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Marchombre [Ekira Til' Likira + Val Kiryia ]
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04.03.12 14:29
Plusieurs jours étaient déja passés depuis l'épisode de la ruelle, mais j'étais incapable de sortir ce mot de mon esprit :"Marchombre", il trottait dans ma tête toute la journée et je le retrouvais dans mes rêves . Impossible de comprendre pourquoi. Encore une fois je me retrouvais en train de déambuler dans les rues d'Al-Chen avec l'espoir vain de comprendre le sens du mot qui refusait de quitter mon esprit.Je ne prêtais pas la moindre attention au passants qui se pressaient autour de moi , ni aux marchands vantant la qualité de leur marchandise et encore moins au soleil de plomb qui tapait sur ma nuque. Mais dans la foule qui emplissait la rue , je ne pus m'empêcher de remarquer une silhouette , une unique silhouette fine et élancée, qui ressortait sur la banalité de la foule, aussi nombreuse soit-elle. Je me figeai.Même a cette distance, elle dégageait la même aura , gracieuse, sauvage et qui appelait au respect que la personne que j'avais rencontré dans la ruelle. Elle était trop loin pour que je puisse savoir si c'était elle ce soir la . Ses deux prunelles noires de jais balayaient la foule sans grand intérêt . Et soudain son regard s'arrêta sur moi. J'eus la désagréable impression que ses yeux lisaient en moi comme dans un livre ouvert .Elle commença a marcher dans ma direction , j'étais incapable de dire si elle venait vers moi ou si elle passait seulement sa route . Réprimant ma curiosité, je forçais mes jambes a reprendre leur marche , toujours incapable de la quitter du regard. Lorsque j'arrivais a son niveau , elle s'arrêta, me regarda un moment , puis me fis signe de la suivre, sans la moindre protestation je m'executais et marchai derrière elle pendant un bon moment. Nous débouchâmes finalement sur un place vide malgrès la foule qui emplissait le reste de la ville.Je la suivis encore jusqu'a la zone d'ombre la plus proche et m'installais en tailleur pour écouter ce qu'elle avait a me dire.
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04.03.12 19:10
-Ne cherches pas un apprenti. Laisse le venir à toi.

******

Les mots de Killian résonnent dans ma tête, revenant à ma mémoire alors que mes yeux se posent sur la jeune serveuse aux cheveux de feu. De ma table au fond de l'auberge, j'épie chacun de ses gestes, laissant fleurir en moi une simple certitude.
C'est elle.

******

Perchée sur un toit, une jeune femme observe sa proie quitter son travail. Elle a depuis longtemps repéré le groupe de lourdauds qui attendent eux aussi la sortie de la serveuse. Qui sera le premier à en profiter ? Galante comme elle est, Val ne bouge pas et leur laisse ce plaisir. Patiemment elle attend le moment d'agir. D'abord, elle veut voir comment va réagir cette fille lorsque cette bande ne manquera pas de l'accoster et de tenter de la violenter.

L'action commence. Le chat prête à la Marchombre sa vision nocturne, complétant de façon non négligeable la lumière timide offerte par la lune ce soir là. Il ne fait pas comme en plein jour, mais c'est largement suffisant pour apprécier la scène qui se déroule en contrebas. Les hommes coincent la fille qui se débat. Elle sort un couteau. Se le fait voler dans le même temps. Dommage pour elle, même si, si elle avait appliqué son idée, cela n'aurait fait qu'exciter encore plus ses agresseurs. Il lui reste beaucoup à apprendre.
Mes yeux l'observent encore une seconde. Temps suffisant pour décider de lui donner sa chance.

D'un bond, la Marchombre quitte son perchoir. S'envoler pour mieux se poser. En silence. Mes pieds se sont à peine posés que ma main frappe sa cible dans le dos, l'assommant sans qu'elle ait pu réagir. Son corps s'effondre, et le mur qui séparait la Marchombre de la jeune fille disparait.
Un regard les unis.
Infime.
Suffisant.

Les trois hommes restant se tournèrent vers moi, oubliant leur proie. Fatale erreur. On ne laisse pas un ennemi dans son dos. La fille récupère son poignard et s'occupe du plus petit des trois hommes, ne me laissant plus que deux adversaires. Soit. De toute façon cela ne change rien : ce deux gaillards ont du boire trois pintes de trop et ne sont pas en état d'affronter une Marchombre rompue aux affrontements au corps à corps.
L'un s'effondre.
L'autre le suit.

-Q-qui êtes vous ?

Je ne trouve qu'une réponse à lui offrir. Un mot. Simple. Epuré.

-Marchombre.

Et je disparais dans la nuit.

******

Les jours passent, où, cachée dans l'ombre j'épie cette jeune fille dont j'ai sauvé la vie. Ma résolution de la prendre sous mon aile s'accroit un peu plus chaque jour, mais la peur de ne pas être à la hauteur m'empêche de franchir le pas et de lui proposer de me suivre. Pourtant je suis sure qu'elle est celle qui sera parfaite pour devenir mon apprentie. Alors un beau matin, je me glisse dans la foule et me présente à elle. Comme un poisson, elle remonte le courant qui la guide jusqu'à moi.
Un regard nous unis à nouveau.
Dans ses yeux je lis la surprise. M'a-t-elle reconnue ? Il faut croire que oui.
J'avance jusqu'à elle, un léger sourire flottant sur mes lèvres, laissant mes yeux errer droit devant moi, comme si ce n'était pas elle qu'ils fixaient. Mon regard lui est pourtant tourné entièrement vers elle.
Nos pas nous entrainent l'une vers l'autre, s'arrêtant de ce qui semble être un commun accord. Elle me regarde. Je la regarde.

- Je ne t'ai pas tout dis l'autre soir. Suis-moi.

D'un léger pivot, je me retourne et me glisse à nouveau dans la marée humaine, sans un regard en arrière. Je viens de mettre cette fille devant un choix, à elle de prendre le chemin qui lui convient. Qu'elle renonce à suivre une inconnue et elle ne connaitre jamais le bonheur d'arpenter la Voie. Qu'elle accepter et sa vie prendra un tout autre tournant.

Une place à l'écart du centre-ville accueille mes pas, une fontaine offrant une ambiance paisible à l'endroit. Parfait pour entamer une petit discussion.
Dans mon dos, j'entends le bruit de pas crissant sur le sol. Alors elle m'a suivie. Bien.
Sans un mot, je m'assois sur le rebord de la fontaine et pose mes yeux bleu nuit dans les siens. Au cours des jours passés, j'ai eu tout le loisir d'apprécier son physique. Je sais qu'elle a en elle le potentiel nécessaire pour arpenter la Voie. Mais l'a-t-elle dans son âme ? Il faut que je le vérifie avant tout.

Le silence nimbe la place, aucune d'entre nous ne choisissant de le briser. Je lis dans ses yeux l'impatience d'obtenir une explication de ma part, son corps envoyant le même message. Pourtant je ne dis rien, laissant couler les minutes comme l'eau coule dans mon dos. Enfin je me décide et lui offre une identité ainsi qu'une question.

- Je m'appelle Val. Et toi ? Qui es-tu et que cherche tu en me suivant ?

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05.03.12 20:02
-Je m'appelle Val.Et toi? Qui est tu es-tu et que cherches-tu en me suivant?

-Mon nom est Ekira, en vous suivant je cherche des réponses, je pense que mon histoire témoigne de mon identité, mais elle n'est pas bien longue , ni interessante et peuplée de moins d'aventure que je ne l'aurais espéré. Répondis-je non-sans une pointe de regret dans la voix.

A nouveau le silence prend sa place, étrangement, elle semble le gouter, et l'aprécier, contraîrement a moi qui ne peux m'empêcher de montrer des signe d'impatience.Dans l'attente, je me concentre sur le lieu ou je me trouve ,mes yeux captant la lumière irisée par l'eau de la fontaine, j'entends le doux bourdonnement des bruits de la ville, étrangement étouffé , comme si j'entendais un bourdonnement d'abeilles a travers les paroies de leur ruche, comme si j'étais sortie de la monotonie qui régissait ma vie et les leurs.Une douce odeur de rose flottait dans l'air, elle provenait surement d'une des échoppes qui nous entouraient. J'avais beau tenter de me concentrer sur les détails qui m'entouraient il m'était impossible de me étourner de mon impatience , déja légendaire, mais qui là était plus présente que jamais, sans essayer plus longtemps de l'apaiser, je continuais, incapable d'attendre plus longtemps avant de poser la question qui me taraudait depuis ce qui me semblait être une éternité:

-La dernière fois, dans la ruelle, vous m'avez dit quelque chose. Marchombre, depuis ce soir la , je n'arrête pas de m'interroger sur le sens de ce mot. Et impossible de le sortir de mon esprit. Que signifie-t-il?

Je vis les lèvres de la femme s'étirer en un sourire et en attente de la réponse que j'attendais tant , j'accrocheai mon regard au sien , en tentant vainement de lire les émotions qui s'y cachaient.

-A ton avis. Qu'est ce que ce mot t'évoque ?

-Plus que sa signification, c'est son effet sur moi qui m'a surprise, comme l'ouverture d'une porte oubliée au plus profond de moi même , un aperçu de bonheur et de liberté . Un tel concentré d'émotion et de force en un seul mot, c'est ca le plus étrange.
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06.03.12 21:54
Ce qu'elle m'offre est un nom. Ekira. Son histoire, elle préfère la garder. Pour l'instant. Un jour je prendrais le temps de m'y intéresser, même si pour le moment ce qui importe c'est son avenir.
Dans l'attente d'une nouvelle question ou d'une simple remarque de ma part, Ekira laisse son regard planer sur la place qui nous accueille. Sa façon de combler son impatience est peu respectueuse mais montre une ouverture à ce qui l'entoure. Il est toujours important de connaitre les lieux où l'on est, que ce soit pour savoir par où disparaitre en cas de besoin ou juste pour le plaisir d'apprécier ce qui s'offre à notre vue. Sa réaction à mon silence est à la fois bienvenue et malvenue.
Je retiens un sourire lorsqu'à bout de patience, elle se remet à parler, libérant avec ses mots les questions qui habitent son esprit.

-La dernière fois, dans la ruelle, vous m'avez dit quelque chose. Marchombre, depuis ce soir la , je n'arrête pas de m'interroger sur le sens de ce mot. Et impossible de le sortir de mon esprit. Que signifie-t-il?


Une seule réponse se forme sur mes lèvres, coulant hors de moi aussi naturellement que l'eau coule dans une rivière.

-A ton avis. Qu'est ce que ce mot t'évoque ?


Le Maitre Marchombre n'est pas un Maitre au sens propre du terme. Il n'est pas là pour se faire obéir. Son existence n'est là que pour guider son élève, ce qu'Elva n'a pas manqué de me montrer au cours de mon apprentissage. A mon tour de faire réfléchir mon élève. A compter qu'elle accepte de me suivre … étrangement je ne doute pas de sa réponse. Ce que j'ai senti en elle, c'est un désir d'évasion, de découvertes, de nouveautés. De liberté. Elle me suivra, comme elle m'a déjà suivie jusqu'ici.

-Plus que sa signification, c'est son effet sur moi qui m'a surprise, comme l'ouverture d'une porte oubliée au plus profond de moi même , un aperçu de bonheur et de liberté . Un tel concentré d'émotion et de force en un seul mot, c'est ca le plus étrange.

J'étouffe un petit rire et lui tend un nouveau sourire. Le temps n'étant plus au silence, je n'attends pas avant de parler.

- Tu as raison et tu as tort. Etre Marchombre c'est un bonheur mais qui passe par des malheurs. Etre Marchombre c'est être libre, mais ça n'en est pas juste un aperçu. Un Marchombre est bien des choses. Harmonie. Ouverture. Liberté. Ecoute. On ne peut pas le résumer en un mot. On peut seulement le vivre. Je ne te promets pas une vie de richesses et de puissance si tu me suis, mais je te promets une vie où tu t'épanouiras. Offre moi trois ans de ta vie, ta confiance et ton obéissance absolue. Trois années. Elles te sembleront longues. Elles te sembleront courtes. Pourtant l'être que tu seras plus tard ne les oubliera jamais. Alors ? Me suivras-tu ? Si tu refuse, alors passe ton chemin. Si tu acceptes …


Passant de l'immobilité à l'action en un battement de cils, je me lève et pars en courant par une des rues adjacentes à la place. Vite mais pas trop. De quoi la semer tout en restant sûre que si elle me suis, elle sera capable de le faire sans me perdre de vue.
Un sourire s'étire sur mes lèvres lorsque j'entends un bruit de course sur mes traces. Sans me retourner je sais qu'elle est une bonne cinquantaine de mètres derrière moi. Parfait.
D'un bond, j'escalade un muret, prends appui sur son bord et saute sur un toit en bordure. Les bras en balancier, j'avance tout doucement sur les tuiles, attendant qu'Ekira me rejoigne.

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17.03.12 22:51
- Tu as raison et tu as tort. Etre Marchombre c'est un bonheur mais qui passe par des malheurs. Etre Marchombre c'est être libre, mais ça n'en est pas juste un aperçu. Un Marchombre est bien des choses. Harmonie. Ouverture. Liberté. Ecoute. On ne peut pas le résumer en un mot. On peut seulement le vivre. Je ne te promets pas une vie de richesses et de puissance si tu me suis, mais je te promets une vie où tu t'épanouiras. Offre moi trois ans de ta vie, ta confiance et ton obéissance absolue. Trois années. Elles te sembleront longues. Elles te sembleront courtes. Pourtant l'être que tu seras plus tard ne les oubliera jamais. Alors ? Me suivras-tu ? Si tu refuse, alors passe ton chemin. Si tu acceptes …


Et sans attendre une réponse elle se retourna et partit a une vitesse incroyable. Sans prendre le temps de réflechir, je la suivis, sans la moindre hésitation. Je connaissais la réponse a sa question , je savais que je ne le regretterais pas . Elle bondit avec légerté par dessus un muret et il me fallut un petit moment pour réussir a la rejoindre. Elle était la , souriante, elle m'attendait. Il me fallut encore quelques secondes pour me rendre compte que j'étais sur un toit. Je l'avais suivie aveuglement , oubliant mon vertige passager. Lentement je m'approchais du rebord et regardais en dessous de moi, et fus surprise de ne pas ressentir la main glacée de la peur m'enserrer le ventre. Au contraire, a cet instant, j'étais parfaitement heureuse. Val marchait toujours sur les tuiles. Oubliant mon etonnement , je la suivis . Elle finit par s'arêter sur le point culminant du toit. Et , il n'avait beau ne pas être très haut, on voyait une bonne partie d'Al Chen d'ici. Un grand sourire étira mes lèvres , cette sensation de liberté , de changement perpétuel , contrairement a mon habitude en hauteur, je n'avais pas l'impression que le vent avait pour seul but de m'envoyer au sol, aujourd'hui , il caressait mes joues . Immobile, je fermai les yeux et me concentrais sur mes sensations. Les battements de mon coeur, le vent sur ma nuque , le soleil au dessus de moi. Oui, j'avais fais le bon choix...
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18.03.12 18:29
Attrapant au vol un regard d'Ekira, je comprends qu'elle n'a pas l'habitude de voir la ville sous cet angle. Elle n'est pas au bout de ses surprises avec moi…

- Bien. Je vois que tu as fait ton choix alors allons chercher tes affaires … par les toits.


J'assortis ma remarque d'un petit clin d'œil puis me remets à avancer doucement cette fois.

- Fais attention où tu mets tes pieds, les tuiles sont parfois glissantes.


Je me retourne souvent pour vérifier qu'elle n'est pas à deux doigts de tomber, lui prodiguant des conseils tout au long du chemin, en particulier lorsqu'il s'agit de prendre de l'élan pour franchir une ruelle. Elle risque de croire l'exercice facile en voyant la façon dont j'évolue sur les toits. Sauf qu'au contraire de moi, elle n'a pas passé se vie à voler pour survivre. A tous les sens du terme.
Finalement nous arrivons devant l'habitation que j'ai repéré les jours précédents comme étant le logement d'Ekira. Utilisant de nouveau un muret pour aider ma descente, je me retrouve devant la porte d'entrée.

- Vas y et prends ton temps. Je t'attendrai autant qu'il le faudra.


Faire ses adieux à sa famille, ses amis ou quiconque ait vécu avec elle ces dernières années, risque de prendre un certain temps, mais je sais qu'il ne sera pas perdu. Il n'est jamais bon de partir sans prévenir, en abandonnant ses proches. J'ai disparu moi-même de cette façon, en passant pour morte. Pas que c'était mon plan, mais en tout cas, en retrouvant mes amis, je n'ai pas pu m'empêcher de me reprocher de ne pas être parti en leur disant "au revoir".

Un temps passe. Adossée au mur, je regarde les gens passer dans la rue, cherchant en eux des indices me permettant de déceler leurs qualités, leurs défauts, leurs états d'âme. Un petit jeu forçant à l'ouverture et à l'attention au détail qui m'occupe de façon plaisante. Cela me permet de ne pas m'ennuyer en attendant mon élève. Celle-ci finit par sortir de la maison, ses affaires avec elle.

- C'est bon ? Tu n'oublie rien ? Alors en route.

Marchant à ses côtés, je nous dirige vers une tour. Arrivée au bas de l'imposante structure de pierre, je fais signe à Ekira de me donner son sac.

- Nous allons monter jusqu'au sommet de cette tour. N'ai pas peur, je resterai derrière toi. Tu ne tomberas pas tant que je serais là. Prends ton temps pour monter, la précipitation ne te mènera qu'à faire des erreurs. Observe les pierres qui pavent ton chemin. Les plus foncés sont celles qui sont les mieux ancrées et qui ont le moins de risque de céder sous ton poids.

D'un sourire encourageant, je lui intime de se lancer à l'assaut de la paroi. J'ignore si elle a déjà fait ce genre de chose auparavant, mais je vais bientôt l'apprendre.


[Désolée pour la nullité de ce post >< ... s'il y a un souci, dis le moi ;) ]
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24.03.12 19:08
J'entrai dans la misérable habitation que j'occupais de puis mon arrivée a Al-Chen . Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour rassembler les maigres possessions que j'avais amené avec moi et je n'avais aucune nostalgie par rappport a ce lieu et aux souvenirs aucquels il se rapportait. Mais je m'apprêtais a quitter mon logement quand je pensais a mes parents. Mon père devait être en ce moment mort d'inquiètude à l'heure qu'il était. Je ne pus m'êmpecher de me sentir coupable. Tout ca était de ma faute et... Non! Ils savaient que j'allais bien que je pouvais me debrouiller toute seule et ils seraient bien capable de faire de même de leur coté. Préssée de m'éloigner de ce lieu , je dévalai les marches et rejoignis mon maître. Elle m'emmena vers une tour et tout en me faisant signe de lui confier mon sac , elle m'intima de gravir la batisse qui se dressait devant nous dans toute sa hauteur. Lentement et pleine d'apréhension je pris appuis sur quelques saillies et commencai mon ascension. Le début ne fut pas très difficile mais peu a peu les prises se raréfiaient . A un moment j’attrapai un creux qui se décrocha. Je poussais un petit cri. Mais je ne tombai pas. A cet instant je ne pus m’empêcher de jeter un regard en bas. Et je le regretai aussitôt. Regarder en haut d’un toit était une chose, d’une tour une autre. Mon cœur accélera sa cadence et soudainement j’avais le souffle court. Incapable de décrocher mon regard du sol qui me semblai si,lointain . Lentement j’arrachai mes yeux a la contemplation du sol et les ramenai devant moi. En même temps je crochetai la première prise venue et me calai contre la paroi.Lorsque je fus sure d’être stable j’enrepris de calmer ma respiration. Cela fait je me plongeai totalement dans mon escalade et continuai a monter . Mais une question , pénétra mon esprit. J’avais vu mon maître escalader , elle exellait dans ce domaine. Et je ne pouvais qu’être sure que les autres mmarchombres aussi. Mais si je voulais en devenir une , comment le faire avec mon vertige ?





[Je crois qu'ici c'est moi qui dois m'excuser, c'est pas très long et pas génial. Mais promis je fais mieux pour le prochain post!]
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27.03.12 21:56
L'appréhension que je lis dans les yeux de mon apprentie est mauvais signe. Ai-je été trop gourmande avec ce premier exercice ? Je m'en voudrais de l'avoir poussé au suicide alors que je viens de lui promettre trois ans d'un apprentissage passionant.
Non.
Elle ne tombera pas.
Je suis là.
A ses côtés.

J'observe les regards incertains d'Ekira vers les pierres qui pavent son chemin, cherchant tant bien que mal les meilleures prises. Lorsqu'elle en accroche une qui s'effrite sous ses doigts, je ne peux pas empêcher un de mes bras qui s'élance vers elle et attrape le sien. Je m'aperçois à son regard que j'aurais du attraper plutôt son visage pour l'empêcher de regarder le sol.
Un instant je m'inquiète.
Un instant je me rassure.
Ekira avance à nouveau. S'arrête à nouveau. Tente de se calmer. Recommence. Je sens la tension qui habite ses muscles et crispe sa respiration. Je connais ce sentiment pour l'avoir ressenti le jour où je me suis retrouvée à escalader un gouffre d'une centaine de mètres. Le vertige. Le pire ennemi du grimpeur.
Je me rapproche de mon apprentie et l'encourage d'une petite tape dans le dos.

" C'est bien Ekira. Continue comme ça le sommet n'est plus très loin. Détends-toi. Respire calmement. Vraiment. Je te l'ai dit : tu ne risques rien tant que je suis là. Je vais t'aider, alors suis mes conseils."


Je commence alors à la guider, repérant les meilleurs prises pour elle et les lui indiquant. J'espère que ma présence à ses côtés va suffire pour l'aider à franchir les derniers mètres.
Il semblerait que oui, puisque très vite nous posons nos pieds au sommet de la tour. Le petit toit au dessus de nos têtes nous abrite du soleil mais ne gâche en rien la vue qui s'offre à nous. La tour a été bâtie sur un partie plus élevée de la ville, lui permettant d'avoir un panorama à couper le souffle.
Je laisse à la jeune fille le temps de reprendre sa respiration avant de lui désigner sa ville qui scintille sous le soleil.

- Bienvenue chez les Marchombres Ekira.


Un sourire lumineux fend mon visage, caché à sa vue lorsque je me retourne et contemple Al-Chen. Une partie du lac est visible de là où nous sommes, mais pas sa fin. D'ailleurs …

- Crois-tu que le lac Chen soit un lac ou une mer ?


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01.04.12 2:17
J'avais le souffle coupé. La ville était belle. Déja dans ses rues, on ne pouvait que s'emerveiller de la frénesie des passants et de la vitalité qui y reignait. Mais de haut.Le soleil se reftétait sur la moindre parcelle de verre ou de metal poli. De la , les passants ressemblaient a des fourmis vacquant a leurs occupations. Elle leva la tête et contempla le ciel bleu, immaculé , uni , parfait. Elle avait oublié la chaleur, la fatigue, et tout ce qui lui avait pesé.


- Bienvenue chez les Marchombres Ekira.

Je reportai mon attention sur elle, elle souriait, je lui rendis un sourire lumineux , empreint du bonheur que je ressentais a cet instant.


- Crois-tu que le lac Chen soit un lac ou une mer ?

J'étais surprise par sa queston . Le ..Lac? Ce n'est que la que je le vis, scintillant comme un deuxieme soleil. Sa surface était lisse , on aurait dit un miroir.J'en oubliai presque de repondre a sa question. Je réflechis une seconde:

-Eh, bien par son nom , je suppose que c'est un lac. Mais quant a sa nature...Je n'en ai pas la moindre idée, et ca m'est egal, il est la ,il est beau et c'est tout ce qui compte!

Mon maître sourit, on aurait dit qu'elle se retenait de rire.Ou pas? Je n'en savais rien.Soudain, j'apercus des silhuettes , minuscules qui se pressaient autour du lac Chen et je souris. Elles me rappelaient des souvenirs. Mon enfance presque entièrement passée dans ce lac. Mes amis . Je me plongeais dans mes souvenirs. Ensemble, pres du lac. Riants. Puis le choc.Seule.Douleur.Solitude.Abandon. Ils étaient tous au loin , a s'amuser, et moi, j'étais seule. Je secouai la tête . Eloigner ces souvenirs.Ne pas y penser. Profiter.Je fermai les yeux et laissai le vent me caresser les joues. Un grand sourire plaqué sur mes lévres.J'avais de plus en plus de mal a cacher mes emotions.Mais ca m'était égal.J'était bien, et ca me suffisait.
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11.04.12 21:45
Mes lèvres s'étirent une nouvelle fois.
Sa réponse est aussi belle que ce lac qui scintille sous nos yeux. Pour ne pas la gâcher, je me tais et laisse un temps passer, savourant l'écho des mots de mon élève dans mes oreilles. En effet ce qui compte n'est pas le nom que l'on donne à une chose, mais la chose en elle. Si on inversait les sens de "haïr" et "aimer", les sentiments resteraient les mêmes. Et si on inversait les mots "Marchombre" et "Envoleur" ? Alors je resterai moi. Libre.
A l'image du lac, la surface de mes yeux se met à briller. La Voie que mes pas foulent n'a pas besoin de nom. Elle est. Et cela suffit.

Je me tourne vers Ekira, observant les émotions qui agitent son visage. Des vagues en surfaces signes de remous en profondeur.

- Parle-moi de toi Ekira. Qui es-tu ? Que quittes tu en me suivant ? Qu'as-tu déjà quitté ?


Je ne suis pas devin, et des questions franches m'aideront à mieux comprendre mon élève. J'espère que mes questions ne vont pas la gêner ni faire venir à elle un remous plus important que ceux qui l'agitent déjà. Après tout, elle est libre de choisir ses réponses.

- N'as-tu rien qui t'intrigue sur ces trois ans que tu m'as promis ?


Je me demande si je l'intimide … si je me souviens bien, Elva me faisait un peu peur au début de mon apprentissage. J'avais été élevée dans un climat qui n'aidait pas à donner sa confiance au premier venu, et elle avait mis un certain temps à m'apprivoiser. Le temps aidant, j'ai appris à apprécier son esprit libre, enjoué et rêveur. On oublie tout lorsqu'on réalise sur quelle Voie on pose les pieds.
J'espère qu'il en sera de même pour Ekira.


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12.04.12 23:14
- Parle-moi de toi Ekira. Qui es-tu ? Que quittes tu en me suivant ? Qu'as-tu déjà quitté ?

Je prends le temps de reprendre ma respiration avant de répondre :


-En vérité , je ne quitte pas grand chose, juste un petit appartement crasseux chargé de mauvais souvenirs.Ceux que j'aimais, ca fait un moment que je les ai quittés. J'ai abandonné la demeure ou j'ai grandi et mes parents pour trouver l'aventure, je ne supportais plus la monotonie de ma vie. Malheureusement, j'ai atteri ici, et sans votre intervention, je crois que je serais restée bloquée longtemps a Al Chen.

J'hésite un moment , puis je décide d'attendre , j'ai le temps, trois ans, a l'instant ou cette pensée survient , elle me pose une nouvelle question:

- N'as-tu rien qui t'intrigue sur ces trois ans que tu m'as promis ?

-Pas pour le moment, je n'ai pas vraiment eu le temps d'y refléchir. Mais maintenant que j'y pense . Je me demande ce que nous allons faire, allons nous rester a Al Chen? Ou voyager? Et qu'allez vous essayer de m'apprendre?

Je marque une nouvelle pause:

-Pourquoi m'avez vous choisie? Moi plutôt que d'autres ? Je n'ai rien de plus qu'eux après tout... Je demande avec curiosité

Une nouvelle réponse a attendre . Mais je jugulai mon impatience sans mal cette fois . Il me suffit de poser mon regard sur la magnificence du lac Chen , il s'y plongea aussitôt . Un peu deconnectée je fus arrachée de mes rêverie par la voix de Val et je levai les yeux vers elle.


HRP : désolée j'ai pas beaucoup d'inspiration non plus


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16.04.12 16:17
Un sourire
Un soupir
Ekira est un peu comme moi il y a longtemps : assoiffée de liberté. De ce qu’elle me raconte sur son passé, je peux ressentir ce sentiment qu’elle a du avoir, celui d’être comme un rat coincé dans une cage minuscule qui voit les oiseaux voler librement dans le ciel sans pouvoir les rejoindre. Un cœur plein d’envie. Il ne tient qu’à moi et à elle de transformer cette envie en une belle force qui la poussera à avancer.

- Pourquoi toi ? Demandes-tu à tes clients pourquoi ils commandent un jus de baies plutôt qu’une bière ? Pourquoi toi et pas une autre ? Disons que c’était comme ça. Comme un coup de foudre.

Je lui adresse un sourire moqueur, assorti d’un clin d’œil.

- Allez ne te pose pas de questions. Moi-même je n’ai pas la réponse. Un peu comme avec le Lac Chen, on se fiche de savoir si c’est un lac ou une mer, l’important c’est qu’il soit beau. Ainsi doit être mon choix.

Je lui tends un bout de bois solide et, sous son air interloqué, lui explique la suite de notre aventure.

- Tu vas faire comme moi. Regarde bien.

Je m’assois au bord de la tour, les pieds balançant dans le vide, pose mon bâton sur un corde qui relie notre perchoir à un toit situé à une centaine de mètres de là, le saisit de mes deux mains et saute dans le vide.
Grâce à mon outil, je me contente de glisser sur l’épais fil sans risquer de tomber. A moins qu’elle ne lâche son bâton, Ekira ne risque rien.
Le vent siffle à mes oreilles et mon rire l’accompagne pendant la descente. C’est si bon que je ne peux m’empêcher de rire. Je goûte rarement à ce genre de petite folie aérienne et le plaisir que j’y prends en vaux milles autres.

Une simple pirouette m’évite de m’écraser contre le mur d’arrivée, et mes pieds retrouvent le confort du sol.
Je me retourne et vois mon apprentie qui a finit par se lancer. Lorsqu’elle arrive à moi, je la retient pour qu’elle ne mange pas le mur de sa maison. Les atterrissages en beauté sont réservés au Marchombre accomplis, pas aux apprenties.

- Alors ? Tu as bien profité du voyage ?

Sans attendre qu’elle ait repris ses esprits, je l’entraine à ma suite dans les rues désormais baignées par la pénombre, d’Al-Chen.

- Pour répondre à ta question de tout à l’heure, nous allons voyager en effet. J’ai une mission d’escorte qu’on m’a confiée avant que je te rencontre et que je compte mettre à profit pour commencer ton apprentissage et voir comment tu te débrouilles. Mais d’abord, nous avons bien mérité une nuit de repos.

Dis moi toute de même, as-tu un cheval ?

Au bout d’une quinzaine de minutes de marche, je m’arrête devant le porche d’une maison, sors une épingle à cheveux et la glisse dans la serrure.
Un clic.
Un simple clic et la porte s’ouvre.
Un cour pavée s’ouvre à nous, que je traverse pour rejoindre un escalier.
Un étage.
Deux étages.
Je crochète une nouvelle porte, la referme à notre suite et m’oriente grâce à ma vision nocturne vers un interrupteur. La lumière se fait en un instant. Sous la douce lueur de sphères lumineuses, un appartement meublé dans les tons sombres apparait.

- Ne t’en fais pas Ekira, nous sommes ici chez mon Maitre. J’ignore où elle est en ce moment, mais elle m’a autorisé à profiter de son logement quand je voulais.

Je guide mon élève jusqu’à une chambre où nous trouvons un lit double aux formes épurés, un bureau, une chaise et une armoire. Rien de très original, mais ce qui m’intéresse le plus réside en la possibilité d’offrir des draps propres à mon apprentie pour sa première nuit en tant que Marchombre.

- Tu trouveras de quoi te laver dans la salle d’eau à côté.

D’un geste de la main, je lui indique une petite porte au fond de la pièce.

- Profite bien de cette nuit, je ne te garantis un aussi bon lit pour demain. Si tu me cherches, je suis dans la chambre de l’autre côté du salon, donc de l’autre côté de la première pièce que nous avons rencontré.

Je lui offre un dernier sourire et ferme la porte dans mon dos. D’un pas léger, je me dirige vers la chambre de mon Maitre. Là aussi, nul meuble inutile n’orne la pièce. L’utile prime sur le reste, comme le prouve ce lit au matelas confortable sur lequel je m’allonge.
Et m’endors.
Sourire aux lèvres.

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21.04.12 23:52
J'attrapai le bout de bois et lui lancai un regard vide . Hein? Val me sourit, et se lanca, éclatant d'un rire joyeux. Juste avant de heurter le mur , elle lacha le morceau de bois et atterit souplement au sol. Je pris une respiration profonde avant de poser le bout de bois sur la corde , puis je décollai mes pieds du sol. Immédiatement , je me mis a glisser a une vitesse incroyable . Grisée par la vitesse et ne sachant pas quand lacher , je faillis m'ecraser sur le mur. Heureusement ,mon maître m'attappa par le pied et je m’arrêtai le nez a un centimètre du mur. Je me laissai tomber au sol, le coeur battant et néamoins un large sourire plaqué sur mes lèvres.

- Pour répondre à ta question de tout à l’heure, nous allons voyager en effet. J’ai une mission d’escorte qu’on m’a confiée avant que je te rencontre et que je compte mettre à profit pour commencer ton apprentissage et voir comment tu te débrouilles. Mais d’abord, nous avons bien mérité une nuit de repos.
Dis moi toute de même, as-tu un cheval ? Fit-elle

J'acquiescai . Après ça elle me conduisit a une maison au toit bas de chaux . Elle prit une epingle et entreprit de crocheter la serrure , lorsqu'elle ouvrit la porte, nous traversâmes ensuite une cour , et gravîmes un escalier , elle crocheta une seconde porte et nous pénétrâme dans un appartement . Surprenant mon air surpris , elle me rassura:

-Ne t’en fais pas Ekira, nous sommes ici chez mon Maitre. J’ignore où elle est en ce moment, mais elle m’a autorisé à profiter de son logement quand je voulais.

Puis , elle me guide jusqu'a une petite chambre simple mais confortable:

-Tu trouveras de quoi te laver dans la salle d’eau à côté.Profite bien de cette nuit, je ne te garantis un aussi bon lit pour demain. Si tu me cherches, je suis dans la chambre de l’autre côté du salon, donc de l’autre côté de la première pièce que nous avons rencontré.

Je hoche la tête . Me glisse dans la salle d'eau pour une toilette rudimentaire , puis m'installe. Avec l'exitation, je ne m'étais pas rendue compte de la fatigue qui m'écrasait. Assitôt les yeux fermés, je glissai dans un doux someil réparateur.

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04.05.12 14:22
Je reste un moment allongée là, à contempler le plafond et laisser ma main glisser sur le tissu du drap. Je profite de ce contact délicieux que je ne retrouverais pas avant plusieurs lunes. Pas que la vie à la dure m'ennuie, bien au contraire. Un sol pavé d'herbes, de cailloux et de racines a beau ne pas être confortable, l'atmosphère qui l'entoure vaux milles nuits dans une chambre. Si je devais rester ici plus d'une semaine, j'étoufferai. Alors que dehors … la pureté de l'air n'attend que moi.

J'écoute le murmure de la ville qui filtre à travers la fenêtre, se faisant plus intense à mesure que le soleil apparait.
Il est temps d'y aller.

Mes pieds nus se posent sur le plancher et je sens presque la vie du noyer pulser sous mes pas. Il ne plonge plus ses racines dans la terre et ne goûte plus aux rais de lumière mais il reste bien vivant dans ces objets qu'on a tirés de lui.
Je me rince en quelques minutes sous un filet d'eau tiède avant d'enfiler une tenue attrapée dans un placard. Elva ne m'en voudra pas de ce petit emprunt. J'apprécie la chemise ample de couleur bleu foncée qui me permet de bouger avec aisance, ainsi que le pantalon en toile noir qui moule mes jambes. J'y noue une ceinture assortie et contemple un instant le résultat dans le miroir. Ne serais-ce cette cicatrice qui barre mon cou, je serais presque belle … cela me rappelle qu'il vaudrait que j'aille rendre visite à Kaleb dès que nous passerons à Al-Jeit … mais cela attendra un peu. D'abord je veux m'occuper d'Ekira.

Je me glisse dans la chambre de mon apprentie et l'y réveille en tirant les rideaux qui cachent l'extérieur.

- Debout jeune apprentie. Aujourd'hui commence ton apprentissage. Je t'attends dans le salon, ne t'attardes pas des heures dans la salle d'eau.

Je lui souris et vais préparer un petit déjeuner hâtif que je pose sur la table en acajou de la pièce de principale. Une miche de pain. Un bout de saucisson sec trouvé dans un placard. Quelques céréales. De l'eau. Rien de très luxueux en sorte mais Elva n'a jamais aimé laissé des stocks moisir dans son appartement.
Ekira me rejoint et nous avalons rapidement les quelques aliments. Frugal mais suffisant pour tenir jusqu'à midi.

- Je ne voudrais pas que des gens se demandent ce que nous faisons ici, alors nous allons oublier la porte d'entrée aujourd'hui et sortir discrètement.


Je lui enjoins de prendre son sac, attrape le mien et me dirige vers une fenêtre donnant sur le toit. Je l'ouvre et grimpe sur les tuiles en briques rouges, aidant Ekira à me rejoindre. Puis nous filons dans les airs rapidement. Pendant cette petite promenade, j'égrène quelques conseils pour qu'elle prenne de l'assurance et comprenne la meilleure façon de marcher sur les toits.
Arrivée à destination, je crochète un tuyau et me laisse glisser jusqu'au sol.

- Première étape : acheter des provisions. Excuse cet arrêt qui ne t'apporte pas grand-chose, mais je refuse de laisser passer ton apprentissage avant mon estomac.

J'achète quelques morceaux de siffleurs séchés, quelques pommes et une miche de pain puis me dirige vers l'étal suivant. Un armurier.

- Je suppose que tu n'as pas d'arme Ekira, alors choisis en une qui te plaise. Fais tout de même attention, une massue risque de ne pas être un très bon choix …

Je la regarde choisir l'arme de son choix et paye ensuite le vendeur. Nous repartons ensuite sur nos pas, en direction de la porte Nord d'Al-Chen. Là, dans une écurie, je récupère Nuage et lui confie nos deux sacs.

- Ekira je te présente Nuage, ma jument. Je te prierai de bien vouloir la respecter autant que tu dois me respecter.

La jolie jument pommelée pousse un petit hennissement joyeux, montrant au passage toutes ses dents blanches dans un grand sourire. En récompense, je lui tends un bout de sucre chipé chez Elva.

- Tu m'as manqué vieille bique.

J'embrasse son museau poilu puis l'entraine à ma suite en dehors des remparts.

- Vu que tu n'as pas de cheval et que nous sommes pressés Ekira, nous allons courir. Prends garde à contrôler ton souffle. Ne le saccade pas. De même pour ta foulée. Tu dois penser que ta course n'est qu'un seul mouvement où tout s'enchaine comme une mécanique bien huilée.

Je lui donne l'exemple en commençant à trottiner, observant mon apprentie. J'aurais peut-être du lui dire que cet exercice sera au menu tous les jours à partir de maintenant. Rien de tel pour éveiller un corps ensommeillé !
Attentive, je suis Ekira du regard, lui donnant quelques nouveaux conseils pour qu'elle fatigue moins vite. Mais je sais que cela ne suffira pas, alors j'attends de voir son point de rupture.
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05.05.12 22:53
Le lendemain, je fus reveillée par un flot de lumière. J'ouvris péniblement les yeux pour voir mon maître qui se tenait devant la fenêtre, les rideaux grands ouverts:

- Debout jeune apprentie. Aujourd'hui commence ton apprentissage. Je t'attends dans le salon, ne t'attardes pas des heures dans la salle d'eau.

Elle m'adressa un sourire et quitta la chambre, je repoussai mon drap et passai rapidement dans la pièce attenante pour un brin de toilette , puis rejoignis mon maître dans ce qui semblait être une salle a manger pour un petit-dejeuner loin d'être copieux mais assez nourissant pour tenir jusqu'au prochain repas.Après ca , elle m'expliqua qu'elle préférait que l'on ne se fasse pas remarquer puis elle se dirigea vers une fenêtre et disparut vers le haut. Elle m'aida a la rejoindre et nous, avons marché ainsi , elle medonnant des conseils et moi tentant de les suivre au mieux , jusu'a ce que Val attrape un tuyau et se laisse glisser le long de ce dernier:

- Première étape : acheter des provisions. Excuse cet arrêt qui ne t'apporte pas grand-chose, mais je refuse de laisser passer ton apprentissage avant mon estomac.

Sa remarque me tira un rire, et je l'attends devant le magasin le temps qu'elle achète les provisions nécessaires, puis elle m'entraina jusqu'a une seconde boutique:

- Je suppose que tu n'as pas d'arme Ekira, alors choisis en une qui te plaise. Fais tout de même attention, une massue risque de ne pas être un très bon choix …

Je lui adressai un grand sourire puis me mis a fureter entre les étagères d'armes en tout genres : Epées , haches, poignards , arcs...
Je finis par arrêter mon choix sur un poignard léger et a la lame effilée. Son manche de métal était décoré de voluptes gravées , qui s'étendaient jusqu'a la garde . Mon maître paya et nous nous rendîmes a l'ecurie de la ville, et Val s'approcha d'une jument et me dit:


- Ekira je te présente Nuage, ma jument. Je te prierai de bien vouloir la respecter autant que tu dois me respecter.

- Bien-sûr , lui repondis-je, voici Rayon De Lune , poursuivis-je en flattant l'encolure de ma monture.

-Ekira, nous allons courir. Prends garde à contrôler ton souffle. Ne le saccade pas. De même pour ta foulée. Tu dois penser que ta course n'est qu'un seul mouvement où tout s'enchaine comme une mécanique bien huilée.

J'obeis et me met a courir a un rythme qui se voulait assez lent pour le garder longtemps.Au bout d'un long moment, je dus me mettre a me forcer a continuer , essayant de repousser mes limites a chaque fois que je pensais ne pas être capable de plus. Mais malgrés mes efforts je finis par tomber au sol, le souffle court , maudissant mon manque d'endurance.
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