Rasinar était confortablement percher sur les toits d' Al-Far. Il s'amusait à observer les habitants de cette ville. Cacher dans l'ombre il les épiait, il observait sans être vu. Il allait s'assoupir lorsqu'il repéra un apprentis marchombre entrain d'escalader un bâtiment non loin, son maître donnait l'impression de marcher à la verticale. Peut-être que si Rasinar lui tirait dessus, il tomberait ou s'il lui en faudrait plusieurs pour le descendre. Pourquoi se posser la question quand on peu avoir la réponse avec une expérience simple. Sans attendre il pris son arc. Il encocha une flèche et plongea dans les spires pour pouvoir jouer avec le maître marchombre. Il lui envoya un poésie marchombre :
Lettres de feu dans les ténèbres traits mortels
L'aire surpris du maître était un cadeau sans pareil. Il tournait la tête dans tous les sens à la recherche de l'auteur de cette poésie. La flèche parti droit vers son cœur, mais pour on se sais quelle raison il bougea au dernier moment et prit la flèche dans la jambe. Il porta sa main au genoux il en tira une lame de métal de sa chaire et la jeta dans la direction de Rasinar, elle se planta dans son arc, voici donc sa greffe. Ce marchombre pouvait sortir des lames de son corps. Sans plus attendre le binôme descendit et courut le plus vite possible pour s’échapper. Et la poursuite commença.
Ils se cachèrent dans la foule, mais c'était inutile. Ils ressemblaient à des loups au milieu des chiens galeux. Ils filaient comme le vent entre les arbres, Rasinar avait du mal à gagner du terrain pour les tuer. La poursuite commençait à s'éterniser et Rasinar commençait à s'énerver. Ces marchombres ne devraient pas être si dure à attraper.
La poursuit se dirigeait vers l'extérieur de la ville. Hors de la foule Ils seront bien plus simple à tuer. Rasinar s'arrêta dans ça course. Il se concentra sur l’apprenti. Il était déjà mort, la flèche ne le ratera pas. Rasinar banda son arc et pointa la lune avec le bout de sa flèche. Il lâcha la corde, la flèche parti droit vers la lune. Rasinar repris sa course vers le duo de marchombres pendant que sa flèche faisait une parabole dans le ciel.
Il arriva à la lisière d'Al far, juste derrière les marchombres quand la flèche tua l'apprenti sous les yeux de son maître. Il se retourna vers Ras. La rage qui se lisait dans les yeux du maître était enivrante. Rasinar allait enclencher le combat mais quelque chose bougea dans un arbre et le marchombre en profita pour fuir encore. Tantpis, Le mercenaire ce dirigea vers le chêne centenaire d'où venait le bruit.
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Viladra Memphis
Mentaï
17.12.11 19:56
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05.01.12 10:21
[hrp: ma patience à atteint ses limites, tantpis pour led je continue ce rp]
Quoi que ce soit ou qui que ce soit, Rasinar allait anéantir ce qui avait permis à ce marchombre de fuir. Il avait déjà dégainé son épée, il était furieux. Une ombre descendit de l'arbre, c'était Viladra Memphis la chef des mercenaires. Rasinar pesta intérieurement, il fallait absolument que ce soit la seule personne qu'il ne pouvait pas persécuter à loisir. Cela aurait pu être n'importe qui, un frontalier, un thül, une sentinelle même, mais pas elle. Rasinar du se calmer puisqu'il ne pouvait pas se défouler sur Viladra. Elle lui parla avec une voix douce. Si on la connaît un petit peu, on sait que cette douceur cache la réincarnation de la mort elle-même. Il ne répondit pas tout de suite car s'il l'avait fait, il l'aurait beaucoup regretter. Il aurait parler trop vite sans réfléchir et aurait dis des choses qu'il ne devait pas lui dire.
Un mot lui sauta à l'esprit, loyauté. Rasinar resta impassible en entendant ça. Il ne lui était loyal que parce qu'il n'était pas sur d'être plus puissant qu'elle. Rasinar évitait sérieusement d'engager un combat dont il ne connaissait pas le dénouement à l'avance. Elle voulait laisser partir le marchombre pour qu'il fasse peur aux autres marchombres, ça paraissait aberrant, autant tuer le marchombre et envoyer son cadavre au conseil. Rasinar ne voulait pas sentir la peur chez les marchombres, mais tous les éliminer. Viladra lui demanda les raisons de son absence prolongée de la forteresse. C'était bien le genre de question qui ne lui plaisent pas du tout, Rasinar ne veut pas avoir de compte à rendre à qui que ce soit, il ne veut pas avoir à dire où il était et encore moins où il va. Le mentaï ne pouvait pas dire à sa supérieur qu'il était parti sur les traces de son passé parce qu'il hésitait entre l'harmonie et le chaos, qu'il s'était arrêté chez les rêveurs. Il lui répondit donc d'un ton sec en gardant un minimum de respect :
-Comme tu le vois, je suis parti à la chasse au marchombre. Cela m'a tellement passionné que j'en ai complètement oublier de faire un saut à la forteresse.
Il y avait un truc qui le dérangeait, Viladra était différente, mais il n'arrivait pas à voir en quoi. Habituellement elle est moins ... euuuuh... imposante. Là, Rasinar ne se sentait pas du tout plus puissant qu'elle, c'est comme si elle avait gommer un point faible. Rasinar fini par trouver, elle n'était pas suivie par un seul de ses élèves. Elle était seule, aucun des jeunes gens qui habituellement la suivent n'est là. Elle paraissait donc plus forte car personne ne se trouvait à côté d'elle.
-Tu es seule, tes apprentis ne te suivent pas aujourd'hui ?
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Viladra Memphis
Mentaï
05.01.12 16:49
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08.02.12 14:37
Cela aurait été tellement plus simple si Rasinar ne s'était pas engager dans deux voix parallèles. Maintenant, il n'arrive plus à faire le point, à choisir entre le chaos et l'harmonie. Ce qu'il sait c'est que les marchombres doivent tous mourir, aveugler par leur doctrine, ils courraient droit à leur perte. Les Fils du chaos sont sûrement l'avenir de Gwendalavir. Face à Viladra, le moindre mots doit être réfléchit, la moindre erreur est fatale. C'était anormal qu'il soit aussi mal à l'aise devant la chef des mercenaire du chaos, devant sa chef. Après tout, elle n'a aucune raison de le tuer. Rasinar était parti, il avait besoin de comprendre, de se comprendre. La seul chose qui lui importe, c'est l’éradication des marchombres.
-Une passion dévorante, la passion d'une vie, la passion de ma vie. La mort des marchombres me rend heureux à telle point que ça en devient addictif. Les traquer jusqu'à leur tanière, les attendre dehors. Sentir le désespoir de leurs cris de douleur.
Rasinar savait parfaitement où se trouvait le QG marchombre, mais il voulait le garder pour lui, les garder pour lui seul. Il n'était pas sur de survivre si il s'y introduisait seul comme il n'était pas sur de pourvoir vaincre Viladra. C'était ridicule, il avait plus appréhension à combattre une seul personne aussi puissante soit-elle que de combattre tout le conseil marchombre plus les nombreux marchombres étant eux aussi la dessous. Il attendait donc tranquillement dehors pour en intercepter quelques uns. Les yeux du mentaï brillaient d'un feu glaçant, un frisson parcourt la plupart de ceux qui croise ce regard, mais elle, elle ne bougeait pas d'un pouce. Son regard était peut-être même le plus froid des deux. Lorsqu'on n'est pas un mercenaire, son regard pourrait vous pétrifier de peur. Aucun reflet de sentiment, de chaleur rien, juste le terne teint matte de la mort et de la destruction. Lorsque sa supérieur pianota sur le pommeau de son sabre, un déclic se fit dans la tête du mercenaire. Il brandissait toujours son arme, sans s'en rendre compte, alors qu'il n'en avait plus d'utilité pour le moment. En rangeant sa lame, le mercenaire répondit, comme on crache sa salive.
-Je n'aurais pas du prendre d'apprentis, je n'arrive pas à le voir comme autre chose qu'un parasite, un dérangement. Je n'arrive pas à le voir comme un fils ou même un élève qui est motiver pour apprendre. Je ne sais pas comment tu fais. Ce n'est pas une question de responsabilité, c'est plus une question de façon de vivre, d'adaptation. La discutions commençait à virer au sermon, chaque fois que Viladra prenait la parole c'était pour mettre le doigt sur ce qui n'allait pas. Rasinar pensait qu'il devait faire attention à ce qu'il disait pour ne pas avoir d'ennuis, mais ça allait plus loin que ça, il devait peser chacun de ses mots pour donner un minimum de chose qu'elle pourrait utiliser contre lui. On ne peut faire confiance à personne dans un monde ou la mort peut frapper à tout moment. C'est valable pour les marchombres, les autres alvariens, les fils du chaos, un apprentis ou un mentaï. Plus quelqu'un est proche de toi, plus il peut vous atteindre, c'est ainsi qu'évolue Rasinar.
-Je ne suis pas un homme qui reste sur place, j'ai besoin de voyage. Je ne peut pas vivre sans changement, voir de nouveaux paysages, sentir le vent froid des marches du nord et la douce brise de la forêt des faëls.
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Viladra Memphis
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24.02.12 21:11
« Une importante mission... »
tout vient à point à qui sait attendre. patience patience car un jour, ce que vous avez semé vous le récolterez.
Mon bras droit trouva alors une excuse assez étrange. Oui, nous, enfants du chaos, avions besoin de sentir le sang de nos ennemis sur nos mains… Mais de là à en abandonner nos fonctions principales, cela pouvait être vraiment possible ? Rasinar s’était-il enfoncé dans l’obscurité à ce point ? Je pouvais presque voir sa volonté vaciller quand il s’agissait de faire un véritable choix sur la voie qu’il suivra… Je n’étais pas entièrement sure qu’il me disait la vérité mais de bonne humeur, je ne cherchais pas à approfondir le sujet. Le voyant ranger son arme après un instant de surprise, je continuais de pianoter distraitement sur la mienne tandis qu’il me lâcha d’une voix hargneuse qu’un apprenti était inutile et qu’il ne comprenait même pas comment moi-même je pouvais en avoir plusieurs. Esquissant légèrement un sourire froid devant ce tableau horrible qu’il me peignait des élèves que l’on avait, je pensais même au sien que je devais former à sa place tant il se montrait absent. De tous mes élèves, Kem était en passe de devenir mercenaire accompli et cette raison même devait lui suffire à comprendre pourquoi il était primordial d’enseigner notre art ténébreux.
Même si tu refuses de te l’avouer… Répondis-je tranquillement, nous sommes tous nés démunis face à la nature. Faible et pitoyable, ce qu’il y a avant la révélation est aussi grotesque qu’inutile… Nous sommes là pour apporter ce qui fera éclore les âmes de ceux qui sont pré-destinés à suivre les pas du chaos… Peut-être faut-il un effort de volonté, pour y arriver, Rasinar…
Mon sourire s’agrandissant une fraction de seconde, il disparut rapidement sous le couvert de mes longs cheveux noirs tandis que Rasinar me sortit une autre excuse à son absente prolongée. Oui, moi aussi j’étais une femme active… Je passais plus de temps à voyager à travers le monde qu’à rester assise derrière mon bureau comme mon rang me l’obligeait… Mais nous étions des Mentaïs, des êtres supérieurs à ceux qui peuplent la forteresse. Nous étions les premiers pions sur l’échiquier du chaos et nos pouvoirs nous permettaient de nous déplacer rapidement par la simple force de l’esprit… Une fois encore, cette excuse ne me suffisait pas mais je m’en contentais par simple souci d’éviter une confrontation qui aurait tôt fait de faire plonger la mission que j’allais lui confier… Les morts ne peuvent pas obéir, n’est-ce pas ?
« Il pourrait très bien te tuer ! Tu le penses ? Je ne sais pas. A vrai dire, tout est question de destin… Le seigneur noir ne me laisserait pas périr maintenant… »
Ta façon de parler est très poétique, Rasinar… Glissais-je avec une pointe de sarcasme. Aurais-tu de nouvelles fréquentations plus… Harmonieuses qui t’influenceraient ?
Lâchant un léger rire qui se répercuta glacialement sur la muraille s’étendant derrière lui, je ramenai d’un coup sec mes cheveux en arrière avant de plonger à nouveau mes yeux clairs dans les siens. Oui, j’étais provocatrice, ambitieuse et affreusement désagréable… Mais je ne pouvais m’empêcher de me montrer aussi cassante quand je tenais devant moi celui qui était placé juste après moi, celui qui me causait le plus doutes… En le nommant bras-droit, j’avais pensé pouvoir garder un œil sur lui de façon plus attentive mais il semblait constamment fuir la protection que je lui offrais et le statut avantageux dont il bénéficiait. Croyait-il sa liberté entravée en se plaçant un seul objectif premier ? Pensait-il que le chaos n’était pas la solution pour une terre meilleure… ? Ces pensées m’amusant, je me remis à sourire distraitement puis me décidai de reprendre la parole.
Puisque j’arrive enfin à te mettre la main dessus…
« Quelle drôle de façon de dire les choses, tu me désoles… Après tout, ce n’est pas faux ! Le hasard fait bien les choses. Peut-être était-ce prédestiné à ce que vous vous croisiez ici ! »
… J’ai une mission importante à te confier. Elle te permettra non seulement de bouger et tu seras loin de la forteresse… Deux points qui devraient te satisfaire. Ajoutais-je, toujours souriante.
Le dévisageant lentement, je savais que ce que j’allais lui confier pourrait être aussi bénéfique que catastrophique. Bénéfique car s’il réussissait je possèderais alors une source d’information importante, et catastrophique car il se pourrait très bien que je l’influence indirectement à s’éloigner du chaos. D’un coté comme d’un autre, si jamais il partait cela montrerait qu’il n’était pas véritablement un enfant du chaos ni même un élu du seigneur noir. De ce fait… Je n’aurais donc aucun regret à ce qu’il nous quitte bien que par principe, il me faudrait le traquer afin de laver le déshonneur de ma guilde. Décidant que ça valait tout de même le coup, je repris la parole.
Je pense que tes diverses escapades et ta haine pour les marchombres t’ont permis de récolter suffisamment d’informations pour que tu puisses te glisser parmi eux… Que tu te fasses remarquer par un maitre de part tes prouesses ou que tu rentres tout simplement dans leur rang par un autre moyen m’importe peu. Je veux que tu te fondes dans leur guilde putride afin de devenir mes yeux et mes oreilles… Je veux savoir tout ce qu’il se prépare et même ce qui n’a pas lieu d’être encore. Est-ce au dessus de tes forces, ou t’en sens-tu capable… ?
Marquant une légère pause, toute trace de sarcasme s'évapora et mon ton devint plus sérieux.
Rasinar. Dis-je alors doucement.Tu es mon bras droit, celui qui dirigera la guilde si je venais à disparaitre. Tu es de ceux en qui je place le plus d'espoir... Ne l'oublie pas.
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03.03.12 17:47
Viladra avait une autre manière de voir les apprentis, elle avait une autre manière de se voir aussi. Elle parlait calmement en laissant des sous-entendus à chacune de ses phrases. L'homme qu'elle décris est à l'image de tout les autres, les mercenaires et les marchombres sont au dessus de tout ça. Leur vie n'est qu'une éternelle aventure, entre voyage rencontre et combats, même avant qu'il ne devienne ''officiellement'' ce qu'il devait devenir. Leur apprentissage commence à la naissance et ne s'arrête jamais. Ces personnes ne sont pas des rouages du monde même importants, ils sont au dessus de ça. Leur vie n'appartient qu'à eux, ils peuvent en faire se qu'ils souhaitent. Les excuses du mentaï n'étaient qu'une façades, il savait parfaitement qu'il n'avait aucune excuse pour ne pas participer aux décisions et à la vie des mercenaires du chaos. De toute façon il n'avait pas besoin d'excuse, c'était sa vie après tout. Sa position n'était pas l'idéal équilibre entre responsabilité et subordination, mais il ne l'avait pas choisie.
Voilà qu'elle recommence avec ses questions et ses sous-entendus, c'est vraiment harassant. Elle s'amusait à lui lancer des piques. Les yeux plonger dans ceux de la mentaï, Rasinar se retenait de lui répondre: ''ce ne sont pas tes affaires!'' il devait garder son calme peut-être que s'il ne réagissait pas, ça allait s'arrêter. C'était sa part marchombre qui ressortait dans ses paroles, il ne pouvait pas s'en empêcher. Ce n'était pas nouveau, ça lui arrivait souvent. Rasinar souffla une réponse dans le vent sans même être sur que quelqu'un pourrait l'entendre.
-Mes nouvelles fréquentations harmonieuse, je les ai tuées. Je ne permettrai pas à un seul marchombre de continuer à souiller ce monde avec son étroitesse d'esprit.
Elle riait, avait-elle entendu ce qu'il avait dis. Trouvait-elle ça amusant, ridicule ? Ou elle n'aurait rien entendu et son sourire est du à une chose extérieur que le mercenaire n'avait pas senti. Peu en importait, puisque rien arrivait, elle continuait simplement à parler. Il l'avait fuie elle et ses responsabilités. Il évitait de laisser la moindre trace de son passage pour l'évitée et voilà qu'elle lui tombe dessus par hasard. Maintenant il ne pouvait plus fuir, il était piégé, il devait écouter et respecter. Elle continuait à parler, encore et encore chaque mot avait son importance, mais ceux-ci étaient inévitable.
-Je pense que tes diverses escapades et ta haine pour les marchombres t’ont permis de récolter suffisamment d’informations pour que tu puisses te glisser parmi eux… Que tu te fasses remarquer par un maitre de part tes prouesses ou que tu rentres tout simplement dans leur rang par un autre moyen m’importe peu. Je veux que tu te fondes dans leur guilde putride afin de devenir mes yeux et mes oreilles… Je veux savoir tout ce qu’il se prépare et même ce qui n’a pas lieu d’être encore. Est-ce au dessus de tes forces, ou t’en sens-tu capable… ?
S'infiltrer chez les marchombres, rester proche d'eux sans pouvoir les tuer. C'était un grand sacrifice qu'elle lui demandait de faire. De plus, il allait devoir recommencer son apprentissage depuis le début et obéir à nouveau à un maître. Il avait déjà subit ça il y a deux ans avec Saesséal, il lui avait appris ce que les faëls n'avaient pas pu lui enseigner et il avait subi un entraînement avec les monstre de Gwendalavir pour devenir l'un des hommes les plus puissant du monde et elle lui demandait de recommencer depuis le début. Tuer, dessiner, escalader, il savait déjà faire ça, qu'allait lui apprendre un maître marchombre ?
-Tu te rends compte de ce que tu me demandes ? Le premier maître marchombre que je trouverai sera mon ticket d'entrer dans la guilde. Mon seul problème est de rester discret, calme parmi tout ces marchombres. En laisser partir un était difficile et là tu veux que je cohabite avec eux.
En plus, c'était étrange qu'elle l'envoie chez les marchombres alors qu'il n'était pas sur lui même de son camp. En lui demandant d'espionner les marchombres, elle l'oblige à se rapprocher d'eux, à subir leur influence et peut-être les rejoindre. Une chose est sur, il ne se soumettre au minimum au conseil des marchombres, le minimum obligatoire pour pouvoir réussir sa mission. Cette mission était très intéressante, c'était lui offrir le choix, maintenant quelle voix allait être la bonne... ?
-Je n'ai pas vraiment le choix, n'est-ce pas ? Ce n'est pas important, j'irai chez les marchombres de toutes façons.
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Viladra Memphis
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18.03.12 19:53
« Un premier déplacement sur le grand échiquier... »
Le tombeau, confident de mon rêve infini (Car le tombeau toujours comprendra le poète), Durant ces grandes nuits d'où le somme est banni,
Te dira : " Que vous sert, courtisane imparfaite, De n'avoir pas connu ce que pleurent les morts ? " - Et le ver rongera ta peau comme un remords.
Hrp : je poste vite fait pour clore ce sujet là, je m’en vais après ^^ Tu peux attendre Ledwin si tu veux !
Rasinar ne semblait pas être très content de la mission que je lui donnais et je le comprenais parfaitement. On m’aurait donné la même quelques années plus tôt, j’aurais certainement accepté de mauvaise grâce… Seulement, il était un mercenaire talentueux et comprenais l’importance du rôle que je lui donnais là. Infiltrer un mercenaire chez les marchombres était dangereux et seuls les plus talentueux pouvaient se vanter d’avoir réussi à tenir plus de quelques mois. Là, je lui demandais de rester bien plus longtemps… Jusqu’à ce qu’ils se mettent à lui faire confiance pour qu’ils puissent lui dévoiler par la suite les plans qui pourraient m’intéresser. Après, je ne pouvais pas l’empêcher d’en tuer quelques uns à condition qu’il reste discret… On était mercenaire ou on ne l’était pas après tout…
Tu te rends compte de ce que tu me demandes ? Le premier…
« Non mais comment il nous parle celui-là ! Vas-y Vila, butte-le ! Et beh… En général c’est moi qui veux tuer, et toi qui m’en empêche… Non mais là il conteste tes ordres ! Du tout, il me montre juste qu’il ne les approuve pas, ce qui est normal pour un mercenaire... Huhuhu bande de tordus… »
Oui Rasinar, je sais très bien ce que je te demande… Répondis-je calmement. Et effectivement, je ne te laisse pas le choix… Ledwin est trop ambigu, il risquerait de faire plus de mal que de bien à la confrérie. Quant à Kem et Ayame, bien qu’ils soient désormais maitres mercenaires, ils sont encore trop inexpérimentés pour une telle mission. Les autres… N’ont pas une parcelle de ma confiance. Tu es le seul qualifié, Rasinar… C’est pour cette raison que je t’ai choisi. Je sais que tant que ta loyauté envers le chaos reste présente, tu ne failliras pas…
Quand il sembla s’être résigné à cette mission, j’affichai un léger sourire satisfait et lâchai la garde de mon arme. Bien, au moins une bonne chose de faite… J’aurais évidemment pu prendre sa place mais si jamais on m’avait découvert, ça aurait été toute la forteresse qui aurait risqué d’être en danger… Quand on connait la tête du serpent, il n’est pas difficile de savoir où se trouve le corps… Et ce, même si je préfèrerais amplement la mort plutôt que de trahir les ambitions de notre seigneur du chaos…
Merci Rasinar… Ton refus aurait posé quelques complications dont je me serais bien passé. Lâchais-je dans un soupir las. Navrée, mais je dois y aller… Quelques tâches m’attendent, à commencer par m’occuper d’un groupe de nuisibles non loin d’Ombreuse. Tu sais ce qu’il te reste à faire, Rasinar…Lui adressant un dernier regard, j’effectuai un pas sur le coté et le laissai seul avec ses pensées. Pourvu qu’il ne me déçoive pas…