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Pipolait... [pv Kem]
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22.03.12 18:20
Pipoplait
Kem



« Moi ? Aller dehors ? Tu rêves là, je dors. Tu attends au moins jusqu’à midi et après je pourrais éventuellement accepter de partir. » dis-je d’une voix ensommeillé

Regard insistant de Kem

« Tu me fais chier ! Dégage ! Retourne dans ta chambre ! »

Regard plus appuyé.

« Je te jure que si tu ne pars pas dans la seconde, je te fais passer dans par la fenêtre. Comme ça je n’aurais pas à la laver… »

Pas bougé mon mercenaire adoré.

« T’es vraiment chiant, tu le sais ? »

Je fis voler mes couvertures et je me rendis dans la cuisine en grommelant. Même si la passion de la plupart des rêveurs était de se lever tôt pour moi c’était le contraire. J’avais un petit déjeuner rapidement alors que Kem me regardait avec un petit air amusé et je faillis lui lancer mon assiette à la figure. A la place je m’habillais mais ne pris pas le temps de se coiffer ce qui aggrava le cas de mes cheveux déjà très explosifs habituellement. Puis je pris quelques affaires pour le voyage. Oui parce que ce satané mercenaire qu’était Kem allait m’emmené faire un tour Al’Far pour je ne sais quelle mission et cela impliqué que je lève tôt. Enfin bref, j’étais d’une humeur massacrante mais ça allait se calmer parce qu’au fond j’avais quand même hâte de me retrouver dehors. Je me voyais déjà gambader dans l’herbe comme la gamine que j’étais. J’en étais sûr, ça allait être une super journée.

♥♥♥
Je poussais un petit cri et sautais de mon cheval pour pouvoir sautiller comme je voulais. Je n’étais jamais aller à Al-Far et même si le voyage avait été difficile j’étais tellement ravie que je l’avais presque oublié. Kem me fit signe de le suivre et je me remis à selle à contrecœur et lui tirai la langue. Une fois en ville je ne pus tenir et après avoir trouvé une auberge où nous loger et il m’emmena faire un tour en ville. Je n’allais pas souvent dans les grandes villes car j’étais le plus souvent à Fériane. Où dans le cas présent j’étais retenue dans la forteresse des mercenaires. Mes yeux mauves ne rataient rien, je voyais tout sans rien voir vraiment. Un détail retint particulièrement mon attention et je me tournai vers Kem.

« Pourquoi ils nous regardent comme ça ces soldats ? »demandai-je en haussant les sourcils

Le jeune homme ne répondit rien et je choisis de ne pas insister. Je le pris par le bras et l’entraînai vers un magasin de musique.

« Regarde comme il est beau ce violon ! Je peux l’avoir ? Dis, je peux l’avoir ? Pipoplait… » dis-je avec ma tête la plus enfantine

[Je suis désolé que ce soit aussi mauvais mais je ne savais pas vraiment par où commencer et de toute façon je suis toujours nul pour commencer les rps alors...]
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Kem Alran
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22.03.12 20:09
[voilà ! je pense que tu peux aisément continuer non ?? ^^]

Kem se préparait. Il devait partir en mission. Et pas n'importe où. A Al'Far. Sa ville natale. Une ville qu'il avait terrorisé à lui seul pendant des années avant de rencontrer Viladra. Il pensait que c'était justement cette raison qui avait fait que c'était lui qui avait été choisit pour y aller. Ou alors le fait qu'il devait emmener Misao et qu'elle aurait sans doute insisté pour que ce soit lui et pas un autre.

En effet, il devait l'emmener pour qu'elle soigne un Mercenaire blessé qui n'était pas en danger de mort immédiat, mais qui nécessitait les premiers soins avant d'être rapatrié. Et, surtout, il devait tuer le Mercenaire déserteur qui lui avait infligé sa blessure. Une fois tout finit, il se dirigea vers le lit de la Rêveuse flamboyante qui dormait comme une marmotte.
Il la secoua, presque sans ménagement, et elle lui répondit d'un ton ensommeillé qu'elle ne voulait pas encore s'en aller.


Alors il la regarda fixement et elle dit :

- Tu me fais chier ! Dégage ! Retourne dans ta chambre !

Il ne bougea pas ni ne cilla. Au contraire il renforça le regard. Il savait que ce dernier ne l'effrayait plus. Ou ne l'avait jamais effrayée. Elle fît mine de s'énerver un peu plus et s'exclama :

-Je te jure que si tu ne pars pas dans la seconde, je te fais passer dans par la fenêtre. Comme ça je n’aurais pas à la laver…

Finalement, elle se remua lorsqu'elle comprit, enfin, qu'il ne bougerai pas et se leva pour manger le petit-déjeuner. Il l'imita, amusé. Elle était splendide, même énervée. Ce qu'elle n'était pas. Elle faisait semblant…il en était sûr. Parce qu'il sentait l'excitation grandir chez la jeune femme. En effet, elle sortait de la Forteresse pour la première fois depuis qu'elle y était entrée.



Un Mentaï les transporta non loin d'Al'Far, eux et les chevaux. Aussitôt il disparu et Misao ne se contint plus, elle sauta à bas de sa monture et sauta partout. Il sourit et lui fît signe qu'il fallait y aller. Elle remonta en selle non sans lui avoir tiré la langue…
Une fois au cœur de la ville même, ils laissèrent leurs chevaux aux palefreniers, Kem espérant les revoir et commencèrent à marcher.


Al'Far était comme dans ses souvenirs. Lugubre, mal famée, dangereuse. Les Gardes étaient toujours partout, vigilants. Kem tentait de marcher nonchalamment, mais les hommes d'armes posaient tout le temps le regard sur eux, le regardant étrangement.

-Pourquoi ils nous regardent comme ça ces soldats ?

Kem ne répondit pas. Lui savait. Ses yeux. Ils tentaient sans doute de faire le lien entre des descriptions et des faits passés à l'homme qui marchait devant eux. Il ne les regarda pas et les ignora, pendant que Misao s'accrochait à son bras. Si Viladra les voyait, elle songerait immédiatement à une relation plus étroite qu'une simple surveillance. Ce qu'il aimerait bien. Une étroite relation. Peut-être. Enfin. Il était Mercenaire et ne pouvait pas s'attacher aux gens. Pourtant…il restait un homme. Et Misao était séduisante. Il l'aimait beaucoup…

Sans qu'il s'en rende compte, elle le conduisit devant un magasin de musique. Mais…ils n'avaient pas que sa à faire ! Elle regarda un violon exposé et s'écria :

-Regarde comme il est beau ce violon ! Je peux l’avoir ? Dis, je peux l’avoir ? Pipoplait…

Pipo..quoi ?! Puis elle le regarda d'un air suppliant. Oubliait-elle qu'il avait été formé à ne plus céder ? Sans doute. Regardant derrière eux dans la vitre, il réfléchit. Le lui acheter ou non ? Levant les yeux au ciel il lui tendit une petite bourse pleine.

Elle s'extasia et entra presque en courant pour ressortir avec une boîte renfermant ledit violon.

-Maintenant, il est temps de nous mettre en chasse. Dit-il, un sourire en coin.

Elle recouvra un minimum de sérieux et le suivit dans le dédale de rues. La mission disait que le blessé se trouvait dans une vieille baraque dans les pires quartiers. Ceux-là même ou lui frappaient quelques années auparavant.

Connaissant tout par cœur, il guida sans problèmes la Rêveuse qui attirait les regards des passants. Sa chevelure se voyait partout. Ce qui arrangeait Kem. On oubliait ainsi ses yeux et donc, on ne pensait pas à l'Enfant de la Mort. Celui-ci ressurgirait. Une fois qu'il aurait tué le renégat. Il frapperait à nouveau, en pire. Puis disparaîtrait à nouveau. Pour semer la terreur et la méfiance une nouvelle fois.

Ricanant, il s'enfonça dans les rues mal famées de la ville, Misao sur ses talons, serrant son violon de toutes ses forces.
Ils arrivèrent devant la maison. On voyait nettement que c'était celle-ci. La porte était entrouverte. Et, à Al'Far, on fermait toujours toutes les portes. Même les pires taudis étaient fermés.

Kem dégaina son poignard, au cas où, et poussa la porte qui recula en grinçant.
L'intérieur était sombre, mais il distingua les silhouettes de meubles renversés et celle d'un homme allongé. Il l'indiqua à Misao qui s'empressa de faire son travail pendant que Kem inspectait les lieux. Il alluma une faible bougie pour tout inspecter. Poussière, traces de pas, de sang, meubles fracassés et renversés. Mais aucune trace du déserteur. Encore heureux. Il aurait été sot de les attendre. A moins qu'il ne revienne achever son travail…
Ce qu'il doutait. Néanmoins, Kem se dit qu'ils attendraient ici quelques heures. De toute façon, le Mercenaire devait prendre du repos avant qu'ils puissent l'emmener jusqu'à l'auberge ou ils avaient loué une chambre.
Oui, une seule. Et non deux, pour lui et elle. C'était elle qui avait voulu une seule chambre, prétextant ne pas oser dormir seule…
Il doutait que ce fût l'unique raison…

Revenant à son point de départ, il regarda les deux silhouettes et dit :


-Est-il hors de danger ? Pouvons-nous lui parler ?

Il fallait que le blessé lui décrive le déserteur. Sinon, il n'avait pas beaucoup de chances de le démasquer…
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23.03.12 23:07
J’avais posé mon violon par terre, dans un endroit à peu près propre où il n’y avait pas de sang. Je regardai le mercenaire que je venais juste de soigner puis je jetai un coup d’œil vers une des fenêtres qui dont la vitre était brisée. Je n’aimais vraiment pas ce coin, trop sombre et mal famée pour moi qui n’était jamais venue dans ce genre d’endroit. Mais d’après mes connaissances et ce que m’avait raconté les étoiles je n’avais vraiment aucune raison de trainé ici et il était même déconseiller d’y venir. Mais bon, comme Kem était avec moi il ne m’arriverait sûrement rien. Enfin je l’espérais.
Je me levai en reprenant mon nouveau violon. Il était vraiment magnifique d’ailleurs, fait d’un bois sombre et brillant, j’avais envie d’en jouer immédiatement. Mais je ne pouvais pas, cela attirerai sûrement encore plus l’intention que mes cheveux explosifs. Finalement, j’aurais mieux fait de les attacher, ici je préférais me faire discrète.

« Il va bien mais je préfèrerais que tu attendes qu’on soit retourné à l’auberge et qu’il se soit un minimum reposé avant de lui poser des questions. » dis-je

Puis je me détournai en ajoutant que c’était à Kem de porter son collègue et que je ne l’aiderais pas. Je sortis de cette maison miteuse sans regarder en arrière. Il était hors de question que j’ai un souvenir en plus de cet endroit affreux. Je préférais ne pas m’en souvenir ou alors presque pas et attendre qu’il disparaisse définitivement de mon esprit.
De retour à l’auberge le jeune homme finit de s’occuper de son confrère et l’interrogea pendant que j’allais me rafraichir car il faisait quand même assez chaud. Puis je me postai sur le balcon, parce qu’il y en avait un, et me mis à jouer un air avec mon nouveau violon. Je ne chantai pas, préférant écouter seulement le son de ce nouvel instrument.
Une fois le morceau terminé je rentrai à l’intérieur et allai m’asseoir sur le lit pour écouter la fin de la conversation des deux mercenaires.

« C’est quoi le plan ? » demandai-je à Kem une fois qu’ils eurent terminés

Puis je m’étalai sur le lit et déclarai que je ne bougerai plus. Je n’avais pas envie de retourner dans ces quartiers mal famés si c’était ça notre destination. Je préférais de loin rester enfermée ici et ne pas profiter de ce moment de liberté. Enfin peut-être pas à ce point mais j’étais sûr d’une chose, je ne le suivrais pas là-bas !
Puis, illumination ! Je sautai sur mes pieds et serrai Kem dans mes bras.

« Merci pour mon violon ! » dis-je

Je ne l’avais même pas remercié avec tout ça ! Et comme j’étais quelqu’un de bien élevé, en principe, je venais de le faire. Je l’embrassai sur la joue et finis par retourner m’étaler sur le lit.

« Mais, même avec ça je ne bougerai pas ! » rajoutai-je quand même
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Kem Alran
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24.03.12 13:48
[alors! il est super long ! et j'ai fait le combat...donc la mission est "terminée" normalement. Mais l'on va voir pour d'autre aventures ok ? avec Kem yen aura de toute façon...a Al'Far...^^]


-Il va bien mais je préfèrerais que tu attendes qu’on soit retourné à l’auberge et qu’il se soit un minimum reposé avant de lui poser des questions.

Kem acquiesça. Elle ajouta qu'il devrait porter son "collègue". Il s'en était douté. Elle prit son violon et sortit d'un pas vif. Délicatement, il prit le Mercenaire par les épaules et sortit du mieux qu'il pût.
Ils arrivèrent à l'auberge une heure plus tard, suscitant de nombreux regards qui se détournaient immédiatement en voyant les cheveux de Misao comme ses yeux. Personne ne voulait se mêler des affaires de ce genre de…personnes.
Elle alla directement dans la salle de bains et il entendit rapidement l'eau couler. Installant le blessé sur le fauteuil, dans une position plus ou moins confortable, Kem attendit qu'il ouvre les yeux.


-Peux-tu répondre aux questions ?

Il acquiesça.

-Il faut que tu me dises qui t'a fait ceci. Que je puisse le tuer.

Il ricana et le détailla de la tête aux pieds.

-Toi ? Sa voix était éraillée. Laisse moi rire.
Kem fronça les sourcils.

-Qui est-ce ? J'ai pour mission de mettre fin à ses jours.

-Je n'en doute pas. Mais il est bien trop coriace pour toi.

-Qui est-ce ? Je ne me répéterais plus.

-Bon. Il se nomme Sarcor. Il peut dessiner. Mais n'est pas Mentaï. Même Viladra ignore qu'il a le don tant il l'a bien dissimulé.

C'est pour cette raison qu'il était redoutable.

-Et toi ? Tu es Mentaï ?

-Oui. Et je n'ai pas eu l'ombre d'une chance.

Kem réprima un frisson. Si un Mentaï n'avait pas pu éliminer Sarcor, que pourrait-il faire, lui, simple Mercenaire ?

- Dis-moi ou il se trouve et à quoi il ressemble.

-Tu le reconnaitras facilement. C'est le seul Mercenaire a avoir des cheveux blancs comme la neige, longs et lisses. Ou il se trouve, par contre…

Il toussa et reprit :

-Dans les ruelles sans doute. Sur les toits principalement. Il a parlé d'un projet qu'il avait. De tuer des gens comme sa. Bien sûr moi aussi je le fais quand j'ai envie. Mais lui, il veut tuer tous les enfants de la ville. Sans exception. Et sous le nez des Gardes. Pour mettre en rogne toute la guilde apparemment.

-Merci pour tes renseignements. Je le trouverai et le tuerai avant. Il ne doit pas tacher la guilde. Viladra ne serait pas contente.

L'autre sourit.

-En tant que Mercenaire, je n'ai jamais dit ceci, mais j'espère que tu parviendras à le battre. Il est dangereux. Fais attention.

Kem acquiesça. Soudain, Misao ressortit, les regarda et dit :

-C’est quoi le plan ?

Puis elle s'étala sur le lit et déclara ne plus vouloir bouger. Il ne l'aurait de toute façon pas emmenée. Elle l'aurait ralentie et aurait eu encore moins de chance que lui de tuer Sarcor. Le blessé avait refermé les yeux et semblait endormit.
D'un coup, elle se releva et le serra dans ses bras en disant :


-Merci pour mon violon !

Il était…gêné. Et, sans qu'il s'y attende, elle lui donna un baiser sur la joue et retourna se coucher sur le lit.

-Mais, même avec ça je ne bougerai pas !

Se sentant rougir, Kem se racla la gorge avant de dire :

-De rien. Ensuite, je ne t'aurais de toute façon pas emmenée. Et pour finir, le plan, c'est de tuer l'autre sans mourir.

Il la regarda, et ajouta :

-Je vais aller le chercher. Et le tuer. Maintenant. Si je ne suis pas revenu à la tombée de la nuit, part. Va ou tu veux.

Viladra ne serait vraisemblablement pas contente qu'il lui dise ceci, mais il ne pouvait pas lui dire d'aller à la Forteresse, elle ne savait pas ou elle se trouvait. Quoique, elle pourrait emmener le blessé et il la ramènerait. S'il ne revenait pas, cela voudrait dire que le Mentaï avait eu raison de lui. Soupirant, il se dirigea vers la porte. L'ouvrant, il se retourna vers les deux personnes et dit :

-Soigne le bien. Et reposez vous.

Puis il sortit en fermant la porte et reconstitua l'armure intérieure que Misao avait réussie à détruire pour un temps. Devenant froid et distant, les gens s'écartant violemment sur son passage, il sortit de l'auberge. Il retourna presque en courant la ou ils avaient trouvé le blessé et grimpa sur le toit. Quelques gardes regardaient toujours dans sa direction, et, lorsqu'ils s'approchaient, il n'hésitait pas à les tuer. Comme il avait appris. C'est ainsi que trois gardes trouvèrent la mort avant qu'il puisse monter tranquillement.

Une fois en haut, il s'accroupit sur le rebord et observa l'horizon. Le soleil commençait lentement sa descente, il lui restait donc quelques heures avant la nuit. Les ruelles s'étendaient à perte de vue, toutes plus délabrées les unes que les autres. Soudain, il sentit un courant d'air, derrière lui. Il se retourna vivement. Il n'y avait rien. Scrutant le toit, plissant les yeux, il se retourna une nouvelle fois lorsque le courant d'air apparut devant. L'autre était là. Assurément. Il le faisait juste marcher.


Se relevant, Kem courut et sauta sur un autre toit. Mais avant qu'il puisse l'atteindre, quelque chose lui agrippa la jambe et le tira en arrière. Le choc entre son dos et le mur lui coupa le souffle. Relevant la tête, il vit qu'il était attaché par…une liane. Qui était elle suspendue au toit. Il redressa le torse, couteau en main, pour la couper lorsqu'une voix retentit :

-A ta place je ne le ferais pas.

Il se laissa retomber et regarda dans la direction de la voix. En contrebas ce tenait un homme. Illuminé par les rayons du soleil, Kem vit que c'était sa cible. Cheveux blancs, longs, lisses, regard encore plus froid que Viladra si possible…

Et Kem était piégé.

-Pourquoi ?

-Parce que si tu tombes je te cueillerais dans un champ de piques. Non je préfère appeler les Gardes et leur dire que l'Enfant de la Mort est de retour.

Kem rit à gorge déployée. Il ne savait pas pourquoi, mais il riait.

-Tu te fous de moi ?

Le ton était tranchant.

-Non. Juste que c'est idiot de ta part…

L'autre sembla réfléchir et Kem en profita pour vite couper la liane. Se sentant tomber, il réussit à s'agripper au rebord de fenêtre. Puis, souplement, il atterrit au sol, épée au clair.

-Bien joué, morveux. Mais tu ne fais pas le poids. Je vais te tuer aussi facilement que je tuerais tous les enfants de cette misérable ville.

-Le crois-tu réellement ?

-Bien sûr. Maintenant, meurs et tais-toi !

Une longue épée courbée apparut dans chacune de ses mains, les lames entourées d'un filet bleu.

-Tu aimes les chocs électriques ?

Sans attendre de réponse, il se rua sur lui. Kem avait toujours été agile, et prompt à se défendre, mais là, cela ne suffirait pas. Il évita certes les premières attaques, mais l'autre redoublait d'efforts et une lame lui entailla l'épaule, envoyant une onde électrique dans son corps. Grimaçant, Kem évita le second coup, roula entre les jambes de son adversaire et frappa. La lame coupa la chemise et entailla le dos de l'autre sur toute sa longueur. Profondément.
Sarcor hurla de rage et refrappa. Mais plus avec ses épées. Kem fût frappé par quelque chose…d'invisible. Quelque chose qui continua sans relâche, de partout, plus fort, l'affaiblissant pendant que l'autre reprenait un peu de forces.


-Hmm…plus coriace finalement. Dit-il en voyant Kem s'accrocher.

Ce dernier oublia la douleur qui pulsait partout dans son corps et lança un couteau qu'il dissimulait sur lui. Couteau qui fût évité aisément. Ses jambes tremblaient. Mais il ne s'effondrerait pas. Il le tuerait d'abord. Il revoyait le regard de son Maître, lorsqu'il se montrait trop faible, se souvenait des punitions endurées à cause de ses erreurs, il revoyait tous les entraînements en boucle. L'autre était un Mentaï. Viladra ne l'avait pas prévu. Serrant la garde de son épée, il courut vers Sarcor qui se préparait, feinta une attaque de l'épée vers sa tête et planta son poignard dans le ventre du Mentaï. Sortir l'autre arme pendant que l'ennemi était concentré sur la première était une technique qu'il avait lui-même mise au point. Et elle fonctionnait plutôt bien. Sarcor eut un hoquet, mis la main sur son ventre, regardant le sang et la vie s'échapper de son corps et balbutia en tombant :

-Im…impossible.

-Si. Meurs et tais-toi.

Kem lui donna un second coup de couteau. Nettoyant et rangeant ses armes, Kem se redressa, essoufflé. Les Gardes n'allaient pas tarder à arriver.
Il fallait qu'il parte. A l'auberge. La nuit tombait dans quelques minutes. Et il ne voulait pas que Misao parte à sa recherche. Elle en était capable, têtue comme elle l'était.

Il marcha le plus vite possible, se fraya un chemin dans la foule qui le regardait bizarrement. Ils voyaient tous les coupures sur son bras et les bleus qui parsemaient le reste de son corps visible. Kem ne voulait même pas voir à quoi il ressemblait actuellement.

Il entra dans l'auberge, haletant, mais gardant son regard froid et monta dans la chambre.

Il ouvrit la porte. Ils étaient toujours là tous les deux. Avec ses dernières forces, il dit :


-Il est mort.
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24.03.12 17:11
Pendant le temps où Kem était partit je ne fis rien d’extraordinaire. Enchainant lecture et soin pour le mercenaire je descendis juste pour aller chercher à manger. Je me servis dans l’argent que le jeune homme n’avait pas emporté avec lui, fouillant dans ses affaires sans aucune honte. Il n’aurait pas voulu que moi et son collègue mourrions de faim non ?

« -Tu es la rêveuse que Viladra a capturé c’est ça ? demanda le blessé au bout d’un moment
-Qui d’autre ?
-Il paraît que tu n’hésites pas deux secondes à défier verbalement n’importe quel mercenaire.
-Je me marre bien.
-Tu devrais faire attention, tu ne peux même pas te défendre en plus. Quelqu’un pourrait te tuer.
-Vous par exemple.
-Tu m’as sauvé la vie, j’aurais un minimum de respect envers toi dorénavant et je pourrais même te sauver la vie si un jour je te trouve dans une situation dangereuse.
-Oh, merci ! J’en suis ravie.
-Ne prends pas ce ton sarcastique. Eh ! Tu vas où ?
-Chercher un autre matelas, tu dormiras dessus. Dans le lit il y aura déjà moi et…
-Laisse tombé, le ptit jeune il ne reviendra pas.
-Il a intérêt à se ramener son gros cul avant la nuit sinon il m’entendra.
-Je ne suis pas sûr de mettre bien exprimer, il va…
-J’ai parfaitement compris, j’chui pas conne. Je paris qu’il reviendra.
-Tenu mais que paris-tu ?
-Ce que vous voulez mais si c’est moi qui gagne j’ai droit à votre respect éternel et au fait que jamais vous ne me ferez de mal.
-Je ne comptais pas t’en faire mais d’accord.»


Je sortis et revins avec le matelas en question. J’aidai le mercenaire à s’installer dessus puis j’allai me poster sur le balcon et regardai les gens déambuler dehors. Plus le temps passait plus je m’inquiétai et je commençai à avoir des doutes. Etait-il possible que l’autre idiot ait raison ?
Quand Kem ouvrit la porte tous mes doutes s’effacèrent mais je l’aidai à se coucher sur le lit avant qu’il ne s’évanouisse. Puis je déroulai un long rêve et quand j’eu terminé je me tournai vers l’autre mercenaire qui nous regardait avec un air abasourdit. J’articulai silencieusement que j’avais gagné et décidai d’aller me coucher. Je me mis en pyjama et me couchai à côté de Kem qui n’avait toujours pas bougé.
Je dus me relevais plusieurs fois dans la nuit pour soigner Kem et je ne dormis pas beaucoup. Surtout que l’autre blessé demanda lui aussi quelques soins parce que la douleur l’empêcher de se rendormir. Je faillis le claquer en entendant ça. Et moi alors ? Je n’ai pas le droit de faire dodo ? Pas le droit d’aller rêver de poneys roses bonbons ou alors de bonne fée qui donnerait tout ce que je veux ?
Mais lendemain le fait de constater que Kem était presque complètement guérit me mis de bonne humeur. Et l’autre homme aussi, mais ça c’était secondaire pour moi. D’ailleurs celui-ci m’apprit qu’il allait en ville et je lui fis tout de même promettre de faire attention à ne pas se faire de nouveau blesser. J’attendis calmement que le jeune homme aux yeux vairons se réveille puis je descendis pour acheter de quoi déjeuner puis remonter avec.

« Bon alors, tu veux aller te promener ou alors rester ici ? » lui demandai-je en souriant alors que je venais juste de finir de manger une tartine
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Kem Alran
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24.03.12 17:43
[voilà ! je te laisse prendre les ...devants XD]

Misao l'aida du mieux qu'elle put à l'allonger sur le lit. Il avait utilisé ses dernières forces pour gravir l'escalier. Il constata juste que le blessé était allongé sur un matelas et le regardait bizarrement avant de fermer les yeux.
Il n'était pas assoupi, seulement il n'arrivait plus à les garder ouverts. Il remarqua que la douleur disparaissait et comprit que Misao avait déroulé son rêve. Il sentit aussi Misao se coucher à ses côtés. Le contact avec la peau de la Rêveuse, douce, le détendit. Il se laissa donc emporter par l'épuisement.

Il ne rêva de rien. Ou ne s'en souvint pas. Mais, lorsqu'il se réveilla il était seul dans la chambre. Enfin, il le croyait. Redressant la tête, il vit le matelas vide. Ou était le Mercenaire. Il eut soudain peur qu'il ait fait du mal à la Rêveuse. Mais il la vit, de l'autre côté, mangeant une tartine. Il respira à nouveau et remarqua qu'il ne souffrait pas, et en plus, il était en pleine forme. Bien sûr, les bleus se voyaient toujours sur ses bras, et même sur sa poitrine ! Mais ils disparaîtraient avec le temps. Il se redressa et elle dit :


-Bon alors, tu veux aller te promener ou alors rester ici ?

Il prit une tartine qu'il mangea avidement. Il avait faim. Il la regarda, plongeant ses yeux bicolores dans les siens et murmura :

-Merci.

Combien de fois l'avait-il déjà remerciée ? Il ne comptait pas. Il était Mercenaire, mais cela ne l'empêchait pas d'être humain. Et encore moins d'éprouver des sentiments. Finalement, il répondit à sa question première :

-Je n'ai pas envie de rester enfermé par ce grand soleil.

Il se leva et alla vers la salle de bain pour se rafraîchir. S'observant dans la glace, il vit les stigmates d'un bleu sous son œil, et une autre en-dessous de sa bouche. Il regarda son bras. La coupure n'était plus qu'une longue marque blanche. Il était en quelque sorte réparé. Il se sourit et s'étonna de le faire. Puis il se changea et rejoignit Misao.

-Allons nous promener. Voir ce que les gens disent.

Ils sortirent, attirant une nouvelle fois les regards des clients. Kem avait envie de les frapper ou de leur brûler les yeux. Dehors, les rues étaient animées, comme dans son souvenir, comme la veille. Sauf que les soldats étaient encore plus nombreux. Évidemment. Trois des leurs avaient été tués la veille, plus un inconnu qu'ils devineraient être un Mercenaire. Et l'autre ? Ou était-il ? S'il se faisait attraper, Kem ne pourrait peut-être pas aller le récupérer. Mais il pensait que le Mentaï était un peu plus intelligent qu'il n'y paraissait et qu'il n'allait pas se jeter dans la gueule du loup.

Ils marchèrent normalement, Kem montrant à la Rêveuse sa ville, lui montrant quelques petites choses qui pourraient s'avérer utiles au cas où, mais omettant le fait qu'il tuait tous les soirs les voyous avec un surnom digne des contes. Ils ne s'approchèrent pas de la ruelle ou Sarcor avait été tué. Mais voilà. Kem s'en était douté. Tout le monde l'avait vu la veille. Et la marchande criait à plein poumons et à qui voulait bien l'entendre que le meurtrier était un sorcier, un monstre avec des yeux étranges.
Et là, elle le vit. Elle hurla encore plus en le désignant. Une patrouille de gardes s'approcha de lui. Kem arbora le masque froid que Viladra avait façonné pour lui et les regarda venir. Il y avait un peu beaucoup de monde autour, il ne pouvait pas tous les tuer…sinon il serait forcé de faire taire les autres…Misao était à ses côtés.
Lui réfléchissait. De trop comme toujours. La marchande s'égosillait toujours. Lui ne voulait que se promener.


Il regarda l'officier dans les yeux et dit, tranchant :

-Que vous arrive-t-il ?

L'autre le regarda, la main sur la garde de son épée et répliqua :

-L'on m'a dit que vous étiez un meurtrier…

-L'on dit beaucoup de choses, ces derniers temps, mon cher.

L'autre acquiesça. Il était vieux. Il pouvait avoir été en service à l'époque ou il sévissait.

-Vous me faites penser à quelqu'un.

Il avait lu dans ses pensées. Pas possibles autrement. Kem répliqua :

-Vous avez sans doute vu énormément de monde. Je ne suis qu'une personne parmi tant d'autres.

Il regarda derrière l'officier. La marchande continuait de parler, attirant la foule vers elle, les détournant du soldat. Ses hommes tentaient de disperser la foule. C'était le moment ou jamais. D'un mouvement fluide, Kem planta son couteau dans le ventre de l'officier et le retint pour ne pas qu'il tombe.

-Je suis l'Enfant de la Mort, mon ami.

Il sourit et retira le couteau. Ensuite, il se détourna, prit Misao par la main et s'enfonça dans la foule. Un cri lui fît savoir que l'on venait de voir le corps sans vie de l'officier. Mais Kem et la Rêveuse étaient loin.

Ils s'enfoncèrent un peu plus dans les ruelles et revinrent à l'auberge par un autre chemin. Dans la chambre, Kem s'assit sur le lit et regarda Misao.

-Je n'ai pas eu le choix.

C'est tout ce qu'il trouvait à dire. Mais il n'avait pas à se justifier ! Il faisait ce qu'il voulait ! Et il avait été forcé de le tuer, et cela lui avait procuré du plaisir. Il était Mercenaire, Misao ne devait pas l'oublier.

-L'on ne sortira plus pendant un jour ou deux. A part pour les courses rapides. Ou est notre blessé ?

Elle n'avait toujours rien dit. Et il voyait qu'elle faisait mine de s'énerver. Et il s'en fichait, elle faisait semblant…
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24.03.12 19:33
Je restai debout, aussi immobile qu’il était possible que je le sois car je ne tenais jamais en place. J’étais en colère sans vraiment l’être et je voyais bien que Kem le savait. Il avait l’air aussi détaché que moi quand j’avais le droit à une engueulade de la part de mon oncle.

« Kem ! Tu pourrais un peu respecter la vie non ? Tu sais tuer, tu te donnes le droit de le faire mais quand même… » dis-je d’une voix énervée

Il ne fallait pas oublier que je jouais très bien la comédie et qu’il ne m’était pas difficile de transformer ma voix.

« L’autre, il est guérie. Il est partie mais je ne doute pas un instant que si des soldats débarqués ici il trouverait le moyen de venir me sauver parce qu’en faisant ça tu me mets en danger aussi je te rappelle. Imagine que une vingtaine de soldats débarquent, tu ne pourras pas les tuer tous et faire attention à ce que je ne sois pas blessé et tu es censé me protéger un minimum je te rappelle. »

Je prenais exemple sur mon oncle pour le disputer car il était quand même devenu un expert en remontage de bretelles depuis que j’étais née. Mais je ne dis plus rien car je savais que je ne pourrais plus faire semblant d’être en colère. Alors je m’assis sur le lit et fixai Kem. Je n’arrivais vraiment pas à lui en vouloir d’avoir tué ce garde. Pourtant, rien que le fait que je sois non-violente prouvait que pour moi, cela était vraiment monstrueux et proscrit.
Je passai ma main sur mon visage, j’étais vraiment fatigué alors qu’il n’était même pas midi.

« Promets-moi que tu ne feras plus jamais ça devant moi s’il te plaît. » demandai-je à Kem

Silence. Bien entendu, il ne pourrait jamais le promettre, je le savais. Mais encore une fois je ne pouvais pas s’énerver contre lui. Ca n’arriverai peut être jamais… Je sentis un sentiment m’emplir mais je n’osais pas me l’avouer. L’accepter. Je l’aimai, c’était certain mais je ne pouvais pas l’admettre. Il était mercenaire et en plus avant il avait ce surnom qui me faisait frissonner : « L’enfant de la mort ». Une sorte de faucheuse sans fauche, aux magnifiques yeux vairons. D’ailleurs j’avais déjà remarqué que les gens étaient effrayer par eux mais je ne comprenais pas pourquoi. Je ne voyais pas ce qu’il y avait d’effrayant là-dedans.
Kem vint s’asseoir à côté de moi. Je balançai tous mes doutes au fin fond de mon esprit, pas la peine d’être encombrer de ça. Et puis les étoiles qui ne m’aidaient plus du tout depuis que j’avais quitté la forteresse. Quelles lâcheuses ! Mais bon, il fallait prendre une décision et comme je suis complètement cinglée j’optai forcément pour la plus folle. Alors je penchai plus rapidement que prévue vers le visage de Kem et je l’embrassai. J’avais trop peur de renoncer à mes décisions si j’allais trop lentement. Même les esprits les plus têtues peuvent parfois faillir.
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Kem Alran
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24.03.12 20:40
[un peu plus court ^^dsl]

-Kem ! Tu pourrais un peu respecter la vie non ? Tu sais tuer, tu te donnes le droit de le faire mais quand même…


Il sourit en coin. Il s'en était douté. Elle prit une voix encore plus "engueulade" et reprit son monologue :

-L’autre, il est guérie. Il est partie mais je ne doute pas un instant que si des soldats débarqués ici il trouverait le moyen de venir me sauver parce qu’en faisant ça tu me mets en danger aussi je te rappelle. Imagine que une vingtaine de soldats débarquent, tu ne pourras pas les tuer tous et faire attention à ce que je ne sois pas blessé et tu es censé me protéger un minimum je te rappelle.

Comment pourrait-il l'oublier ? Puis, elle s'assit à ses côtés et lui dit, d'un ton normal :

-Promets-moi que tu ne feras plus jamais ça devant moi s’il te plaît.

Il ne dit rien et ne promit rien. Il ne pouvait pas, tout simplement. La mort faisait partie de sa vie. Il était obligé de tuer. Il était Mercenaire. Et, même s'il le voulait, il ne quitterait pas la guilde. Parce que Viladra le tuerait, et ensuite parce qu'il ne saurait pas ou aller, et enfin parce qu'il ne serait plus avec Misao…

Elle était proche de lui. Il sentait ses épaules. Et son cœur battait trop vite…Il comprenait ce qu'il ressentait, en voyait les gouffres comme les paradis, voyait la réaction de Viladra et ce qu'elle risquait de faire si elle l'apprenait…Il n'osait pas. Voilà. C'était dit. Ou pensé. Il n'oserait pas…

Soudain, Misao pencha la tête vers lui et ses lèvres rencontrèrent les siennes. Délicatement, Kem mit ses mains sur la nuque de la Rêveuse, fermant les yeux. Son cœur ralentissait, comme si, enfin, quelqu'un le nourrissait, et Kem se surprit à arrêter de réfléchir. Passionnément, Kem continua, ne la relâcha pas et ils furent bientôt couchés sur le lit, lui sur elle, l'embrassant et la caressant ou il pouvait sans gêner.

Il souriait comme jamais il n'avait sourit et voyait les yeux de la jeune fille pétiller. Il continua à l'embrasser, indéfiniment, savourant l'instant, comme s'il y en aurait plus d'autres. Elle ressentait la même chose que lui et avait fait le premier pas. Elle, elle avait osé là ou lui était peureux.

Ses mains glissaient sous la robe de la jeune fille, se promenaient, mais ne faisaient rien qui aurait pu être indécent outre mesure.

Il oublia ou il était, pourquoi il était là, qui il était. Il profitait, savourait, et demandait plus. C'était un homme. Et Viladra ne pourrait pas détruire cette partie. Il était sûr qu'elle aussi avait connu l'amour, et si elle voulait le lui interdire, il refuserait. Il voulait rester avec Misao. Le plus longtemps possible.

Il continua donc à sceller sa bouche sur la sienne, de plus en plus intenses, de plus en plus passionnés, dévorants…


Il s'arrêta un instant :

-Je...je...

Il ne savait pas quoi dire. Alors il reprit là ou il s'était arrêté...
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24.03.12 21:44
Contrairement à Kem je pensais, enfin si on pouvait appeler ça pensé. C’était plutôt des idées qui défilaient dans ma tête à toute allure sans s’arrêter pour que je puisse réellement les saisir ou y réfléchir. Deux choses demeuraient aussi bien claires dans mon esprit. De un j’aimais Kem et je ne pourrais plus le nier, ensuite qu’il fallait me rappeler que c’était les choix les plus fous qui étaient toujours les meilleurs.
Je laissais les mains de Kem se glissaient en dessous de ma robe alors que notre baiser s’intensifiait. Je caressai moi le torse du jeune homme me laissant engloutir par tout cela. Jamais encore je n’avais vécu une chose pareil, en même temps à la forteresse il n’y avait presque que des rêveurs et tout le monde savait qu’ils n’avaient pas le droit d’avoir de relation amoureuse. Moi comprise normalement. Mais voilà je n’avais jamais eu l’intention de suivre cette règle et en plus je n’étais plus à Fériane. Une situation spéciale entraîne forcément un changement de règle. Maintenant il allait falloir jouer autrement et je devais avouer que cet « autrement » me plaisait bien. Kem s’était interrompu quelques secondes pour balbutier puis avait recommencé. J’aurais bien aimé entendre la suite, s’il y en avait une… En tout cas moi je savais tout à fait quoi dire. J’avais toujours été très forte pour manier les mots et il était certain que pour Kem ce n’était pas la même chose. Rompant momentanément notre baiser j’enfouie mon visage dans ses cheveux noirs et lui souffla à l’oreille un « Je t’aime » comme une promesse, comme un cadeau.
D’un coup la porte s’ouvrit mais je n’y fis pas vraiment attention car j’embrassais de nouveau Kem. C’était l’autre mercenaire, mais à peine avait-il fait un pas dans la chambre qu’il fit demi-tour.

« J’vais manger ailleurs… » dit-il

Au moins il avait un minimum de tact… Ou alors peut être faisait-il juste ce qu’on avait parié, il me respectait et avec moi, ma vie privée. Mais peu importe, il était partit aussi vite qu’il était arrivé et c’était tout ce qui comptait. Enfin non, tout ce qui comptait c’était que j’étais dans les bras de celui que j’aimais. Kem avait bien fait d’insister silencieusement pour que je me lève et que je l’accompagne.
Je revis notre rencontre et me rappelant qu’il avait bien faillit me tuer en jetant dans le vide du haut de mon balcon à Fériane. Je lui fis remarquer cela avec un grand sourire. Le fait que Viladra pourrait avoir une réaction similaire à leur retour à la forteresse de m’effrayer pas tellement. J’étais sûr que Kem s’interposerait et tel un beau prince charmant sur son grand cheval blanc il viendrait me sauver. Non, sans rigoler, si un jour il se ramenait sur un cheval blanc il aurait le droit à la plus grosse crise de fout rire du siècle.
Tout à coup j’entendis une cavalcade dans les escaliers et j’ouvris les yeux alors que les caresses du jeune homme cessaient. Je croisais ceux du jeune homme, refusant de croire ce qu’il allait arriver.

« Je t’en supplie dis-moi que ce n’est pas ce que je crois ou alors qu’il y a une sortie de secours ici spéciale visite de soldats. » murmurai-je
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25.03.12 10:45
Kem sentait les mains de la jeune femme sur lui et frissonnait au contact. Il s'était remis à penser, à réfléchir. Réfléchir sur ce qu'il allait dire, faire. Mais rien ne venait, sauf une certitude qu'il avait tenté d'ignorer pendant un certain temps. Il aimait Misao bien plus que ce qu'elle pouvait croire. Il ne nierait plus cet amour, sauf peut-être face à Viladra, si elle était en colère.

Elle s'arrêta un instant, se rapprocha de lui et murmura un "je t'aime" au creux de son oreille avant de recommencer à l'embrasser. Il entendit la porte s'ouvrir sans pour autant s'interrompre. Il perçut vaguement des paroles masculines et la porte se refermer. Sans doute l'autre Mercenaire qui avait compris qu'il était de trop pour le moment…

Doucement, Misao lui rappela leur rencontre, lorsque justement il avait failli la tuer en la jetant du haut de son balcon, à Fériane. En y pensant, il souriait. Il aurait fait une belle erreur…
D'un côté, Viladra était celle qui les avaient fait se rencontrer…Mais en même temps elle pouvait très bien mettre fin à leur relation…Mais Kem ne se laisserait pas faire. Mercenaire, oui, mais pas esclave de la bonne volonté de son ancien Maître. Il était devenu bien plus fort, mais il doutait qu'il parviendrait à tuer Viladra si un combat s'engageait. Elle était encore bien trop forte pour lui. Et elle dessinait…


Écartant la chef des Mercenaires de son esprit, se concentrant plus sur celle qu'il aimait, l'embrassant, la caressant, profitant tout simplement, il entendit des bruits dans les escaliers.
Il ne s'inquiéta pas outre mesure, ce pouvait être des clients qui montaient dans leur chambre. Mais…non. C'était trop rapide pour. Il cessa ses caresses au moment ou Misao rouvrait les yeux et murmurait :


-Je t’en supplie dis-moi que ce n’est pas ce que je crois ou alors qu’il y a une sortie de secours ici spéciale visite de soldats.

Kem se releva précipitamment.

-Si. A mon avis ce sont les représailles.

Ils avaient sans doute envoyé une patrouille pour les arrêter. Quelqu'un les avait conduis jusqu'à eux. Qui ? Un habitant, ou l'autre Mercenaire ?
La porte s'ouvrit à la volée, sur une dizaine d'hommes en armure, épée au clair, l'air féroce. Kem ne pourrait jamais les tuer tous. Misao le lui avait dit. Ou alors si, mais lui avec. Il prit son air menaçant à son tour. Il ne voyait pas Misao et espérait qu'elle soit allée se cacher quelque part. Kem sourit. Il fallait qu'il réfléchisse. Dix hommes, une pièce exigüe, peu de sortie hormis la fenêtre et la porte…


Les soldats se rapprochèrent, pensant qu'il ne bougerait pas. Soudain, Misao apparut à ses côtés. Prenant d'un geste vif le bout du drap, il le jeta sur les hommes qui se débattirent pour le retirer. Profitant de la diversion, Kem prit la main de la Rêveuse et sauta par la fenêtre qui vola en éclat. Bien sûr, il avait protégé la jeune fille des éclats de verre. Aussi, lorsqu'ils atterrirent en roulé-boulé dans la rue, Kem se secoua pour enlever les morceaux qui parsemaient sa tunique. Relevant la tête, il aperçut un garde qui les pointait du doigt en hurlant. Bientôt, la foule s'était dispersée et des gardes arrivaient de partout.

Réfléchissant toujours, Kem était sûr d'une chose, il ne pourrait pas s'en sortir face à tant d'adversaires d'un coup. Il était Mercenaire, savait se battre avec n'importe qu'elle arme, mais pas contre tout ce beau monde. Pourtant, il fallait qu'il se défende.
Les gardes approchaient toujours. Prenant Misao par les épaules, il la tourna vers lui et la regarda en disant d'un ton sans appel :


-Pars. Si tu peux, cherche le Mentaï que nous avons sauvé. Je les retiens. Et surtout, protège-toi. Vite !

Elle semblait hésitante.

-Maintenant ! Cherche-le !

Comme si cela avait été un déclic, elle s'ébroua et s'éloigna en courant. Sortant d'une main son épée, de l'autre sa dague, Kem se mit dans une position de combat…parfaite.
Ce qui eut pour effet de faire hésiter les soldats. Voyant les muscles tendus de leur fugitif, ils doutaient. Kem sourit.


-Mercenaire ! Aboya l'un d'entre eux. Rends-toi et il ne te sera fait aucun mal !

Kem rit à gorge déployée, sans pour autant baisser sa garde.

-Vous rigolez j'espère ! Dit-il.

Puis, il s'élança. C'est lui qui mènerait la danse. Les premiers n'eurent pas le temps de réagir et furent tués rapidement. Trois en moins, jusqu'à ce que les autres bougent. Ils furent autour de lui, coupant toute retraire. Serrant ses armes, Kem se dit que, même s'il devait mourir, il se montrerait digne de son Maître. De Viladra. Il avait accompli sa mission et avait protégé la Rêveuse.

Il continua sa danse, recevant autant de coupures qu'il en donnait. Misao venait à peine de le réparer et voilà qu'il se coupait à nouveau…
Il reçut un coup à la tête qui le sonna un peu. Le temps qu'il retrouve ses esprits, un Garde lui avait arraché la dague des mains. Kem réussi à l'embrocher avec son épée. Mais ils étaient toujours plus nombreux
.

Que faisait le Mentaï ?
Soudain, la scène fût plongée dans le noir le plus total. Kem ne voyait rien, ne bougeait pas, et ne respirait même pas. Il sentait le sang un peu partout sur son corps, et se demandait ce qu'il se passait. Puis, aussi vite, la lumière revint. Il n'y avait plus de gardes. Plus aucuns, à part ceux qu'il avait tués.
Et, au centre, se tenait le Mentaï. Misao derrière lui. Kem sourit. Elle l'avait retrouvé juste à temps. Il se releva, prit sa dague, rengaina les armes et s'approcha d'eux. Il fît craquer ses os, vérifiant que rien n'était plus endommagé que cela ne l'était déjà.


-Merci beaucoup. Dit-il au Mentaï.

-C'est la moindre des choses. Et…j'avais une promesse à respecter.

Il avait regardé la jeune fille en parlant. Kem ne chercha pas à savoir qu'elle promesse s'était. Il avait pu se débarrasser des gardes, était toujours en vie mais il pensait que cela n'allait pas durer.

-Il faut retourner à l'auberge prendre nos affaires et partir. Les Gardes savent à présent qui nous sommes.

Ils acquiescèrent et se remontèrent les escaliers. Kem prit ses maigres affaires et alla juste dans la salle de bain. Il était beau de nouveau. S'observant, il vit les entailles partout, les bleus, tout…bref…

Il retourna dans la chambre et attendit la suite. Ils avaient un Mentaï. Un pas sur le côté devrait le faire…
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25.03.12 12:46
Je n’eus pas à chercher le mercenaire longtemps. A vrai dire il apparut devant moi au bout de quelques secondes avec un grand sourire.

« -Déjà besoin de moi ? Mais c’est qu’il y a de l’aimant à problèmes ici ! dit-il
-Ouais bon, on n’a pas vraiment le temps de discuter là alors tu veux bien te dépêcher.
-Mais t’inquiète pas, on peut prendre notre temps, il tiendra assez longtemps le gamin.
-Mais après c’est moi qui vais le soigner.
-Dis surtout que tu as peur pour ton amoureux chéri.
-Tu commences à me souler là ! Bouge ton cul !
-La rébellion est marquée au programme à ce que je vois ! »


Il se mit tout de même en marche en continuant à me faire la conversation alors que moi je m’inquiétais pour Kem. Mais il lui fallut juste quelques secondes pour régler le problème des soldats et ensuite nous filâmes récupérer nos affaires. Le Mentaï nous demanda s’il nous ramenait à la forteresse ou alors ‘il nous faisait simplement sortir de la ville. Je répondis aussitôt qu’il était hors de question que je retourne chez les mercenaires.

« -T’as pas peur de dormir dehors. demanda-t-il
-Je faisais régulièrement avant.
-Oh ! Madame n’a peur de rien! »


Je lui tirai la langue avant de prendre Kem par la main et quelques secondes plus tard nous nous retrouvions hors de la ville mais nous pouvions toujours la voir. L’autre mercenaire repartit en disant qu’il avait encore quelques trucs à faire mais qu’il reviendrait ce soir avec de quoi manger. Puis, je fis asseoir le jeune homme blessé avant de dérouler un rêve. Puis quand j’eus finis j’enlevai un morceau de verre qui restait sur sa tunique.

« Maintenant, s’il te plaît arrêtes de te blesser sans cesse ! » dis-je

Mais je ne pus m’empêcher de sourire. Il était temps que je me reprenne ! Si je n’arrivais même plus à faire semblant d’être en colère alors qu’est-ce que je pourrais encore jouer comme comédie ? Rien du tout ou presque. Mais bon… Je pris Kem dans mes bras, ce fut plus fort que moi. J’avais envie de l’interroger sur son surnom bizarre mais je me retins, peut-être plus tard.

« Tu pourrais dire merci, non ? » lui reprochai-je tout de même

Puis je m’écartai un peu et plongeai mon regard dans celui du jeune homme. J’adorais vraiment ses yeux, je le lui dis avant de l’embrasser. J’avais eu si peur qu’il meurt ! Rien qu’avec la fenêtre il aurait pu se blesser plus gravement. Et je savais que nous allions devoir retourner à la forteresse dans peu de temps et que forcément tout serait plus compliqué. Alors comptait bien profiter de ce moment de liberté. Avec Kem.

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Kem Alran
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25.03.12 15:40
Le Mentaï leur demanda ou ils voulaient se rendre. Il proposa la Forteresse. Kem voulut dire non, mais n'osa pas. Et s'il pensait qu'il voulait déserter ? Misao s'en chargea et demanda à ce qu'ils soient emmenés non loin de la cité. Ils discutèrent entre eux puis le Mentaï les prit par la main et ils disparurent, au moment même ou d'autres gardes entraient dans l'auberge.

Ils atterrirent non loin de là, dans un champ entouré d'arbustes. La ville était nettement visible et se détachait à l'horizon. Le Mentaï leur dit qu'il reviendrait le soir avec de quoi manger et repartit, les laissant seuls. Ce qui n'était pas pour déplaire au jeune homme…
Il s'assit sous la poigne de la Rêveuse qui déroula une nouvelle fois son rêve sur lui. Une fois fait, elle retira quelques bouts de verre restés sur la tunique et dit :


-Maintenant, s’il te plaît arrêtes de te blesser sans cesse !

Il sourit en réponse à sa mine joyeuse, malgré les paroles. Il n'y pouvait rien…c'était dans sa nature !
Elle fît mine d'arborer un air fâché et répliqua :


-Tu pourrais dire merci, non ?

Encore ?! Il soupira et dit en s'approchant d'elle :

-Merci…

Elle l'observa et, juste avant de l'embrasser, lui dit qu'elle adorait ses yeux. Lui rendant son baiser, il sourit. C'était bien la première à le lui dire…
Il savoura cet instant, magique. Ils auraient pu être un couple…normal. Mais non. Il était Mercenaire et elle censée être sa prisonnière qu'il devait surveiller. Même s'il l'oubliait pour l'instant.
Plongeant ses mains dans les cheveux couleur de feu de la jeune fille, il l'embrassa encore, jusqu'à ce que le soleil décline à l'horizon.
Il savait très bien qu'ils devraient retourner à la Forteresse. Lui pour faire son rapport à Viladra, elle parce qu'elle était la Rêveuse de tous les Mercenaires, le Mentaï pour appuyer les dires et reprendre du service.


Il s'écarta d'elle un moment, la regarda et dit :

-Tu sais que ce sera plus difficile une fois de retour…

Il fallait qu'ils en parlent avant le retour du Mentaï.

-Je n'ai jamais…enfin…je n'ai jamais aimé quelqu'un comme maintenant….Je…j'espère être à la hauteur d'une femme telle que toi.

Il s'était exprimé en toute sincérité. Il était Mercenaire, il se le rappelait à chaque instant, mais il ne mentirait pas à Misao. Pas s'il n'y était pas contraint.

-Il faudra être discrets. Là-bas. Reprit-il.

Éviter le plus possible les ragots et autres…En espérant que l'autre Mentaï garde la bouche fermée…

Il voulait qu'elle lui réponde. Qu'elle lui dise ce qu'elle en pensait et ce qu'elle ressentait. Comment elle, elle voyait la situation, l'avenir comme le présent. Il n'avait jamais eu beaucoup de monde autour de lui depuis la disparition de ses parents. Elle était la première à lui offrir son cœur…
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25.03.12 16:23
Je souris doucement, avec un air sage que j’arborais rarement.

« Ne t’inquiète dont pas autant ! Tu seras à la hauteur, j’en suis certaine. » lui dis-je

Ensuite pour la forteresse je ne préférais pas trop y penser. Je me disais qu’on verrait là-bas, je n’étais pas du genre à faire de bon gros plan mais plutôt de l’improvisation. De toute façon les plans ça rataient toujours avec moi… D’après mes souvenirs ils avaient tous finis en catastrophe mais ça n’avait jamais été très grave. Alors que maintenant… Là-bas ils n’hésiteraient pas un instant à tout employer si je causais trop de problème. On ne pouvait même pas être sûr que Kem soit à l’abri lui aussi vu ce qui c’était passé quand j’étais arrivé dans la forteresse. Trois mercenaires avaient presque réussis à le tuer alors qu’il était quand même l’apprentie de Viladra. Et j’avais faillis y passer aussi … Il faudrait que les étoiles me donnent un coup de main si je voulais que je ne finisse pas dans un cachot ou pire… Qui sait comment la chef des mercenaires réagirait quand elle apprendrait pour Kem et moi.

« Je suis la première ? C’est vrai ? Ça c’est parce que je suis la plus forte ! dis-je avec un grand sourire puis toujours avec un air aussi malicieux je rajoutai, Tu me connais, la discrétion c'est mon fort Kem. »

Si un jour j’avais eu à vraiment mentir en disant ça alors ce serait le pire de tous mes mensonges dans ma vie. J’étais carrément le contraire de la discrétion ! J’adorais me faire remarquer où que j’aille et dans n’importe qu’elle situation. Alors être encore en vie alors que je me donnais bien en spectacle dans une forteresse de mercenaires c’étaient vraiment quelque chose dont je ne pourrais pas me passer. Mais ne pas me balader dans les bras de Kem juste devant Viladra pour la faire rager ça allait être difficile. Et puis franchement je ne voyais pas vraiment pourquoi elle irait se mêler de nos affaires. Enfin si mais j’aurais préféré qu’elle n’en ait pas. Pourquoi cela devait-il être si compliqué ? Sûrement parce que j’étais une rêveuse et Kem un mercenaire, c’était deux voies complètement opposées que nous avions choisis.

« Au fait, c’est quoi ce surnom ? L’enfant de la mort, c’est ça ? » lui demandai-je changeant de sujet

Je savais que je n’allais sûrement pas apprécier ce que j’allais entendre mais bon… Je voulais savoir mais Kem restait silencieux alors j’effleurai sa joue avec la même tête que j’avais fait quand je lui avais demandé de m’acheter le violon. C’était des situations très différentes mais puisque ça avait marché une fois alors pourquoi pas deux, non ?

« S’il te plaît, dis le moi. C’est pas comme si j’allais m’enfuir en courant ! »

J’en avais déjà vue assez pour savoir ce qu’il était capable de faire mais il ne m’effrayait pas pour autant. Enfin plus parce qu’au début je ne savais pas qu’il pouvait être aussi gentil parfois et je ne voyais juste que le tueur. C’est pas le meilleur côté…
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25.03.12 16:47
-Ne t’inquiète dont pas autant ! Tu seras à la hauteur, j’en suis certaine.

Il sourit légèrement. Elle avait vraiment réussi à casser sa coquille…Lui qui avait passé une grande partie de sa vie à rendre son corps dur comme de l'acier et son visage aussi inexpressif qu'une pierre, voilà que tout s'effondrait.
Il se souvint, sans trop savoir pourquoi, de la dernière fois ou il avait pleuré. Il avait quinze ans. Et sa mère venait de mourir, emportée par sa maladie, juste après qu'il se soit fait tabasser par des voyous, qu'il avait tué quelques années après, d'ailleurs. Depuis, il n'avait plus versé une seule larme. Même pas lorsque Viladra le frappait ou lui faisait subir l'un de ses impitoyables entraînements. Jamais. Même pas lorsqu'elle l'avait giflé, devant Misao en plus.


Comme si elle avait lu dans ses pensées, elle s'exclama :

-Je suis la première ? C’est vrai ? Ça c’est parce que je suis la plus forte !

Puis, un air malicieux se peignit sur son visage et elle ajouta :

-Tu me connais, la discrétion c'est mon fort Kem.

Il se retint de rire. La discrétion n'était pas son fort au contraire ! Mais c'est ce qui lui plaisait chez elle. Bien qu'étant folle, extravagante, emplie de vie, elle se sortait toujours des pires situations. Tout l'opposé de Kem. Lui était plus silencieux, et plus sombre aussi. Ils se complétaient bien au final, malgré leurs guildes si lointaines…

Puis, elle posa une question à laquelle il ne s'attendait pas du tout.

-Au fait, c’est quoi ce surnom ? L’enfant de la mort, c’est ça ?

Il déglutit. Il ne voulait pas lui en parler. Il ne voulait pas…lui révéler son passé de tout en blanc. Il allait la traumatiser plus qu'autre chose et elle s'en irait, même si elle avait toujours défié les Mercenaires à la Forteresse. Elle lui effleura la joue en le regardant, le même regard que pour le violon, un regard de chien battu. Un regard dans lequel il se noyait contre sa volonté…

-S’il te plaît, dis le moi. C’est pas comme si j’allais m’enfuir en courant !

Il soupira. Regarda ailleurs. Que dire ? Si déjà il le fallait, autant choisir. Pas tout. L'essentiel. Pour qu'elle le sache. C'est tout.

-Je me suis donné ce surnom. Lorsque je terrorisais Al'Far toute entière.

Voilà un beau résumé, bravo ! Kem se félicita mentalement. Cette phrase allait donner encore plus d'idées de questions à Misao.

-Je n'ai fait que ce qui me semblait bon à l'époque. Et je recommencerais. Un jour.

Il ne voulait rien dire d'autre. Pour le moment. Pas la peine de dire qu'il avait tué tous les voyous qui terrorisaient les honnêtes marchands, comme un justicier sortit des contes les plus fabuleux. Pas la peine de dire qu'il avait éprouvé du plaisir à les jeter dans le vide et regarder leur corps désarticulé gisant sur le sol crasseux de la ville.
Et, à l'époque, il n'était pas Mercenaire et ne connaissait rien à cette guilde.
Aujourd'hui, il en était un, avait appris à tuer de mille façons différentes, n'hésitait pas à donner la mort et pourtant, il savait que son travail n'était pas achevé. Pour certains, c'était un travail bon, de débarrasser la ville des voleurs en tout genre. Viladra ne l'apprécierait pas…Encore quelque chose qui lui donnerait l'envie de le tuer.
Il n'avait fait qu'une pause, devant un homme et reviendrait. Recommencerait. L'Enfant de la Mort frappera une nouvelle fois, et débarrassera la cité de tous les voyous et voleurs qui font souffrir les marchands. Oui, c'était son côté droit et honnête qui reprendrait le dessus. Droit et honnête pour un Mercenaire qui voulait tuer des gens…
Il regarda à nouveau Misao et termina :


-Ne t'inquiète pas. Tu n'as rien à craindre de moi.

Il ne faudrait pas qu'elle ait peur de lui à présent. Une question apparut : Et si, un jour, on l'obligeait à la tuer ? Que ferait-il ? Question stupide. Il refuserait tout simplement…
Le soleil était presque entièrement descendu. Le Mentaï ne devait plus tarder.

Mais Misao avait amplement le temps, soit de commenter le tout, soit de s'enfuir, soit de hurler…
Il ne la retiendrait pas, et dirait à Viladra qu'elle s'est échappée une nuit. Bien sûr il recevrait la punition d'usage mais s'en fichait…
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25.03.12 17:24
Je soupirai, j’aurais dû m’en douter. Qu’est-ce que ça aurait pu être d’autre ? On n’appelait pas les gens « L’enfant de la mort » juste pour rigoler. Mais ce qui m’inquiéter le plus c’était le fait qu’il veuille recommencer. Pourquoi ? Qu’est-ce que cette ville lui avait fait ? Quand à s’enfuir en courant il en était hors de question. Même si ce qu’il avait fait par le passé était horrible je ne bougerai pas. Même s’il comptait recommencer… Enfin sur ce point c’était clair que j’essayerai de l’en empêcher par la suite même si je ne pensais pas réussir.
Je lui souris faiblement.

« Je sais. » dis-je simplement

Sur le coup j’avouais que j’étais légèrement en panne de mot. Mais je lui faisais confiance, depuis que j’étais arrivé à la forteresse il n’avait jamais essayé de me faire du mal et avait était très gentil avec moi. Avant c’était un peu plus compliqué, il fallait avouer que de me ligoter et de me jeter au fin fond d’une grotte n’allait pas attirer ma sympathie. Mais en échange je l’avais berné et ça m’avait assez fait rire.

« Tu m’aimes trop pour me faire du mal, avoue ! » lui dis-je pour le taquiner

Et moi je l’aimais bien trop pour m’enfuir en courant. J’avais bien envie de lui faire la morale mais non. Pas maintenant du moins. Je pourrais la lui faire plus tard, une fois rentré dans cette maudite forteresse de merde. Elle me gâchait vraiment la vie ! Mais bon, c’était parce que j’étais retenue là-bas que Kem et moi étions devenue si proche. Mais quand même !
Le mercenaire apparu et déposa un sac plein de nourriture devant nous. Il était tout sourire et nous dit qu’il partirait dès qu’on lui dirait. Oh ! Que c’est gentil !

« -La vache, l’ambiance est drôlement sombre ici. Vous êtes déjà engueulé ? demanda-t-il
-Dégage. dis-je avec un sourire crispé
-C’est bon je rigolais.
-Bonjour l’humour…
-C’est toi qui n’en a aucun
-C’est ça, c’est ça… »


Puis il se mit à chantonner tout haut des chansons d’amour inventé aux paroles débiles. Je lui dis de partir une nouvelle fois mais il continua en mangeant. Non en fait il n’est pas gentil du tout et même très chiant. La nuit était tombée et une fois le dîner finit j’allais m’asseoir un peu plus loin pour ne plus entendre cet idiot de mercenaire. Mais au fond je l’aimais bien, il ne faisait que me taquiner. Je me mis à écouter les étoiles qui au lieu de raconter des histoires faisaient des commentaires. Après plusieurs minutes elles se mirent enfin au travail et se mirent à me conter une histoire d’amour. Bien entendu… Au bout d’un moment j’entendis quelqu’un venir vers moi mais je ne retournai pas pour voir qui c’était. J’étais trop absorbé par l’histoire qui était pourtant assez débile.
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