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Pris la main dans le sac ( pv Killian )
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08.07.12 11:23
    -Je t'emmène avec moi. Mais si je t'ordonne de te cacher, de fuir, de chercher la Rêveuse pour la mettre dans un lieu sûr, ou n'importe quoi d'autre, tu m'obéis. Si je te dis de m'abandonner à mon sort, tu le fais, malgré tout ce que tu pourras ressentir. Je sais que c'est dur à entendre. Mais je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Tu es mon élève, Doubhée. Je veille sur toi. Ne l'oublie pas. Jamais.

    La laisser toute seule en plein danger ? Impossible. Qui pourrez faire ça à une personne qui lui est chère. Car c’était ça pour moi, Killain était devenue très importante à mes yeux et l’idée qu’elle pourrait mourir m’était désagréable. Doucement et a contre cœur je hochai de la tête pour lui donner mon accord, sans vraiment d’entrain. Je n’avais pas vraiment le choix aussi, si je n’avais pas promis de partir si ça ce corser, elle m’aurait laissée ici et si il aurait fallu, elle m’aurait immobiliser, à tout les coups. Certaine que je lui obéirais, elle ouvrit la porte et s’engagea dehors avec une certaine assurance. Elle savait ce qu’elle avait à faire, elle avait même sûrement tout planifier à l’avance. Je me mis donc à marcher derrière un peu inquiète. Encore une fois, je me lancer dans quelque chose de fou alors que j’aurai très bien pus rester calmement auprès de la rêveuse endormis. Soupirant légèrement, je me mis à regarder attentivement le chemin. En effet, il fallait a tout pris que je connaisse le chemin par cœur, si je devais fuir . C’est donc avec cette résolution en tête, que je « photographier » en quelque sorte le chemin dans mon esprit, chaque rue, chaque tournent, chaque croisement était à présent encrer en moi. Comme une carte, il me suffirait plus cas la déplier mentalement quand je le devais.

    Quand nous arrivâmes enfin à destination, je connaissais le chemin par cœur mais surtout la peur commençait à reprendre le dessus sur mes nerfs. J’étais de nouveau devenu tendus comme les cordes d’un arc, mon cœur bâter la chamade, comme si un batteur jouer de la batterie dessus dans un rythme endiabler et un mince filer de sueur ce mis à couler le long de ma joue. Peureusement, j’avalai ma salive et me mis à regarder derrière moi. J’avais comme l’impression qu’on me regardait, qu’on épier nos moindres fait et geste, empirant mon malaise. C’était sûrement que mon esprit qui me jouer de vilain petit tours, mais à ce moment la j’avais tellement peur que chaque petit bruit innocent, me faisait sursauter. Pour me calmer, je me mis à respirais le plus calmement possible et me remémorai dans mon esprit une chansonnette que ma faire chantonner souvent. Combien de fois, je l’avais entendu chanter ça (comme un porc qu’on égorger !) . Cette pensée de mon ancienne vie réussit à me donner un peu le sourire et plus on avancer, plus mon cœur commençait a s’apaiser. Avoir peur ne me serra jamais vraiment utile, je devais être comme Killian. Oui, comme elle, alors qu’on marchait le plus discrètement possible, elle semblait tellement calme. Moi je faisais parfois quelque geste maladroit, alors qu’elle… Bah, comme toujours elle était parfaite.

    C’est une fois calmée, que tout commença, moi qui pensait être au bout de mes peines, c’était « peines perdue »… En effet, on venait de nous remarquer, enfin de remarquer l’une d’entre nous plutôt et des bruits de pas ce firent entendre. Inquiète je me mis à tournai sur moi-même. Qu’allons nous faire ?! Killian finit par me prendre par l’épaule, anxieuse je la regardai, je voulais filer d’ici au plus vite, mais avec elle. Encore une fois, peine perdue…

    -Tu te souviens de ce que je t'ai dit n'est-ce pas ?

    Si je m’en souvenais ? Bien sûr que oui et si la situation aurait pas étais aussi urgente, j’aurais pus tout lui réciter comme une poésie. Au lieu de ça (car je ne faisais vraiment pas la maligne à ce moment la et l’idée d’ouvrir la bouche pour parler, m’était totalement impossible), j’hochai de la tête. Oui… Je savais ce que j’avais à faire… Laisser Killian ici… Toute seule, avec le risque qu’elle meurt…

    -Fuis. Cherche la Rêveuse. Sors de Fériane et va chercher de l'aide. Je les retiens du mieux que je peux et vous rejoints. Je t'en fais la promesse.

    Ô comme j’aurais voulu être une enfant a ce moment la ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu’on ne demandait pas de t’elle chose aux enfants (bon, on les écartés aussi beaucoup du danger), mais surtout j’aurais pu faire un caprice. Taper des pieds, pleurés des larmes de crocodile, pour ne pas avoir à faire ça et supplier Killian de partir avec moi. Mais non, je ne pouvais pas. Je faisais une tête d’enterrement à ce moment la.

    -Et je tiens toujours mes promesses.

    Doucement, elle appuya légèrement sur mon épaule et je lui souris (ça ressemblait sûrement plus à une grimace). Après cet élan d’affection, je partis en courant laissant Killian ce débrouiller seule. Comme elle me l’avait dit, elle tenait toujours ces promesses, elle reviendrait donc même blesser. M’arrêtant derrière un mur, je repris ma respiration par petite goulet et je me mis à regarder autours de moi, je devais à présent retrouver le chemin du repère et mettre Killian de côté, elle m’avait donné une mini mission tout de même il était de mon devoir que je la réussisse parfaitement. Je me remémorai donc le chemin dans ma tête et une fois fait je fonçai dans les rues. Je courais, comme quand nous étions à Al-Jeit et que Killian me faisait courir, maintenant je savais pourquoi elle m’avait fait subir cette entrainement. En effet, alors que je courais, mon souffle était calme, pauser et non pas saccadé comme avant. Mes mollets, ne me faisait point souffrir aussi, c’est donc avec un mini sourire aux lèvres que je courus jusqu’au repère, prenant parfois mon temps pour regarder ou j’en étais. Si je me perdais maintenant, ce serrait vraiment un manque de bol !

    Après une petite trotte à pied, j’arrivai enfin au repère. Sur le lit, il y avait la jeune rêveuse, endormi. Doucement, je m’approchais d’elle, devais-je la réveiller en fanfare pour que l’on ce dépêche ou doucement parce que la pilule est durs à avaler. J’optai pour la deuxième résolution, doucement je me mis à lui secouée l’épaule, elle ouvrit un œil et me regarda. Malgré la situation je lui souris et puis je repris un air plus sérieux, il fallait qu’on parte d’ici au plus vite, ordre de Killian et j’étais bien décidé à lui obéir.

    -Excusez moi de vous réveillez ainsi, alors que vous semblez faire de beau rêve, mais l’heure est assez grave et mon maître ma demander de vous faire évacuer d’ici. Je vous demande donc, de vous levez au plus vite et puis de me suivre, maintenant. Je sais que c’est un peu durs, de ce dépêcher alors que deux minutes auparavant vous dormiez, mais au moins on serra en sureté…
    -Oui, bien-sûr je comprend et me dépêche.


    J’étais soulagée qu’elle le prenne aussi calmement, c’était une tache en moins et on pourrait donc partir d’ici au plus vite. Elle ce leva et nous partîmes en direction des portes de la ville. Des bruits de pas, autre que les autres, résonnèrent dans la rue, je pris donc la rêveuse par la manche de sa tunique pour la pousser contre le mur, dans l’ombre de t’elle sorte à être cacher. Ils passèrent sans nous voir, ou allaient-ils ? Allaient-ils ce battent contre Killian ? Si oui,, allait-elle ce débrouillée ? Pendant une infime seconde, je me mis à prier de tout mon cœur pour elle, une chose que je n’avais encore jamais fais, ne croyant pas a des antiquités capable de nous aidés et pourtant la, je voulais y croire juste un peu.

    Une fois les mercenaires partit, nous reprîmes notre route, plus en alerte que jamais. Chaque petit bruit, m’interpellé et je me figeai prête à me battre. Alors que la plupart du temps ce n’était rien d’autre qu’une tuile qui tomber d’un toit et même des bruits causer par notre propre faute. Je me faisais peur à moi-même, comme c’était navrant ! A chaque fois on repartait soulagée et moi honteusement de mettre encore inquiétez pour rien. Un autre bruit capta mon attention, m’étant déjà tromper des tonnes de fois je ne pris même pas la peine de m’arrêter pour essayer de savoir ce que c’était, pensant que ce serait rien du tout comme les fois précédentes, et je m’étais bien tromper…

    Alors que nous étions enfin à la sortis, un mercenaire était juste devant l’entrée, sourire aux lèvres. Mince, que devais-je faire ? Il était sûr mon chemin. Voilà les seuls questions que j’eus le temps de me poser avant qu’il charge, il avait sûrement pas que ça à faire, peut-être n’étais-je pour lui qu’un petit jeux marrant. Je souris, j’allais pouvoir mettre en pratique tous ce que m’avais appris Killian, j’évitai donc son attaque et riposter d’un coup dans l’estomac, puis je partis sur le côté sur de ne pas être à sa porter. Il ce tient le ventre et vomis son déjeuner de la journée. Je profitai de ce petit temps d’inattention de sa part pour mettre la rêveuse en sureté, car c’était elle ma priorité et non pas ce mercenaire. Une fois fais, je reportai mon attention sur le mercenaire qui venait juste de ce relever.

    -Maligne la petite, mais je vais tout de même t’avoir.

    Je ne pris pas la peine d’user de la salive pour rien et attendit qu’il attaque une nouvelle fois. Je n’avais pas besoin de le tuer, de toute façon je ne pourrais pas, son niveau était plus élever que le mien, je ne pouvais que jouer de ruse. Il fallait juste que je le mette « hors d’usage », le temps qu’on puisse filler le plus vite possible. Je devais me débrouiller avec ce que j’avais à porter de main et me concentré. Je me mis en position de défensif comme me l’avais appris Killian, dague en main. Il attaqua une nouvelle fois, avec difficultés je réussis à l’éviter et portai un coup a sa jambe avec mon poignard. Je repartis ensuite sur le champ, plus loin que lui pour être sûr de ne pas me faire attaquer par surprise. Le combat ne dura pas bien longtemps, je réussis à le blesser des deux jambes, de telle sorte qu’il ne pouvait plus tenir sur ces jambes. J’étais un peu dégouter d’avoir fais ça, mais il m’avait chercher, il aurait du me laisser en paix. Cependant je ne pouvais pas me résoudre à le tuer, pas maintenant.

    -Attendez…je…je viens…

    Ces a ce moment-la que Killian refit son apparition, comme j'étais soulagée de la voir seine et sauf. Elle s'approcha vers moi, chancelante, elle était blessée ! Même plus que ça, horrifié je pus voir le couteau planté dans son torse. Ô mon dieux, voilà ce que je répéter encore et encore dans ma tête. Heureusement que nous avions une rêveuse sous la main, celle-ci pourrait nous être utile dans ce genre de circonstance et surtout maintenant. Elle arriva enfin a ma hauteur et s’accrochant a mon épaule elle me dit :

    -Félicitations jeune fille. Très beau combat. Je te donnerais tes erreurs plus tard. Pour le moment, il faut fuir et vite. Il y a plus de Mercenaires que prévu ici et seules nous n'y arriverons pas. Et moi encore moins pour le moment.

    Remarquant mon air ahurie et mon inquiétude dans mes yeux, elle me rassura.

    ]-T'en fais pas, je vais pas mourir

    Peine perdue, je serais rassurée quand elle ne serra plus blesser et qu’elle n’aura plus cet arme enfoncée dans le torse. Elle n’attendit même que je réponde, elle savait sûrement que j’allais protester ou ronchonner. Elle nous fit sortir de la forteresse et appela son étalon, faisant de même je gardais un œil sur elle. Même si en temps normal c’est elle qui prenait soin de moi, pouvait-on pour une fois échanger les rôles ? Moi je prendrais un peu soin d’elle, pendant qu’elle ce repose. Une fois les chevaux arrivaient, nous partîmes au galop.

    Nous arrêtâmes notre course devant une mini grotte, parfaite pour passer la nuit en toute tranquillité ce dont Killian avait énormément besoin. En parlant d’elle, elle était de plus en plus mal au point et alors que je courais vers elle pour voir les dégâts, elle me donna quelque ordre.

    -Fais un petit feu au fond de la grotte, j'ai froid. Et cache les chevaux. Dis à la rêveuse de venir aussi.

    Docilement, j’obtempérai. En catastrophe, je courus vers la jeune rêveuse et lui dit qu’elle devait soignée a tout pris Killian, celle-ci ne ce le fit pas répéter d’eux. Une fois fait, je fis les corvées que Killian venait juste de me donner, en réfléchissant a la journée que je venais d’avoir. Tout était aller très vite aujourd’hui et mon entrainement faisait de plus en plus effet, j’en avais la preuve formel. Tout à l’heure quand j’avais courus, je n’avais pas eu les poumon en feux, ni l’impression que m es jambes allaient ce dérobée sous moi, mon corps c’était endurci grâce à l’entrainement de la marchombre. Parfois en me regardant je voyais la courbe nouvelle de petit muscle apparaissant enfin. Je devenais une vraie marchombre.

    -Du repos maintenant. Quelques heures. Voire même un jour complet.

    Cette phrase prononcer par Killian me fit revenir à la réalité, une fois la rêveuse un peu plus loin je me mis au côté de Killian, regardant le ciel.

    -Killian… Je voulais te dire qu’aujourd’hui et bah je me suis rendus compte que ton entrainement porté enfin ces fruits sur moi. Une semaine auparavant, quand je courais a tes côtés , mes poumons étaient en feux et mes jambes devenaient immédiatement de la compote, alors que la, quand j’ai courus j’étais à l’aise. Pas un hic, qui m’aurait donner envie de m’arrêter pour reprendre mon souffle ou apaiser mes jambes, rien ! J’ai réussi à courir jusqu’au repère en m’arrêtant que peu de fois et c’était pour ne pas me faire repérer. Et puis, tout à l’heure quand le mercenaire nous a attaquer, je me suis souvenu de tout ce que tu m’a appris et j’ai réussi a lui mettre la pater ! J’étais fière de moi, même si j’ai étais incapable de faire plus que l’immobiliser. Je me sans tellement bien, bon quelque hématome par ci par là, mais sa je commence à avoir l’habitude. Je suis devenue une vraie apprenti marchombre et un jour je le serais comme toi. Tu semblais tellement sûr de toi tout à l’heure, quand nous marchions ensemble, ce rapprochant de plus en plus du danger , je me demande encore comment tu fais. Moi, j’étais tellement apeurée a ce moment la. Ahhh… Je parle trop.

    Je souris.
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Killian Delkaïron
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Killian Delkaïron
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08.07.12 13:55
Killian avait froid. Malgré le feu à ses côtés et la chaleur de l'été, elle grelottait. Mais elle ne montra rien et écouta son élève :

-Killian… Je voulais te dire qu’aujourd’hui et bah je me suis rendus compte que ton entrainement porté enfin ces fruits sur moi. Une semaine auparavant, quand je courais a tes côtés , mes poumons étaient en feux et mes jambes devenaient immédiatement de la compote, alors que la, quand j’ai courus j’étais à l’aise. Pas un hic, qui m’aurait donner envie de m’arrêter pour reprendre mon souffle ou apaiser mes jambes, rien ! J’ai réussi à courir jusqu’au repère en m’arrêtant que peu de fois et c’était pour ne pas me faire repérer. Et puis, tout à l’heure quand le mercenaire nous a attaquer, je me suis souvenu de tout ce que tu m’a appris et j’ai réussi a lui mettre la pater ! J’étais fière de moi, même si j’ai étais incapable de faire plus que l’immobiliser. Je me sans tellement bien, bon quelque hématome par ci par là, mais sa je commence à avoir l’habitude. Je suis devenue une vraie apprenti marchombre et un jour je le serais comme toi. Tu semblais tellement sûr de toi tout à l’heure, quand nous marchions ensemble, ce rapprochant de plus en plus du danger , je me demande encore comment tu fais. Moi, j’étais tellement apeurée a ce moment la. Ahhh… Je parle trop.


La Marchombre répondit au sourire de sa jeune élève. Oui elle avait progressé. Une semaine d'entraînements et on voyait la différence. Killian encore plus. Lorsqu'elle avait vue son élève ravaler sa peur, avancer et faire face, lorsqu'elle l'avait vue entailler les jambes du Mercenaires pour le rendre inoffensif sans pour autant lui ôter la vie, lorsqu'elle l'avait vue obéir, tout simplement, elle qui disait être incapable d'obéir…cela emplissait la Marchombre d'une fierté sans limites. Killian se redressa quelques peu, toujours gelée, et finit par dire:

-Tu ne seras jamais comme moi Doubhée. Chaque Marchombre est unique. Chaque Marchombre, malgré son enseignement, est différent. Moi je te montre le chemin à suivre, et se sera à toi de le parcourir comme bon te semble, le jour ou je te lâcherais. J'avais l'air sûr de moi, en effet. Mais moi aussi je connais la peur et le doute. Il faut juste en faire des forces, Doubhée. Retiens bien ceci : chaque défaut peu devenir une force. Ta peur ta permis de sauver la Rêveuse et de maîtriser un Mercenaire au niveau de combat bien plus haut que toi. Et je suis fière de toi. Et non tu ne parles pas de trop.

Killian se tut. Le ciel, dehors, était orangé, le soleil se couchant. Killian avait peur que les Mercenaires les aient suivis. Parce que si c'était le cas, la Marchombre n'était pas en état de se battre. Et Doubhée ne pourrait pas affronter plusieurs ennemis d'un coup. Et la Rêveuse était non-violente. Celle-ci arriva soudain avec un bol fumant.

-Tenez. C'est pour apaiser la douleur. J'ai peut-être refermé la blessure, mais l'intérieur est toujours ouvert. Mon don de Rêve n'est pas aussi élevé que d'autres. Je suis encore en formation.

Killian but le liquide, qui était infect. La Rêveuse mit ensuite sa main sur son front et fît une moue.

-Qu'y a-t-il ?

Doubhée regardait aussi, inquiète. Killian conserva son visage neutre et assuré. Elle ne voulait pas la faire paniquer d'avantage.

La Rêveuse se mordit la lèvre et murmura :

-Vous avez de la fièvre. J'ai peur que cela ne se soit infecté malgré mes soins. Il vous faut regagner la ville le plus vite possible.

-Je ne peux pas. Votre confrérie est aux mains des Mercenaires. Je ne partirais pas sans les avoir délogés.

-La Confrérie est perdue, madame. Allez vous soigner et revenez avec du renfort.

Killian soupira alors que la Rêveuse allait s'occuper du feu. Il manquait plus que ça. Infecté. Elle grelottait, puis avait trop chaud, puis à nouveau froid…elle avait horreur de cela. Et Doubhée qui ne savait pas quoi faire…

-Doubhée, je vais te confier une mission. Je compte sur toi pour veiller sur la Rêveuse. Mais attention, tu dois aussi dormir. Dis lui de prendre ta relève au milieu de la nuit. Je vais me reposer, et demain tout ira pour le mieux. Attends…je vais te donner une aide supplémentaire.

Killian siffla, mais stoppa au milieu, prise d'une quinte de toux qui lui coupa la respiration. Reprenant son souffle, elle entendit le bruit du galop s'approcher. Taï'Dashar apparut à ses côtés et tapa sa joue de son museau, inquiet.
Killian se releva de moitié en se tenant à son encolure et lui murmura à l'oreille.


-Voilà. Il va t'aider à monter la garde. N'hésite pas à te coucher contre lui. Il te donnera l'alerte s'il sent quelque chose que tu ne vois pas.

Doubhée hésita, mais obtempéra. Killian savait que c'était risqué, que de lui laisser la surveillance toute la nuit. Mais elle n'avait pas la force de le faire. Ses yeux se fermaient doucement et elle ne lutta plus…


******

En se réveillant, le lendemain, Killian avait encore plus froid que la veille. Doubhée dormait, mais la Rêveuse était assise près de l'entrée, surveillant les alentours, Taï'Dashar à côté, broutant mais attentif. En la voyant éveillée, la femme se précipita et toucha son front.

-Vous êtes brûlante ! Il faut vous emmener à nouveau à Al'Jeit, il y a là-bas un très bon Rêveur.

Killian leva les yeux au ciel.

-Le temps qu'on parvienne à Al'Jeit je serais morte. Le couteau à dû être empoisonné, je ne vois pas d'autre solution. Sinon je ne serais pas dans cet état. J'ai connu pire comme blessure, mais jamais ainsi. Il faut trouver un moyen de faire venir le Rêveur ici. Je n'ai pas la force de me lever et encore moins de monter à cheval, aussi doux soit-il.

Elle savait que son étalon ferait extrêmement attention, mais elle savait aussi que rien que le fait de monter en selle la ferait tourner de l'œil.
Elle espérait que Doubhée n'est pas entendu. Elle ne voulait pas l'inquiéter. La Rêveuse sembla réfléchir longuement.


-Très bien. J'irai à Al'Jeit et reviendrais avec le Rêveur. Je laisserais des instructions à votre élève pour qu'elle vous administre des soins jusqu'à mon retour.

-Et s'il vous arrivait quelque chose ?

-Il ne m'arrivera rien. Al'Jeit est à deux jours de galop d'ici, si je ne m'arrête pas et alterne les allures pour ne pas épuiser le cheval.

Killian n'eut d'autre choix que d'accepter. Elle ne voulait pas laisser Doubhée partir, de toute manière. Celle-ci finit par s'éveiller et Killian lui dit :

-Elle va aller à Al'Jeit chercher le Rêveur. Il est plus compétent et saura mieux me remettre sur pied. En revanche il faudrait qu'elle t'emprunte ton cheval. Taï'Dashar refusera de partir, et sera plus utile ici.

Son élève la fixa, comme si elle voyait déjà la mort dans son regard, et finit par accepter. Killian avait le cœur brisé que de devoir la séparer de sa monture.
La Rêveuse se hissa en selle, remercia Doubhée et Killian lui dit :


-Revenez avec ce cheval. Pas un autre. C'est celui de mon élève. Et revenez vite je vous prie.

Elle acquiesça et partit au galop. Killian toussa légèrement et fixa son élève. L'inquiétude rongeait son visage.

-Ne t'inquiètes pas. Je ne te laisserais pas. Pas maintenant. Je n'ai pas fini ici. Me ferais-tu l'honneur d'une gestuelle ? Cela ne peux te faire que du bien.

Killian sourit pour lui transmettre sa force. Doubhée devait y arriver. Et Killian savait qu'elle le ferait.
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24.08.12 12:03
    Aux côtés de Taï’Dashar je regardais les alentours, pensive. Killian était mal au point et malgré la bonne figure dont elle faisait preuve, je n’étais pas bête et voyer parfaitement que son état s’aggraver. Doucement je soupirai, rien n’était donc à porter de main… Les complications allaient-elles devenir mon quotidien à présent. Je posai doucement ma tête contre le flan de l’étalon, il était chaux et douillé, à un tel point que mes paupières commençaient a ce faire lourde et mes yeux suivant parfaitement le mouvement, ce fermer et s’ouvrer de nouveau par un sursaut de ma part. Taï’Dashar, seul témoin de cet fatigue grandissante, ne dis rien quand mes yeux ce fermèrent pour de bon et ne s’ouvrir pas pour regarder les alentours. Quand au cheval, il fit mine de ne rien remarquer, oui je m’étais coucher pour être plus à l’aise mais non, en aucun cas je venais de m’endormir correctement installée sur son flan chaux et accueillant.

    Quand le tour de garde fût finis et que ce fut au tour de la rêveuse, c’est Taï’Dashar qui doucement tenta de me réveiller. La bonne affaire ! Il passa son museau dans mes cheveux et ce mit a souffler. Rien n’y fit, je me tournai de l’autre côté en poussant un grognement bien compréhensible. Cette payasse était bien trop confortable pour que je me lève. Oui, riez lecteurs, mais à ce moment la, j’avais complètement oubliée ce que j’étais sensée faire et l’identité de cette fabuleuse payasse. Le cheval, ne perdant néanmoins pas espoir, ce remit à la tache, un brin amusé. Prenant ma tignasse (oui, je dis bien tignasse car à ce moment précis mais cheveux ressemblait plus à une brosse à toilettes !) entre ces dents, il les tira un peu en arrière, je poussai un petit cris de désaccord et me réveilla d’un bond (je précise, que je n’aurais jamais pus faire quelque temps auparavant) prête a en découdre, poignard sortit. Quand je vis l’étalon ce relever pour me regarder de toute sa hauteur, la mémoire me revint et enfin réveiller, je souris à celui-ci et doucement m’approchai pour lui caresser le museau. Killian disait que Taï’Dashar comprenait ce qu’on lui disait, mais était-ce par ce qu’ils partageaient ensembles un lien extraordinaire ? Comment le savoir ? Alors, après un tendre baiser sur son museau, je le remerciai bien gentiment avant de partir réveiller la jeune rêveuse, avec un pincement au cœur. Elle semblait être si calme et en paix, que le faite de la retirer de cet havre de paix.

    Doucement, je ma main sur l’épaule de la femme et alors que je m’apprêtais à le secouer doucement et énergiquement par la suite si elle ne venait pas à ce réveiller, elle ouvrit doucement un œil, pour fixer un petit moment, avant de bailler à sans décrocher la mâchoire.

    -Pardonnez-moi de vous réveiller aussi tôt mais c’est à votre tours de monter la garde il me semble.
    -Oui c’est bien à mon tours, bonne nuit Doubhée.
    -Bonne nuit enfin bonne garde !


    Après ces mots, je me couchais sur la payasse qui était sous mes pieds. Je poussai un soupir de regret, dommage, Taï’Dashar n’était plus à mes côtés. Je me relevai doucement et partit vers ma jument, elle hennit en me voyant et je mis un doigt devant ma bouche pour qu’elle ce taise. Était-elle aussi calme que Taï’Dashar ? Non, bien-sûr que non car elle n’était pas l’étalon. Je souris et m’assis contre elle, comprenant ce que je comptais faire elle ce coucha sur le sol et je poussai un petit cris de joie et me couchai sur son flan comme sur Taï’Dashar. Elle ramena sa tête vers la mienne et souffla doucement. Killian avait donc raison, les chevaux étaient vraiment exceptionnelle. Toute contente de mon nouveau lit, bien douillé, je m’endormis enfin et pour de bon.

    ********

    Le lendemain le réveil fut dur. Pourquoi ? Je n’avais qu’une envie, rester par terre (enfin sur le flanc de ma jument) à dormir, encore et encore, jusqu’à les midi, mais non, ce n’était pas possible. Plus maintenant en tout cas. Baillant à m’en décrocher la mâchoire, je m’étirais et d’un bond me levai. D’une petite tape amicale, je remerciai ma chère jument pour cette excellente nuit et me rapprochai ensuite du campement. La rêveuse était pencher sur Killian, avec un air soucieux sur le visage. Inquiète, je courus, histoire de parcourir plus vite la courte distance qui me séparer de leurs conversations. J’arrivai à la fin de leurs conversations, la rêveuse partais, mais pour quoi faire ? Quand je vis le visage blême de Killian, je compris, elle était bien trop mal au point. Je me mordit la lèvre inférieure, tentant de ne pas trahir mon inquiétude, tout avait si bien terminé… Sauf sur ça. Enfer et damnation ! Une fois la rêveuse partit, Killian toussota et me regarda.

    -Ne t'inquiètes pas. Je ne te laisserais pas. Pas maintenant. Je n'ai pas fini ici. Me ferais-tu l'honneur d'une gestuelle ? Cela ne peux te faire que du bien.

    Parfois j’avais vraiment l’impression, qu’elle pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. J’aurais beau tout faire à chaque fois, elle devinerait comme ça, super facilement. Je soupirai, faire de la gestuelle ? Maintenant ? Sans elle ? Jamais encore je n’avais tenter la chose et surtout je n’étais pas assez calme. Après une minute d’hésitation, je me mis en position, paumes vers lever en direction du ciel et soufflant doucement, je me vidais l’esprit. Killian n’était pas blesser, je ne la connaissais même pas et elle n’était pas la. Je n’étais nulle part de bien important. Après un moment ou je n’avais pas fait un mouvement, je fis ma gestiuelle calmement. Je ne l’a faisais sûrement pas parfaitement, mais je l’a faisais comme je le sentais. J’étais bien et calme.
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Killian Delkaïron
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24.08.12 21:27
[voilà c'est court mais bon...dans ta réponse, fais tout de suite la présentation, moi je n'ai rien à faire à part regarder donc....ensuite on voit pour clôturer le rp ?]


Doubhée hésita un moment et, enfin, commença. Ses gestes furent lents et hésitants au départ, puis l'assurance revint, accompagnée du calme que la gestuelle conférait aux Marchombres. Killian était fière d'elle et de ses progrès en un si court laps de temps. Killian avait encore mal, mais se réchauffait. Elle ne comprenait pas ce qu'elle avait en fait. Une fois elle était affaiblie et hors course, de l'autre elle sentait les forces revenir en elle…

La journée défila ainsi, Killian donnant des exercices à Doubhée, lui posant des questions, la testant. Elles s'endormirent toutes les deux, Killian ayant posté son cheval en éclaireur. Qui se méfierait de Taï'Dashar ?

******

Quelques jours plus tard, alors que Doubhée courrait et que Killian se sentait mieux, un bruit de galop leur parvint. L'odeur transmise était celle de la Rêveuse. La Marchombre sourit. Doubhée s'arrêta, prête à tout, jusqu'à ce qu'elle reconnaisse sa jument et sa cavalière. Et, derrière, une autre personne. Killian l'identifia comme le Rêveur d'Al'Jeit.

Et elle avait raison. Il s'approcha, assuré, mis ses mains sur la plaie à moitié cicatrisée par sa collègue, ferma les yeux et rêva. Killian sentit l'onde de fraîcheur, sentit le poison reculer, sentit la faiblesse s'éloigner.


-Voilà. Quelques heures de repos et cela devrait aller.

Killian le remercia et lui proposa de rester manger et se reposer. Il accepta avec joie, à son âge, c'était mieux.

Une fois en train de manger, la Rêveuse annonça :

-Nous avons envoyé les gardes de la ville à la Confrérie pour tuer les Mercenaires. Ils y sont allés avant nous, donc ils devraient arriver bientôt.

Killian la remercia également. Cela lui enlevait une épine du pied, et elle avait autre chose à faire que de la chasse au Mercenaire. Elle devait présenter Doubhée au Conseil.

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-Plus haut le bras !

Killian cria presque le conseil, à cause de la distance principalement. Doubhée était perchée sur une branche, à quelques mètres au-dessus du sol, attachée par une simple corde. Elle s'entraînait à lancer un couteau dans une situation périlleuse. Parce que oui, Killian avait déjà du lancer un projectile perchée sur une poutre bien plus étroite que la branche et dans la nuit noire en plus.

-Lance !

Doubhée obéit et la lame scintilla, jusqu'à ce planter à quelques millimètres du centre de sa cible.

-Bravo. Redescend maintenant.

Killian chercha le couteau pendant que son élève la rejoignait. Elle avait pratiquement vaincu sa peur du vide et n'hésitait plus aussi longtemps avant de grimper. Cela faisait une semaine qu'elles étaient sur les routes. Killian allait nettement mieux et la Confrérie avait été nettoyée de fond en comble par les gardes. Les Mercenaires étaient ou morts, ou envolés. Et, le soir même, Killian emmenait Doubhée au Conseil.

Elle le lui annonça alors qu'elles chevauchaient en direction de la ville :


-Doubhée, tu as fait de magnifiques progrès en deux semaines seulement d'apprentissage. Il est temps pour toi d'officialiser ta venue parmi nous.

La jeune fille la regarda, les yeux ronds. Alors Killian acheva ainsi :

-Ce soir, je te présente au Conseil.
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