Mon personnage Sexe et âge: 28 ans - féminin Aptitudes: dessin // greffe // sabre et corps à corps
Viladra Memphis
Mentaï
15.10.11 14:49
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Mon personnage Sexe et âge: Homme de 29 ans Aptitudes:
Kem Alran
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15.10.11 21:26
Viladra stoppa son cheval au-dessus d'un énorme cratère. Vide. Kem s'interrogeait. Ou était la forteresse ? Lui qui s'imaginait quelque chose de grand, voir de colossal, il était déçu. Quoique...En y pensant, si les mercenaires voulaient rester dans l'ombre, ils devaient cacher la forteresse. Peut-être était-elle juste sous leurs pieds ? Viladra, elle, était en admiration. Elle voyait quelque chose que lui ne percevait pas.
Bienvenue chez les mercenaires du chaos…
Dit-elle en levant la main. Alors, apparaissant de nulle part, une immense forteresse jaillit dans le cratère. Des remparts hauts et fins, ne permettant pas l'escalde, des bâtiments conçus uniquement pour le combat, et, au centre, une gigantesque tour noire. Kem écarquilla les yeux. Les mercenaires étaient vraiment organisés...Et tout ceci aux yeux de l'empire. Kem ricana. Puis il suivit Viladra qui descendait lentement la pente. Au fur et à mesure lui parvenait des bruits de cris d'homme, de fer s'entrechoquant. Une armée. Prête au combat. Mortelle. Les lourdes portes s'ouvrirent devant lui et il entra le premier, sous des regards méfiants dont il ne tint pas compte. Viladra leur expliquerait sans doute la situation. De toute façon, il s'en fichait éperdumment. Un homme demanda à cette dernière si son voyage s'était bien passé. Ce qui fît ressurgir les souvenirs de Kem.
Après avoir quitté Al'Far, ils avaient longé une rivière, nommée Ombre selon les dires de la mercenaire. Les journées avaient été assez monotones, mais les soirées mouvementées. Viladra lui avait procurée une épée dont il se servait pour apprendre. Et Viladra ne tolérait pas longtemps les erreurs. Surtout celles qui étaient idiotes. Plusieurs fois elle perça sa garde pour lui entailler les bras. Elle s'était abstenue de lui toucher le ventre. Maintenant, ses bras étaient couverts de plaies en train de cicatriser. Mais il ne souffrait pas. Et il n'avait montré aucune grimace de telle sorte lorsqu'elle les lui avaient infligé en rigolant. Elle lui avait même permis de s'entraîner au combat lorsque des pillards pensaient qu'ils étaient une proie facile. En général, il s'en était bien tiré, sauf lorsque l'ennemi était trop coriace ou trop nombreux. Alors, son nouveau maître prenait le relais, et, en un temps record, les ennemis n'étaient plus de leur monde. Seul véritable incident, le combat entre un Frontalier, terme appris par la suite, et Viladra. Elle lui avait ordonné de rester à l'écart et de ne pas bouger. Ce qu'il avait fait. Seul un fou déclarait un combat contre un homme comme celui que son maître avait réussi à tuer au bout d'une demi-heure d'un combat acharné qui avait tout de même causé une blessure à la mercenaire.
Secouant la tête, Kem remarqua que Viladra avait avancé sur la place principale. Il se hâta de la rejoindre. Elle s'arrêta devant la tour noire et lui dit :
Tu me retrouves au dernier étage. Non, ne te dirige pas vers les escaliers… Je veux que tu y aille en grimpant. Ajouta-t-elle en le voyant se diriger vers ces derniers.
Kem leva les yeux vers l'étage indiqué. Jamais il n'avait grimpé aussi haut. Mais cela était faisable. Lorsqu'il baissa la tête, Viladra avait disparu. Il commença à grimper. Les prises étaient certes nombreuses, mais étroites et éloignées les unes des autres. Il devait sans cesse faire un détour pour monter un peu plus, et surtout faire attention à ne pas glisser. Le vent lui caressait le visage, les cris diminuaient de volume. Il aimait cela. Ses bras, devenus plus forts grâce à Viladra, répondaient à la moindre de ses sollicitations. Une seule fois, il faillit tomber et se rompre le cou. Son pied dérapa violemment. Si ses mains n'avaient pas aggripé un autre espace, il ne serait plus de ce monde. Finalement, il arriva à l'étage ciblé, essoufflé, à bout de force, mais heureux et en vie. Grimpant souplement sur le petit balcon, il aperçut son maître à l'intérieur d'un luxueux appartement, en train de se faire soigner. Kem ne bougea pas. Il n'osait pas rompre l'intimité de son maître. Celle-ci était nue au-dessus de la ceinture, et sa poitrine ne cessait de s'imposer aux yeux du jeune garçon. Il se retourna avant qu'elle ne le voie. Il ne voulait pas mourir pour avoir eu un regard baladeur trop longtemps. La vue était magnifique. En-bas, il apercevait les hommes s'entraîner, courir dans tous les sens. Une fourmillière qui se préparait pour la guerre. Autour, il n'y avait que des arbres et quelques rares oiseaux chantaient.
Soudain, la porte s'ouvrit derrière lui, le faisant sursauter. Viladra se tenait dans l'embrasure. Lui faisant signe de rentrer, il lui emboîta le pas. Elle referma vivement la porte. Ils étaient seuls dans son appartement. Qu'allait-elle faire ?
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Viladra Memphis
Mentaï
16.10.11 20:55
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Kem Alran
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17.10.11 9:58
Aussitôt entré, elle croisa ses bras sous sa poitrine à présent recouverte, et lui dit :
Bienvenue dans mon antre… Rares sont les personnes qui y rentrent. Je te proposerai bien quelques amusements jouissifs mais je crains que ton inexpérience ne gâche la chose… Tant pis.
Son antre. Regardant discrètement autour de lui pour ne pas avoir l'air trop curieux-ce qu'il était par nature- il se dit que c'était tout sauf une chambre. Du sang jonchait le sol, des armes étaient suspendues partout, des vêtements traînaient par-ci par-là...Mais ce qu'il admira le plus, c'était bien les armes. Il y en avait de toutes les sortes, dagues, poignards, haches, épées...De toutes les longueurs...Mais il revint très vite à la réalité. Viladra l'observait.
Nous allons néanmoins faire un petit jeu. Tu vas mettre ça autour de tes yeux…dit-elle en lui tendant une étoffe de velours noir.
Docilement, il prit le bout de tissu des mains de son Maître et attendit. Jamais il n'obéirait sans explications d'aucune sorte. Il n'était pas aussi idiot, bien que tout le monde le pensait comme tel.
… Et je t’attaquerai par surprise. Sans arme pour commencer. Je vais être magnanime et y aller doucement mais si tu ne te concentres pas, tu risques fort de te retrouver avec quelques os cassés… Des questions, avant de commencer ?
Etre attaqué dans le noir...De quoi booster ses sens. Sa vue était fine, il le savait, mais son ouïe était-elle pareille ? Ou échouerait-il lamentablement et se retrouverait la gorge tranchée pour n'avoir pas été l'élève qu'elle cherchait ? Tant de questions qu'il ne pouvait pas lui poser directement.
-Hum...non. Je pense avoir compris.
Il était curieux, certes, mais n'osait pas trop demander. Et vivre tant de temps seul dans les rues lui avait fait perdre le goût des questions. Il se souvenait parfaitement de toutes les questions idiotes qu'il posait à ses parents, lors d'une époque si éloignée...Des questions telles que : "pourquoi la lune brille ?", "Ou va le soleil la nuit ?" Et ainsi de suite.
Viladra attendait toujours, dans une posture plus que provocatrice. Il n'en prit pas garde et mit le foulard autour de ses yeux. Aussitôt, il fût plongé dans le noir le plus total. Il resta immobile et affûta son ouïe. Pourquoi n'entendait-il rien ? Soudain, un violent coup lui fût asséné sur le flanc. Il se plia en deux, souffle coupé, mais se ressaisit vite. Viladra n'était pas du genre à laisser reprendre des forces inutilement. Il se redressa, inspira et écouta. Il entendit un léger bruit au sol. A sa droite. Des pas sur le tapis. Elle arrivait par la droite ! Il se tourna brusquement et....percuta le vide, tombant à la renverse. Une feinte ! Ce n'était qu'une feinte ! Il se maudit tout en se relevant, la colère tambourinant ses tempes. Il y arriverait ! De nouveau immobile mais le souffle quelque peu plus rapide, il réécouta une troisième fois. Il sentait qu'elle ne lui laisserait plus beaucoup de chance et si l'envie lui prenait, elle pourrait le jeter du haut du balcon, personne ne demanderai le pourquoi du comment et personne ne le regretterai. Derrière lui, un souffle. Il se retourna et interrompit le bras de son maître prêt à frapper son dos. Elle ricana. Se remettant en place, il fût plus assuré, la panique s'en alla quelque peu. Mais il fallait qu'il la bloque autant de fois qu'il avait échoué. Encore deux fois. Voir plus si elle le décidait. Un plissement d'étoffe à gauche, mais des pas à droite. Cette fois, il ne se fît plus avoir. Il bloqua à nouveau le bras de Viladra à sa droite.
Se reconcentrant, il fronça les sourcils. Plus rien. Plus de bruit. Peut-être l'avait-elle fait exprès les deux fois précédentes ? Peut-être jouait-elle plus finement, corsant l'exercice ? Il ne savait plus depuis combien de temps il était plongé dans le noir. A Al'Far, il passait ses nuits sur les toits, tuant les voyous. La lune lui servait de lumière. Ici, c'était comme si elle s'était éteinte. De nouveau, il reçut un coup dans le creux de ses genoux. Ses jambes tremblèrent, mais il réussit à ne pas tomber. Grognant, il se prépara...Un souffle d'air, devant ! Il mit ses bras en position de défense et sentit l'impact. Le coup aurait été bien plus douloureux que les autres. Ses bras avaient néanmoins servis. Ils étaient meurtris, mais au moins avait-il pu stopper l'attaque.
-Je crois que cela suffira...
Il retira le bandeau qui cachait ses yeux et vit Viladra, exactement dans la même posture que tout à l'heure, comme si rien ne s'était passé.
-M'en suis-je bien sorti ?
Il n'avait pas pu s'empêcher de poser la question et se maudit intérieurement. Viladra le regarda. Son expression n'était ni colérique, ni satisfaite. Elle était neutre. Kem déglutit. Il était essoufflé, mais recommencerai si elle le lui demandait. Il avait mal, mais il avait déjà tant souffert...Il contempla ses bras. Ils étaient bleus là ou ils avaient percutés le bras de la mercenaire, couleur qui s'ajoutait aux rouge des cicatrices. Restant immobile, il attendit la réaction de Viladra qui, il le savait, ne tarderait pas à venir.
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Viladra Memphis
Mentaï
19.10.11 16:06
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Kem Alran
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20.10.11 19:36
Elle le regardait, l'air perdu. Sa question sembla même la sortir de ses pensées. Elle ne répondit que quelques instants plus tard.
Nous nous sommes déjà un peu entrainés aux sabres durant notre trajet… Mais tu n’as pas encore reçu de leçons qui en vaillent la peine… Nous allons donc commencer. Comme tu n’as pas l’air habitué à cette arme, je me montrerai prudente afin de ne pas répandre trop de ton sang par terre, mais méfie toi…
Puis, elle décrocha un sabre du mur et le lui lança. Il l'attrapa au vol. Il était anormalement lourd. Qu'importe. Il réussirait. L'arme était belle. Pas aussi belle que celui de Viladra, mais pour lui si. A part son poignard, il n'avait jamais tenu une pareille chose entre ses mains. La lame incurvée était fine et il sentait son tranchant fin comme un rasoir. Le manche était bleuté, garni de ciselures rouges. Magnifique. Pendant ce temps, Viladra avait également sorti son sabre. Elle joua avec, fît quelques mouvements dans le dernier ce termina à quelques millimètres de sa gorge. Il inspira à fond. Il savait que la mort serait bien plus rapide le jour ou elle voudra s'en débarrasser. Elle ramena l'arme vers elle et se mit en garde. Jambes tendus, bras pliés, une garde quelque peu bizarre. Kem voyait partout des trous par lesquels il pourrait passer sa lame. Mais il savait également qu'il se trompait. La garde de son Maître devait être irréprochable. Ne pas se fier aux apparences. Surtout pas.
Ha oui… Si tu es vivant d’ici quelques jours, encore, pense à aller courir un peu le matin… Une paire d’heures ou deux, au moins, car à ce train là tu te feras battre par un marchombre plus malin que toi… et je ne laisserai jamais passer cela au sein de ma propre guilde.
Il fronça les sourcils. Courir ? Il ne faisait que sa jour et nuit depuis des années ! Il ouvrit la bouche pour riposter, mais Viladra s'était mise en mouvement. Aussi vite qu'il ne put l'éviter complètement. La lame entailla l'épaule du jeune homme de quelques millimètres. Du sang commença à couler, mais pas assez pour s'inquiéter, et la douleur était minime. Il respira à fond et se prépara. Elle ne rigolait pas. Ou plus. Il tenta de se mettre en garde, mais était sur d'être un ramassis de faiblesse. Il ne savait même pas dans quelle main tenir l'arme. Il la mit dans la droite, celle qu'il avait toujours utilisé, même si la gauche lui servait tout autant. Maintenant qu'il y réfléchissait, il s'était toujours servi de ses deux mains pour tout faire. Viladra réattaqua vite. Elle commença le mouvement à gauche pour pivoter à droite. Il réussit à parer le coup et les lames s'entrechoquant résonna dans ses oreilles. Son sabre était lourd et le choc avait causé des vibrations. Il les sentait encore. Cependant, elle réattaqua. Son ventre. Il fît un pas de côté, bien plus sur que de parer avec l'arme. Il avait réellement des difficultés à la manier. Mais il y arriverait. Il était du genre battant.
Puis, il passa à l'attaque. Pourquoi toujours elle ? La défense était certes utile, mais ce n'était pas en épuisant l'ennemi que l'on gagnait. Il tenta de lui entailler l'épaule, comme elle l'avait fait auparavant. Elle l'évita d'un naturel si parfait qu'il écarquilla les yeux. Elle semblait savoir ce qu'il ferait en avance. Non. Impossible. Fronçant encore les sourcils, il réattaqua. Ou plutôt feinta. Feinta les pieds pour frapper le bras. Elle écarta la lame du bout de la sienne, aussi aisément que l'on écarte une mèche de cheveux rebelles. Aussitôt après, elle attaqua si vite et de toutes parts qu'il ne put toutes les éviter. Il se retrouva avec des entailles aux bras, aux jambes, et même une sur la joue. Le sang coulait, mais la douleur n'était toujours pas assez vive pour qu'il gémisse. Et de toute manière, il ne hurlerait ni ne gémisserait. Comportement de lâche. Le regard de Viladra était froid. Elle semblait être concentrée à l'extrême mais en même temps était détendue. Bien sur, elle avait combattu des ennemis bien pires que lui. Plus entraînés. Pour elle, il n'était qu'un hors-d'oeuvres. Elle réattaqua. Il évita. Et ainsi de suite. Il en évitait de plus en plus. Jusqu'à ce qu'elle frappe le creux des genoux avec le plat de la lame. Ses jambes plièrent et il se retrouva à genoux devant elle, haletant. Ses mains tremblaient. Il n'osa pas lever les yeux vers elle. Peur d'affronter son regard. Peur de mourir s'il le faisait. Il lui dit néanmoins :
"Je...Je vais recommencer. Je...je vais y arriver.."
Il ne se releva pas. Il s'effondra lorsqu'il essaya de se redresser. Quelle honte ! Il sombrait lentement. L'inconscience le guettait. Mais s'il s'évanouissait, qui lui assurait de se réveiller ?
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Viladra Memphis
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01.11.11 23:34
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Kem Alran
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02.11.11 11:14
Kem savait que Viladra était devant lui. Il la sentait. Il sentit aussi son doigt lui relever le menton. Il ne bougea pas. Toutes ses années à courir les toits ne lui avaient pas transféré une quelconque endurance ? Pourquoi était-il si épuisé ? Il ne comprenait pas. Fermant les yeux, il s'écroula. Plus rien ne comptait. Il lui fallait quelques minutes de repos, rien de plus. Pourtant, il entendit des pas, des personnes le soulevèrent, le déposèrent sur une surface confortable, le déshabillèrent et nettoyèrent les plaies. Était-ce Viladra qui le faisait soigner ? Peu importe. Le monde des rêves l'appelait.
-Vient ! Kem ne voulait pas. Le regard farouche, il regarda le balourd en face de lui. Kem souriait. C'était lui qui avait commencé à chercher la bagarre. Ces temps-ci, il s'ennuyait. Al'Far était tranquille, les voleurs restaient cachés. Alors il s'occupait comme il pouvait. -Non. Toi viens me chercher. Si tu en es capable. L'autre grogna. C'était un chef de bande, il avait un honneur à respecter. De plus, tous ses amis regardaient la scène. Il n'allait pas se faire battre par un jeune tout de même ? -Tu n'oses pas ? Kem le provoquait délibérément. Ce fût la goutte d'eau. L'autre s'élança de son pas lourd. Kem sauta, aussi haut qu'il le pouvait et s'agrippa au rebord de la fenêtre. Le balourd le regarda, fronçant les sourcils. -Tu crois m'avoir comme sa ? Grogna-t-il. Il commença à grimper. Mais de façon bien plus maladroite. Kem était sur le toit alors que son adversaire n'avait pas encore fait les trois quarts. Kem s'assit nonchalamment. Il vit les doigts du balourd s'agripper au rebord des tuiles. Kem marcha dessus. L'autre hurla et lâcha prise, oubliant ou il était. Il tomba lourdement, s'affalant au sol. Kem regarda en bas. Il ne bougeait pas. Inconscient ou mort ? Peu importe. Il se releva et vit les acolytes reculer. Un petit avait eu raison de leur chef. Personne ne s'occupait du balourd. Tant pis. Marchant lentement, Kem alla se reposer. Un sourire satisfait peint sur le visage. Il ne pensait à rien lorsqu'un visage apparut devant ses yeux. Un visage qu'i l connaissait. Ce regard froid, ses longs cheveux noirs, lisses, ses yeux bruns…Son Maître. Mais il n'avait pas de Maître. Il était libre. Qu'était-ce donc ? Il se sentit tomber du toit. Une chute interminable.
Ouvrant subitement les yeux, Kem se redressa sur le lit. Il était seul. Il faisait nuit. Quel rêve… Ses blessures avaient étaient soignées. Ses vêtements étaient délicatement posés sur le rebord de la chaise. Il se releva. Quelques unes de ses estafilades se rappelèrent à lui, mais il n'en prit pas garde. Il y avait plus grave. Bien plus grave. Il s'habilla tout en repensant au rêve. Pourquoi avait-il rêvé de ce lourdaud ? Qu'est-ce qu'il signifiait ? Bof…C'était du passé. Une fois prêt, il se dit qu'il faudrait chercher son Maître. Viladra. Mais où ? Il ne connaissait pas la forteresse et les autres mercenaires pourraient le tuer. Tant pis. Il trouverait son Maître. Il sortit de la chambre et marcha tranquillement dans le couloir, bizarrement désert. Bon il était tard, d'accord, mais de là à ce qu'il n'y est plus personne…. Interroger les rares personnes qu'il verrait ? Mauvaise méthode. Il se débrouillerait seul, comme il l'avait toujours fait. Il monta d'un étage. Là, il y avait plus de monde. Mais des gens qu'il n'avait jamais vus. Et ce n'était pas des mercenaires. Il demanderait Viladra, à l'occasion. Il continua sa route, sans être dérangé. Tout le monde était pressé. Il entendit une conversation de loin. Il parlait de Viladra. S'approchant, il comprit qu'elle se trouvait à cet étage. Seule. Il comprit aussi à quelle porte. Il y alla. Il resta devant la porte. Affronter son Maître tout de suite était inenvisageable. Pour l'instant. Il attendrait un peu. De toute façon, il avait le temps. Il fallait qu'il réfléchisse. Et il n'avait pas envie d'être seul dans la chambre de Viladra.
Il savait que sa vie avait changé. Qu'il entrait dans un autre monde. Monde bien plus cruel. Mais il était bien. Il se sentait à sa place. Et sous les airs froids et cruels de son Maître, il sentait aussi un désir de faire de lui quelque chose. Et il ne la décevrait pas.
Une rencontre peut tout changer. Tout bouleverser. Il faut juste saisir l'opportunité de modifier sa vie.
[j'espère que cette fin te conviendra. Maintenant, je vais m'atteler à l'autre rp...^^ ]