. Elle s'attacha ses trop longs cheveux en chignon grossier et sortit de la tente. Elle regarda premièrement le ciel, comme à son habitude. Il n'était pas très haut, il devait être tôt, et un vent léger lui carressait la peau.
Puis son regard tomba au sol. Il était allumé un petit feu de camp, qui donnait une atmosphère paisible au petit matin. Mais ce qui attirait le plus son regard était son sauveur. L'ombre.
Comme dans son rêve, ses cheveux étaient noirs, ses yeux rouge. La jeune fille devait avoir presque dix ans de plus que la Haïnouk. Elle était assise à côté du feu. Un peu intimidée, elle s'avança près d'elle. Son être lui disait qu'elle ne devait rien craindre. Elle s'assit, et la jeune femme lui tendit une assiette de pain aux herbes , qu'elle avala rapidement. Pour son plus grand plaisir, elle ne semblait pas très bavarde, Lice n'avait pas envie d'engager la conversation.
Elle dégageait une impression de bien être, à la fois d'harmonie et de grâce. Et déjà la jeune Haïnouk lui vouait un grand respect. Le silence fut alors rompu par sa voix mélodieuse et douce;
-Bonjour, bien dormi? Je m'appelle Deino. Connais-tu les marchombres?
Deino... Elle médita quelques instant, dans un univers presque parallèle, et revint à la réalité. Enfin non, à la pensée.
Oh que oui qu'elle connaissait les marchombres. Elle les cherchait chaques instants, éspérant déceler leur présences, éspérait être un jour prise comme élève.
Marchombre... Elle observa ses environs. L'homme qui l'avait agressée avait disparu, mais il y avait quelques corps de bêtes sauvages au loin. Deino... Lui voulait-elle du mal? Elle était sûre que non, mais pourquoi la protégeait elle? Pourquoi était-elle si directe avec la jeune fille? Pour aller droit au but. Logique implacable.
-Je... Oui, merci, j'ai... J'ai bien dormi. bafouillait-elle.
Elle se reprit et lança d'une voix sereine, ses yeux or sur la jeune femme;
-Et merci de m'avoir défendue... dit-elle en montrant les environs. Pour répondre à votre deuxième question Deino... Oui, j'ai déjà entendu parler des marchombres. Mais pourquoi me demandez-vous cela? | | | 15.04.11 18:26 -Je n'ai pas l'habitude de passer par quatre chemins alors je vais te le dire franchement. Je te trouve vraiment douer, je savait que tu vaincrais cet homme mais que tu le batte aussi rapidement et facilement ça, ça m'a étonné. dit-elle en regardant la petite fille dans les yeux
Deino était comme à son habitude habillé en noir de la tête au pied mais aujourd'hui elle n'avait pas de robe. Elle était vêtu d'un pantalon en cuir et d'une tunique assortie, elle avaient plein de plumes rouges et noires dans ses cheveux. Elle était chaussée de bottes en cuirs où étaient cachés quelques poignard bien affûtés. En fait elle avait des armes un peu partout, des épées, des fléchettes empoissonnées...
La fille du vent regarda le ciel un instant, elle n'avait jamais vraiment aimé faire des poèmes contrairement au autre marchombres. Sa vie était trop triste, son coeur trop sombre et la traumatisme trop présent. Elle ne pourrait jamais guérir cette plaie et elle ne pouvait pas non plus la pensé. Résultat elle vivrait dans la solitude et les ténèbres toute sa vie mais peut être que la jeune petite qu'elle avait sauvé accepterait de devenir son apprenti et penserait ses blessures. Elles auraient toutes les deux à s'apprendre...
Deino secoua la tête. Comment pouvait-elle se bercer d’illusion à ce point, elle n'était plus une enfant! La vie était sombre, semé d’embûches et elle aura beau tuer, progresser encore dans l'art du combat elle serait toujours faible car il fallait être aussi fort à l’extérieur qu'à l'intérieure. Le problème c'était que Deino était très fragile mentalement et s'était là que tout ce jouait. Elle était donc une faible.
La marchombre revint la réalité et croisa la regard de sa protégée qui semblait attendre qu'elle dise quelque chose. Alors elle parla d'une voix toujours aussi calme et mélodieuse qui ne laissait pas paraître la tempête qui rugissait çà l'intérieur d'elle même:
-Je suis une marchombre vois-tu et je cherche un apprenti. | | | 17.04.11 17:59 -Je n'ai pas l'habitude de passer par quatre chemins alors je vais te le dire franchement. Je te trouve vraiment douer, je savait que tu vaincrais cet homme mais que tu le batte aussi rapidement et facilement ça, ça m'a étonné. Lorsque Deino la regarda dans les yeux Lice frémit. Ses iris étaient rouges sang, on pouvait facilement s'y perdre. Elle but les paroles de la jeune femme avant de l'observer en détail. Elle portait une tunique en soie sombre, et son pantalon était en cuir. Elle se mouvait avec une grâce hynoptisante. Ses cheveux ébènes se fondait avec des plumes noires et rouges. Des plumes dans les cheveux. Comme les Fils du vent. Lice sentait que le respect qu'elle avait pour elle venait de s'agrandir. Largement.Si Deino était Haïnouk... Non ce n'était pas un doute, mais à présent une certitude.Lice se rendit compte qu'elle ne s'était pas présentée, mais remarqua que la jeune femme reprit la parole de sa voix posée;-Je suis une marchombre vois-tu et je cherche un apprenti. Le coeur de l'Haïnouk arrêta de battre. Quelques instants. Elle ouvra sa bouche afin de prendre une grande bouffée d'air. Une Fille du vent marchombre! Deino! Et elle recherchait un apprenti....Lice ne put s'empêcher de se morde la lèvre. Non elle ne rêvait pas.Emue, elle laissa rouler une unique larme sur sa joue porcelaine. Trop d'émotions en si peu de temps. Tout ça contenu dans une larme. La jeune fille lui répondit tout en tremblant. -Mais qui sont les marchombres? Que... En quoi consiste l'apprentissage? Au rique de passer idiote, mais ce que vous me demandez est une proposition ou c'est simplement un sujet de discution? Dîtes. | | | 19.04.11 19:20 Deino observa un instant la jeune fille, la larme ne lui avait pas échappé, elle semblait tellement émue.
-Les marchombres sont la liberté incarnée. Il ne dépendent de personnes, il n'y a pas de limites dans leur existence... Ils n'ont à obéir un personne après avoir finit leur apprentissage bien entendu. Pour répondre au reste de tes question oui c'est une proposition et non tu ne paraît pas idiote dû tout. la marchombre laissa échapper un petit sourire et reprit: L'apprentissage dure trois ans où tu me devras une obéissance absolu. C'est trois années seront dures et les exercices très variés mais quand tu auras finis tu seras une marchombre sans aucune limite et tu seras aussi libre que le vent lui même.
Deino avait remarqué les plumes dans les cheveux blancs de la fille qui allait peut être devenir son apprentie et elle en déduit qu'elle était comme elle une fille du vent. Cette pensée réveilla en la marchomnbre des souvenirs qu'elle avait enfoui en elle du mieux qu'elle pouvait mais qui remontait bien trop souvent à son goût. Les souvenirs de son ancienne vie qui ramenait avec celui de la nuit où elle avait basculé dans un monde sombre et sans issues. Elle fixa son regard dans celui de la petite fille qui lui faisait face dans l'attente qu'elle parle. En attendant elle remit quelques morceaux de bois pour les mettre dans le feu. Il faisait encore frais et la fille du vent semblait avoir froid. Deino frissonna elle même mais ce n'était qu'à moitié à cause du froid pour l'autre moitié c'était ses souvenirs. | | | 21.04.11 19:45 [HS: Désolée, c'est court, manque d'inspi' ><]
-Les marchombres sont la liberté incarnée. Il ne dépendent de personnes, il n'y a pas de limites dans leur existence... Ils n'ont à obéir un personne après avoir finit leur apprentissage bien entendu. Pour répondre au reste de tes question oui c'est une proposition et non tu ne paraît pas idiote dû tout.L'apprentissage dure trois ans où tu me devras une obéissance absolu. C'est trois années seront dures et les exercices très variés mais quand tu auras finis tu seras une marchombre sans aucune limite et tu seras aussi libre que le vent lui même.
Un apprentissage de trois longues années... Obéissance absolue... Libre. Libre comme le vent en personne. Cela lui convenait. Entre temps, la marchombre remit du bois dans le feu. En effet, il faisait frais, et comme pour confirmer ses pensées, un vent glacé souffla dans ses cheveux nacrés, elle frissona. Lice se leva pour se mettre à la hauteur de Deino, et lui dit simplement ses yeux ambrés dans ses yeux sang, d'une voix ferme, décidée, et assurée "-J'accepte." | | | 30.05.11 18:59 Deino se leva et fit signe à Lice de faire de même, elle prit ses affaires et siffla longuement. Un cheval d'un noir profond arriva en galopant, il était déjà sellé. La marchombre se mit en selle et fit grimper son élève derrière elle, elle lança la jument appelait Tinieblas au grand galop. Il y avait une petite forêt près d'ici et elle comptait bien commençait l'entraînement de Lice dés maintenant et elle la prévint. Pendant le court trajet Deino réfléchit intensément sur les dernières heures qu'elle venait de vivre, était-ce vraiment une bonne idée d'avoir prit une élève. Elle avait peur de faire une erreur qui coûterai la vie à sa jeune élève mais elle avait aussi peur d'être déçu. Elle ne savait pas vraiment dans quel sens elle devait prendre ce sentiment. Comme d'habitude bien qu'elle paresse totalement calme au-dehors, elle menait une grande bataille intérieur et elle cessa quand elles furent arriver à la lisière de la forêt.
La marchombre arrêta Tinieblas et descendit suivit de Lice. Elle caressa la jument et la laissa libre d'aller où elle voulait pendant l'entraînement puis elle se tourna vers son élève plantant ses yeux rouges écarlates dans ceux dorés de son élèves.
-Bon... On va commencer ton premier entraînement, le but c'est que tu arrive à me suivre jusqu'à ce que tu soit si épuisé que tu arrive à peine à te lever. dit-elle puis elle ajouta avec un petit sourire: Mais je suis sûr que tu y arriveras très facilement et tu courras longtemps.
Puis elle s'élança, attrapa la première branche qu'elle put attraper, se balança et s'élança dans le vide puis attrapa une autre branche, dit la même chose que sur la première sauf qu'elle se mit juste assise sur la branche et attendit que Lice la rejoigne. | | | 30.05.11 19:31 Le maître marchombre fit signe à son élève de se lever. Elle obéit à Deino, avant de voir celle-ci siffler longuement. Un magnifique cheval ébène arriva à vive allure. Deino grimpa sur la jument, Lice se mis alors assise derrière elle. A vrai dire, la jeune fille du vent était excitée. Très excitée. Car elle avait vraiment hâte de devenir marchombre, hâte de découvrir les exercices que Deino allait lui faire découvrir, hâte... D'apprendre.
Alors bientôt, le cheval noir arriva à l'entrée d'une forêt bien garnie. Deino le stoppa, et toute deux descendirent, et la marchombre dit à Lice:
-Bon... On va commencer ton premier entraînement, le but c'est que tu arrive à me suivre jusqu'à ce que tu soit si épuisé que tu arrive à peine à te lever. Mais je suis sûr que tu y arriveras très facilement et tu courras longtemps.
Deino laissa filtrer un petit sourire. Tout de suite, Lice l'attrapa et le mis au fond de sa mémoire, avec un bonheur incompréhensible.
Avec l'agilité d'un chat, la marchombre grimpa à un arbre, et attendit Lice sur une branche. La démarche de Deino était gracieuse, Lice essaya de calquer son pas pareil. Elle grimpa adroitement l'arbre, immitant Deino. Lice éprouvait beaucoup de respect envers elle, alors elle essayait de satisfaire ses désirs. Maître et élève se regardèrent, puis Deino se lança sauvagement de branches en branches. La jeune fille du vent la suivi, passant elle aussi dans les arbres. Au début, l'exercice fut assez simple, mais l'apesanteur fut plus présent, et ses mains porcelainela brûlait. Elle prit alors une autre position, se mettant cette fois au dessus des branches?
| | | 30.05.11 20:38 Deino passa comme Lice sur les branches et elle augmenta l'allure déjà vive. La fille du vent semblait voler et elle ne faisait aucun bruit, tel un oiseau, libre... Elle était une marchombre et elle le serait toujours, avançant toujours un peu plus sur la voie ne pensant qu'a se dépassait elle-même. A vrai dire elle se fichait bien des autres, peu importe la personne elle s'en fichait, jusqu'à maintenant. Elle avait une élève et elle devait la guider. Elle n'aimait pas l'idée que quelqu'un dépende d'elle, surtout une enfant comme elle, Lice semblait si joyeuse. On avait l’impression qu'elle ne connaissait pas le danger et après quoi Deino se demandait si elle avait bien fait de la prendre comme élève. Cet enfant savait-il vraiment ce qu'elle faisait? La marchombre secoua la tête, maintenant c'était fait, seul la mort pouvait faire en sorte que Lice arrête son entraînement.
La fille du vent tourna la tête vers son élève et vit que celle-ci commençait à peiner. Dix minutes plus tard les deux filles étaient au sol alors que la plus jeune s'écroulait à terre, totalement épuisée. Deino la regarda un instant puis dit:
-C'est bien! Tu es même plus doué que je ne le pensé mais si tu veux que j'arrête tu devras arriver à courir trois heures d'affilé comme ça. Je sais que c'est dure mais tu cours et tu travailles ton agilité en même temps, c'est un très bon exercice. Maintenant il faut que tu manges.
La marchombre sortit de la nourriture du sac noir qu’elle portait et en donna à Lice. Deino sourit en voyant la petite fille engloutir son repas.
-Veux-tu me poser des questions sur les marchombres ? demanda-t-elle
| | | 05.06.11 18:07 Lice et Deino continuèrent l'entrainement durant encore quelques minutes, mais la jeune fille du vent souffrait de plus en plus. Le frottement que produisait l'écorce sur ses mains les consumaient. Alors, la marchombre sauta à terre, signalant la fin -ou pas- de l'exercice, du moins une pause. Lice s'effondra au sol, épuisée. Son maître la complimenta:
-C'est bien! Tu es même plus doué que je ne le pensé mais si tu veux que j'arrête tu devras arriver à courir trois heures d'affilé comme ça. Je sais que c'est dure mais tu cours et tu travailles ton agilité en même temps, c'est un très bon exercice. Maintenant il faut que tu manges.
Alliant paroles et gestes, elle sortit du pain aux herbes et autres nourritures alaviriennes. Lice engloutit rapidement le repas. D'un oeil songeur, elle regarda le ciel -le soleil était presque à son zénith-.
-Veux-tu me poser des questions sur les marchombres ?
Lice sourrit légèrement à son interlocutrice. Oh que oui qu'elle avait des questions!
"Euh, oui, on peut dire ça comme ça... Elle émit une courte parenthèse, Puis je vous tutoyer? Ma question est: est-ce que comme vous m'avez prise comme élève à partir de maintenant, je suis marchombre, ou est-ce que je le serais après une période, un rituel ou un truc dans le genre?" demanda t'elle, l'air aussi innocent qu'un agneau. | | | 15.06.11 19:12 Deino fit un vague sourire, elle avait elle-même posé cette question à son maître. Elle lui devait tout et lui devait tout. Malgré le malheurs que la fille du vent avait du endurer et la promesse qu'elle ne s'attacherai plus à personne pour éviter de souffrir et de faire souffrir elle s'était attachée à ce maître. Un lien c'était créé et il lui avait apprit que malgré les kilomètres qui pouvait les séparés ou même la mort se lien ne se briserai jamais. La marchombre espérait que ça soit de même avec son élève mais le redouté aussi. Elle savait que la petite fille était forte et qu'elle risquait d'aller plus loin sur la voie qu'elle même elle avait peur, non elle était terrifiés à l'idée que Lice meurt. Deino avait l’impression que chaque personne à laquelle elle s'attachait mourrait, et même si la personne en question devait mourir un jour ou l'autre elle partait trop vite. Beaucoup trop vite... Mais après tout sa mère ne lui répétait-elle pas toujours que le hasard n'existait pas et que tout était inéluctable? Si c'était ça. La fille du vent sortit de ses pensées pour répondre à son élève:
-Oui tu as le droit de me tutoyer. elle marqua une pose puis reprit: Tu seras marchombre au bout de trois ans quand je te libérerai de tes chaînes et que tu seras libre d'aller où tu veux. Mais tu devras cependant te présenter au conseil qui décidera si tu pourras avancer sur la voie et il y a l'Ahn-Ju mais tu es seras plus le moment venue.
Deino se tue et fixa son élève, c'était son premier élève et qui sait si ça ne serait pas le dernier... La marchombre se leva et fit signe à Lice de la suivre. Elle se mit à grimper le long d'un arbre et quand elle fut en haut elle s'assit sur une branche et attendit que la petite fille la rejoignent.
-Observe et décris moi ce que tu vois. ordonna-t-elle | | | |
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