Nom entier : Dackburn.
Prénom : Presea.
Surnom : On ne la surnomme pas ...
Age : 24 ans.
Origine : Gwendalavir.
Sexe : Féminin.
Future Guilde : Maître Marchombre.
Capacités : : Presea est une marchombre. Vraie et forte. Elle n'est toutefois pas une légende, et ses limites sont belles et bien existantes : humaines. Néanmoins, elle se les fixe comme but, tentant toujours de les dépasser. Elle excelle dans l'art de se battre, utilisant en particulier arc et poignards. Surtout, surtout sa greffe, qui fait corps avec elle : deux lames élégamment ciselées jaillissant de ses paumes. Elle est moins à l'aise avec un sabre ou une hache. Le chant marchombre n'a aucun secret pour elle, et elle s'en sert souvent. L'escalade de même, et sa langue est toute aussi affutée qu'un poignard. Ses faiblesses sont toutefois présentes : doute avant tout.
Caractère : Un sourire ouvert sur une personnalité chatoyante. Evoluée. Tellement qu'il est difficile de ne pas être bien en sa compagnie. Enthousiaste et un brin rebelle, elle ne fera jamais rien d'une manière forcée. Ni par amour, ni même par amitié. Sentiment renforcé par la place qu'elle occupe au sein de sa guilde. Très curieuse sur les bords aussi. Comment ne pas mentionner ce défaut (à moins que ce ne soit une qualité ?!) en parlant de Presea ? Rieuse, drôle, attentionnée et marrante, elle n'a rien d'une marchombre. Et pourtant. Et pourtant quelque chose en elle incite les gens à la craindre. Et à la respecter. Son regard, surement. Emprunt d'une froideur indéchiffrable envers ceux qu'elle ne connait pas, ou pire encore, qu'elle n'a pas apprit à apprécier. Néanmoins elle apprécie jouer et feindre une balourdise commune, cacher son appartenance à sa guilde, ne la dévoiler qu'à ceux qui le méritent. Ou sa confiance, ou la mort. Surtout physiquement, Presea incite à l'estime, bien que beaucoup la jugent dignes de leur protection. Comme une enfant. Comme une jeune demoiselle que l'on désire câliner, sans arrière pensée. Protéger. Presea fait comprendre à qui le veut qu'elle n'en a aucunement le besoin. Mais de cette impression qu'elle laisse aux gens, et dont elle est totalement consciente, la belle demoiselle en profite. En joue. Comme une tigresse avec sa souris, met délicat qui n'a pourtant aucune valeur si l'on retire les préliminaires de la mise en bouche. On ne saurait mettre de mots sur ce caractère indéchiffrable, tantôt enjoué tantôt solitaire, tantôt maladroits tantôt agile. Non, c'est bien autre chose que cela. Autre chose, que peu voit, et que personne ne comprend. Et finalement, c'est sans doute mieux ainsi. Que serait Presea sans l'ombre de mystère qui plane sur elle et sur sa personnalité ?
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Histoire de votre personnage: Une naissance. Deux cris. La fin d'une âme et le début d'une autre. La jeune Presea vit le jour un certain 25 aout. Alors que sa mère, Cassiope, mourut ce même moment, poussée par une force obscure, invisible, ordre de son destin. Le travail de toutes femmes à un certain moment la tua, aussi surement qu'il l'a fit souffrir. Le beau visage de l'enfant, néanmoins, irradiait d'une vie nouvelle. C'était le début, elle avait encore tant de choses à découvrir, tant à vivre, et tant à comprendre. Elle n'était heureusement pas consciente d'avoir assassiné sa mère mais cela viendrait, plus tard, sans aucun doute, entrainant terreur et culpabilité. Mais ce temps n'était pas encore survenu. Une larme roula sur la joue de son père. A partir de cet instant, il ne vivrait plus que pour sa fille. Fille qui avait provoqué la mort de son âme soeur. Il aurait aimé lui offrit tout l'amour qu'il avait pour sa femme. Il en était incapable. Son éducation ne le lui permettait pas, lui, marchand d'Al-Chen, et la tendresse pour ce nourrisson qui ne souriait qu'entre ses mains s'était peu à peu muée en haine. Terrible. Absolue. C'était pour elle que Cassiope était morte, mais elle n'en valait pas la peine. Les marques d'affection étant considérées comme des faiblesses, Presea ne connut que la froideur. Froideur qui marqua son enfance, la rendant insupportable. Souvenir odieux.
Souffrance, mort et découverte furent les maîtres mots de son adolescence. Adolescence qui débuta par une désillusion. Complète. L'incendie de sa maison eut lieu dix sept longues années après sa naissance. Dix-sept années jalonnées par un manque d'amour, de tendresse, un manque de figure maternelle, qui la rendirent si dure et tranchante que la lame fraichement aiguisé d'un sabre en argent. Néanmoins, lorsqu'elle perdit son père, ses affaires, elle sembla aussi en perdre la raison. Sa souffrance fut telle qu'elle resta plusieurs jours devant les débris. Lamentations. Elle n'avait jamais rien éprouvé pour l'homme qui était son paternel, ne l'avait jamais respecté autrement que comme un illustre inconnu, et c'était plus la solitude qui lui faisait mal. Une souffrance terrible, de ce genre de souffrances qui font grandir, mûrir. Evoluer. Un homme au regard sombre, dur et froid, a la tenue toujours exemplaire et à la manière de se mouvoir si spéciale lui offrait de quoi ne pas mourir de faim. Reconnaissance infinie. Cet homme si spécial se nommait Emrys. Marchombre. Il la prit sous son aile, faisant d'elle son élève. Il lui redonna le gout à la vie, lui offrit sa renaissance. Celle dont elle avait toujours rêvé.
Leur relation était spéciale. Presea n'avait jamais rien connu de tel, mais ne s'en plaignait pas. Elle se basait sur la confiance, le partage, l'entraide et l'amitié. Mais petit à petit, à mesure qu'elle progressait, Presea se rendait compte que ses sentiments emprunts de respect et d'attention se voilaient d'une nuage sombre de mauvais augure. Le flot de ses émotions l'envahissaient, lui interdisait de comprendre, de mettre un mot sur ce qu'elle ressentait. Amour ? Ou attirance ? Elle n'en savait rien, ne voulait pas le savoir. En posséder la certitude rendrait la chose plus vraie, et elle préférait nier l'inévitable plutôt que d'en assumer les maigres conséquences. Il était beau. Charismatique. Un seul de son regard sur elle rendait son corps à l'état de lavette. Son odeur faisait chavirer son coeur. Entendre sa voix lui donnait des frissons. Oui, malheureusement, elle l'aimait. Et plus ils restaient ensembles, plus elle le savait, au fond d'elle. Plus qu'elle n'avait jamais aimé quelqu'un. Cette relation était toutefois interdite et sans issues.
Son apprentissage fut long, difficile, éreintant. Elle endura de nombreuses douleurs mais chaque fois sans se plaindre. Lorsqu'elle faisait mal ce qu'on lui demandait, ou qu'elle n'y parvenait pas, Emrys ne disait jamais rien. Il la regardait, non pas avec des pupilles fatigués et épuisés de son incapacité, mais reposantes et rassurantes. Qui criaient "Tu peux le faire, tu vas y arriver. Courage !" Sa reconnaissance pour lui semblait ne pas posséder de limites. Elle était infinie, et éternelle. Son amour vacillant sous le poids de son respect, elle parvenait à ne voir qu'en lui un maître lorsqu'il lui donnait des ordres. Son ton était sans appel, elle n'y décelait aucune trace d'attirance autre que celle d'un marchombre, et elle ne se faisait aucune illusion. Refusait de s'en faire. Seul son indéniable progression sur la voie lui importait. Elle n'était pas une élève exceptionnelle. Elle possédait certes une agilité et une intelligence dignes des plus grands, elle n'était qu'une apprentie comme une autre. Elle avait beau être agile, souple, rapide, silencieuse et douée, elle vivait avec ses faiblesses. Elle était humaine. Modestie.
Amour. Souffrance. Fin. Son apprentissage était terminé. Trois ans. Elle avait offert trois longues années de sa vie à Emrys. Il avait alors put faire ce qu'il voulait d'elle, durant tout ce temps. Il ordonnait, elle exécutait. Il l'avait vu grandir. Devenir belle, mature et puissante. Tant physiquement que mentalement. Son corps s'était métamorphosé, devenant souple, élancé et majestueux. Son visage aussi avait changé du tout au tout. Ses traits enfantins ayant laissés place à ceux dont on hérite en pénétrant dans l'âge adulte. Elle avait appris ce que signifiait les termes "liberté & marchombre". Elle lui devait tout. Douleur. Il lui annonça que son entraînement était terminé. Ils devraient se séparer. Définitivement.
Vide que laisse celui qui part,
comme un souffle
impénétrable.
Presea était partie, avait déserté. La présence de son maître à ses côtés lui manquaient trop. Sa souffrance était intense. Irrespirable. Elle suffoquait. Elle le savait au coin de la rue, la regardant. Mais elle ne pouvait détourner le regard. Si elle lui jetait un coup d'oeil, s'en était finie de sa bonne résolution. Elle ne résisterait pas. Un regard, un seul et unique en sa direction. Elle se sentit fondre. Ses prunelles posées sur elle la brûlaient. Détour. Un pas. Puis deux. Et trois. Jusqu'à ce qu'elle le rejoigne.
Passion charnelle, dévorante. Désirs enfin assouvis. Lèvres qui se collent, douces et chaleureuses, langues qui se faufilent, s'enlacent. Bras posés sur le corps de l'autre, le découvrant, petit à petit, le couvrant de caresses si bienfaitrices. Puis la nudité, si nouvelle l'un de l'autre. Un regard, une lumière s'allumant dans leurs prunelles. Il était trop tard. Déjà, beaucoup trop tard ! Malgré leur amour, malgré leur tendresse, malgré leur passion dévorante et si peu assouvie, ils ne purent rester ensembles enlacés, ils ne purent profiter de leur flot de sentiments. Presea avait sa vie à mener, une vie qui ne tolérait aucun écart, aucune dépendance ni physique, ni affective. Emrys était un maître marchombre trop avancé sur la voie pour refuser d'avouer ce qu'il comprenait parfaitement. Il aurait aimé la retenir près de lui, n'envisagea pas une seconde de lui refuser l'envol. Il avait fait d'elle ce qu'elle était, elle devait maintenant s'élever, haut et loin, parcourant sa propre vie comme elle l'avait fait avec la voie. Chevaucher les vents les plus purs, grimper les sommets les plus délicats. Progresser, toujours, sans cesse. Chercher ses limites et, bien sur, les dépasser. Avec lui, elle ne serait jamais capable de s'envoler, ses ailes coupées par sa proximité. Elle devait partir. Elle le fit.
Huit longues années étaient passées. Dénuées de tendresse, comme l'avait été son enfance. Seul avait compté de voyager, de chevaucher sa merveilleuse nouvelle monture, de se servir de son poignard qui lui faisait remonter tant de souvenirs ... Elle les haïssait. Ils étaient comme une entrave a son éternelle progression, une cage la maintenant dans son passé, lui interdisant la moindre perspective d'avenirs. Ils étaient néanmoins nécessaires. Durant ses huit années, elle avait douté, beaucoup. D'elle surtout, des autres aussi, de la vie en générale, mais jamais de sa voie. Celle-ci pulsait en elle bien trop fort pour qu'elle ne daigne l'ignorer. Elle avait aussi souffert. Un peu. Elle avait combattu, énormément. Aimé, pas du tout. Les hommes n'attiraient plus son regard, et les quelques tentatives de séduction auxquels elle avait eu à faire face s'étaient souvent terminées dans un bain de sang. Sang réparateur, plutôt que nécessaire. Elle ne se pardonnait pas ses écarts, tout en les comprenant. Elle avait vingt quatre ans, et son avenir entier a tracer. Elle n'était pour l'instant qu'une aide aux caravanes, ne travaillait que pour de riches marchands semblables à son père, et elle avait espéré mieux, beaucoup mieux. Elle découvrirait.
Petite description : Presea n'a jamais rien eu d'une beauté fatale. Femme aux traits doux, elle dégage une splendide aura juvénile qui la fait paraître agréable aux yeux de tous. Aucun assombrissement n'est décelable dans son regard. Un regard jeune, un regard neuf, un regard qui a pourtant connu bien des souffrances. Un regard qui ne le montre pas. Indécelable. Presea semble certes naïve et faible, elle n'en est pas moins autonome et solitaire. Parfaitement apte à s'occuper d'elle même. Ses longs cheveux bruns ondulés, seul trait de son physique qu'elle apprécie véritablement, encadrent de manière élégante son visage étrangement jeune pour une demoiselle de son âge. Vingt-huit ans et les traits d'une jeune femme de dix huit. Souvent, les inconnus se méprennent. Ils s'imaginent avoir à faire a une jouvencelle. Ils se trompent. Et l'apprennent bien vite, à leurs dépends. Étrangement, contrairement a bien d'autres de sa guilde, Presea n'a jamais éprouvé le moindre plaisir à étaler au monde son appartenance aux marchombres. Discrétion et souplesse ne valent que lorsqu'elle en a le besoin. Aux yeux de tous, elle n'est qu'une femme semblable au commun des mortels, jouant avec une feinte balourdise, se nourrissant de la surprise de ses adversaires lorsqu'ils voient se déplacer la marchombre, et non la femme. Là est toute la différence. Seule trace de coquetterie, elle glisse souvent une fleur dans ses cheveux, renforçant sans le vouloir l'impression de naïveté enfantine qu'on peut d'abord imaginer lorsque l'on croise son regard.
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