Je me trouve dans une ruelle sombre de la ville d'Al-Far. A mes côtés se tient mon frère, Saphir et en face de moi des malfrats. Des malfrats comme j'en ai déjà entendu parler. Ils ont un air mauvais sur le visages et une forte odeur d'alcool flotte autour d'eux. Ils sont ivres. Le plus costaud de la bande dont il doit être le chef s'approche de moi. Il attrape mon frère par l'épaule avant de le plaquer contre lui et de tirer un poignard de sa ceinture. A ce moment là, un aubergiste sors dans la rue ou nous nous trouvons. Le malfrat qui tient Saphir a juste le temps de terminer son travail avant de partir en courant et de laisser le corps de mon frère sans vie par terre.Je me réveille en sursaut. Ce rêve, ou plutôt cauchemar, c'est le même que je fais depuis la mort de mon frère. Ce rêve qui ne m'a jamais quitter et qui, je pense ne me quitteras jamais. Je regarde l'horloge. Elle indique minuit sept . Je me dirige vers la salle de bain pour me passer de l'eau sur le visage avant de sortir sur le balcon. D'ici, je peux voir une bonne partie de la ville. Al-jeit. Je trouve que cette ville est magnifique. Vue de l’extérieur. A l’intérieur des remparts, elle est pleine de monde. Le monde je n'aime pas trop ça. Je préfère les endroits calmes. Si je suis ici. C'est pour mon entraînement. Enfin, la suite de mon entraînement. Mon ancien maître m'avait souvent emmener à Al-jeit. Grâce à lui je suis maintenant assez douée en escalade et comme il me feusait souvent courir, je suis assez endurante. Du moins, plus qu'avant. Après sa mort je me suis rendu à la forteresse où j'ai trouver un maître. Viladra Memphis. D'après ce que j'ai crus comprendre, c'est une Mentaï assez cruelle mais redoutable. J'ai interer a être à la hauteur.Je commence à frisonner et je décide donc de rentrer. Je jette un regard à mon lit. Quelques heures de sommeil supplémentaire ne m'aurait sûrement pas fait de mal. J'attrape un pantalon et une veste de cuir que j'enfile avant de faire pareil avec mes bottes. Je regarde l'horloge. Minuit et demi. J'ai rendez-vous pour le début de l’entraînement à une heure. Il me reste encore une demi-heure. Je sors dans le couloir éclairer par un rayon de lune qui passe à travers une vitre. Je descend les escaliers et quand je sors, je sens un vent glacé s'engouffrer dans ma veste rester ouverte. Je la ferme donc jusqu'à mon menton et je me dirige ensuite vers une rue assez large et déserte de la ville.Je m’apprête a tourner au coin d'une rue quand j'entends des voix. Je m'approche et je vois passer deux gardes bien bâtis en armure. Il se dirige vers moi. Je réfléchis. Une jeune fille de dix neuf ans qui se balade dans les rues d'Al-Jeit en pleine nuit avec un sabre accroché dans le dos avec pour excuse quelle se rend à son entraînement. Ça ne doit pas être courant. Je recule de façon à me trouver dans un coin d'ombre. Être habiller en noir dans des situations comme celle-ci peut parfois être utile. Une fois qu'ils ont disparus, je sors de ma cachette. En passant devant une taverne, je regarde par une fenêtre pour voir si il y a une horloge. Une heure moins cinq. Je n'ai pas vu le temps passés et maintenant, je ne suis pas très en avance. J'ai rendez-vous devant une petite fontaine dans une rue assez sombre. Heureusement, je connais le chemin. Je me dirige vers cette rue au pas de course. Je ne voudrais pas arriver en retard.[/size]
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Mon personnage Sexe et âge: 28 ans - féminin Aptitudes: dessin // greffe // sabre et corps à corps
Viladra Memphis
Mentaï
06.10.11 20:47
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11.10.11 17:31
Je sentis du sang couler le longs de mon cou. En effet, un doigt était posait sur ma nuque. Un doigt avec un ongle drôlement pointu. Je me retournais dés que je sentis ce doigt se retirait. Je me retrouve face à une femme que je reconnais tout de suite. Viladra Memphis. Quel accueil...
-J’ai failli attendre… Viens, maintenant.
Elle me conduisit ensuite au pied d'une tour complètement lisse. Les seules prises que l'on pouvait apercevoir étaient des rainures qui parcouraient toute sa surface. Je me demande ce que je vais devoir faire. Je crois que je le sais déjà.
-Monte. Et ne tombe pas car il n’est pas sur que je rattrape quelqu’un qui ne répond pas à mes attentes…
Monter ? Elle veut me tuer où quoi ? Elle avait parlé sur un ton froid et je devinais que je n'avais pas interrer à protester. D'accord, j'avais déjà fait de l'escalade. Mais pas sur une tour comme celle-ci. Je me demandais comment j'allais bien pouvoir faire. Pour conclure le tout, il feusaient nuit et il y avait du vent. Super... Bon, puisque je n'ai pas le choix, je vais le faire, même si j'ignore si je verrais le jour se lever.
Je suis au pied ce cette tour que je vais devoir escalader. Je ne sais pas si je dois me réjouir, mais en tout cas, je ne suis pas très rassurée. Tout ce que je sais, c'est que ce n'est en restant plantée là comme une idiote que je vais y arriver. Je m'avance et glisse mon pied dans une rainure ainsi que mes doigts dans une fente un peu plus haute. Je repère un endroit où je pourrais m'accrocher avec ma main libre et je pousse sur mon pied. Je vais de voir être vigilante. Même une personne douée pour l'escalade - ce qui n'est pas vraiment mon cas - ne réussirait pas cette ascension sans mal.
Je suis fatiguée. Entre le vent, le fait qu'il fasse sombre, les rainures pratiquement invisible comme seules prises ce n'est pas étonnant. J'ai particulièrement mal aux avant bras et aux poignets. Durant mon apprentissage auprès de mon ancien maître, j'avais appris que je tirais trop sur mes bras au lieu de pousser sur mes jambes. Je m'étais entraîner, mais j'avais toujours le même problème. Au moment où je décolle une de mes mains de la parroie et où je pousse sur une de mes jambes pour placer l'autre un peu plus haute, une grosse rafale de vent survient sans prévenir. J'ai le pressentiment que je ne vais peut-être pas terminer cette ascension indemne. Ou ne pas là terminer du tout.
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Viladra Memphis
Mentaï
11.10.11 19:43
Invité
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18.10.11 19:01
[Désolé du retard]
Je suis a peu près à la moitié de la tour. La moitié. J'ai encore la même distance a parcourir pour arriver au sommet. Si j'y arrive u jour. Chose dont je doute beaucoup. Vu l'attitude que Viladra a adopter en m'accueillant, je doute qu'elle me rattrape si je tombe.
Je sens mes bras trembler. Ainsi que tout mon corps d'ailleurs. Je regarde en bas. Je réalise trop tard que c'était peut être une très mauvaise idée. Je vois Viladra qui commence à monter. Si commence est le bon mot. Elle est à ma hauteur. Elle a emprunter un itinéraire rapide et elle est montée avec une rapidité déconcertante. Une bourrasque survient sans prévenir et je dois me cramponner à la parroie pour ne pas tomber. Viladra, elle, se laisse emporter par le vent mais sans lâcher prise. Elle se tourne ensuite vers moi.
-Tes jambes ne sont pas des poids que tu traîne derrière toi. Sers-t-en au lieu de martyriser tes bras … Maîtrise ton souffle, tu te fatigues pour rien.
Que je ne me sers pratiquement pas de mes jambes, je le savais déjà. Ce n'est pas pour autant que j'ai essayer de ne pas martyriser mes bras. Quand a maîtriser mon souffle, je vais m'y mettre tout de suite. J'ai remarqué que dans sa voix est toujours froide même si elle essaye de paraître plus douce, ça ne marche pas vraiment. Tout en disant cela elle avait rejeter ses longs cheveux noirs en arrière. Chose à laquelle je n'aurais sûrement pas fait attention si nous étions au sol et non pas à au moins vingt mètres de hauteur sur une tour lisse comme une plaque de verre. Décidément, elle m'impressionne.
-Et arrête de résister au vent. Si tu pars comme cela, il aura vite fait de t’envoyer par terre où ton crâne explosera comme une simple coquille d’œuf… Ignore le, le chaos n’a pas d’être supérieur à lui. Tu es une apprentie du chaos, le chaos est donc en toi… Du moins je l’espère, car le contraire raccourcirait ta vie. Le vent n’est rien face au chaos, l’eau non plus, la terre et le feu encore moins… Alors aies conscience de ce que tu es. Je ne t’autorise pas à tomber…
En gros, elle me dit de ne pas me coller à la paroi comme une ventouse lorsqu'une bourrasque de vent survient si je ne veux pas tomber et m’exposer la tête sur le sol. Quand on le dit, on pourrait croire qu'il s'agit du contraire, mais bon … Elle rajoute qu'elle ne m'autorise pas à tomber. Comme-ci il s'agissait de permission. Si je tombe, je tombe. Qu'elle le veuille ou non.
-Continue de monter.
Continuer. De toute façon, est-ce que j'ai le choix ? Même si elle n'était pas là, je préférerais continuer d'escalader que de d'escalader cette maudite tour. Bon, pour commencer, il faut que je fasse ce qu'elle m'a dit. Maîtriser mon souffle, ne pas résister au vent, utiliser mes jambes... et ne pas tomber. Inspirer, expirer lentement et profondément. Je glisse mes doigts dans une rainure et je m'apprête a tirer sue mes bras quand une phrase de Viladra me revient. ambes ne sont pas des poids
-Tes jambes ne sont pas des poids que tu traîne derrière toi. Sers-t-en au lieu de martyriser tes bras.
J'ai récapituler les choses que je devais faire il y a à peine quelques secondes et je ne les appliques même pas. Je rectifie mon geste en poussant sur ma jambe qui se trouve la plus haute par rapport a mon corps et je pousse dessus. Le vent refait son apparition. Je ne dois pas resister. Enfin, je ne dois pas tomber non plus... Je glisse mes doigts dans une anfractuosités et mon pieds droit dans une autre. Pour ne pas résister, je ne dois pas me crisper. Je bloque mes appuis en attente du choque. Je l'impression de partir avec le vent et je ferme les yeux. Je sens la parroie contre mon ventre. Je ne sais pas à quoi ça à ressembler, mais je suis ne suis au sol. Sans un coup d’œil, au sol, je continue mon ascension.
Une bonne quinzaine de minutes plus tard, j'apercois le sommet de cette tour qui n'en finis pas. Ne pas lêcher, ne pas lâcher, ... C'est cette phrase que je n'arrête pas de repeter dans ma tête. J'attrape une dernière prise et je me hisse sur le toit. Enfin ! Je croyais que ca n'allait jamais s'arreter. Je me relève et je me tourne vers le ciel a présent beaucoup moins sombre comparer au moment ou j'ai commencer cette escalade.
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Viladra Memphis
Mentaï
05.11.11 23:37
Invité
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19.12.11 15:59
Fatigue. Douleur. C'est ce que je ressens en ce moment. La fatigue car une ascension comme celle-là, m'a fatiguer. Qui ne le serais pas d'ailleurs. Et la douleur car je ne sens ni mes jambes, ni mes bras, ni le bout de mes doigts écorchés. Je n'ai qu'une envie. Dormir. Le problème, c'est que avant de dormir, il faudrait qu'elle me laisse partir et je n'ai aucune idée de quand ça arrivera.
- Nous allons nous séparer.
Maintenant je sais. Et avant de dormir, il faut aussi que je descende de cette tour. Je sens que je ne vais pas pouvoir me coucher avant un moment. Si c'est ça suivre la voie du chaos, je ne sais pas si je vais tenir longtemps. Mon ancien maître n'était pas aussi dur. D'après Viladra, j'en valais la peine donc elle m'avait gardée. Ça voulais donc dire que si je n'avais pas été à la hauteur, elle ne m'aurais pas gardée. Pas gardée. Elle voulait sûrement dire tuée. Ou bien elle m'aurait obligée à sauter du sommet de cette tour. Mon ancien maître était peut-être moins dur, mais il était aussi moins expérimentée que mon maître actuel, puisqu'il avait succombé sous les griffes d'un ours élastique.
- Nous sommes plus efficaces la nuit et j’ai des choses à faire comme me reposer pour le programme de demain…
Je sursaute presque en entendant sa voie. Froide. Comme-ci elle avait besoin de se reposer. Elle n'avait peut-être pas dormis la nuit dernière. Elle s'avança vers le bord de le plate-forme et elle sauta. L'air de rien. Comme-ci elle allait faire une balade. Je m'avance vers l'endroit ou elle se tenait il y a quelque secondes pour la voir rouler sur un toit et se relever rapidement.
- Et comment je suis censée faire moi ?
Je devais donc me débrouiller pour descendre d'ici tous en restant entière. C'était donc le nouveau exercice. Je réfléchis. Si je prend le même chemin qu'elle – chose que je ne ferais jamais – je risque de me tuer dès la première seconde. Je n'était pas assez douée pour tenter une chose pareille. Ce serais comme me suicider. Il fallait que je réfléchisse. Il n'y avait pas trente six solutions. Sois je la suivais et je me retrouver morte en bas de cette tour, sois j'entreprenais une d'ésescalade dangereuse et risquée, mais j'avais peut-être une chance d'arriver en-bas vivante. Ce qui étais quand même assez important pour moi. Il devait bien avoir un autre moyen, mais j'étais vraiment trop épuisée pour réfléchir. Je m’avançais donc au bord de la plate-forme et quand je regardais le sol pavé de la rue, j’eus l'impression que la tour se mettait à osciller dangereusement. Une impression. Rien qu'une impression, pensais-je en relevant la tête rapidement. Je commençais donc cette d'escalade plus que dangereuse. Mais avais-je le choix ? Je ne souhaitais pas vraiment passée le nuit ici.
La moitié de la tour. Ce doit être à cet endroit que je me trouve. Je me demande comment j'ai fais pour arriver ici vivante. Je sais très bien que descendre une tour est bien plus compliqué que d'en monté une. Et pourtant je l'ai fais. Ça me servira de leçon. La prochaine fois, je réfléchirais plus. Même si je suis fatiguée ou même à moitié en train de dormir. Mais maintenant, il est trop tard pour revenir en arrière. Ce serais très idiot de remonter pour ensuite réfléchir de nouveau à un moyen de descente moins dangereux. Je me suis lancée alors je dois continuer.
Après bien des détours pour prendre un itinéraire plus simple, des grosses frayeurs, des risques de tomber et j'en passe, mon pied droit touche enfin le sol. J'ai du mal à respirer, j'ai le bout des doigts en sang, les bras douloureux et les jambes en compote. Je ne sais pas si j'aurais la force de suivre encore longtemps cet entraînement. Je lève la tête vers le ciel. Il fait presque jour et je préfère donc me hâter de rentrer. Je marche dans les rues déserte d'Al-jeit en me demandant comment je fais pour encore réussir à marcher. J'arrive enfin devant la porte de la tour ou je loge. J'ouvre celle-ci et emprunte les escaliers au ralenti. Du moins, c'est l'impression que ce me donne. Je sors la clé de ma poche et la rentre dans la serrure. Je referme derrière moi et m'affale sur le lit sans prendre le temps de me changer et m'endors aussitôt.