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Autre(s) Compte(s) : Caym Cali
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Mon personnage Sexe et âge: Femme d'une petite trentaine d'années, MORTE Aptitudes: Guerrière émérite, grande conteuse et bonne résistance à l'alcool.
| 04.03.12 22:47 Le top départ fut donné et Neleam vida tous ses verres, un par un. Lorsqu’elle posa le dernier sur la table, elle remarqua qu’elle était la dernière et décida d’accélérer la cadence ! Elle se resservit à boire, et nota qu’Aelys avait flashé sur le beau brun qui donnait le top départ. Neleam fit abstraction du gout amer qui lui emplissait la bouche et, au top départ, commença à vider ses verres, à une grande vitesse. Elle commençait à remarquer des petits détails que tout le monde ignore habituellement, c’était le bon côté de ce genre de beuveries, mais ça ne durait malheureusement pas longtemps. Pour le moment elle en profitait, enregistrant chaque détail, même infime. Neleam porta un nouveau verre à ses lèvres, savourant ces derniers moments de lucidité.
Neleam reposa son dernier verre, sur la table, et prit une grande goulée d’air. La salle commençait à tanguer, mais elle arrivait encore à sa servir et porter le verre sans perdre trop de liqueur jusqu’à ses lèvres. Elle avait arrêté de compter le nombre de tournées. Elle avait bu de nombreux verres. De nouvelles bouteilles avaient été apportées. Puis vidées. Et de nouvelles encore. L’ambiance dans l’auberge était colorée. C’est ce que voyait Neleam. Elle avait du mal à ce concentrer sur les détails, mais elle entendait un brouhaha, tout le monde parlait, pariait, bougeait, buvait, mais elle n’y faisait plus attention. Sur un discret signe de tête, deux hommes à elle entrèrent en action. Se mêlant à la foule, discrètement (enfin peut-être pas très discrètement, mais dans l’était où était la guerrière ça semblait discret). L’un déroba la bourse d’Aelys, et l’autre mit sa lame sous la gorge d’Erys. La guerrière voulait voir leurs réactions, même ivres (presque) mortes. Elle voulait voir si elles baissaient leur garde. Et comment elles règleraient leur problème (si elles se rendaient compte qu’il y avait un problème).
Par contre elle aimerait bien qu’une des deux autres s’avoue vaincue, ça l’arrangerait bien car elle sentait la gueule de bois arriver à toute allure.
Elle réussit à se resservir sans trop en verser à côté, et apporta de nouveaux les verres à sa bouche en grimaçant. Le gout était vraiment affreux, et elle se souviendrait de cette cuite ! Mais Neleam devait rester attentive aux deux autres filles, elle devait les jauger. Elle devait faire abstraction de sa vision qui se floutait et de meubles qui tournaient deplus en plus.
| | | 12.03.12 18:14 [Désolée pour le retard ! >_<] Erys se sentait... bien. Les bavardages et autres protestations dues à un pari perdu se mélangeaient, faisant d'eux une sprte de brouhaha qui sonnait agréablement à ses oreilles, tandis que le monde tangait légèrement, comme pour la bercer. Bon, elle se doutait que dès qu'elle se levrait ce serait une autre histoire mais, pour le moment, ça lui plaisait. Elle réprima son envie de rire et vida son dernier verre d'une traite et le reposa bruyamment sur la table. Elle avait soif. Alors, elle buvait. Mais elle voulait également rabattre le caquet à Aelys qui continuait à avoir une longueur d'avance sur elle. Cela l'enrageait au début, mais la compétition était devenue bien plus conviviale au fil des verres (qu'elle avait arrêté de compter) et elles beuglaient fraternellement quelques chansons paillardes entre deux shot.
Comme elle venait d'être resservie, un éclat argenté attira l'attention de son regard embrouillé. Quelque part, au fond de son cerveau embrumé, une sirène braillant "danger !" l'alerta. Sa main se glissa jusqu'à son arc, qu'elle avait posé contre le banc, à un moment où à un autre de la compétition -elle ne se souvenait plus trop- et l'effleura. L'instant d'après, une lame froide se posa contre sa gorge, la prenant en otage, sous le regard émeché de la cheftaine qui ne bougea pas d'un cil et des cris d'effrois de ces sieurs qui n'hésitaient pas à parier sur elles.
Erys ne s'en formalisa pas, elle était bien trop bourée pour ça. Et puis, elle avait d'autres chats à fouetter, comme cet enquiquineur qui l'empêchait de boire.
Sa main, qui jusqu'alors n'était plus très sure pour verser l'alcool dans les verres ou porter ceux-ci sans dommage à ses lèvres, se révéla étonnament agile quand elle se saisit de l'arc et enfonça l'un des bouts dans l'estomac du malotru. Bon, d'accord, ce n'était pas précisément l'endroit qu'elle avait visé mais elle s'en contentrait.
Elle se leva brusquement et fut quelques secondes étourdies pas le monde qui se mettait brutalement à tourner de manière rapide. Son estomac s'agita et se plaignit mais elle l'ignora et passa l'arc autour de son agresseur qui se relevait après avoir repris son souffle. Ce gars devait vraiment être un lourdeau pour réagir si peu activement... Ou alors elle avait frappé plus fort que ce qu'elle ne le pensait ? Peu importe.
Elle passa derrière lui, manqua de trébucher, étranglant par la même occasion à moitié son captif, et l'immobilisa pas très vaillamment, le plaquant au sol par quelque heureux hasard -elle avait trébuché et s'était affalée dessus-. Heureusement, l'homme ne réagit pas trop vivement et ne put se libérer après qu'elle eut raffermi sa prise. En plus il était moche, pf... | | | 14.03.12 21:30 Aelys commençait à avoir un bon coup dans le nez. Un très sérieux coup dans le nez, même. Oh, elle était plus stable sur ses jambes que Moineau, et mais le fait d’être assourdie par le boucan environnant alors qu’elle y était parfaitement habituée, c’était un signe avant-coureur de belle cuite. Elle aurait bien aimé qu’Erys déclare forfait, mais la Newbie aurait sans doute préféré dégobiller son alcool que de s’écraser. Dommage…
Alors que la rouquine clignait des yeux pour s’éclaircir les idées, elle vit Neleam faire un signe de la main à quelqu’un… Juste avant qu’une main ne s’abatte sur son épaule et qu’un couteau ne se pose sur sa gorge.
Très bien, le moment d’apitoiement sur son sort et son foie malmené était terminé, retour à la réalité. Le cerveau d’Aelys passa en mode automatique et, brume sirupeuse sous le crâne ou pas, elle n’était pas Chevalier pour faire tomber les mâles uniquement dans le sens figuré. D’un geste lourd plus digne d’un Thül que d’une femme, elle attrapa la main qui lui posait un couteau sur la carotide. Juste à la jonction entre la paume et le poignet. Et là, elle serra.
Je vous conseille d’essayer. Même ivre mort, avec une bonne poigne et une bonne prise, vous serez capable de casser le poignet d’à peu près n’importe qui.
La main de son agresseur se retrouva à angle droit avec son bras, tandis que d’un geste naturel elle penchait la tête pour éviter la lame du couteau qui avait bougé dans le mouvement. Alors que l’homme émettait un sifflement de douleur quand son poignet se mit à faire un angle inférieur à quatre-vingt-dix degré, Aelys utilisa sa main libre pour délester son agresseur de son couteau, profitant du fait qu’il avait desserré les doigts sous l’emprise de la douleur. A partir de là, on aurait pu croire que c’était la fin de la partie difficile. Mais en fait, non. Il fallait bouger. Et Aelys n’était pas très sûre de la fluidité de ses mouvements… M’enfin, ce type lui avait plaqué un couteau sous la gorge quoi ! Elle le pouvait pas juste lui tordre le poignet !
Elle cligna des yeux une dernière fois, insulta mentalement Erys et son à fond-rame stupide, puis pivita sur elle-même sans lâcher le poignet tordu de son agresseur. Ok, elle tangua un peu lors du mouvement, mais elle ne relâcha pas sa prise et ça se termina comme elle le souhaitait : avec son nouvel ami immobilisé par une clef de bras. Elle esquissa un sourire victorieux, mais elle avait plutôt l’air d’une dangereuse sadique avec son taux d’alcool dans le sang : et si elle ne disait rien pour le moment, c’était davantage pour éviter de vomir sur ce pauvre type que pour ménager son effet.
A côté d’elle, Erys était effondrée sur son agresseur et le clouait au sol de manière assez efficace. Bon, ça c’était fait, elles reprenaient leurs verres ou c’était un temps mort ?
Finalement, elle se souvint du signe de main et des fameux « test », et leva les yeux vers Neleam. Le sourire de cette dernière répondit à sa question avant même qu’elle l’ait posée… La brune avait bien quelque chose à voir avec cette soudaine interruption de la soirée.
Tiens, d’ailleurs…
- Comme Moineau a été la première par terre, je propose qu’elle soit déclarée vaincue ! lâcha-t-elle avec un ricanement.
Son élocution était presque aussi claire qu’avant la cuite. Elle parlait juste plus fort et plus vite. Un coin de son cerveau enregistra l’information, mais ne l’analysa malheureusement pas : la victime de la rousse, qu’elle n’avait pas relâché, essayait légèrement de se dégager… Avec pour tout résultat un hoquet étouffé quand la prise de la furie se resserra, manquant de lui déboîter l’épaule.
Aelys était une brute. Ils allaient bien finir par capter ça un jour ou l’autre, non ?
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| 16.03.12 23:10 Erys fut la première à réagir, et d'une façon original mit son adversaire à terre. Neleam n'avait pas tout suivit, mais elle avait vu l'arc de la jeune femme avait volé, frappé l'homme puis l'avait étranglé tandis qu'Erys se levait puis chutait, incapable de tenir en équilibre bien plus longtemps. L'homme tenta de se libérer mais elle tenait bien sa prise.
La guerrière, amusée, regardait la scène, un fou-rire montant du fond de sa gorge. Voir la nouvelle faire cette prestation était des plus comique ! Mais de l’autre côté, Aelys prenait en charge son attaquant. D'un geste fluide elle tordit le poignet de son agresseur, puis se leva pour finaliser sa clef de bras tandis que l’autre hurlait et l'injuriait. Neleam se demandait si la jeune femme tanguait un peu ou si c'était elle... Aerys eu un sourire sauvage, certainement fière de dominer un mâle, pas bourré contrairement à elle, et plein de testostérone, puis prit la parole, d'une voie maitrisée.
- Comme Moineau a été la première par terre, je propose qu’elle soit déclarée vaincue !
Neleam haussa un sourcil, du moins tenta, bien qu'elle douta quelque peu de la réussite, et senti un sourire s'étirer sur ses lèvres.
- Les filles, demain midi, je veux que vous soyez en état et devant la fontaine de l'entrée principale, en face du stand de pain.
La guerrière s'en leva, prenant appui sur la table. Il fallait qu'elle ai une sortie digne d'elle ! et de la place qu'elle occupait. Elle se leva, restant un peu immobile au dessus de la table, pour laisser à la pièce le temps de se stabiliser. Elle prit une poignée d'argent, incapable de compter, qu'elle fourra dans sa poche puis fit demi-tour.
De l'air. Il lui fallait de l'air.
Elle se fondit dans la masse, s'accrochant aux bras et tables et réussit à atteindre la porte sans grande difficulté. Le froid de la nuit la mordit et lui rafraichit les idées brutalement. Elle inspira un bon coup et senti l’alcool refaire surface. Neleam sourit et commença à rigoler, se souvenant de cette soirée. Oui elle aurait pu mieux faire mais il lui fallait être clean le lendemain, et pour cela, elle ne devait rien se casser, et elle devait éviter la gueule de bois et la nuit blanche.
Les deux guerrières étaient conviées pour tenter d'escorter à ses côtés, et elle savait qu'il lui faudrait négocier dur, mais le jeu en fallait la chandelle. Chacune avait son tempérament, sa façon d'agir mais elles arrivaient à leur fins. L'une se maitrisait, Aelys. En buvant elle contrôlait ses mains, jusqu'à ses tremblements, et c'était tout à fait le genre de personne capable de mourir d'un verre à l'autre sans donner de signes avant coureur. Tandis qu'Erys buvait, et on en voyait les progrès, seulement elle mettait du temps avant de tomber. Neleam ne savait pas ce qui était le pire, mais elles étaient motivées et certainement entêtées donc elles réussiraient.
La jeune femme resta assise à côté de la porte pendant une durée indéterminée, à observer les étoiles. Elle avait pensé à s'allonger mais l'état du sol l'en avait dissuadé. Elle se sentait bien. Légère, de bonne humeur. Le froid ne l'atteignait pas encore, alors elle profitait de ces instants, avant que son euphorie ne disparaisse.
[bon je sais pas trop quoi faire pour cette fin de soirée, mais si vous voulez on peut se faire l'escorte de la caravane ... ^^ et on va taper du bandit ! :P enfin c'est comme vous voulez ! vous me dites] | | | 25.03.12 19:46 - Comme Moineau a été la première par terre, je propose qu’elle soit déclarée vaincue !
Erys s'hérissa d'indignation et asséna un coup sur la tête de l'homme qui avait tendance à trop gigoter à son goût. Elle se releva ensuite, prête à refuser sa défaite, mais fut coupée par Neleam :
- Les filles, demain midi, je veux que vous soyez en état et devant la fontaine de l'entrée principale, en face du stand de pain.
L'information mit du temps à parvenir à son cerveau mais, lorsque ce fut fait, Erys eut une moue satisfaite. Elle ne pensait pas se tromper en avançant que la cheftaine avait -enfin- décidé de l'intégrer à la mission. Le seul soucis étant que cette fichue rouquine qui se pensait supérieure venait aussi. Bon, c'était une bonne occasion de lui montrer définitivement qu'elle, Erys, était la meilleure. Avec un sourire en coin, elle passa son arc à son épaule et alla près de l'aubergiste, lui disant de mettre leur consommation de ce soir sur le compte de ces messieurs -surtout les deux assomés- puis monta dans sa chambre. Dès qu'elle toucha sa paillasse, après avoir bu des litres et des litres d'eau, elle se mit à ronfler.
Le lendemain, lorsque Erys se réveilla, le soleil était haut dans le ciel. La tête cotonneuse et la bouche pâteuse, elle tenta d'émerger plus ou moins, comme un sentiment d'urgence la taraudait. Soudain, elle jura : - Merde ! Et se redressa, alerte. Le soleil, à sa fenêtre, sembla la narguer comme sa course atteignait presque le sommet de sa course. Il devait être onze heure trente au minimum. Elle allait devoir courir si elle voulait être au rendez-vous en tant et en heure ! Mais elle y arriva. A midi tapante, elle freinait des quatre fers face à la fontaine où attendaient déjà -elle eut une grimace de dégoût- des chevaux et une partie de la caravane qu'elle allait devoir escorter. | | | 27.03.12 19:30 Neleam esquissa un mince sourire satisfait, puis se leva :
- Les filles, demain midi, je veux que vous soyez en état et devant la fontaine de l'entrée principale, en face du stand de pain.
- Ça roule, cap’taine, lâcha Aelys en se débarrassant de son agresseur –toujours immobilisé par une clef de bras– d’un bon coup de pied au fesses.
Puis elle s’éloigna des parieurs surexcités et ravis qui la harcelaient de propositions que n’importe quelle fille aurait trouvées indécentes, mais elle prit garde de frôler Kiev’ au passage. Comme Erys, quand elle accosta le tenancier, elle lui dit de mettre sa consommation sur l’ardoise des parieurs. Et elle ajouta à voix basses que le seul d’entre eux qui avait le droit de monter dans sa chambre, c’était le beau brun aux yeux sombres qui la dévorait des yeux. La consigne tira un sourire amusé au patron, et il hocha la tête. Message reçut. La rousse reçut une clef et un numéro de chambre, et il lui indiqua un escalier montant à l’étage. Alors qu’elle quittait la salle, se dirigeant dans cette direction, elle s’arrêta sur le seuil, se retourna et envoya un baiser à ses admirateurs, s’écriant d’un air taquin :
- Une autre fois peut-être !
Il y eut des cris de déception, des rires gras, des protestations colériques feintes ou véridiques. Ils n’étaient pas saouls, ils ne faisaient que s’amuser à la provoquer pour voir si elle prendrait la mouche. Mais s’il y avait bien une chose sur laquelle Aelys ne s’offensait jamais, c’était bien les convenances et la pudeur.
Elle sourit, puis disparu dans l’embrasure de la porte.
La rousse monta l’escalier d’un pas lourd, son amure et l’alcool n’arrangeant pas les choses. Elle trouva sa chambre sans mal –par compassion, l’aubergiste lui avait donné la première à droite–, y entra comme un zombi, ôta son armure en vrac et s’aspergea généreusement d’eau avec le broc plein posé sur une commode rustique. A défaut de la dessouler, ça lui remit les idées en place. Puis elle but au moins un litre d’eau, assoiffée après cette cuite.
Et elle n’eut pas à attendre longtemps avant que Kiev’, presque timidement, ne frappe à sa porte.
*** Le lendemain, elle se réveilla seule dans le lit aux draps défaits. Kiev’ était parti depuis longtemps, sans doute ; son oreiller était froid. Elle se contenta de hausser les épaules. Coup classique : elle ne s’attendait à rien d’autre. Ah, si, en fait. Il y avait un mot à côté de sa tête : une feuille pliée en quatre. La bouche pâteuse et les paupières encore collées de sommeil, elle se força à ignorer le pic-vert qui martelait son cerveau et déplia le message.
« Ça m’a plut ; si ça te tente, on pourra remettre ça. Kiev’ Dolcello »
Il y avait une adresse en bas de la page, la sienne probablement. Aelys sourit en repliant le papier. Ouais, pourquoi pas après tout… Elle se frotta les yeux d’un geste machinal, puis jeta un regard dehors. Le soleil était haut… Elle estimait qu’il devait être dix heures, un truc comme ça. Elle avait bien envie de se rendormir, mais Neleam avait dit « midi ». Alors, ronchonnant malgré tout, elle se leva.
Deux heures, ce fut largement suffisant pour se préparer, manger, seller Phénix, remercier l’aubergiste, et se rendre à l’entrée principale en faisant un léger crochet pour voir où se trouvait l’adresse de Kiev’. Elle se paya même le luxe d’arriver cinq minutes à l’avance, et d’entamer la conversation avec le dirigeant de la caravane en attendant les deux autres.
L’arrogance, c’est toute une attitude, et ça se cultive !
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| 03.04.12 23:10 Neleam avait finit par s'assoupir dehors, devant l'auberge.
Réveillée au petit jour, elle avait émergé avec difficulté puis, se tenant la tête, était parti se plonger dans la fontaine la plus proche. Lorsque la gueule de bois eut diminué elle parti en quête d'un remède miracle car elle était en moins bon état qu'elle ne l'espérait ... Elle en profita aussi pour se laver et se changer. Lorsqu'elle fut fin prête, la guerrière arnacha Firmament, et parti à la recherche du maître de convoi. Elle sentait que les négociations allaient être rudes...
Le maître de la caravane était âgé de la cinquantaine, et dynamique. Il faisait son boulot avec une grande énergie, sans fioriture. Lorsqu'il vit la jeune femme arriver, il sut à qui il avait affaire. Sans qu'elle sache comment il l'avait su. Ni exactement ce qu'il savait. Neleam prit soin de lui expliquer que 2 chevaliers féminins venaient aussi. C'étaient ses Hommes à elle. Et elle voulait savoir aussi ce qui les attendait. L'homme refusa de dévoiler leur destination, et leur mission, mais dit qu'il avait été pris en compte que Neleam amènerait des hommes avec elle, même si elle devait être seule à la base. Le fait que toutes soient des femmes, sembla le réjouir, et la jeune femme finit par réussir à obtenir deux noms.
Fériane.
Et par la suite, une information confidentielle... Une escorte. Ainsi qu'un autre nom. Eliam.
et une phrase limpide : Interdiction de tout rapprochement.
Le caravanier s'était ensuite refermé, et lui avait demandé de revenir plus tard, pour le moment elle était surtout gênante. La jeune femme en profita pour mener l'enquête et découvrit de qui il s'agissait.
Le neveux de l’empereur Sil'Alfian. Rien que ça ... Le jeune homme était parti vadrouiller à travers tout l'empire et... il semblait s'être égaré, ou tombé sur une embuscade. En tout cas il avait été accueillit à Fériane. Et les personnes tenues au courant, se demandaient ce qu'il allait faire. Rentrer à Al-Jeit, et rentrer dans les rangs ? ou bien continuer de faire sa tête brulée et rester inconscient..? La jeune femme ne prêta pas attentions à ces rumeurs, se contenant des faits. Elle finit par revenir, vers le lieu de rendez-vous, midi passé. Les deux autres étaient déjà là, discutant.
Neleam s'approcha d'elles de sa démarche souple et les salua d'un "Bien dormi ?" ironique.
- Je ne sais pas si vous avez tout ce qu'il faut, mais je vous propose des étirements, et de discuter de notre travail. Quelle stratégie nous allons tenir, et quelles places. Vous allez faire partie intégrante, et donc indépendante car vous êtes des chevaliers, de la caravane. Cependant, nous devons être en symbiose.
La jeune femme les conduisit jusqu'à une impasse en terre, où elle les fit prendre des postures diverses et variées. Lorsqu'elles furent bien étirées, comme il fallait, Neleam fit un rapide briefing.
- Nous somme de supposés marchands -assez riches pour avoir une petite poignée de légionnaires comme escortes-. Nous autres, filles, permettrons de faire tenir la couverture. Pour l'aller, jusqu'à Fériane, il ne devrait pas y avoir trop de problèmes. On sera plus pour la déco. Mais on peut toujours espérer quelques rais, ou bandits. Cela se corcera à l'arrivée. Nous devrons convaincre une certaine personne, haute placée dans la hiérachie, mais encore jeune je pense, de rentrer à Al-Jeit sans faire d'histoire. Et donc c'est là que nous interviendront en temps que chevaliers. Je pense qu'il a plus d'estime pour nous que pour les soldats. Et c'est au retour que nous risquons d'essuyer de nombreuses attaques.
Elle fit une pose, observant les deux demoiselles. - Des questions ? Sinon on va aider au départ, prévu pour la tombée de la nuit. | | | 11.04.12 20:37 Lorsqu'Erys arriva, Aelys était déjà là, ce qui la fit ronchonner un peu. Pourquoi est-ce qu'elle ne pouvait-elle pas être en retard, la rouquine ? ... Oui, elle était mauvaise joueuse. Surtout quand on l'avait joyeusement arrosé de Moineau la veille et qu'elle avait des zestes de gueule de bois. Quoi ? Ce n'était pas sa faute ! Elle s'avança, le souffle un peu plus court que la normale suite à sa course, et s'approcha d'Aelys qu'elle salua d'un geste de la tête. L'autre parut s'étonner de la voir sans monture, alors qu'elle même se tenait près d'une de ces grosses bestioles. Trop grosse la bestiole, et trop grande aussi. Pourquoi les gens n'emmenaient pas plutôt des chiens ? C'était bien, un chien ! - Oh, tu ne me verras jamais sur un de ces trucs là, dit-elle d'un ton mi-figue mi-raisin en désignant le cheval. Jamais de la vie. Là-dessus, la cheftaine arriva, leur demandant ironiquement si elles avaient bien dormi avant d'enchainer :
- Je ne sais pas si vous avez tout ce qu'il faut, mais je vous propose des étirements, et de discuter de notre travail. Quelle stratégie nous allons tenir, et quelles places. Vous allez faire partie intégrante, et donc indépendante car vous êtes des chevaliers, de la caravane. Cependant, nous devons être en symbiose.
Comment ça, pas tout ce qu'il faut ? Elle allait voir, la Neleam ! Cette dernière les emmena un peu plus loin, au bout d'une impasse aux bâtiments un peu veillis et leur fit faire des étirements qu'Erys suivit avec application. Autant ne pas avoir de courbatures si on pouvait l'éviter.
- Nous somme de supposés marchands -assez riches pour avoir une petite poignée de légionnaires comme escortes-. Nous autres, filles, permettrons de faire tenir la couverture. Pour l'aller, jusqu'à Fériane, il ne devrait pas y avoir trop de problèmes. On sera plus pour la déco. Mais on peut toujours espérer quelques rais, ou bandits. Cela se corcera à l'arrivée. Nous devrons convaincre une certaine personne, haute placée dans la hiérachie, mais encore jeune je pense, de rentrer à Al-Jeit sans faire d'histoire. Et donc c'est là que nous interviendront en temps que chevaliers. Je pense qu'il a plus d'estime pour nous que pour les soldats. Et c'est au retour que nous risquons d'essuyer de nombreuses attaques.
Une personne haut placé dans la hiérarchie mais encore jeune ? Erys n'était pas trop aux faits des évènements politique, encore moins à la capitale, mais elle se doutait que si on les envoyait chercher ce "quelqu'un" c'est que ce n'était pas un chevalier, qui se serait tiré d'un mauvais pas seul, mais plutôt d'un de ces nobles oisifs... Milieu où elle ne connaissait personne, ce dont elle se portait très bien. Et si elles devaient assurer la couverture, elle n'aurait pas à monter à cheval ! Erys retint un soupir de satisfaction et Neleam reprit :
- Des questions ? Sinon on va aider au départ, prévu pour la tombée de la nuit. | | | 06.05.12 14:33
Décidément, Aelys était certaine qu'elle allait adorer cette mission. Déjà, la répugnance d'Erys vis-à-vis des chevaux était à se tordre de rire. "Moineau" avait l'air de ce demander à quoi ça servait ces machins-là. Du genre " Hein ? Faut monter dessus, vous êtes sûrs ? ". Rien que d'y penser, Aelys devait fermement juguler un rire nerveux.
Un Chevalier qui n'aime pas les chevaux. Ben voyons...
Ensuite, Neleam lui était de plus en plus sympathique. Pas le genre de nouille à se reposer sur ses lauriers. Elle était chef d'équipe, et elle assumait plutôt bien son rôle. Aelys était d'habitude plutôt du genre à faire cavalier seul : recevoir des ordres n'était définitivement pas sa tasse de thé. Mais Neleam arrivait à rendre ça pas trop chiant, donc ça devrait aller.
- Je ne sais pas si vous avez tout ce qu'il faut...
Non mais c'était quoi cette insinuation douteuse, là ? Elle les prenait pour des débutantes ?
- ... mais je vous propose des étirements, et de discuter de notre travail. Quelle stratégie nous allons tenir, et quelles places. Vous allez faire partie intégrante, et donc indépendante car vous êtes des chevaliers, de la caravane. Cependant, nous devons être en symbiose.- Plus facile à dire qu'à faire, signala Aelys en entamant les étirements avec l'aisance de l'habitude. On n'a jamais travaillé ensemble. Et, de façon plus générale, je suis du genre électron libre.
Neleam haussa les épaules, comme pour dire " On fera avec " et Aelys se reconcentra sur ses étirements. Même si elle savait pertinemment qu'après une journée de cheval, elle aurait le fessier en compote, étirement ou pas. Elle avait à peine eu le temps de se remettre de sa précédente mission que déjà elle se remettait en selle, et c'était le cas de le dire !
En fin bref.
Après s'être étiré le dos, les bras, les épaules, les jambes, et tous les muscles dont certains qui se rappelaient à présent au bon souvenir de leur propriétaire, Neleam leur fit un bref topo :
[color=blue]- Nous somme de supposés marchands -assez riches pour avoir une petite poignée de légionnaires comme escortes-. Nous autres, filles, permettrons de faire tenir la couverture. Pour l'aller, jusqu'à Fériane, il ne devrait pas y avoir trop de problèmes. On sera plus pour la déco. Mais on peut toujours espérer quelques rais, ou bandits.
* Cool, jubila Aelys en silence. Moi qui ai eu peur au mot "déco"... Il y a une chnace pour qu'on ai un peu d'action. Je mise sur les brigands. Trois filles, ça parait toujours facile à ce genre de raclure macho. * - Cela se corsera à l'arrivée. Nous devrons convaincre une certaine personne, haute placée dans la hiérarchie, mais encore jeune je pense, de rentrer à Al-Jeit sans faire d'histoire. Et donc c'est là que nous interviendront en temps que Chevaliers. Je pense qu'il a plus d'estime pour nous que pour les soldats. Et c'est au retour que nous risquons d'essuyer de nombreuses attaques.
Sans faire d'histoire... La formulation fit sourire la rouquine, qui se demanda brièvement qui pouvait être et jeune, et turbulent, et haut-placé, et loin d'Al-Jeit. Un noble ? Un courtisan ? En tout cas, quelque chose lui disait que cette personne n'allait pas être du gâteau à ramener.
- Des questions ? Sinon on va aider au départ, prévu pour la tombée de la nuit.-Si, moi j'ai une question, intervint Aelys en croisant les bras. Tu as bien dit "juste pour la déco" à l'aller ? Ca veux dire qu'on va devoir voyager comme des civils ? Je veux dire, sans monter à cheval ?
L'idée lui donnait des frissons dans le dos. Voyager à bord d'une charrette, c'était déjà limite ; alors renoncer à Phénix pour se faire trimballer comme une caisse... C'était pas marqué "potiche" sur son front, elle était une guerrière, merde à la fin !
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| 06.05.12 15:10 Aelys semblait plus débrouillarde et énergique qu'Erys, mais cette dernière leur avait donné un aperçu de son caractère la veille. Il fallait juste la titiller, tirer la bonne corde. La jeune femme aux cheveux flamboyant posa une question plein de bon sens, mais que Neleam aurait préféré ne pas entendre.
-Si, moi j'ai une question. Tu as bien dit "juste pour la déco" à l'aller ? Ca veux dire qu'on va devoir voyager comme des civils ? Je veux dire, sans monter à cheval ?
Neleam grimaça et observa Aelys une lueur dans les yeux. Cette dernière était dans une posture qui exprimait parfaitement son mécontentement, et elle ne tenait pas à ce qu'elle sorte de ses gonds maintenant. Surtout que la guerrière ne tenait pas non plus à voyager en civil, dans une robe et sans son Firmament.
- je suppose que l'idée première de notre caravanier était de faire de nous de vraies "Dames"... Elle eu une grimace et continua. Il est cependant hors de question qu'on se travestisse et que nous partions sans nos montures ! Des chevaliers sans leurs destriers ne sont plus des chevaliers. Donc donc on s'arrangera, de préférence juste avant le départ comme ça, au pied du mur le maître de caravane n'aura d’autre choix que d’accepter nos conditions.
Elle regarda les deux chevaliers avant de reprendre.
- Je pense qu'on fera des roulements, de façon à ne pas rester inactives, mais il faudra éviter d'aller tuer seule un orc perdu en plein milieu d'un village.. Enfin de toute façon on n'en fera qu'à notre tête donc on verra au moment présent. Mais il nous faudra tout de même faire des efforts, de façon à paraitre féminines et discrètes.
La jeune femme leur fit signe de la suivre. Elles déambulèrent dans les rues, au milieu de la foule. Cette dernière s'écartait d'elles, avec respect, peur, envie.. Tant de différentes émotions, mais tous sentaient qu'il valait mieux pour eux de s'écarter du chemin de ces trois femmes. La cheftaine s'arrêta devant une boutique qui ne payait pas de mine, avant de rencontrer une patrouille qui aurait refuser de lais laisser passer, et ça aurait très certainement dégénéré.
- Voici mon petit fournisseur, ici vous trouverez tout, au prix que vous voulez, il suffit de négocier, et de ... Elle regarda Aelys, et su qu'elle avait des atouts plus imposants que les siens, alors elle n'allait pas lui donner tous ses petits trucs. Bref, essayez de trouver une tenue qui vous permettrait de ne pas hurler au monde que vous êtes chevalier, mais qui vous fait vous sentir vous même, car c'est le principal. Nous garderont nos tenues et armures dans le chariot. Pareil pour les armes, prenez quelques armes légères, qu'une femme banale pourrait manier facilement, comme des dagues, ou arc, voir une épée, mais très fine. Je sais que ce ne sont certainement pas vos armes de prédilections, mais il faut qu'on reste assez discrètes.
Elle leur sourit avant de se détourner. Elle trouva rapidement une tenue plus féminine, avec un haut coloré, mais avec un corset/ plastron, renforcé contre des petits coups de poignards vicieux, et un pantalon en soie, assorti. Le tout avec une paire de botte ornées de perles. La jeune femme grimaça devant cet accoutrement mais elle savait que c'était nécessaire. Et puis elle ne le garderait pas longtemps. Elle acheta un poignard ouvragé, de façon à l'assortir avec les bracelets qu'elle prit. Elle avait aussi son arc, et quelques autres armes, cachées sous sa tenue, dont elle ne se séparait jamais. Lorsqu'elle eu tout ce dont elle avait besoin, à un prix plus que correct, elle alla empoissonner sa nouvelle lame, de façon à la rendre plus efficace. Ensuite elle alla s'assoir avec son sac qui contenait toutes ses affaires personnelles (vêtements, armes...) en attendant ses deux comparses.
Il serait bientôt temps de rejoindre la caravane et de partir. Elle sourit. La fièvre de l'aventure commençait à la titiller, elle sentait ce délicieux parfum d'inconnu et de rencontre lui arriver aux narines. Vivement qu'ils quittent Al-Jeit ! | | | 06.05.12 16:12 -Si, moi j'ai une question. Tu as bien dit "juste pour la déco" à l'aller ? Ca veux dire qu'on va devoir voyager comme des civils ? Je veux dire, sans monter à cheval ?
Neleam grimaça et Erys espéra en croisant les doigts. Faites qu'elle dise oui ! Elle ne voulait pas monter sur un de ces canassons !
- je suppose que l'idée première de notre caravanier était de faire de nous de vraies "Dames"... Elle eu une grimace et continua. Il est cependant hors de question qu'on se travestisse et que nous partions sans nos montures ! Des chevaliers sans leurs destriers ne sont plus des chevaliers. Donc donc on s'arrangera, de préférence juste avant le départ comme ça, au pied du mur le maître de caravane n'aura d’autre choix que d’accepter nos conditions.
Erys sentit une grande déception l'envahir et un noeud se former au creux de son estomac. Comment ça, un chevalier n'en était pas un sans monture ? Ce ne pouvait être vrai ! Elle était chevalier !
- Je pense qu'on fera des roulements, de façon à ne pas rester inactives, mais il faudra éviter d'aller tuer seule un orc perdu en plein milieu d'un village.. Enfin de toute façon on n'en fera qu'à notre tête donc on verra au moment présent. Mais il nous faudra tout de même faire des efforts, de façon à paraitre féminines et discrètes.
Discrète et féminine, ben voyons... La jeune femme leur fit signe de la suivre et s'engouffra dans les rues de la capitale. Autour d'elles, les gens s'écartaient, le visage reflétant leurs émotions, chaque fois différente. Ici la peur, là l'envie, là bas la colère, ailleurs le respect... Mais tous filaient doux en les voyant. Erys sourit. La cheftaine s'arrêta devant une boutique crasseuse, juste avant de croiser une patrouille de garde. C'était quoi, ça ?
- Voici mon petit fournisseur, ici vous trouverez tout, au prix que vous voulez, il suffit de négocier, et de ... Elle s'arrêta brusquement et regarda Aelys, avant de reprendre. Bref, essayez de trouver une tenue qui vous permettrait de ne pas hurler au monde que vous êtes chevalier, mais qui vous fait vous sentir vous même, car c'est le principal. Nous garderont nos tenues et armures dans le chariot. Pareil pour les armes, prenez quelques armes légères, qu'une femme banale pourrait manier facilement, comme des dagues, ou arc, voir une épée, mais très fine. Je sais que ce ne sont certainement pas vos armes de prédilections, mais il faut qu'on reste assez discrètes.
Là dessus, elle fit ses propres choix avant de s'écarter. Erys la suivit du regard quelques instants. Pas de tenue qui clame que l'on est chevalier, et un arc, hein ? Elle se foutait d'elle où elle ne l'avait pas regardée avant de parler ? Erys n'avait pas la dégaine d'un chevalier -peut-être pas non plus celle d'un civil mais bref- avec sa simple tunique. Certes, elle l'avait choisie pour ne pas qu'elle gêne ses mouvements mais tout de même, pas ce qu'on s'attendait à voir sur un Chevalier. De même que son arc qui était, comme toujours, accroché en bandouillère à son épaule. Par contre, elle se ferait un plaisir de remplacer son épée.
Pour faire plaisir à la cheftaine -et surtout se faire plaisir- elle acheta des nouvelles bottes, sobres, collantes, mais avec un endroit où dissimuler un poignard. Poignard qu'elle sortit de sa manche pour le dissimuler dans sa nouvelle cachette et qu'elle remplaça par un nouveau. Elle prit également une nouvelle cordre, au cas où la sienne se romprait, ainsi que des flèches et, après une hésitation, un pantalon, rembouré au niveau des fesses pour ce qu'elle allait bientôt devoir subir. Enfin, en dernière minute, elle choisit un plastron qui pouvait parfaitement se dissimuler sous ses vêtements habituels.
Une fois cela fait, elle rejoignit Neleam, ayant fourré ses affaires dans son sac de voyage. Elle était plus que prête à partir en quête d'aventure ! Enfin... Si ça ne comportait pas des grosses bestioles que les autres s'entêtaient à vouloir chevaucher. | | | 06.05.12 18:06
- Je suppose que l'idée première de notre caravanier était de faire de nous de vraies "Dames"…
Aelys et Neleam grimacèrent exactement de la même manière à la mention de ce mot, mais heureusement, Neleam reprit avant qu’Aelys n’exprime son mécontentement de manière violente (par exemple en allant exploser le caravanier en question) :
- Il est cependant hors de question qu'on se travestisse et que nous partions sans nos montures ! Des chevaliers sans leurs destriers ne sont plus des chevaliers. Donc on s'arrangera, de préférence juste avant le départ comme ça, au pied du mur le maître de caravane n'aura d’autre choix que d’accepter nos conditions.
Aelys hocha la tête avec satisfaction. Acculer le caravanier… L’idée lui plaisait. La tête d’Erys, en revanche, était à mi-chemin entre l’incrédulité et l’angoisse. Chevalier ou non, Moineau n’avait pas dû monter à cheval souvent…
- Je pense qu'on fera des roulements, continua Neleam, de façon à ne pas rester inactives, mais il faudra éviter d'aller tuer seule un rai perdu en plein milieu d'un village.. Enfin de toute façon on n'en fera qu'à notre tête donc on verra au moment présent. Mais il nous faudra tout de même faire des efforts, de façon à paraitre féminines et discrètes.
Discrète et féminine. Aelys émit un ricanement tout à fait flippant.
- Dans une certaine mesure…
Parce que, quand même, féminine, oui, elle pouvait compter sur son décolleté pour qu’on ne la prenne pas pour un homme [i](quoique, ceux qui se ramassaient un coup de sa part avaient souvent un instant de doute…)[/]. Mais discrète ? Avec une chevelure rouge vif, un caractère de tigre des prairies et une délicatesse de Thül ? Vous croyez au père Noël aussi ?
Enfin bref… Elles se dirigèrent vers une boutique, fendant la foule sans difficulté. Comme souvent, les gens s’écartaient, laissant trente prudents centimètres (au minimum) entre eux et les Chevalier. Certains les fixaient avec respect en voyant leurs armes et leur assurance ; d’autres avec mépris, jugeant que ce n’étaient pas la place de femmes ; certains étaient méfiants, d’autres hautains, d’autres encore les détaillaient avec curiosité. Elles formaient un trio plutôt inhabituel.
Finalement, Neleam s’arrêta devant une boutique, et expliqua :
- Voici mon petit fournisseur, ici vous trouverez tout, au prix que vous voulez, il suffit de négocier, et de…
Elle s’interrompit, fixant Aelys qui tentait de réprimer un mince sourire. Négocier, hein ? Avec ses "arguments", pas de doute qu’elle allait faire des affaires, elle.
- Bref, reprit Neleam. Essayez de trouver une tenue qui vous permettrait de ne pas hurler au monde que vous êtes chevalier, mais qui vous fait vous sentir vous même, car c'est le principal. Nous garderont nos tenues et armures dans le chariot. Pareil pour les armes, prenez quelques armes légères, qu'une femme banale pourrait manier facilement, comme des dagues, ou arc, voir une épée, mais très fine. Je sais que ce ne sont certainement pas vos armes de prédilections, mais il faut qu'on reste assez discrètes.
Aelys grimaça : elle n’aimait pas trop utiliser d’armes de jet. Elle aimait le corps à corps, elle. Peut-être une dague ? Oui, une dague bien solide, robuste. Sauf que généralement, quand une femme avait un poignard un peu massif, il était ouvragé et ornementé pour paraitre plus féminin. Bah, elle s’en contenterait.
Elle se choisit donc une longue tunique beige qui lui tombait jusqu’à mi-cuisse, aux manches courtes enjolivées de broderies rouges et noires. Elle n’y pouvait rien, elle adorait le rouge. Puis elle compléta avec un pantalon moulant, brun très sombre. Elle avait déjà des bottes, alors pas la peine d’en acheter de nouvelles. Sous sa tunique, elle enfila une sorte de bustier où elle glissa des lames très fines le long des flancs. Ça faisait un peu trop marchombre à son goût, mais ce genre de canif pouvait s’avérer utile. De plus, elle acheta une ceinture absolument parfaite, selon ses critères bien sûr, car elle était à la fois élégante et assez solide pour y fixer deux bonnes dagues. D’ailleurs, les dagues qu’elle dénicha chez le fournisseur de Neleam étaient parfaitement à son goût. Longue, plutôt lourdes, une bonne prise dans la main, un bon équilibre. Impossible à lancer, car le manche toucherait à coup sûr la cible en premier ; mais totalement adaptées au corps à corps.
- J’vais peut-être les garder après cette mission, en fait… pensa Aelys à voix haute.
En plus, comme la tunique qu’elle avait choisit était assez décolletée pour que le vendeur fasse deux ou trois petites erreurs de calcul, elle obtint toutes ses affaires à un prix vraiment très modeste. Et puis, ce n’était pas comme si elle avait besoin de se ruiner non plus. Ses meilleures armes étaient ses poings, ses pieds, et son cheval Phénix dressé au doigt et à l’œil.
D’ailleurs, en parlant de cheval…
Aelys rejoignit Erys et Neleam dehors et, mettant comme d’habitude les pieds dans le plat, elle lança à l’adresse de Moineau :
- T’as pas de cheval, non ?
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| 08.05.12 22:39 Les deux guerrières la rejoignirent rapidement. Erys avait toujours la même tenue, mais un petit éclat dans ses yeux indiquait à la cheftaine qu'elle n'était pas ressorti les mains dans les poches... Son sac bien formé prouvait qu'elle avait fait quelques achats, certainement des armes. Avant que Neleam n'ai eu le temps de lancer un sujet de discussion Aelys surgit avec sa force qui commençait à être habituelle, et prit la parole à l'intention de son moineau.
- T’as pas de cheval, non ?
Neleam arrêta son observation de la guerrière, s'arrêtant au bas de la tunique, joliment brodé pour se tourner lentement vers Erys. Son visage était figé par la surprise. Comment ? Un chevalier sans cheval ? Mais ... C'est ... !!!! ahhhhhhh !!!
La cheftaine retrouva bien rapidement l'usage de la parole, et avant qu'elle n'ai pu se justifier (car à sa tête, elle ne tenait pas à démentir) elle se mit à parler, à un rythme assez ... impressionnant.
- Pas de cheval ?! Mais c'est atroce ! C'est par choix ou par manque de moyen ? Dans tous les cas, faut un cheval ! on dit bien CHEVALier, donc faut un cheval ! Sinon on dirait PIEDier, ou ... guerrier... Remarque ça peut être un sacré avantage pour la réputation, Neleam commença à avancer, fendant plus difficilement la foule cette fois-ci. En effet, tu seras connue comme le chevalier sans cheval -un comble-, comme il y a le chevalier sans tête, ou le chevalier errant. Je pense que ça va te faire une bonne pub. Mais peut-on alors vraiment t'appeler chevalier ? En fait ça dépend de ce que contient le terme "chevalier"... moi je pense que c'est une façon de vivre, dans ce cas ne pas avoir de cheval peut paraitre normal, donc ça veut dire qu'il manque une notion à ma défin...
La jeune femme parti sur sa lancé, ne laissant à personne le temps de l'interrompre, ne vérifiant même pas que les deux autres lui avaient emboité le pas, trop préoccupée par cette nouvelle. Neleam arriva rapidement sur place, et fut étonnée de la rapidité du trajet. Mais avant qu'elle n'ai pu écouter les arguments d'Erys, le maître caravanier l’attrapa en vociférant.
- Venez aider au chargement et attelage de la caravane bande de larves ! Vous vous croyez dispensée de ces travaux parce que vous avez de l'argent et un titre, mais il en est hors de question ! ici tout le monde participe, alors vous allez me faire le plaisir de vous remuer !!
Neleam se laissa faire, le regarda avec un air quelque peu ahurie, puis remarqua qu'il parlait plus à la foule alentour qu'à elle, puis lorsque les curieux furent hors de porté de voix, il la complimenta sur sa tenue moins remarquable, et qu'elle et ses hommes.. -Femmes plutôt- devraient tout de même aider. Puis il la planta et alla vaquer à d’autres taches, qui devaient être nombreuses. La guerrière regarda autour d'elle mais ne vit pas ses compagnes puis s'occupa de charger la carriole. De la farine, du pain, de la viande, de l'eau, un petit tonneau de vin -elle tenta d'en demander plus à l'aubergiste qui fournissait, mais celui-ci secoua négativement la tête- ainsi que des ustensile de cuisine. Lorsque tout fut installé, près au départ, tout le monde se réunit autour du maître de caravane qui prit la parole. La jeune femme repéra ses guerrières qui paraissaient presque inaperçues dans la foule (j'ai bien dit presque!), et se faufila jusqu'à elles, sans porter grande attention au discours. Lorsqu'elle arriva au niveau d'Erys elle lui murmura à l'oreille.
- Alors ..?
Elle la regarda attendant sa réponse. Cheval ? Ou pas .. De toute façon cela ne poserait pas grand problème, elle s’installerait durant tout le trajet dans la charrette, si elle voulait un cheval il faudrait faire vite, pour en trouver un bien avant le départ. Son fidèle Firmament attendait avec les autres chevaux déjà scellés, près à suivre le mouvement. | | | 13.05.12 17:30 Erys venait de s'installer que Aelys surgit. La rousse se dirigea droit vers Neleam et elle et lança :
- T’as pas de cheval, non ?
Erys ouvrit des yeux ronds de surprise. Elle ne s'y attendait pas. Oh, bien sur, elle savait que le sujet aurait tôt ou tard finit sur le tapis mais elle ne pensait pas que ce serait aussi rapidement. A vrai dire, elle avait espéré que ça soit le plus tard possible. Au moment du départ de la caravane, par exemple, quand elles n'auraient plus eut le temps de chercher après un de ces foutus canassons !
Ouvrant la bouche pour acquiescer, elle fut prise de vitesse par la cheftaine qui s'élança dans une tirade assez... impressionante, autant par son débit que par sa longueur.
- Pas de cheval ?! Mais c'est atroce ! C'est par choix ou par manque de moyen ? Dans tous les cas, faut un cheval ! on dit bien CHEVALier, donc faut un cheval ! Sinon on dirait PIEDier, ou ... guerrier... Remarque ça peut être un sacré avantage pour la réputation, Neleam commença à avancer, fendant plus difficilement la foule cette fois-ci. En effet, tu seras connue comme le chevalier sans cheval -un comble-, comme il y a le chevalier sans tête, ou le chevalier errant. Je pense que ça va te faire une bonne pub. Mais peut-on alors vraiment t'appeler chevalier ? En fait ça dépend de ce que contient le terme "chevalier"... moi je pense que c'est une façon de vivre, dans ce cas ne pas avoir de cheval peut paraitre normal, donc ça veut dire qu'il manque une notion à ma défin...
Erys décrocha après quelques phrases seulement, emboitant le pas à Neleam, en voyant que l'autre n'était pas prête de s'arrêter et que son monologue ne serait pas forcément intéressant. Enfin, elle avait parlé d'un avantage pour sa réputation et, ça, ça l'intéressait. Même si la jeune femme se demandait bien qui était ce "chevalier sans tête". S'il n'avait plus de tête, n'était-il pas forcément mort ? A moins qu'il ne s'agisse d'une de ces diableries de Dessinateur. Après quelques minutes, les trois chevaliers arrivèrent à la place alors que ce qui devait être le chef de l'expédition s'irritait :
- Venez aider au chargement et attelage de la caravane bande de larves ! Vous vous croyez dispensée de ces travaux parce que vous avez de l'argent et un titre, mais il en est hors de question ! ici tout le monde participe, alors vous allez me faire le plaisir de vous remuer !!
Erys haussa les sourcils.
- C'est à nous qu'il parle ?
Visiblement non, étant donné que quelques instants plus tard il se répandait en courbettes -ou presque- devant la cheftaine. Erys en profita pour leur faucher compagnie -elle n'aimait pas les hypocrites- et alla aider pour la caravane. Même si l'homme ne s'était pas spécifiquement adressé à elles, il y avait amplement assez de travail pour qu'elles mettent la main à la pâte. De plus, si elles devaient se fondre dans le décor, c'était un bon commencement.
Enfin, le moment du départ arriva. Tout du moins le discours du maitre caravanier qui motivait ses troupes. Neleam en profita pour surgir derrière elle et demanda :
- Alors ..?
Devinant qu'elle ne parlait pas de la caravane mais du moyen de transport habituel des chevaliers, Erys prit un air buté.
- Je ne monterai pas sur un cheval !
Avant que l'autre ait eu le temps de répondre quoi que ce soit, il y eut un grand tohu-bohu. Le caravanier descendait de son perchoir, ayant fini son discours visiblement, et chacun et chacune commençait à se diriger vers sa caravane, au milieu des chevaux piaffant -qui s'attirèrent un regard suspicieux de la demoiselle (ils n'allaient pas s'emballer au moins?)- et des autres bruits habituels à un départ. | | | 18.05.12 17:04 Suite à sa remarque, Erys ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes, l'air embarrassée. Aelys avait deviné qu'elle n'avait pas de monture presque dès le premier regard, dans l'auberge : elle était bien trop fauchée pour avoir ne serait-ce qu'un mulet. Et puis, son malaise face aux chevaux de la caravane, même si elle était discrète, ne passait pas inaperçu pour une mordue des équidés comme Aelys.
Une autre qui eu l'air surprise, ce fut Neleam, qui parti aussitôt dans un grand discours sur l'utilité d'un cheval pour un chevalier...
- Pas de cheval ?! Mais c'est atroce ! C'est par choix ou par manque de moyen ? Dans tous les cas, faut un cheval ! on dit bien CHEVALier, donc faut un cheval ! Sinon on dirait PIEDier, ou ... guerrier... Remarque ça peut être un sacré avantage pour la réputation. En effet, tu seras connue comme le chevalier sans cheval -un comble-, comme il y a le chevalier sans tête, ou le chevalier errant. Je pense que ça va te faire une bonne pub. Mais peut-on alors vraiment t'appeler chevalier ? En fait ça dépend de ce que contient le terme "chevalier"... moi je pense que c'est une façon de vivre, dans ce cas ne pas avoir de cheval peut paraitre normal, donc ça veut dire qu'il manque une notion à ma défin...
Aelys décrocha à partir du moment où elle se mit à parler de cavalier sans tête. Pas que ça l'intéressait pas, mais...
... Si. En fait, ça ne l'intéressait pas.
Pour elle, ce qui différenciait un Chevalier (avec la majuscule s'il vous plait) d'un guerrier, c'était pas l'armure, l'épée ou les titres, c'était la prestance, le code d'honneur... Et le cheval, merde. Sans cheval, on est guerrier mais certainement pas Chevalier !
Bon. Elle s'abstint quand même de le dire à Moineau, parce qu'à ce rythme, avec les surnoms ridicules et les remarques lourdes comme une enclume, elle allait finir par sérieusement se la mettre à dos... Et si elles faisaient leur mission ensemble, mieux valait rester en bons termes.
- Venez aider au chargement et attelage de la caravane bande de larves ! Vous vous croyez dispensée de ces travaux parce que vous avez de l'argent et un titre, mais il en est hors de question ! ici tout le monde participe, alors vous allez me faire le plaisir de vous remuer !!
- C'est à nous qu'il parle ?
- Vaut mieux pas pour lui... marmonna Aelys entre ses dents.
Apparemment non. Et heureusement pour lui. Mais dès qu'elle le vit s'approcher d'elles, Aelys faussa compagnie aux deux autres Chevalier, préférant se diriger vers les chariots pour aider à l'attelage : ce n'était certainement pas Erys qui allait le faire, si elle avait la trouille des grosses bêtes... La pensées la fit sourire, et elle se promis de taquiner Moineau à ce sujet à la première occasion.
Aelys fut si bien occupée qu'elle ne rejoignit ses deux compagnes de voyage qu'au dernier moment, tenant so magnifique destrier bai par la bride, juste à temps pour entendre Erys asséner d'un ton définitif qu'elle refusait de poser ses fesses sur le dos d'un cheval. Comme s'il avait comprit, Phénix souffla par les naseaux, et Aelys sourit en lui flattant l'encolure.
- Tu ne sais pas ce que tu perds ! lança-t-elle en l'enfourchant.
Monter à cheval était décidément la meilleure chose qui soit. Elle snetait la puissance des muscles de Phénix rouler sous ses jambes, sa peau frémir sous ses doigts posés sur l'encolure, son impatience à s'élancer. Oui, il n'y avait rien de meilleur que de faire corps avec sa monture.
La caravane commença à bouger et, laissant Erys sur son chariot, Aelys talonna légèrement sa monture pour la dépasser. Alors qu'elle passait juste à côté de sa cadette, elle ne pu s'empêcher de lancer d'un ton taquin :
- Ne descends pas de ton perchoir sinon tu te fera écraser, Moineau !
Elle s'éloigna trop vite pour entendre une éventuelle réponse, mais elle était certaine qu'Erys avait répondu un truc très grossier. Normal, pour un Chevalier. | | | |
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