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Près d'un village, une rencontre [Ouvert à n'importe qui !]
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01.09.11 10:32


Le début des ennuies...




Ce matin la, je m'étais réveillé avec la bouche pâteuse et une forte migraine... C'était la première fois que j'avais la gueule de bois et, je ne comptait pas recommencer de si tôt. C'est avec cette -bonne- résolution que je descendis les escalier menant au bar, habillé simplement d'une chemise et d'un pantalon de toile. Je m'attablais devant le comptoir en attendent une serveuse...
Jour de chance ! Ce fut une belle et jeune femme qui se présenta devant moi. Tout en me faisant un grand sourire, elle prit en note m'a commande...

Le temps qu'elle revienne, j'avais détaillé la salle. Elle était faite de pierre et assez grande mais il ne faisait pas froid grâce au feu qui brulait dans une sorte de cavité creusé dans la roche... C'était dans cette même salle qu'hier je mettais saouler. Pourquoi ? La liqueur me l'avait fait oublié... Je pris alors en main le thé -au fruits rouge- que venait de me donnait Gwenaël -en effet la serveuse venait de me dire son prénom tout en me servant- puis, je ressassai mes pensée. Une seul s'imposa alors à moi : Je n'avais plus d'argent !

D'un trait je finissais mon verre puis je sorti de la salle après avoir jetée mes ultimes pièces sur la table... Après être passé par ma chambre pour enfiler mes équipement, je quittai l'auberge... Inspirant un grand bouffé d'air frais, je me mis en marche dans le village que j'avais choisie pour mon larcin...

J'avançais donc avec fluidité dans les ruelles sale quand au loin, je vis une échoppe. En m'approchant un peu, je vis que le tenancier était un bijoutier... Parfait !

Je rentrais dans la boutique après avoir passé les deux colosse qui en gardait l'entré. Notant chaque détails de la petite pièce, je m'avançais jusqu'au vendeur -un homme qui devait avoir au moins la cinquantaine et qui puait l'alcool à dix mètre à la ronde- puis, je fis semblant de regarder les parures en or qu'il vendait... Ce doutant certainement de quelque chose, le vieux crasseux s'avança vers moi et me dit :


"-Jeune homme, je vend ici des articles de qualités ! Si tu n'a pas d'argent va t'en, je ne veux pas perdre mon temps avec des sans-le-sous de ton espèce !"


Mon sang ne fit qu'un tour : Me retournant violemment, je fauchai ses jambes à l'aide des miennes, avant de lui asséner un coup dans le plexus solaire à l'aide des paumes de mes mains...

Le temps que les deux gardes réagissent, je m'était emparé de tout les objets qui me tombaient sous la main, avant de les lancer sans ménagement dans ma sacoche en bandoulière. Je pris alors mon élan et, le tout pour le tout, je sauta jusqu'à la fenêtre, avant de me hisser à la seul force de mes mains... En nage, je me retrouva sur le toit de la petite battisse puis, je continua à courir de toit en toit, avant d'arriver au portes de la ville...

Ni une ni deux, je sauta aussi loin que je le pu, avant d'amortir ma chute en faisant un roulé-boulé puis, je me hissai sur mon cheval -que j'avais laissé la un quart d'heure avant de me saouler- enfin, je parti au galop, riant à gorges d'éployé et laissant le village derrière moi...







C'est alors que j'entendis un bruit de galop derrière moi...

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01.09.11 15:40


.:I Gardien de la paix contre Voleur de bijoux... I:.

" Femme qui dit tout à son mari, pleure plus souvent qu'elle ne rit!"

Près d'un village, une rencontre [Ouvert à n'importe qui !] 432354Sanstitre

Le voyage avait été long… Sans doute trop vu que ma bonne humeur légendaire s’en était retrouvée amoindrie. Ayant quitté le sud de Gwendalavir où j’avais vu tout ce qu’il y avait d’intéressant à voir, l’appel de mes origines s’était fait ressentir et j’avais décidé de revenir la citadelle des frontaliers. Malheureusement, d’humeur changeante, lorsque j’avais aperçu au loin le magnifique bâtiment qui s’élevait en pointe telle une flèche divine montrait la grâce céleste, je n’avais pu me résigner à revenir de suite et avait décidé de faire un détour par l’œil d’Otolep. Aussi grand que majestueux, gardien de l’imagination bien qu’en tant que frontalière celle-ci ne m’atteignait pas, c’était peut-être du au fait que je n’avais aucun lien avec celle-ci que j’arrivais à m’approcher de son rivage sans problème pour y tremper mes pieds. Certains voyaient en moi une sorcière ou bien une puissante dessinatrice, mais il s’avérait que je n’étais rien de plus qu’une gardienne des frontières de glace et que si mon talent aux armes avait peu d’égal en dehors de mon peuple, je restais une femme et une humaine malgré tout.
Dépassant la chaine de montagne avec plus ou moins de difficulté, je me retrouvai enfin à l’extrême est des terres de Gwendalavir et le climat frais de l’air marin me fit le plus grand bien. Grattant entre les oreilles de Nocturne, la jument noire que je montais à ce moment là, j’envoyais une petite pensée à Destiné mon étalon préféré resté à Al jeit et me promis de le récupérer plus tard.
Gagnant des petits groupements de cabanes de pêcheurs, ces derniers m’adressèrent des sourires qui me mirent le baume au cœur et je leur renvoyai des signes de main enjoués.

« Ils sont drôlement sympa ici… ! »

Que faites-vous ici, étrangère ?

Baissant mon regard sur le jeune garçon qui venait de s’approcher de mon cheval, je lui adressai un sourire puisque sa question avait été posée de façon agréable et non avec de la méfiance. En revanche, je savais pertinemment que derrière ce soi-disant enjouement se cachait un intérêt. Il était évident qu’il souhaitait savoir si j’avais de quoi payer une chambre dans une auberge ou bien si je leur achèterais des marchandises. Et oui, c’est cela le commerce… Afficher un sourire permanent et attirer des clients potentiels à l’aide de sympathie factice et de belles paroles. Mais bon, je n’allais pas leur en vouloir… Le mensonge ou la manipulation était monnaie courante dans ce monde et c’était bien souvent les personnes les plus hauts placées qui s’en donnaient à cœur joie…
Soupirant, le garçon afficha un air perplexe devant ce changement d’attitude mais je me repris en main. Me composant un visage ouvert et chaleureux je me décidai enfin à répondre.

Je suis ici en tant que voyageuse. Répondis-je avec un sourire. Y’a-t-il un village vers ici ?

Ma réponse semblant le rassurer, il ne s’attarda pas sur le déchiffrage de mon visage et afficha à nouveau son sourire commercial. Vêtu pauvrement et le corps sali par la boue, j’eus un pincement au cœur. Des gens vivaient vraiment dans la misère… Tandis que d’autres s’engraissaient dans des fauteuils de velours.

Il y a en a un pas loin ! L’auberge est tenue par mon oncle, vous devriez y aller, elle est excellente !

Acquiesçant pour lui dire que j’avais compris, je talonnai ma monture et parti dans la direction indiquée. Avec les contrats comme les protections de convois, j’avais ramassé un peu d’argent… De quoi me faire plaisir avec un bon repas chaud et un lit confortable, en somme. Souriant rien qu’à l’idée de m’allonger dans des draps propres au lieu de ma couverture rêche de voyage, je poussai un nouveau soupir d’aise et gagnai la route aux pavés défraichis qui menaient jusqu’à un entassement de maison dont certaines cheminées fumaient allègrement au lointain.
Atteignant l’entrée où quelques paysans me saluèrent poliment, je vis un petit village assez discret où le calme et la sérénité semblaient régner en maitre. Quelques échoppes s’ouvrant un peu partout, il trônait au beau milieu de la place principale une bijouterie si luxueuse que sa présence semblait improbable en ces lieux. Comprenant que ce lieu était un carrefour très fréquenté pour les voyageurs comme moi, je compris que celui qui tenait cette riche boutique devait avoir un chiffre d’affaire plutôt important…
Détournant la tête, je levai les yeux vers le ciel qui s’éclaircissait de plus en plus au fur et à mesure que la journée commençait. Me dirigeant vers l’auberge que m’avait indiqué le jeune garçon un peu plus tard, je laissai un garçon d’écurie se charger de ma monture et entrai dans la salle principale peu fréquentée à cette heure là. Un jeune homme accoudé au bar regardant la jolie serveuse avec un regard envieux, je cherchai un autre employé qui n’était pas occupé à se faire reluquer et commandai un verre de lait avant de réserver une chambre pour la nuit.

« Quelle drôle d’ambiance… »

L’unique client montant dans l’escalier qui menait aux chambres, je me retrouvai seule avec le personnel et ne tardai pas à quitter le lieu pour me dégourdir les jambes.
Sortant dehors, je regardai vite fait les étales avant de gagner la boutique et mon physique distingué n’attira pas le mauvais œil du patron qui m’adressa un sourire faussement aimable. La fraicheur de la pièce me faisant du bien, je m’attardai pour regarder bagues et colliers et bien que je n’étais pas du style à porter de bijoux, j’appréciais la beauté des objets.

Vous désirez voir quelque chose en particulier ?

Non merci, répliquais-je poliment au propriétaire qui s’était approchée. Les bijoux pour le voyage, ce n’est pas pratique.

Vous êtes du coin ?

Non, je suis de la citadelle, près des frontières de glace.

Ho, une frontalière ! C’est…

Interrompus par l’entrée d’un nouvel arrivant, j’eus la surprise de revoir le client qui s’était trouvé dans l’auberge un peu plus tôt et laissai le patron du magasin s’en occuper pendant que je continuais de regarder les parures magnifiques. Sans prêter attention à l’altercation qui se déroulait entre l’inconnu et le patron de la bijouterie, je ne relevai la tête que lorsque le jeune homme fit tomber l’imposant bijoutier avant de faucher tout ce qu’il pouvait pour passer par la fenêtre. Ivre de rage, l’homme à terre se releva en meuglant contre les gardes puis se tourna vers moi et d’un ton atrocement mielleux, il me demanda si ce n’était pas possible pour moi de rattraper le voleur étant donné que j’étais une combattante hors paire et que…. Etc, pleins de paroles hypocrites pour que je fasse les sale boulot à sa place, en gros.
Haussant un sourcil, je ne lui répondis pas et sortis dans la rue, apercevant une silhouette qui sautait d’un toit avant d’enfourcher une monture pour partir au galop. Me dirigeant vers la mienne, je la montai tranquillement et lançant une pièce au palefrenier qui passait par là, je lançai Nocturne à sa vitesse maximale afin de rattraper cet étrange personnage.

Décidemment, voyager nous apporte beaucoup de choses. Murmurais-je, amusée.

Gagnant peu à peu de la vitesse sur le destrier du fuyard, j’arrivai bientôt à sa hauteur tandis qu’il riait, sans doute très fier de son larcin. Voyant son attitude changer lorsqu’il m’entendit, je fis attention de laisser mes deux sabres dans leur fourreau positionnés dans mon dos afin qu’il ne se sente pas agressé et ralenti peu à peu tandis qu’il faisait de même ( désolée de t’imposer cette action, mais parler au galop c’est physiquement impossible mdr). Il était assez jeune, bien qu’un peu plus âgé que moi, et si son visage était le type même de celui qui faisait craquer les minettes adolescentes, je ne remarquai que l’éclat brillant de ses yeux qui inspiraient la sympathie.

Enchantée, voleur sans nom ! M’adressais-je à lui, amusée. Alors, on fuit la garde du village… ?



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01.09.11 17:53


Que la Force sois avec moi !



Près d'un village, une rencontre [Ouvert à n'importe qui !] Assets_media_anyresamag_img_2011_06_23-05_banniere_grand_feu_saint_cloud.jpg.bd1288e3df4685204be0b8eac855e33e

Je m'étais fait rattraper... Par une femme ! J'avais écarquillés les yeux quand cette dernière avait réussi malgré mon excellente monture. Je la détaillai alors rapidement, m'attardant quelques instants sur la -jeune ? Je ne savais pas trop, l'apparence est souvent trompeuse- femme quand celle-ci me parla. Étrangement elle n'avait pas l'air de m'en vouloir mais plutôt de s'amuser !

"-Enchantée, voleur sans nom ! Alors, on fuit la garde du village... ?"

Nous freinâmes l'allure de nos montures d'un même mouvement tendis que je répondais à ma poursuivante...

"-Moi de même, jeune étrangère... Et je ne fuis pas la garde du village, je les protège des autres voleurs en volant moi-même leur richesse avant que d'autres encore plus malhonnête de moi sans charge... Logique, non ?"

Je pénétrai alors dans les Spires pendant un bref instant pour ne pas tomber de mon cheval vu que je ne pouvais contrôler ce dernier quand je pratiquai l'art du Dessin... Parmi les innombrables "petites" possibilité qu'il m'étais offert de contempler j'en sélectionnai une et me mit à la dessiner aussi vite que je le pu.

Je sautai alors de mon cheval puis, profitant des bourrasques -mon dessin- qui venaient de se former devant nous, je réussis me "poser" presque en douceur sur l'herbe... Ce fut avec un large sourire que je me retournai au dernier instant pour sentir le parfum que dégageai la femme tendis que qu'elle passait devant moi avec l'élan de son canasson bourré de stéroïdes...

-Si vous voulez savoir je me nomme Maxime Avlein, dessinateur solitaire pour vous servir ! Et vous, quel est donc votre nom ?




[Hrpg : Je m'excuse de la petitesse de cette réponse >_<]
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01.09.11 23:35
Près d'un village, une rencontre [Ouvert à n'importe qui !] 875509Sanstitre
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02.09.11 19:36


Moi voleur ? Non, simple emprunteur !



Près d'un village, une rencontre [Ouvert à n'importe qui !] Or+pi%C3%A8ces

Tendis que je finissais le reste de mon outre d'eau j'observai le paysage autour de nous pour que, si le besoin s'en faisait sentir, je puisse tenter de m'enfuir. Cependant cette étrange femme me plaisait de plus en plus avec ses cheveux tellement spéciaux... Ce serait donc avec une grande joie que j'accepterai un défis de sa part si cette dernière me le proposait... En effet, ne dis t'on pas que les frontaliers -et par extension les frontalières je suppose- était les meilleurs guerriers de Gwendalavir ? Mais cela restait à voir face à mes Dessins... Je m'esclaffais quand Heiwa déclina mes -faux- services, d'une manière assez polie d'ailleurs... En effet rare étais les personnes qui acceptaient mon aide... Étrange.

-C'est très honorable de ne pas me traiter comme un vulgaire détrousseur de grand chemin, mademoiselle Shiroame...

Je me frottai le visage avec un morceau de tissu immaculé -le seul, l'unique, le vrai mouchoir !- pour enlever la sueur qui commençait à apparaitre sur mon visage... Apparemment il faudrait que je me procure une seconde gourde pour ne pas que je finisse en dernière phase de déshydratation ce qui aurait pu être malsain.

C'est alors qu'elle continua sa phrase en me disant que mes confrères n'avait pas de problème d'argent... Je me passai la main dans les cheveux, histoire d'essayait de cacher le violent rougissement qui s'était emparé de moi ; je me tournai donc vers la femme...


-Et bien ahem.... J'ai eu récemment quelques problèmes concernant un groupe de thüls. Rien de bien grave je vous rassure seulement finir en fines tranches ne me plait pas plus que ça. Et c'est pour ça que je.... que j'emprunte pour eux. Je suis donc aussi une aide humanitaire ! En effet leur village ayant besoin de développement ils auront maintenant de quoi payer les frais ! Enfin bref... Et vous, que faite vous ici ?





[HRPG : Si tu veux mettre un groupe de voleur ou autres chose, je te laisse faire ;-) ]
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05.09.11 0:12


.:I Petit échauffement...I:.

"Deux vaut plus qu'un..."

Près d'un village, une rencontre [Ouvert à n'importe qui !] 174963Sanstitre

[hrp] : Navrée si je fais vite ^^’ je suis vraiment prise niveau rp et niveau IRL en ce moment =) j’espère que ma réponse te conviendra quand même.

Voyant en ce personnage un jeune homme plutôt charmant au sens de l’humour assez particulier, j’esquissai un sourire à sa réplique me disant qu’il était content que je ne le considère pas comme un moins que rien. Non, ce n’était pas vraiment mon genre de faire ça… Juger les gens à leurs actes, on pouvait se le permettre après les avoir côtoyé quelques temps. Et puis voler un riche lorsque ce n’est pas pour son intérêt strictement personnel ou lorsque l’on est pauvre, c’est comme voler un pain à celui qui en a deux… Rien de très grave à mes yeux.
S’essuyant le visage dans un morceau de tissu étonnamment propre, la blancheur temporaire de l’etoffe contrastait grandement avec son style vestimentaire plutôt étrange mais cette originalité me tira à nouveau un sourire et je me retins de dire un quelconque commentaire. Les dessinateurs étaient décidemment des gens vraiment originaux…

« Ce n’est pas plus mal, finalement… »

Le voyant transpirer, il me rappela que j’avais soif et j’attrapai une gourde à la selle de mon cheval, buvant le contenu tandis qu’il m’expliquait qu’il avait des problèmes avec des Thüls Ces combattants embêtaient décidemment beaucoup de monde… Déjà que les frontaliers passaient leur temps à leur botter les fesses pour leur faire comprendre qu’ils n’étaient pas les plus forts… Maintenant ils s’en prenaient aux dessinateurs. Mais qu’ils restent dans leur coin ! Ces baraques barbues n’impressionnaient sur les plus faibles. Enfin, je ne voulais pas le vexer, bien sur… Heureusement qu’il ne lisait pas dans mes pensées.
Lâchant un soupir, je lui adressai un nouveau sourire, passant nonchalamment ma main dans mes cheveux bleutés.

Les Thüls sont aussi stupides que prétentieux. Déclarais-je, d’un ton léger. Inutile de t’inquiéter, tu es dessinateur, tu vaux plus qu’eux. Tiens, bois si tu veux.

«ça sonne prétentieux ce que je dis. »

Haussant les épaules, je laissai passer un moment puis lui tendis la gourde afin qu’il s’hydrate. Quelle drôle de situation… Me voila en train de taper la causette avec un inconnu. Qui sait, peut-être que nous resterions en contact ? Moi qui avais tendance à oublier ceux que je croisais une fois que je ne les voyais plus, je n’y croyais pas trop… Mais la vie est faite de surprises, après tout.
Reportant mon attention sur Maxime, je mis fin à ce nouveau blanc et attendis qu’il termine de boire pour reprendre la discussion.

Trainer ici est dangereux vu que les Thüls sont souvent dans les environs.

Hasard de la vie ou destin, un bruit de sabots retentit derrière nous et ho grande surprise, quatre guerriers Thüls chevauchaient dans notre direction, discutant allègrement entre eux. S’arrêtant à notre niveau, ils fixèrent mon accoutrement typiquement frontalier, et je sentis le dégout en eux. C’est vrai qu’il y avait toujours eu rivalité entre nous… Mais malheureusement, ce n’était pas eux qui détenaient le titre de meilleurs bretteurs de l’empire. Ils allaient falloir qu’ils passent leur chemin sans chercher les ennuis, j’étais une femme patiente sauf quand il s’agissait de cette race de guerriers belliqueux.

Une femme ? Une femme armée chez les frontaliers ? Ricana l’un d’eux.

« Ho non… »

Je ne savais pas que les gardiens de la citadelle étaient tombés aussi bas…

En plus d’être mauvais perdants vous êtes sexistes ? Répliquais-je immédiatement d’une voix posée. Etrangement je ne trouve pas cela étonnant. Ce sont des attributs qui correspondent à votre style bourrin et dénué de grâce.

Ma réplique causant un blanc sur l’auditoire, ils descendirent chacun leur tour et dégainèrent leurs haches imposantes sans pour autant ouvrir les hostilités. Quelle idiotie… Quatre contre un ? Ca pouvait le faire. J’avais horreur des hommes qui se croyaient supérieurs aux femmes… Mais j’aimais bien voir leur expression surprise lorsqu’ils comprenaient que nous pouvions être toutes aussi dangereuses qu’eux… Si ce n’était pas plus.
Affichant un air gêné en me demandant ce que j’allais faire de Maxime. Je ne pouvais pas le protéger ! Puis je compris que je disais des bêtises. Il était dessinateur… Il n’avait pas besoin de moi pour assurer sa survie. C’était un affront que je faisais à son honneur en pensant des choses pareilles… Retirant les deux sabres entre mes épaules, je les fis tournoyer afin de m’échauffer les épaules et calmement, me mis en garde sans précipitation.

Et si nous approfondissions nos nouveaux liens avec une danse à deux ? Demandais-je alors à Maxime en espérant qu’il comprendrait que je lui proposais un combat avec moi, signe de grande confiance temporaire.

Le sourire aux lèvres, j’attendis patiemment sa réponse tout en surveillant les quatre montagnes de muscles qui commençaient à s’agiter.




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05.09.11 17:46


L'union fait la force !



Près d'un village, une rencontre [Ouvert à n'importe qui !] Danseurs


Je pris la gourde que la jeune femme venait de me donner puis, m'attardant sur sa chevelure bleuté, je contemplai le paysage qui s'offrait à moi. J'avais bien fait de venir ici... De mon plein grée ! En effet, les thüls m'avait fournit un destrier pour le voyage... Pourquoi ce petit village ? Simple affaire de corruption en fait car les babouins incultes - autre nom des thüls- avait corrompue les gardes de la bijouterie en leur promettant une partie du butin. Bref c'était pour moi comme un jeu car je savais que je ne risquai pas grand chose... Je rendis donc la gourde à Heiwa tendis que cette dernière semblait regarder un point au loin... Je me retournai donc puis, après avoir vu les cavaliers, poussai un profond soupire...

-Mince, je ne voulais vous mêlez à cette affaire... Si vous voulez il est encore temps que vous fuyez !

Cependant, la jeune femme ne sembla pas suivre mon conseil. Pire que ça, elle dégaina ses deux katana tout en me proposant de danser... Remarque bizarre mais j'acquisai en comprenant ce qu'elle voulait me dire. Apparemment elle semblait avoir une grande confiance en moi car, d'après ce que j'avais compris, elle me vouait du respect en voulant combattre avec moi. Je me propulsai donc dans les sbires et choisit la première "option" qui me sembla la plus facile à faire...

Je retournai donc dans la réalité avec une grande chaine d'acier -qui se terminait pas une sorte de faux- dans la main droite et un immense sourire qui venait de fendre mon visage. Détaillant ma création pour savoir si je ne régressai pas dans l'art du Dessin, je m'envoyai littéralement des fleurs en découvrant que la lame était mieux affutée qu'un rasoir. Prêt au combat, je commençai à faire tournoyer la chaine au-dessus de moi et en large cercle...

~Pauvre gars, ils n'avaient presque rien fait pour mériter ça...~

C'est alors qu'un des ours -ahem, thüls- pris dans son dos une immense arbalète d'on il encocha un carreau. Il nous mit ensuite en joue, ma compamignone -jeu de mot plutôt étrange- et moi puis ordonna que l'on lâche nos armes. Répliquant une remarque acide car j'étaie en présence d'une femme, je préférai lançai mon "lasso" sur l'individu qui venait de nous menacer... L'arme décrit alors une large courbe puis retourna vers moi, emportant avec elle les débris de l'arbalète. C'est ainsi que je débutai notre harmonieuse danse...




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10.09.11 16:47



Petit échauffement...
... à deux...



Près d'un village, une rencontre [Ouvert à n'importe qui !] 240695Sanssdqsdtitre

Esquissant un mince sourire en guise de réponse aux inquiétudes dont me faisait part Maxime, je le rassurai d’un léger geste tandis que je faisais tournoyer aisément ma lame dans ma main droite. Beh voyons, nous, frontaliers, étions nés avec une arme dans le berceau… Si je commençais à paniquer lors d’un combat, je n’avais plus qu’à rendre mon matériel et à m’enfermer dans une grotte pour vivre en ermitage jusqu’à ce que mes os tombent en poussière. Mais les autres personnes ne pouvaient pas comprendre à quel point les gardiens des frontières de glace avaient le combat dans le sang… Pour nous, c’était un quotidien que d’affronter de nouveaux adversaires… Malgré nos compétences de bretteurs hors du commun, il fallait l’admettre sans modestie, nous étions en perpétuelle progression tant nous adorions nous mesurer face aux autres. Ce n’est pas pour rien que les différents étaient réglés au fil de nos lames à la citadelle… On pouvait nous prendre pour des marginaux un peu fêlés du cerveau, mais tant que l’on n’était pas né dans cette tour de combattants, il était impossible de nous comprendre.
Ce fut donc pour cette raison que je ne relevai pas la remarque bienveillante de mon compagnon de combat temporaire même si l’envie de rire me prenait. Après tout, il avait voulu bien faire….
Voyant qu’il comprenait enfin que je ne faisais pas partie de ces femmes qui se cachaient derrière les hommes, son regard devint absent quelques secondes le temps qu’il fasse sortir de l’imagination une arme de jet mais aussi de corps à corps plutôt jolie, même si je ne jurais que par le sabre.


Fais attention en…


Son arme décrivant une jolie courbe, elle atteint l’arbalète qu’avait armé l’un des pachyderme thüls et l’explosa en plusieurs morceaux de bois tandis que la corde, brutalement coupée, avait laissé échapper la flèche qui fonçait désormais droit sur moi. Traçant un arc de cercle fluide et précis, le trait tomba à mes pieds sectionnés en deux et j’adressai un sourire amusé au jeune dessinateur


…En cassant son arme. Terminais-je. Il faut toujours se mettre hors du champ de la flèche même quand on détruit l’objet… Ou bien vérifier que personne n’y est, en tout cas. Ajoutais-je, mon sourire s’élargissant.


Pivotant sur mes hanches, un coup de hache frôla mes cheveux mais il aurait pu être porté à dix kilomètres de là qu’il aurait été aussi inefficace. Emportée par mon élan, je me laissai tomber au sol avec finesse avant de faucher les jambes de mon agresseur, puis me relevai dans une roulade, lui plantant ma lame dans le plexus solaire dans le même mouvement. Le combat est un seul geste… On ne bouge pas, on se moue. On ne tue pas, on prend la vie… Ce sont des petits détails qui changent tout aux yeux de ceux qui ont l’habitude de se battre. Des détails qui comptent énormément… Ils font la différence entre ceux qui se prétendent guerriers, et ceux qui naissent avec cette fonction dans le sang. Mais là encore, c’est un principe assez compliqué à comprendre lorsque l’on n’en fait pas son quotidien de vie.
Faisant tournoyer ma lame pour la débarrasser du sang, je me remis en garde, fixant un autre Thül qui hésitait à m’attaquer au vu de la rapidité avec laquelle j’avais occis son ami. Il s’était leurré par ma nature de femme et devait certainement le regretter… Mais désolée pour toi, je n’allais pas me laisser faire simplement pour satisfaire ton égo sexiste surdimensionné. Marche ou crève. De toutes évidences tu venais de prendre la place de la victime, ce qui ne semblait pas être ton habitude au vu de l’air surpris de ton visage. Mais ne t’inquiète pas, je ne possède en moi aucune once de sadisme, je fais tout dans l’utilité et l’efficacité. Il n’y a pas de débordement.


Je te laisse le choix, m’adressais-je calmement au guerrier. Tu peux repartir, si tu le souhaites.


Ils n’étaient plus que trois, dont deux qui s’occupaient de mon partenaire temporaire. Le dernier, sans doute le plus bête de tous, mit énormément de temps à réfléchir à la chance que je lui offrais, mais peu porté sur les cadeaux, il se contenta de dégainer une épée à la double lame impressionnante, la faisant mouliner dans les airs, ses muscles roulant avec force sous sa peau épaisse comme le cuir. Un magnifique spécimen d’abruti doté d’un physique avantageux pour donner des baffes à des piliers de taverne… Mais nous n’en faisions pas partis. Comparer un frontalier et un dessinateur à des idiots qui ne savaient pas se prendre en main était aussi logique que de dire qu’un morceau de viande était bourré de fibre végétale. Autrement dit, c’était absolument impossible.
Retenant un nouveau soupir, je me remis en garde et lorsqu’il me fonça dessus en rugissant comme la bête sauvage qu’il était, je me décalai vivement sur le coté pour esquiver l’une de ses attaques, lui enfonçant violemment mon genoux dans l’estomac afin qu’il se plie en deux pour que je puisse abattre proprement le tranchant de ma main sur sa nuque. S’affalant comme une vieille poupée de chiffon grotesque, il tomba sur son camarade qui haletait encore malgré la blessure à son thorax. Je vous l’ai dit, je préfère épargner que prendre des vies trop facilement. Et puis contre des Thüls, il n’y a pas beaucoup de gloire à les vaincre…


Mauvais choix. Dis-je d’un ton léger en essuyant ma lame sur un coin de leur tunique.


Rangeant mon sabre dans son fourreau, j’attrapai le deuxième que j’avais planté dans le sol quelques minutes plus tôt et je mis en compagnie de son jumeau. Finalement, je n’avais même pas eu besoin de me servir des deux en même temps… C’était pour dire à quel point tout ceci était ridicule. Après tout, se moquer d’une femme est aussi intelligent que de se mettre soi-même la corde au cou.
Nouveau soupir… Je me frappai légèrement les mains l’une contre l’autre pour ôter la poussière et fis de même contre mes vêtements. Une fois satisfaite, je ramenai ma chevelure bleuté d’un mouvement impatient de ma tête puis me tournai pour admirer le travail que faisait Maxime Avlein. Vu ses talents dans le dessin, il n’avait pas besoin de mon aide, mais je restai néanmoins sur mes gardes si jamais il lui arrivait quoique ce soit. Seulement, comme il s’agissait d’un homme, il allait certainement se donner à fond pour ne pas perdre la face devant une femme… Je doutais fort qu’il se fasse avoir aussi facilement contre des adversaires pareils… Mais ne sait-on jamais. Ce serait tout de même bête qu’il meurt juste après m’avoir rencontré, j’aimais bien créer de nouveaux liens même si j’avais tendance à oublier rapidement…


« Sale défaut que celui-ci… »


Mais qui vivra verra… Il y arriverait. Je croisai donc les bras et m’adossai contre ma monture qui n’avait pas bougé malgré les actions qui venaient de se dérouler. Le visage confiant, je patientai calmement qu’il termine ce qu’il avait commencé…





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