Mes pas claquaient sur les pavés. Des voix, des bouts de phrases me parvenaient aux oreilles. Cela me changeait bien de l'atmosphère silencieux des bois et des milieux sauvages. Mais on m'avait chargé d'une mission. Accompagner l'escorte qui devait amener un prisonnier à Al-Chen. Qu'avait-il fait? Je ne le savais pas, mais peut importe. Silencieusement je remerciait l'homme auquel je tenais le bras, car sans lui je me serais déjà perdue, cognée plusieurs fois.

On arriva enfin au lieu de rendez-vous. On m'avait dit qu'il y aurait deux thülls, un frontalier et deux légionnaire. C'est assez nerveuse que l'homme me laissa au abord de la carriole. Mais je fus vite rassurée par la presence féminine d'une femme chevalier. Elle m'aida d'ailleur à m'assoir dans notre moyen de transport. Tout de suite je fus frappée par l'aura meutrier du prisonnier. Des frissons me parcourent tous mon corps.

Mais alors que l'on venait de l'éloigner de notre point de départ que une embuscade nous tomba dessus. Les hennissements de paniques, et les bruits de combats résonnèrent. Me rappelant mes souvenirs d'enfances.. Je ne pouvais pas bouger, mais j'entendis la chevalier s'éloigner pour aider, mais elle revint rapidement. J'entendis le frottement du metal qu'on sort de son fourreau, puis tous alla très vite. Mut d'une impulsion, je tendis les deux mains, l'une alla s'accrocher à la jeune femme, et l'autre se referma sur le poignet du prisonnier, qui s'était délivré. Je me sentis comme inspiré dans le ciel, puis mes pieds rencontrèrent violement le sol. Je tombai à genoux sur un sol dur, des bruits inconnu me parvinrent. Je me mis à paniquer, tournant la tête de tout les côtés essayant de reconnaitre des bruits ou des odeurs familiers, mais rien. Il n'y avait qu'une odeur acre qui me prenais à la gorge. Mais je distinguai parmis tous ses bruits, le bruit d'une foulées longues et régulière. Celle du prisonnier.

La voix douce et calme de Neleam lui permit de retrouver peu à peu son calme. Maintenant, j'étais debout tenant toujours la chevalier. Un poids quitta mes épaules quand je l'entendis, elle connaissait ce monde! Tout en l'écoutant, je la laissais me guider dans les rues. L'idée de pouvoir me remettre de mes émotions dans un lieu tranquille me tira un sourire. Mais lentement je laissais mes sens identifier les lieux. Le grondement maintenant plus proche des voitures, le sec de nos pas du le sol dur, et le cri de jeu des enfants qui se trouvaient pas loin. Ce dernier bruit me permis de trouver un point d'attache dans ce lieu si différent. Il me rappela les enfants qui jouaient dans les rues bombées de monde.

On s'étaient arrêté devant une rue, car le bruit si désagréable emplissait le lieu. Je pesais la proposition de Neleam. Je sentais que le lieu où me parlais la femme n'était pas si près que sa.. Donc cela voulait dire qu'on allait devoir marcher, sous les regards étonnés des parisiens, ainsi que des moqueries qui ne m'avais pas échappé. Cela pouvait être évité si on prenait ce taxi.. Qui ne me rassurai pas trop.
Mais je ne savais pas combien de temps on allait rester ici, car on devait rattraper le prisonnier et cela n'allait pas être de tous repos. Donc autant me mettre à connaitre ce monde le plus tôt possible. Donc c'est avec un sourire que je me tournai vers Neleam.

-Prenons le taxi, car je pense que le lieu où tu veux aller n'est pas à côté non?

Elle m'emtraina un peu plus loin où une voiture s'arrêta devant nous. Je me glissais à l'intérieur, lentement. Après m'avoir installée, et que ma compagne d'aventure aussi. Je me rendis compte que dans la "carriole" le bruit du dehors étaient beaucoup atténué. Cela me plaisa. Je laissai ma tête reposer sur les murs de l'habitacle, ma joue reposant sur une surface froide. Après que la jeune femme est donné ses instructiosn je lui demandai:

-Tu vivais ici?

La voix de Neleam était empreinte de joie. Même si elle n'y est pas née, cela ne change rien. Elle est fière des choses qu'il y a sur cette terre, même si j'étais sur que comme toutes villes elle avait ses défauts et ses dangers. Un arrêt un peu brutal me projeta en avant, d'un reflexe je mis mes mains devant moi. Elles m'empechèrent de me cogner contre le fauteuil. Je me redressai et rassura la jeune femme d'un sourire, mais je partis dans un bref éclat de rire en entendant l'éclat de cris, de klassons qui suivirent.

-On peut voyager vite? Ils ont perdu la patience. Toujours aller vite, sed épécher mais sans jamais faire attention aux gens et de la nature autour d'eux..

Je me tus, plongeant dans ma tête. Depuis toujours j'ai parcouru des routes, et beaucoup. Mais jamais en me pressant, toujours en prenant mon temps. Sinon cela n'était plus un voyage... Neleam attira mon attention en commencant à m'expliquer certaines choses sur ce monde. Et je lui en était reconnaissante, car même si je ne voyais pas, essayer de me décrire m'aidai déjà beaucoup. Suite à quelques informations je laissai mon imagination s'envoler, et derrière mes paupières se dessinaient des formes, des images. Et quand quelques chose n'était pas sur je posais une question a la chevalier, qui répondait oresque tous de suite. Grâce à cette discussion j'oubliai un peu l'environnement qui m'entourais, donc c'est assez surprise que je sentis la voiture s'arrêter. Un doux ronronnement se mit en place, et un courant d'air s'engouffra dans l'habitacle. J'allai demandai ce qui se passait mais Neleam me rassura en me disant de rester dans le taxi, elle revenait tous de suite.

Donc je m'enfonca dans le fauteuil, prenant mon mal en patience. Le silence se mit en place mais il fut rapidement brisé par le conducteur.

-Excusez moi, mais vous êtes allez à un festival? Car vos tenues sont... Peu communes

Je froncais les sourcils. Les seuls festivals que je connaissais était ceux qui se déroulait dans les capitals. Du bruits, des odeurs, du monde, de la musique. Tiens cela faisait bien longtemps que je n'avais pas participé à un. Je mis cela dans un coin de mon crâne, il fallait que je m'en refasse un.

-Oui, c'est pour cela qu'on est habillée comme cela.

Il continuait à me poser des questions, et j'essayais d'y répondre. Inventant à fur à mesure. Ce fus Neleam qui me sauva en revenant avec de quoi payer le trajet. Je poussai un discret soupir de soulagement, et m'extirpa de la voiture lentement. Et suivis la chevalier. La ruelle dans laquelle on marchait était calme, et le lieu me plus tous de suite. Je devinai des fleurs sur le bord de la route. Même si cela pouvait paraitre complétement banale, pour moi trouver de la verdure dans ce lieu remplit de béton me remplissait de joie, et me faisais un point de repère en plus. On monta plusieurs marches, et on arriva enfin chez Neleam. Elle me fit visiter, me montrant chaque pièce. Ceci fait, elle m'emmena dans sa chambre pour me prêter des vêtements, car oui, on ne se fondait pas dans la masse..

Neleam présenta rapidement toutes les pièces, avec leurs différentes fonctions. Dans sa chambre, elle commença à chercher une nouvelle tenue pour Hash. Elle jeta un rapide coup d'oeil à son armoire et soupira. La jeune femme allait écoper d'un short, et d'un débardeur. Le tout sera petit pour elle, car les deux jeunes femmes n'avaient pas le même gabarit.
Neleam prit un petit short en jean et un débardeur bleu avec quelques fleurs. Elle tendit les affaires à Hash.

- Tiens, c'est tout ce que j'ai à ta taille... Enfin, disons que la petitesse paraitra moindre. Je te propose de déjeuner tranquillement ici, et après on ira faire les courses.

Une idée traversa l'esprit de Neleam. Avait-elle de quoi manger ..?

- Euh... Je sais pas ce qu'on mangera, mais on se débrouillera ! Si tu veux, je peux te montrer la douche et t'expliquer comment elle fonctionne ! Tu pourras te laver et te changer !

La guerrière ouvrit la fenêtre qui avait vue sur... d'autres immeubles, histoire d'aérer, puis elle prit le bras de la rêveuse pour lui montrer la douche. La cabine était assez étroite, comme tout l’appartement, mais parfaitement fonctionnelle.

- Pour avoir de l'eau il suffit de souler, le chaud à gauche, et l'eau froide à droite. Le shampoing, pour les cheveux est là, et le savon ici. T'as plusieurs parfums, je te laisse choisir celui que tu préfères. Les serviettes pour t'essuyer sont ici. Et... si t'as besoin de quoi que ce soit, n'hésites pas à m’appeler, je serais juste à côté !

Après avoir vérifié que la demoiselle avait tout bien enregistré, Neleam la laissa se laver en paix. Elle entra dans la cuisine et commença à ouvrir les placards. Vide. Vide. et .. Vide. Elle ouvrit le dernier et trouve un reste de riz, et un paquet de pâtes... le frigo était complètement vide. Non en fait il ne l'était pas mais tout ce qu'il contenait était périmé depuis longtemps, alors elle avait préféré tout jeter. Les pâtes natures ne la tentaient vraiment pas alors elle commanda des pizzas.
Ensuite elle fit un peu de ménage, histoire de tout dépoussiérer, et de redonner vie à ce lieu. Lorsqu'Hash ressorti Neleam était vautrée dans le canapé, un verre d'eau en main.
Elle aurait bien prit autre chose mais le frigo étant vide.. Elle allait devoir attendre le livreur, qui leur apporterait une bouteille de Coca et une d'Ice tea.

Elle m'expliqua tous ce que je devais savoir pour prendre une douche. Et je l'écoutai avec attention, car l'idée de me passer sous l'eau me disais bien. L'odeur de la ville, encore inconnu à mon nez, semblait imprégner chaque millimètre carré de ma peau. Et je n'aimais pas cette impression. Quand la porte se ferma, je posai les affaires que m'avait donné Neleam dans le lavabo. Puis après avoir laissé mes vêtements sur le sol, les poussant contre le mur, je rentrai dans la douche. Je fermai la porte, et alluma l'eau. L'eau dans un grondement, se déversa sur moi. L'eau chaude me fit un bien fou. Pendant plusieurs minutes je restais sous le jet d'eau, puis tendis la main vers les différents champoings. J'en attrapai un, l'ouvrit, le mis près de mon nez, et appuya légèrement pour sentir l'odeur qu'il dégageait. Je fis cette manoeuvre pour tous. Enfin j'en choisis un qui avait une odeur acide. Je me savonna, puis me rincais. Me sentant assez propre je sortis de la douche, trouvant en tatonant la serviette. J'enfilai rapidement les vêtements qui m'allèrent tout juste, frotta bien ma chevelure, la démélant du bout des doigts puis sortit de la salle de bain.

Me souvenant de la visite de l'appartement de Neleam, je longeais les murs pour trouver la chevalier. Mais je la trouvai enfin. Tous aussi lentement j'allai me mettre vers elle. Ma main verifia quand même que j'allai pas m'assoir dans le vide. Installée, j'émis un petit soupir de soulagement. Parfois c'était vraiment difficile de rien voir... Un sonnette me tira de mes pensées. Neleam se leva, et alla vers le bruit. La porte s'ouvrit, et une voix masculine se fit entendre. Quand la porte se referma, la jeune femme revint, emportant avec qu'elle une douce odeur de nourriture. Que je connaissais pas, mais mon ventre lui avait faim. Après que Neleam eu posé tout sur la table devant nous, elle s'assit.

-Qu'es que c'est?

J'attrapai ce que me tendait Neleam. Mais je ne m'étonnai pas qu'elle ne me donne rien pour manger la pizza. Manger avec les mains ne me dérangeais pas du tout. Après avoir humé un moment la part, je mordis dedans. Je me brula la langue, mais c'était tellement bon que je l'ignorai. C'est vrai que c'était totalement différent de ce que je mange d'habitude, mais cela me plaisais. En quelques bouchées je l'avais fini. Je devais pas donner une superbe image de moi... Mais bon, tant pis, je ne vis pas pour plaire aux gens.
Avec un sourire de remerciment j'acceptai ce que me donnai de nouveau la chevalier. Une boisson, du coca. Je posai mes lèvres sur le bord du verre, et lentement pris une gorgée. C'était sucrée, beaucoup, et il y avait des bulle. C'est spécial encore plus que la pizza. J'hoquetai d'un coup, d'un reflexe je posai ma main sur ma bouche. Mon nez me piquait.

-Sa pique... L'autre, l'oasis, est sans bulle?

Un oasis est normalement un point d'eau au beau milieu d'un désert, pourquoi as-t'on donné ce nom à une boisson? J'en pris uen gorgée. Un jus de fruit! J'adorais sa! Dans un sourire heureux j'en repris une gorgée, laissant le goût des fruits exploser dans ma bouche. Un délice.

-C'est super bon! Je préfère sa au coca. Je peux en avoir de nouveau?

Je tendis mon verre, et c'est avec joie que j'entendis le liquide couler dans le verre dans un son cristalin. Le repas se continua dans la tranquillité, on en apprennait un peu sur toutes les deux.


Quand on eu fini, Neleam débarrassa la table, et je l'aidai comme je pouvais. Me familiarisant avec l'habitation. Puis la jeune femme alla se doucher, me laissant seule avec la télé allumée. D'après ses explications, c'était un boite métalique avec un ecran en verre, où y passaient des images. Cela me fis penser à un tableau, mais où tous ce qui y était dessiné se mettai en mouvement. Je me levai, me guidant grâce à la brise qui entrait dans la pièce. M'accoudant à la fenêtre j'écoutais les rumeurs du dehors. Une rumeur bruyante. Cela me fis regretter le calme des bois, où il n'y avait que le murmure de la nature. Mais un bruit attira mon attention. Des pas, dans l'allée, ils étaient furtifs, discret. La personne qui marchait voulait pas se faire repérer. Sauf que c'était rapé.
Un mauvais pressentiment me pris aux tripes, je reculai lentement de la fenêtre et allée le plus vite que je pus jusqu'à la porte de la salle de bain. Je cognai dessus en disant d'une voix pressante.

-Neleam! Il y a quelqu'un dehors... Et j'ai un mauvais pressentiment...

Je n'eus pas attendre trop longtemps avant que Neleam sorte de la salle de bain. Cela me prouva que la jeune femme me faisais confiance, et cela me toucha. Dès qu'elle fus sortie, elle mis les loquets et la bloqua avec quelques chose. Espèrant surement de ralentir l'homme que j'avais entendu dehors. La chavalier agissait avec calme et rapidement. Sans perdre une seconde. Me prenant par le bras, elle m'entraina jusqu'à une fenêtre surement plus grande que les autres car elle m'aida à l'enjamber, me suivant de près. J'en profitais pour ouvrir mes sens, et je ne détectais pas la pésence de l'homme. Mais je ne me faisais pas d'illusions. Sois il nous obersait, ou était déjà monté dans l'immeuble. Quand on arriva enfin sur la terre ferme, je laissai Nelam me guider de nouveau dans les rues. Il y avait du monde, beaucoup. On zigzaguait entre les corps des gens, qui portaient chacun une odeur différente. Mais toutes nouvelles et si particulière par rapport à celle que je sens d'habitude. Enfin, on s'assit sur ce que je pensais être un banc. Et d'une voix toujours aussi calme, la chevalier m'expliqua les choix qui s'offraient à nous.

Un mentaï... Une sorte de méchant dessinateur en somme, qui vout son art aux ténèbres. Très dangereux, et là je n'avais pas l'impression que Neleam était armée. Ce qui n'était pas positif, du tout. Car si ce mentaï décider de nous attaquer, on aura encore moins de chance de survivre. La mort, c'est quelque chose qu'on a tendance à oublier. Oublier qu'elle peut nous frapper à tous instant.
La chevalier me parla aussi de la police, surement l'organisation qui fait régner l'ordre sur cette planète. Je passai un bref instant mes mains sur mon visage, réfléchissant à mes paroles. Puis me lança.

-Attendre que l'homme que j'ai senti dehors dans ton appartement était je pense pas une super idée.. Même si je pense que la présence de ton arme ne serait pas une mauvaise chose, car tu ne la pas n'es pas? Mais j'aimerai te prévenir, je ne suis pas non-violente. Beaucoup de rêveur que j'ai connu, ou rencontré, refusé de rependre la moindre forme de violence. Mais moi non, cela veut pas dire que je suis une as de l'escrime ou autre mais je me débrouille. Et pour la police, je pense que tu as raison pour ne pas vouloir les mêler à tous ceci. Car déjà ils pourraient être témoins de chose qu'ils ne comprendraient pas. En tous cas nous trouver quelques chose pour nous défendre ne serait pas une mauvaise chose.

Je souris le long de cette dernière phrase. Car si le prisonnier nous tombait dessus, je ne me laisserai pas faire facilement. Au faite qu'as fait cet homme?

-L'homme qui nous poursuit, qui est-il? Et qu'as t-il fais? Dès que je me suis trouvée à sa présence j'ai sus qu'il était un tueur..

Je "regardai" de nouveau autour de moi. Non je ne sentais pas sa présence, mais il n'allait pas tarder,c ela était sur.

Après un soupir elle répondit a mes interrogations. Je n'avais pas pensé que le prisonnier ne pouvait être l'homme qui nous poursuit. Dans ma tête, je l'ai mis tous de suite dans ce rôle. Qui lui correspondait bien, mais gardons l'esprit ouvert. Toutes les possibilités sont possibles. Mais le faite qu'elle sache où se trouver des armes me rassure. Mais j'espère que Neleam est vraiment "amie" avec ses contacts, car sinon je me fais pas trop d'illusions. Même si je me doute que la chevalier est douée pour le combat, mais même personne est invincible. Peu à peu l'homme qui nous poursuivait me fait peur. D'après Neleam il aurait pas du nous trouver en si peu de temps. Un coup de chance? Je ne pense pas. Qui est-il? A t-il un pouvoir, si il est un marchombres renégats? Mais le bruit feutré que produit la jeune femme en se levant me sorti de cette tornade de questions sans réponse. Elle m’entraîna dans la foule, puis elle chuchota à mon oreille qu'il faudrait trouver une stratégie, et je pouvais lui donner mes idées. Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouge car un bruit de bousculade et de cris de protestation nous parvinrent aux oreilles. Neleam réagit tous de suite, me tirant en avant alors que moi je serai encore à réfléchir sans bouger. Je courrai derrière elle, priant pour que mes pieds ne s’emmêlent pas. Je me crispai suite aux crissements des roues, le klaxon des voitures... Mais on devait fuir, cela j'en étais sur. D'un coup Neleam me poussa, j'enjembai de justesse un truc métalique qui se trouvait à travers ma route. Il y avait des gens, je sentais leurs étonnements, ou leurs indifférences. Mais je m'appuyai contre un mur, laissant mon coeur se calmer, reprenant ma respiration.

Il nous avait retrouvé. Encore et en quelques minutes seulement. Cela faisait presque peur. Je tatai autour de moi. Un siège, je mis assis, puis appuya mes coudes sur mes genoux, mettant mon visage dans mes mains. Je devais mettre cela un peu plus au clair. Certaines ersonnes avaient pas de nom et j'aimais pas cela, donc j'allais leurs en donner. On allait chez les Amis, ceux qui devait nous donner les armes. Mais quelque chose me disais qu'ils allaient être entrainé dans tous sa, mais bon.. Il y avait le Prisonnier, celui qui nous a entrainé ici. Et enfin le Traqueur. Mais le Traqueur et le Prisonnier pouvaient être un seule et même personne... Sans relever ma tête, je demandai:

-On est où?


On marchait dans les rues, qui devenaient peu à peu moins fréquentées, et moins bruuyantes. Je sentais l'air salourdir, les murs se rapprocher. On s'enfoncait dans les quartiers à ne pas fréquenter. Mais si on voulait avoir une chance de sauver notre peau on devait y aller. Et c'est ce que je voulais. Donc je suivais la chevalier. On s'arrêta, des gens se trouvaient devant nous. Ils parlaient fort. Il y avait des chiens aussi, mais ce n'est pas se qui me terrifiai le plus. Le plus dangereux est la betise des hommes. Les Amis, car je pensais que c'était eux, ce rendirent comptent de notre présence. Les conversations se turent, le silence se fit. Puis un homme prit la parole, mais sa voix était plutot nasillarde.

-VoQu'es que vous voulez? Qu'es que vous foutez là