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EVENT : La Flamme de Tout Être (PV : Lillith & Roxane)
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18.03.12 12:18
Le Rire Est Plus Fort Que La Douleur
[Pierre Turgeon]


Al-Far. La ville aux milles danger. Coupes gorges, hautes tours, bandits, éméchés ou non. Une ville si stagnante et pourtant tellement en mouvement. Un paradis de contradiction. Heath aimait bien cette ville. Pas trop grande, pas trop petite. Un vrai terrain de jeu pour lui. Ici il pouvait s'amuser tranquille. Faire des idioties, voler, faire semblant de se rater pour déclencher une petite course poursuite, sauter, courir, voler (Dans les deux sens) et tant d'autres choses encore...

Pour l'heure, il était debout sur un toit, sirotant une chope de bière volée dans une taverne. Quel humain stupide le patron. Il ne l'avait même pas vu partir avec. Il leva son verre à ce pauvre barman et son établissement sentant plus la pisse que l'alcool. Une grande gorgée, les yeux levés vers le soleil naissant. La douce lueur de l'aube réchauffant ses joues, levant peu à peu les gens endormis. Dans une heure tout au plus la ville grouillerai d'activité, véritable fourmilière humaine. Des gens avec leurs problèmes iraient travailler, les gens avec leur soucis se lamenterai. Et recommenceraient le lendemain, priant pour ne pas faire de mauvaises rencontres, pour gagner plus d'argent, pour vivre.

Il se releva d'un bond, débordant d'énergie, malgré le vide en lui. Laçant sa chope dans le vide, il se laissa tomber d'un étage, se rattrapant au balcon du dessous. Il restait encore quelques mètres avant le sol. Il resta ainsi suspendu un petit moment, puis se laissa tomber dans une charrette de foin passant par là.

Le Vide. Depuis quelques jours déjà, il avait comme un vide en lui. Le Vide.
Quelque chose de nouveau pour lui, un trou dans son être qui drainait ses forces et sa joie. Sans pour autant lui faire de mal. Un Vide de quelques centimètres de diamètre qui avait poussé dans sa hanche droite. Il ne s'étendait pas. Il était sage comme l'eau qui dors. Mais bien présent.

Marchant distraitement au hasard des rues, Heath s'amusa mentalement à palper les limites du trou, jouant de son environnement autant que de lui même. Roues, roulades, saut de mains, sautillement... Tout cela était devenu des automatismes pour lui. Il arrêta de se concentrer sur lui pour chaparder deux petits pains à un étalage, qu'il mangea tranquillement sans arrêter de marcher. Une belle journée s'annonçait, que pouvait il faire aujourd'hui? Jouer avec les animaux que les éleveur exposaient sur le marché? Déclencher une émeute pour une raison obscure? Se lancer dans une course poursuite avec des gens avides de son sang? Il verrait bien.

* * *

Ce fut la course poursuite. Il s'était lancé le pari à lui même qu'il arriverai à voler une épée à un garde sans qu'il le remarque. Et avait d'ailleurs faillit réussir. Mais ne pouvant retenir un rire, il avait dut fuir. Sans pour autant arrêter de rire, se sentant vivant et libre jusqu'au bout des os. Il grimpa sur un étalage, se lança en avant, attrapa le rebord d'un balcon, s'éleva d'un étage. Redescendit deux mètres plus loin. Cette poursuite l'amusait. Une roulade pour éviter un charpentier et sa poutre, une glissade à raz du sol, passant sous une charrette, il prit même le luxe de s’arrêter pour tirer la langue à ses poursuivants.

Il faillit tomber. Douleur. Le Vide était devenu douleur. Intense et insupportable. Il continua sa course, et la douleur disparut aussi vite qu'elle était venu. Étrange cela... Il s'empressa de monter sur les toits, semant définitivement ses deux poursuivants qui, quelques minutes plus tard, laissèrent tomber, sans se douter qu'il se riait doucement d'eux quelques mètres plus haut, les yeux rivés à eux.

Il se laissa tomber sur le dos. Son sourire avait disparut. Quelle était cette douleur qu'il avait ressentit? Un vide ça ne gène pas, une douleur... Bah en fait non plus. Mais cela l’intriguait. Il retourna sur ses pas, sans quitter les toits pour plus de facilités. Il passait au dessus d'une auberge quand la douleur reprit, d'un coup. Comme un marteau s’abattant sur une enclume. Ou plus exactement sur lui. Il s'approcha du rebord du toit et se laissa tomber dans la rue, avec une petite roulade pour le style. Il n'allait pas changer juste pour une douleur. Il poussa la porte, alors que la douleur redoublait.

Il tomba, foudroyé. Se releva aussitôt, en roulade encore. Boitant, il s'avança dans la salle, sno regard rebondissant partout. Dans un coin, un barde en train de jouer. quelques clients ordinaires, certains déjà bien imbibés d'alcool malgré l'après midi encore jeune. Quelqu'un qui ne devrait pas être là... Il regarda autour de lui, fini par aviser un petit groupe qui, à l’écart, était tellement concentré qu'il ne l'avaient pas remarqué. Il s'approcha silencieusement, multipliant roues et glissades, s'amusant encore, malgré la souffrance. Parfait intrus, il passa sa tête entre celles de deux des personnes assises, faisant sursauter quelques uns de ces étranges clients. Un sourire carnassier se plaignit sur son visage. Voilà qui promettait de ne pas l'ennuyer.


"Bien le bonjour. Que me vaut le plaisir de vous voir vous asseoir à mes côtés? Ah, c'est moi qui suis arrivé en dernier? Eh bien tout est une question de réflexion. Etais-je là avant? Je ne sais. Mais maintenant que je suis à, pourquoi ne pas tout simplement dire que je suis là? Oups, c’est déjà dis ça!!"

[HRP : C'est fait exprès que ce que dis Heath ne veux rien dire. Il ne cherche pas à mettre un sens dans ses phrases, juste à s'amuser >.> Désolé pour la qualité >___<]
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Roxane
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19.03.12 18:43
Je me souviens encore de son sourire reconnaissant, quand je l’avais sauvée d’une morte peut-être proche…
La demoiselle se nommait Lilith Chik’ari, et je l’avais rencontrée au petit matin, alors que j’essayais de retrouver –en vain- la route des autres rêveurs. Nous devions nous rendre à un endroit bien précis, car nous serions…
Escortés.
Ca fait princier, n’est-ce pas ? On pourrait croire que nous sommes des nobles personnes qu’il faut sauver, que nous dormons sur des coussins tissés d’or et que notre nourriture vaut presque celles des dieux mais….Pas vraiment. Nous sommes juste rêveurs et, je n’ai toujours pas compris pourquoi, nous devons être sauvés coûte que coûte. Sauver de quoi ? Je l’ignore. En fait, autant vous dire que je ne sais absolument rien du pourquoi et du comment, mais que, en tous cas, j’étais réellement perdue lorsque j’avais trouvé la jeune fille sur ma route. Pourquoi perdue ?
Hé bien…En cours termes, sachez que je suis humaine et que, comme tous être humains, je dois bien des fois…Soulager une certaine envie…
Et ma bête erreur fut de ne prévenir personne. J’avais été assez idiote pour croire qu’ils remarqueraient tout de suite mon absence, parce-qu’ils m’adoraient plus que tout…Mais non. Enfin bref.
J’avais essayé de reprendre mon chemin, de les retrouver mais je me perdais d’avantage. Et là, j’avais vu une petite boule qui semblait humaine recroquevillée contre un arbre. Elle avait près du cœur une entaille qui pourrait bien l’amener vers la mort si je ne la soignais pas.

-Je suis là, ne t’en fais pas. Tout va bien, avais-je murmurer.

Sombrant dans la demi-conscience, elle n’avait pas su me répondre. J’avais donc opérer mes soins et, à son réveil, après l’avoir rassurée sur son état de santé et après nous avoir présentée mutuellement (elle était frontalière et avait vingt ans) lui avait demandé si elle ne connaissait pas un village proche. De là, je pourrai toujours attendre les rêveurs, qui se rendraient un jour compte que je n’étais plus parmi eux…
C’est donc avec soulagement que j’appris que nous n’étions pas loin d’Al-Far. Elle tenait en outre absolument à me remercier et m’offrir un verre là-bas. Ayant soif plus que tout autre chose, je la remerciai avec grâce, et nous commencions dès lors à faire plus ample connaissance.

***

-Et là, il me dit…


Je m’arrêtai dans ma phrase. Nous étions, Lilith et moi, dans un barre, à boire un verre. Je m’étais contentée d’un simple verre d’eau, et étais partie dans un récit des plus hilarants…Enfin…pour moi.
Mais je fus coupée par l’arrivée d’un jeune homme disons…spécial. Il avait des cheveux……verts.
Verts, oui. Verts pommes. Coupés juste au niveau des épaules, ils lui encadraient un visage assez efféminé. Et il avait des yeux rouges !! D’un rouge presque vif !
Mais tout de même.
SES CHEVEUX ETAIENT VERTS !

-Bien le bonjour. Que me vaut le plaisir de vous voir vous asseoir à mes côtés? Ah, c'est moi qui suis arrivé en dernier? Eh bien tout est une question de réflexion. Etais-je là avant? Je ne sais. Mais maintenant que je suis là, pourquoi ne pas tout simplement dire que je suis là? Oups, c’est déjà dis ça!!


Je le regardai de haut en bas avant de lui lancer :

-Bonjour, je me nomme Roxane et elle Lilith, nous sommes ravis de vous rencontrer, oui, nous allons parfaitement bien et nos boissons sont forts à nos goûts…Le soleil brillant dehors apporte une agréable touche à cette journée et, puisque nous en sommes si loin dans la politesse, tutoyons-nous !


Je dis évidemment tous ceci, en appuyant bien sur la dernière phrase, parce-que sa politesse était cachée au fin fond d’un trou.
D’abord, il se pointait comme ça et nous parlait familièrement, sans même se présenter ! Et puis, surtout, il se permettait de…
De me couper ! Et je ne supportais PAS être coupée ! Je lui fis d’ailleurs remarquer :

-Par ailleurs, je te signale que j’étais en train de raconter une histoire à ma nouvelle amie. Alors c’est décidé, je te boude.


Je croisai mes bras sur ma poitrine, et affichai une mine boudeuse, telle une enfant. Je ne me rendais même pas compte de ce que je faisais, en fait…
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21.03.12 17:55





L'aventure nous attends toujours au tournant

Lilith chevauchait tranquillement sous le ciel étoilé, il était clair, pur. Les astres nocturnes brillaient de mille feux, narguant les pauvres créatures terrestre de leur liberté insaisissable. Loup n'était pas à côté d'elle, il était partit pour une quelconque chasse. Il reviendrait bientôt et n'importe quand, dans une heure, dans une semaine ou dans un an.Où qu'elle soit il la retrouverait. Seule sur le chemin qu'elle suivait pour arriver à Al-Far, petit crochet qu'elle se permettait avant d'atteindre le Citadelle, elle repensa aux rumeur qui courait pour le moment. Habituellement, elle ne prêtait pas beaucoup attention au bouche-à-oreille, mais cette fois-ci c'était différent. Les Frontaliers étaient en quelque sorte les défenseur de l'Empire et, pour cela, ils étaient au service de leur Roi qui, lui même, était en étroite collaboration avec l'Empereur. Quand ce dernier avait annoncer ces craintes envers les Nirmudes et qu'il avait demander aux fils et filles de Merwyn de l'aide pour escorter des Rêveurs, ils avaient tous répondu présent. Elle, elle ne savait pas quoi penser. Une part de la jeune femme refusait de croire que cette paix idyllique qui s'était installer pouvait prendre fin un jour, l'autre se réjouissait macabrement des combats à venir contre l'envahisseur. Elle n'avait pas postuler pour le poste d'escorte car elle pensait qu'avec six Frontaliers et six hommes de la Légion Noir, les précieux seraient en sécurité. À peine moins qu'a la Citadelle.

Un bruit dans son dos la fit se retourner, elle vit furtivement une silhouette se glisser dans les fourrer. Avant même qu'ils ne l'attaque, elle sut qu'elle ne s'en sortirait pas sans dommages collatéraux. Oh, bien sûr, ils allaient tous mourir (Lilith était une très bonne combattante et, tout aussi nombreux qu'ils soit, ils n'étaient pas assez fort pour la battre) mais elle risquait d'être blesser gravement, ils avaient quand même réussit à l’encercler sans qu'elle ne s'en rende compte. Avec un sourire, la jeune femme pensa qu'elle ne croulait décidément pas sous la modestie. C'était vrai, mais, après tous, elle était réaliste ! Son cheval avait continuer à avancer et elle fit comme si elle n'avait rien vu. Arriver à un endroit qu'elle trouvait stratégique, elle descendit calmement de son cheval et le fit partir au trot. Elle allait avoir besoin de lui après, il était hors de question pour elle de le laisser mourir. D'un un cri de guerre, les brigands attaquèrent.

Vingt, ils n'étaient que vingt ! Quelle folie les avaient pousser à l'attaquer, elle, une Frontalière. Pourtant, elle portait ces vêtement typique aux gens de son peuple... Étrange... Vraiment étrange... Elle était intelligente pour une guerrière sans pitié (pas comme ces Tulls qui frôlait l'arrêt cardiaque quand ils réfléchissaient plus de cinq seconde), mais elle n'aimait pas penser pour autant. C'est donc sans plus de cérémonie qu'elle commença sa danse mortelle. Elle virevoltait, sautait, attaquait, rarement parait, puis tuait. Personne ne lui résistait et elle était a peine éméchée par une égratignure au bras droit dont l'auteur était décéder quelques secondes plus tard que ses assaillants était quasi tous morts. Certains eurent la sagesse de fuir et, très vite, il ne resta plus qu'elle et le chef. Cet homme savait réfléchir, lui. Il était rester sur le côté en profitant des autres pour l'épuiser et, maintenant, il venait l'affronter alors que, elle, commençait à être fatiguer. Dans la mêlée ou si elle avait eu pleinement son énergie, il n'aurait eu aucune chance. Mais, là, le ruser pouvait espérer la blesser gravement. Ce qu'il avait fait.


ΨΨ

U
n flot de sang impressionnant se déversait hors de son ventre. Elle regardait le liquide rouge et chaud s'écouler en se demandant si le corps humain détenait vraiment autant de sang que ça. Apparemment il en contenait beaucoup parce que Lilith réussi à survivre de la nuit noire (moment de sa blessure) au matin. C'était en effet à ce moment qu'elle avait vu une forme floue s'approcher d'elle en regardant d'un drôle d'air le carnage autour d'elle qui dégageait une odeur de putréfaction à la limite du supportable. De tous les corps ensanglantés de la route, elle était la seule un minimum assis ; elle avait en effet ramper jusqu'à ce faible bouleau qui ne devait pas avoir plus de quatre ans et elle s'était appuyer dessus. La dernière chose qu'elle vit avant de tomber dans un sommeil léthargique fut le la tête de l'inconnue (car, oui, c'était une jeune femme) qui tentait de la rassurer en lui murmurant que tout allait bien.


ΨΨ

Tous va bien... c'est ça... qu'elle connerie ! Maintenant je suis morte, je ne me réveillerai pas de si tôt. Dommage, j'aimais bien ma vie sur terre. Tous n'était pas rose, mais j'étais un minimum heureuse...
Il fait tous blanc.
Tien, il commence à refaire chaud...

ΨΨ

C'était une Rêveuse et elle s’appelait Roxane. Mais qu'est-ce qu'elle faisait là ? Lilith avait faillit lui proposer l’escorte jusqu'à la Citadelle, mais elle avait fini par abandonner l'idée et elle s'était contenter de l'inviter à boire un verre avec elle à Al-Far. Elle pourrait surement la conduire jusque chez elle par après, d’abord elle devait la remercier : elle l'avait sauver tout de même !

Elles étaient toutes les deux dans une petites taverne et Roxane lui racontait une de ses irrésistible blague. Lilith la regardait en souriant devant cette énergie débordante, on lui avait toujours dit qu'elle était speeder mais, là, la rêveuse frôlait le summum. Quand un inconnu au cheveux vert pomme vint vers eux en leur lâchant une tirade assez particulière et qu'elle lui répondit de la même façon en achevant de parler par une menace de bouderie, la Frontalière ne put pas se retenir plus longtemps et elle éclata de rire. Non mais vraiment, cette fille était un phénomène et le nouveaux venu tout autant.

- Ne l'écoute pas, bienvenue à notre table !

Décidément ils allaient bien l'amuser... Et elle attendait avec impatience de voir comment.
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23.03.12 0:46
-Bonjour, je me nomme Roxane et elle Lilith, nous sommes ravis de vous rencontrer, oui, nous allons parfaitement bien et nos boissons sont forts à nos goûts…Le soleil brillant dehors apporte une agréable touche à cette journée et, puisque nous en sommes si loin dans la politesse, tutoyons-nous !

Loin de la politesse. Heath en aurait éclaté de rire. Lui poli? Cela ne risquait pas d'arriver, ou alors de la politesse mièvreuse signifiant exactement le contraire. Pas assez amusant d'être poli. Profitant du petit silence, il détailla un peu plus les deux jeunes filles. Totalement opposées et si ressemblante... Glace et feu. Chaud et froid. Tranchante comme une lame et coulant comme l'eau d'une rivière... Un joli petit couple. Le sourire du garçon aux cheveux verts s'élargit alors qu'il rabattait son capuchon devant ses cheveux.

-Par ailleurs, je te signale que j’étais en train de raconter une histoire à ma nouvelle amie. Alors c’est décidé, je te boude.

- Oh chic chic chic!! J'adore les histoire!!

Et sans plus de mots, il s'assit familièrement sur les genoux de la Dame à l'Histoire. Spontané, totalement fou, débordant d'energie... La douleur lancinante qu'il ressentait n'était rien contre sa joie de vivre et son rire. Attrapant les bras boudeurs, il les écartas et s'y glissa, la forçant à lui faire un calin, dos à elle.

"Allez boude pas, Miss Feu de joie!! T'a des beaux cheveux, alors soulignes les par un beau sourire!! Et raconte moi une histoire. J'adore les histoires!!"

- Ne l'écoute pas, bienvenue à notre table !


Heath se tourna vers la deuxième assise. Impression de force, de tranchant. Une fille dangereuse, malgré les apparences. Encore quelqu'un inintéressant!!

"Eh bien merci beaucoup pour cette invitation que j'ai pris avant même qu'elle n'arrive. Désolé d'avance pour ma familiarité et mes bouffoneries, mais voyez vous je suis fou. Je le Fou Taise ou le Fou Toire. C'est selon, c'est celui ci. A vous de voir, ou d'entendre selon votre vouloir"

Et il partit d'un grand éclat de rire. Coupé par un cris de douleur derrière lui.

[HRP : Je lance une petite porte. Ce cris de douleur peut avoir 3 raisons. 1) Je viens d'emboutir Rouky >.> La pauvre. 2) une bagarre qui se déclenche ou 3) un mec qui a un N'Ralaï (Histoire de lancer l'Event) A vous de voir lequel des trois selon si vous voulez avancer tout de suite ou attendre un peu ^^]
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28.03.12 16:57
-Oh chic chic chic!! J'adore les histoire!!


Je le foudroyai du regard. L’histoire, c’était pas pour lui ! Alors qu’il me laisse tranquille avec ça ! Qu’il parte de la taverne, et qu’on en parle plus. Point final.
Mais à l’encontre de mes pensées, le jeune homme se leva et marcha en ma direction. Mes yeux perdirent leur allure de mitraillettes, et se firent tout rond lorsqu’il s’assit sur mes genoux, sans la moindre gêne.
Je rougis alors jusqu’aux oreilles ; rouge qui devint carrément pivoine lorsqu’il prit mes bras pour entourer son torse. Etonnée, je ne sus que dire, mais laissai passer un petit soupire. Il était un peu fou-fou, voilà tout…Il fallait pas lui en vouloir.
Je repris mon sourire, et serrai mes bras autour de lui, pour lui faire comprendre que je n’étais plus fâchée.

-Allez boude pas, Miss Feu de joie!! T'a des beaux cheveux, alors soulignes les par un beau sourire!! Et raconte moi une histoire. J'adore les histoires!!


Je levai les yeux au ciel au moment où Lilith s’excusait pour moi :

-Ne l'écoute pas, bienvenue à notre table !


Il se tourna alors vers elle, et la détailla. Je descendis mes bras pour les laisser reposer sur ses jambes, posant ma tête sur son dos. En plus d’être léger, ce garçon était vraiment confortable ! En fait, je pense que si j’avais fermé les yeux à l’instant, j’aurais été capable de m’endormir comme un bébé…Mais bon, je ne suis pas sûre qu’il apprécie ce genre de choses…

-Eh bien merci beaucoup pour cette invitation que j'ai pris avant même qu'elle n'arrive. Désolé d'avance pour ma familiarité et mes bouffoneries, mais voyez vous je suis fou. Je le Fou Taise ou le Fou Toire. C'est selon, c'est celui ci. A vous de voir, ou d'entendre selon votre vouloir!


Il partit alors dans un fou-rire, auquel, en premier lieu, la jeune frontalière et moi semblions un peu sceptiques. Pour être dérangé, ça, il l’était ! Même pire que moi !
Puis son rire devint contagieux, et je l’accompagnai, en lançant joyeusement ses mots :

-T’es vraiment fou, mon pauvre ! Mais j’apprécie, c’est bien. On ne risque pas de s’ennuyer, avec toi !


Je vis Lilith ouvrir la bouche, pour nous dire quelque-chose, lorsqu’un cri retentit. Nous nous retournâmes dans un ensemble parfait vers la personne qui avait hurlé, lorsqu’un bruit de verre briser se fit entendre.
Nous vîmes dès lors les raisons de tout ce cirque : deux hommes se battaient en plein milieu de la taverne, en train de s’injurier de tous les noms. La serveuse avait été bousculée, et avait lâché son plateau, le verre se répandant sur tout le sol, en blessant quelques uns…

-Mon dieu…Quelles brutes…


J’enfuyais ma tête une seconde fois dans le dos du jeune homme, prise de panique. J’avais une sainte horreur des bagarres…Et j’espérais que quelqu’un les sépare, avant que ça ne tourne en une tuerie générale.
J’entendis quelques bribes de la dispute :

-J’m’appelle Nestor ! Et alors ! C’est pas pour ça que tu peux me surnommer Castor !


-Et moi, c’est pas parce-que je m’appelle Simon que je suis un champignon !


Je levai un sourcil, incrédule. Noooon….
Ils ne se battaient pas à mort pour CA, quand-même ? Je sentis notre invité surprise bouger un peu, et je me demandai s’il allait se lever pour les arrêter, ou pour se moquer d’eux, lorsqu’une autre pensée, imminente cette fois, fit surface dans ma cervelle : l’illustre inconnu qui était arrivé à notre table, puis avait pris possession de mes jambes, ne s’était pas présenté.
Ah ! Vraiment…Les hommes, de nos jours…

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31.03.12 21:54
L'homme lui avait expliqué ou elle était. Gwendalavir....Un autre monde. June ne l'avait pas cru. Mais elle a bientot été obligée de se ranger a sa version. Rapidement sa seule aide l'avait quittée.Sa chance avec lui. Les premiers jours furent affreux.Elle marchait seule dans la forêt . La peur au ventre, son casque silencieux sur les oreilles.S'attendant a se voir morte au matin.

Puis elle réalisa qu'elle n'avait plus rien a perdre.Et ce fut le début d'une periode merveilleuse.Elle se balancait de branches en branches en riant, ceuillait les fruits du sommet des feuillages.Goutant délicieusement la sensation de hauteur et la surprise, chaque matin, de sentir encore son coeur battre dans sa poitrine et la vie couler en elle a chaque battement.Elle dormait dans les arbres , le plus haut possible laissant ses cheveux claquer contre son visage.Et marchait dans les arbres dès son reveil puis plongeait dans les lac ou les cours d'eau qu'elle rencontrait régulièrement depuis les plus hautes branches. Elle se disait que puisqu'elle devait mourrir , autant profiter de la vie tant qu'elle pouvait.

Jusqu’au jour ou elle se rendit compte qu’elle avait quitté la forêt, les quelques jours dénués d’espoir mais riches en découverte et suintant le bonheur qu’elle avait vécu était finis.C’était un choc.Il avait beau être mental, elle eut l'impression qu'on jetait un poid sur ses poumons chassant tout l'air, et empechant d'en aspirer.Lentement elle put reprendre sa respiration.Lentement elle se mit a fouiller dans ses souvenirs, elle ne s'y reconnaissait pas. Elle n’y voyait qu’une étrangère particulièrement bizzare qui s’amuserait du moindre detail.Comme si changée par son désir de profiter de ses derniers instants elle était devenue cette étrangere peine familière tellement éxubérante . Respirant en profondeur, elle scruta son reflet ses cheveux entremélés de fleurs colorées ramassées durant ses jours d’absence détonnant avec son jean et ses converses. Repoussant la chape de nostalgie avant qu’elle n’ait le temps de se poser sur ses épaules.Puis elle se releva et marcha d’un pas décidé vers ce qu’elle voyait.A l'horizon.Une ville

Le soir même elle penetrait dans la ville.A peine génée par les regards inquisiteurs que jetaients les habitants sur ses habits. Trop eberluée elle même par le spectacle qui s'offrait à elle, les maisons de bois et de brique ,les echoppes et les enfants qui se poursuivaient en slalomants entre les passants. Pas de voitures, de klaxons, de feus rouge, aucun passant accroché a son attaché -case, le téléphone vissé a l'oreille. Juste une ville pleine de vie et de couleurs vives malgrés l'apparente pauvreté ambiante. Puis elle se risqua dans une auberge. Balayant l’interieur du regard elle remarqua que ce n’était pas particuliérement propre, cela lui était égal. Elle avait besoin d'aide et peu importe où elle la trouvait du moment qu'elle la trouvait. Un groupe se détachait des autres. Un garcon aux yeux rouges et aux cheveux verts , une rousse et une blonde . Ils riaient le garcon sur les genous de la rousse. Elle hésitait, mais sa solitude et le fait qu’elle soit perdue la poussa a s’aprocher.Elle ignora la bagarre qui éclatait derriere elle, trop habituée a en voir tout les jours, et leur dit :

-Bonjour ?
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21.04.12 14:00
Emira Gil' Alyan



"Je suis Emira Gil' Alyan, Frontalière, et désolée de vous déranger en m'incrustant de la sorte à votre table."


Emira éternua une énième fois et maudit intérieurement son entêtement sans bornes. Elle avait bien sûr entendu parler des troubles qui s'abattaient peu à peu sur Gwendalavir, et sa profonde curiosité avait aussitôt était éveillée. De ce fait, elle avait passé de longues heures à errer dans les rues d'Al-Far à la recherche de bribes de conversation qui pourraient l'intéresser. Sa récolte d'informations n'ayant pas été fructueuse, elle avait décidé de s'établir dans une auberge pour quelques jours, mais aucune porte ne s'était ouverte pour elle. Aux alentours de quetre heures du matin, elle s'était finalement roulée en boule sous le porche d'un vieux bâtiment afin de dormir un peu, mais le froid nocturne l'avait empêché de fermer l'oeil. A présent, elle pouvait voir à l'est quelques rayons de soleil teinter le ciel d'orangé. La journée promettait d'être splendide. Enfin, pour ceux qui avait bien dormi entourés de la chaleur d'un bon feu de cheminée. Pas Emira. Celle-ci dégaina l'une de ses épées et entreprit d'en polir la lame. C'était la seule occupation intelligente qui s'offrai à elle pour le moment. Cependant, le vent glacé qui soufflait en rafales frigorifiait ses doigts, l'empêchant de mener son travail à bien. Tant pis. Soudain, elle vit passer une silhouette sur un toit au-dessus d'elle. Souple et silencieuse, une parfaite ombre. Elle n'eut le temps d'apercevoir que ce qui semblait être une chevelure verte. Était-ce un Marchombre ? La guerrière secoua la tête ; elle ne parvenait pas à apprécier les membres de cette guilde. La seule qu'elle fréquentait, Lëya Kagian, passait son temps à lui jouer de mauvais tours de toutes sortes. Dire qu'elle prétendait être son amie... Des amis, la Frontalière n'en avait pas beaucoup. Elle ne savait pas sur qui compter, à part elle-même. Si seulement sa soeur jumelle était encore en vie... L'index de la jeune femme dérapa sur la lame froide lorsqu'elle repensa à Evoral. Elle gémit de douleur quand une traînée écarlate se dessina sur son doigt. Elle étouffa une flopée de jurons et rengaina son arme. Décidément, tout allait mal ces derniers temps. Elle eut beau fouiller dans sa mémoire, elle ne parvint pas à se souvenir du dernier événement joyeux qu'elle avait vécu.

Emira avait repris son errance sans fin dans les rues mal-famées d'Al-Far. Elle savait qu'elle risquait d'être attaquée à tout moment, mais n'était-elle pas une Frontalière ? Malchanceuse, maladroite, certes, mais une Frontalière quand même. Elle devait être capable de se défendre, malgré ses doigts engourdis par le froid et ses pensées qui dérivaient vers toutes sortes de sujets qu'elle n'avait pas envie de rappeler à sa mémoire, et qui l'empêchaient de se concentrer sur ce qui se passait autour d'elle. Elle porta son index blessé à sa bouche et lécha le sang qui coulait jusqu'à sa paume. Elle repoussa une mèche de cheveux rebelles derrière son oreille et se força à admirer le décor. Enfin, admirer était un bien grand mot. Les habitations aux façades délabrées semblaient avoir été construites à la manière des enfants qui empilent des cubes de bois. Les vieilles pierres étaient sales, couvertes de mousse, parfois les fenêtres n'avaient pas de carreaux. De l'eau sale s'écoulait au milieu des rues maladroitement pavées et de temps à autre, une souris passait à ras d'un mur. La Frontalière n'aimerait pas particulièrement vivre dans un tel endroit, mais la richesse et la beauté d'Al-Jeit ne lui convenaient pas non plus. En fait, elle était plutôt à l'aise loin des villes. Mais à l'écart de la civilisation, elle ne risquait pas de trouver la moindre information concernant les problèmes actuels de l'empire.

Soudain, alors qu'elle passait dans une rue commerçante, des cris fusèrent. Une silhouette passa tout près d'elle, la frôlant presque. Emira était incapable de dire s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme, ainsi que d'évaluer son âge. Elle n'eut le temps de voir qu'une mèche de cheveux vert pomme qui dépassait de sa capuche. Sa façon de se déplacer, avec souplesse et élégance, laissait penser qu'il s'agissait de la même personne que celle que la Frontalière avait aperçu. Celle-ci entreprit alors de suivre l'inconnu, sa curiosité de nouveau éveillée. Elle pourrait peut-être apprendre quelque chose. Et même si cela ne serait pas le cas, elle aurait trouvé de quoi s'occuper. Il ne lui fut pas difficile de suivre la bande d'hommes en colère qui poursuivaient le fuyard. Pourtant, au bout de quelques minutes de course, ceux-ci abandonnèrent. Aucune détermination ! Emira secoua la tête en soupirant. Ces gardes ne servaient décidément à rien. C'était peut-être une des raisons pour lesquelles le taux de criminalité était si élevé à Al-Far... La jeune femme leva les yeux vers la rue qui s'étalait devant elle. ses prunelles bleu turquoise effleurèrent les bâtiments, avant de s'arrêter sur l'enseigne d'une auberge. Ce genre d'endroits était propice à la collecte d'informations, et décidée de rester dans la ville mal-famée encore quelques jours, la guerrière aurait cette fois-ci la possibilité de dormir au chaud. Même de dormir tout court. Elle poussa la lourde porte de bois et observa la salle. Il n'y avait que très peu de monde en raison de l'heure matinale, mais une bagarre avait déjà éclaté. Elle détourna le regard de cette escarmouche probablement sans intérêt et tressaillit. A la table voisine de celle où se trouvaient les querelleurs se trouvait un jeune homme, encore adolescent, aux cheveux verts ! Intriguée, elle s'approcha en étudiant les deux jeunes femmes qui occupaient également la table. L'une d'elle semblait aux prises avec l'inconnu. Elle arborait une splendide chevelure rousse, et paraissait assez jeune. L'autre avait de longs cheveux blonds et des yeux d'un magnifique bleu. Elle portait dans son dos une épée et un arc. Plus âgée, elle devait avoir une vingtaine d'années. Une Frontalière, Emira en était sûre. Elle suivit du regard l'adolescente aux cheveux noir de jais qui s'était approchée de la table, ignorant la bagarre qui gagnait en intensité derrière elle. De plus en plus dévorée par la curiosité, la guerrière tira une chaise et s'assit en compagnie des quatre inconnus.
"Je vous souhaite bien le bonjour. Je suis Emira Gil' Alyan, Frontalière, et désolée de vous déranger en m'incrustant de la sorte à votre table. Si cela ne vous pose pas de problème, je resterai là afin de bavarder avec vous."
Elle croisa les jambes et appuya son coude sur le dossier de son fauteuil. Elle se doutait bien que les étrangers ne la chasseraient pas. Après tout, le garçon aux cheveux verts et son amie rousse semblaient adeptes de la logique "plus on est de fous, plus on rit". La jeune femme blonde semblait plus posée, sans doute parce qu'elle était plus âgée. L'adolescente à la chevelure sombre paraissait, elle, timide, et semblait vouloir parler. Les éclats de voix provenant de la table voisine montaient en crescendo. Emira se leva et marcha jusqu'à eux.
"Mes braves, je suis navrée de vous annoncer que vous me dérangez. Et je suis sûre que je ne suis pas la seule personne ici à être incommodée par votre présence. Je vous demande donc soit de poursuivre votre querelle à l'extérieur de cette pièce, soit de vous asseoir et de vous taire, soit de vous trouver une arme adéquate et de me laisser vous convaincre de votre nullité. A vous de voir."
Malgré cette menace, la jeune femme n'avait pas envie de se battre. Elle regagna donc sa chaise, persuadée que les bagarreurs ne choisiraient pas la troisième option. Elle s'intéressa plutôt aux quatre inconnus qui lui faisaient face.
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22.04.12 18:30
La menace est la meilleure façon d'être sûr d'être écouter... Et pourtant ça ne marche pas souvent
Le garçon au cheveux vert pomme s’était assis sans aucune gène sur les genoux de Roxane et tous les deux avaient commencer à ce chamailler.

« On ne risque pas de s’ennuyer, avec toi ! »

Avec un sourire, Lilith allait rajouter un « Ah ça non... » faussement désespérer (parce que, au font, elle s’amusait bien) quand un cris la fit sursauter. Les trois nouveaux amis se retournèrent en même temps et ils purent tous les trois voir deux hommes se battre dans la taverne aux milieu de tous les civils présents. Ce qui devait arriver arriva assez vite, et la serveuse fut bousculer. Sur le coup, la jeune femme lâcha son plateau qui répandit son contenu par terre, malheureusement, elle transportait des verres et ils ne tardèrent pas de se briser. Les bouts de verres blessèrent un vieux bonhomme qui tendait de séparer les deux brutes. Roxane ne semblait pas, contrairement à elle, apprécier la violence et elle se cacha le visage dans le dos de celui qui c’était présenter lui-même comme étant fou. La Frontalière ne savait pas quoi faire car elle ne pouvait pas se battre aussi bien qu’elle le voulait dans cette petite taverne et, si elle dégainait son sabre, elle risquait de blesser des gens : La dextérité ne fait pas tous, elle était très douée dans le maniement de son arme, mais elle ne la maîtrisait pas parfaitement comme certains Maître. Par contre, elle était parfaite au maniement des couteaux qu’elle aimait cacher un peu partout dans les doublures de ses habits.

Elle allait penser à intervenir dans la dispute qui prenait trop d’ampleur quand une jeune fille aux cheveux noirs étaient arrivée vers eux. Elle était assez jeune (même si la frontalière n’était pas vraiment en position pour traiter les gens de « jeune » puisqu’elle était elle même relativement précoce dans sa manière de penser et, surtout, de battre. Parfois certains oubliait même qu’elle n’avait que vingt ans!) et très timide. Elle les salua d’une manière qui sonna à la Frontalière comme une interrogation. Elle ne semblait pas habituée à prendre sa place et elle portait un œil à la fois apeuré et émerveillée sur tous ce qu’elle voyait, une sorte de joie triste indescriptible était lisible dans ses yeux et Lilith se rendit vite compte que quelque chose n’allait pas. Peut-être le fait qu’elle ai été seule trop longtemps, mais, quand la nouvelle venue ne prêta pas attention au bruit de la bagarre qui commençait à vraiment dégénérer dans son dos, la Fille de Merwyn se demanda si c’était normal que l’on banalise ainsi la violence gratuite à cet âge. Encore une fois elle faisait preuve de maturité trop vite et elle s’en voulu un peu de fouiller dans la vie d’une inconnue ainsi sans aucune raison.

Elle n’eut même pas le temps de la saluer que quelqu’un d’autre approcha. Une fille (encore?) blonde et au regard sauvage. Il suffit à Lilith d’un seul coup d’œil pour se rendre compte que c’était une de ses sœur d’armes, qu’elles venaient toutes les deux du même peuple : Comme elle, elle portait la tunique de cuire caractéristique des Frontaliers, mais ce n’était pas vraiment ça qui l’avait mit sur la piste, elle avait aussi remarqué sa façon de se tenir et de marcher. Ce n’était surement pas une très haute gradée dans la Citadelle, mais ce n’était pas une débutante. Par reflex, elle se demanda ce qu’elle faisait là puis, en se rendant compte qu’elle se méfiait d’une personne de son propre peuple, elle se retint de se frapper violemment la tête sur la table pour se réveiller et permettre à son cerveau d’avoir un minimum de jugeote.

Sans plus de cérémonie, elle se présenta d’un air joyeux. Cette petite lui plaisait bien. Elle s’appelait donc Emira... Gil’Alyan... Elle n’avait jamais vraiment entendu parler de cette famille, mais il faut dire qu’à la Citadelle, on ne fait pas vraiment attention à tous ça. Et elle était bien frontalière. Elle allait lui souhaiter la bien venue en même temps que la fille aux cheveux noir mais, pour la deuxième fois de la journée, Emira prit la parole trop spontanément pour elle en demandant aux faiseurs de troubles d’arrêter leur chamaillerie. Elle mourrait d’envie de la faire depuis un petit bout de temps, mais elle ne savait pas vraiment comment si prendre, alors elle ne tenta pas de l’empêcher d’interpeller les brutes qui se bagarraient à côté. De toute façon, si c’était vraiment une Frontalière digne de ce nom, elle arriverait très bien à se défendre toute seule. Lilith attendit qu’elle se retourne vers le petit groupe fraîchement regroupée pour s’adresser aux deux nouvelles.

« Bonjour à vous deux, je propose de faire le tour des présentation un peu plus tard car, pour la moment, Emira tu risque d’avoir quelques problèmes »

D’un léger signe de tête, Lilith désigna les deux patapoufs qui se regardaient l’air de dire mais-c-est-qui-celle-la-qui-nous-prend-pour-deux-lourdaux ?. Alors qu’ils se lançaient des coups de poings quelques secondes plus tôt, ils avaient décidé de former une alliance pour lui rabattre le clapet et ainsi pouvoir reprendre leur bagarre tranquillement. La jeune femme qui avait envie de prendre une petite place dans les événements, se leva tranquillement en faisant face aux deux brutes.

« Messieurs, je suis sûr que votre dispute est vraiment importante pour vous, mais je vais être obliger de soutenir ma nouvelle amie ici présente en vous demandant d’aller vous faire tabasser dehors. Merci. » Après quelques secondes de silence, elle continua. « Ah oui, si vous ne m’écouter pas, j’aiderai la même amie à vous mettre une raclée que, je peux vous le garantir, vous sentirez passer. »

Avec un sourire maintenant éclatant, elle regarda Emira sans pour autant lâcher les deux autres des yeux et elle l’informa que elle, à propos, s’appelait Lilith Chik’ari.
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Roxane
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Mon personnage
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Roxane
Rêveur__Membre



09.09.12 12:57
La petite gueguerre entre Nestor et Simon se passa. Ils furent évidemment calmés par une jeune femme qui venait de faire son apparition.
Elle se prénommait Emira et, de toutes évidences, voulait faire la connaissance de la petite troupe.
Simplement, Roxane était fatiguée et commençait à en avoir marre de toutes ces nouvelles têtes qui se présentaient à elle. Elle était sociable, mais à partir d’un certain nombre de personnes, elle n’avait juste qu’une envie : être seule.
Elle donna un léger coup au jeune homme encore assis sur ses genoux et il se leva doucement. Puis elle se redressa et sourit à chacun avant de déclarer :

-Excusez-moi, mesdames messieurs, mais je m’en vais. Je commence à fatiguer, vous comprenez ? J’ai été ravie de faire vos connaissances, croyez-moi. Espérons nous revoir en cours de route…


La rêveuse effectua une rapide courbette puis sortit de la taverne. Il fallait qu’elle se change les idées…
Elle s’enfonça dans la ville, parcourut du regard les étales qui proposaient divers produits, plus merveilleux les uns que les autres. Elle effleura le tissu doux d’une robe, jaugea du regard la qualité des fruits disposés dans le panier d’une fermière, apprécia le parfum des fleurs embaumant l’espace.
Elle se sentit rapidement mieux, comme revigorée. Même si elle adorait se balader en pleine campagne ou forêt, l’air de la ville ne la laissait pas indifférente…

Roxane songea alors à ses pseudos nouveaux amis de l’auberge. Elle les avait quittés abruptement, mais elle n’avait pas eu vraiment le choix.
Autrement, elle aurait été invivable, énervée par tout le bruit ambiant… Surtout qu’ils n’étaient pas à l’abri d’une bataille générale des hommes saouls, même si deux d’entre eux s’étaient calmés.
Elle se demanda un moment s’ils avaient continués à faire la papote entre eux ou si, finalement, ils s’étaient séparés après elle.
Quelques unes des filles avaient l’air timide alors…Elle aurait plutôt opté pour la deuxième option. Et pour celle qu’elle avait sauvée, elle se rendrait rapidement compte de sa fatigue. Quand au garçon…Si tout le monde les quittaient un à un, il aurait bien trouvé quelqu’un d’autre à qui parler. Il était d’une nature très spontanée et sans doute qu’il s’était déjà fait ami-ami avec tout Gwendalavir !

La rêveuse sourit, reprenant son chemin. Elle ne savait pas vraiment où ses pas la conduiraient, mais elle était certaine qu’elle aurait à nouveau pleins de surprises…Et puis, elle avait vaguement entendu parler d’une maladie qui était apparue, contre laquelle aucun antidote n’avait été découvert.
Il fallait qu’elle se renseigne et qu’elle se mette à la tâche rapidement…En tant que rêveuse, l’idée que des hommes et des femmes souffraient la mettait hors d’elle…

Oui, Roxane trouverait une solution, d’une manière ou d’une autre. Elle s’en fit la promesse, souriante. Elle trouverait un antidote…Foi de Roxy !


Fin de ce rp ~

[Il est nul et court mais au moins ça boucle XD]
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