Près d'un village, une rencontre [Ouvert à n'importe qui !]
Invité
Invité
01.09.11 10:32
C'est alors que j'entendis un bruit de galop derrière moi...
Invité
Invité
01.09.11 15:40
Invité
Invité
01.09.11 17:53
[Hrpg : Je m'excuse de la petitesse de cette réponse >_<]
Invité
Invité
01.09.11 23:35
Invité
Invité
02.09.11 19:36
[HRPG : Si tu veux mettre un groupe de voleur ou autres chose, je te laisse faire ;-) ]
Invité
Invité
05.09.11 0:12
Invité
Invité
05.09.11 17:46
Invité
Invité
10.09.11 16:47
Petit échauffement... ... à deux...
Esquissant un mince sourire en guise de réponse aux inquiétudes dont me faisait part Maxime, je le rassurai d’un léger geste tandis que je faisais tournoyer aisément ma lame dans ma main droite. Beh voyons, nous, frontaliers, étions nés avec une arme dans le berceau… Si je commençais à paniquer lors d’un combat, je n’avais plus qu’à rendre mon matériel et à m’enfermer dans une grotte pour vivre en ermitage jusqu’à ce que mes os tombent en poussière. Mais les autres personnes ne pouvaient pas comprendre à quel point les gardiens des frontières de glace avaient le combat dans le sang… Pour nous, c’était un quotidien que d’affronter de nouveaux adversaires… Malgré nos compétences de bretteurs hors du commun, il fallait l’admettre sans modestie, nous étions en perpétuelle progression tant nous adorions nous mesurer face aux autres. Ce n’est pas pour rien que les différents étaient réglés au fil de nos lames à la citadelle… On pouvait nous prendre pour des marginaux un peu fêlés du cerveau, mais tant que l’on n’était pas né dans cette tour de combattants, il était impossible de nous comprendre. Ce fut donc pour cette raison que je ne relevai pas la remarque bienveillante de mon compagnon de combat temporaire même si l’envie de rire me prenait. Après tout, il avait voulu bien faire…. Voyant qu’il comprenait enfin que je ne faisais pas partie de ces femmes qui se cachaient derrière les hommes, son regard devint absent quelques secondes le temps qu’il fasse sortir de l’imagination une arme de jet mais aussi de corps à corps plutôt jolie, même si je ne jurais que par le sabre.
Fais attention en…
Son arme décrivant une jolie courbe, elle atteint l’arbalète qu’avait armé l’un des pachyderme thüls et l’explosa en plusieurs morceaux de bois tandis que la corde, brutalement coupée, avait laissé échapper la flèche qui fonçait désormais droit sur moi. Traçant un arc de cercle fluide et précis, le trait tomba à mes pieds sectionnés en deux et j’adressai un sourire amusé au jeune dessinateur
…En cassant son arme. Terminais-je. Il faut toujours se mettre hors du champ de la flèche même quand on détruit l’objet… Ou bien vérifier que personne n’y est, en tout cas. Ajoutais-je, mon sourire s’élargissant.
Pivotant sur mes hanches, un coup de hache frôla mes cheveux mais il aurait pu être porté à dix kilomètres de là qu’il aurait été aussi inefficace. Emportée par mon élan, je me laissai tomber au sol avec finesse avant de faucher les jambes de mon agresseur, puis me relevai dans une roulade, lui plantant ma lame dans le plexus solaire dans le même mouvement. Le combat est un seul geste… On ne bouge pas, on se moue. On ne tue pas, on prend la vie… Ce sont des petits détails qui changent tout aux yeux de ceux qui ont l’habitude de se battre. Des détails qui comptent énormément… Ils font la différence entre ceux qui se prétendent guerriers, et ceux qui naissent avec cette fonction dans le sang. Mais là encore, c’est un principe assez compliqué à comprendre lorsque l’on n’en fait pas son quotidien de vie. Faisant tournoyer ma lame pour la débarrasser du sang, je me remis en garde, fixant un autre Thül qui hésitait à m’attaquer au vu de la rapidité avec laquelle j’avais occis son ami. Il s’était leurré par ma nature de femme et devait certainement le regretter… Mais désolée pour toi, je n’allais pas me laisser faire simplement pour satisfaire ton égo sexiste surdimensionné. Marche ou crève. De toutes évidences tu venais de prendre la place de la victime, ce qui ne semblait pas être ton habitude au vu de l’air surpris de ton visage. Mais ne t’inquiète pas, je ne possède en moi aucune once de sadisme, je fais tout dans l’utilité et l’efficacité. Il n’y a pas de débordement.
Je te laisse le choix, m’adressais-je calmement au guerrier. Tu peux repartir, si tu le souhaites.
Ils n’étaient plus que trois, dont deux qui s’occupaient de mon partenaire temporaire. Le dernier, sans doute le plus bête de tous, mit énormément de temps à réfléchir à la chance que je lui offrais, mais peu porté sur les cadeaux, il se contenta de dégainer une épée à la double lame impressionnante, la faisant mouliner dans les airs, ses muscles roulant avec force sous sa peau épaisse comme le cuir. Un magnifique spécimen d’abruti doté d’un physique avantageux pour donner des baffes à des piliers de taverne… Mais nous n’en faisions pas partis. Comparer un frontalier et un dessinateur à des idiots qui ne savaient pas se prendre en main était aussi logique que de dire qu’un morceau de viande était bourré de fibre végétale. Autrement dit, c’était absolument impossible. Retenant un nouveau soupir, je me remis en garde et lorsqu’il me fonça dessus en rugissant comme la bête sauvage qu’il était, je me décalai vivement sur le coté pour esquiver l’une de ses attaques, lui enfonçant violemment mon genoux dans l’estomac afin qu’il se plie en deux pour que je puisse abattre proprement le tranchant de ma main sur sa nuque. S’affalant comme une vieille poupée de chiffon grotesque, il tomba sur son camarade qui haletait encore malgré la blessure à son thorax. Je vous l’ai dit, je préfère épargner que prendre des vies trop facilement. Et puis contre des Thüls, il n’y a pas beaucoup de gloire à les vaincre…
Mauvais choix. Dis-je d’un ton léger en essuyant ma lame sur un coin de leur tunique.
Rangeant mon sabre dans son fourreau, j’attrapai le deuxième que j’avais planté dans le sol quelques minutes plus tôt et je mis en compagnie de son jumeau. Finalement, je n’avais même pas eu besoin de me servir des deux en même temps… C’était pour dire à quel point tout ceci était ridicule. Après tout, se moquer d’une femme est aussi intelligent que de se mettre soi-même la corde au cou. Nouveau soupir… Je me frappai légèrement les mains l’une contre l’autre pour ôter la poussière et fis de même contre mes vêtements. Une fois satisfaite, je ramenai ma chevelure bleuté d’un mouvement impatient de ma tête puis me tournai pour admirer le travail que faisait Maxime Avlein. Vu ses talents dans le dessin, il n’avait pas besoin de mon aide, mais je restai néanmoins sur mes gardes si jamais il lui arrivait quoique ce soit. Seulement, comme il s’agissait d’un homme, il allait certainement se donner à fond pour ne pas perdre la face devant une femme… Je doutais fort qu’il se fasse avoir aussi facilement contre des adversaires pareils… Mais ne sait-on jamais. Ce serait tout de même bête qu’il meurt juste après m’avoir rencontré, j’aimais bien créer de nouveaux liens même si j’avais tendance à oublier rapidement…
« Sale défaut que celui-ci… »
Mais qui vivra verra… Il y arriverait. Je croisai donc les bras et m’adossai contre ma monture qui n’avait pas bougé malgré les actions qui venaient de se dérouler. Le visage confiant, je patientai calmement qu’il termine ce qu’il avait commencé…