Bon je me permets de faire un post sur ce livre vu que je n'en ai pas vu, ce qui m'a chagriné.
Tout d'abord permettez moi de vous faire part de la malédiction de ce livre !
Il a été connu grâce à un formidable bouche à oreille, malgré tout très peu de gens
ont la chance de le lire à cause de ladite malédiction. C'est simple, la première fois que
vous en entendrez parler vous vous direz " Oui, ça a l'air sympa, mais il a l'air long et
compliqué, je le lirais quand j'ai le temps. ". C'était mon cas.
Grosse erreur. Le temps, vous ne le trouverez jamais et si, quelques temps plus tard vous
l'avez, vous oubliez le livre.
Donc si j'arrive à vous en donner l'envie, n'hésitez pas plus d'une seconde et lancez vous !
Il est considéré pour certain comme le "Meilleur livre de SF français" car Alain Damasio est françaiset vous allez le voir clairement, c'est un virtuose des mots. Une traduction, même parfaite ne pourrais jamais lui rendre justice, c'est un peu ma fierté d'être française actuellement. ;) Il vous sera difficile d'en comprendre la subtilité dès le début, au vu des nombreux néologismes et l'univers entier qui tourne autour du vent, mais après un temps, on s'habitue et on peut apprécier. J'ai du le lire 3 fois avant de ne comprendre qu'un fragment de cette poésie qui s'étale sur 701 pages, numérotées dans l'ordre décroissant : le décompte. Damasio est un auteur engagé, philosophe sur les bords, il écrit peu mais il écrit bien. Mon propre résumé ne lui ferait pas honneur, ni un autre d'ailleurs. Donc je vais juste vous expliquer un peu de quoi il retourne :
On suit l'aventure de "La Horde", un groupe d'élites de 23 personnes, formées pour la plupart dès la naissance à Aberlaas, Extreme-Aval. Leur but ? Trouver la source du vent, l'Extreme-Amont, en remontant la terre constamment balayée par ce courant tantôt doux, tantôt dévastateur. Ce rite est perpétué depuis 8 siècles et présentement, c'est la 34e Horde que nous découvrons, observons, vivons. La dernière Horde. La Horde du 9e Golgoth. Jusqu'ici 'toutes' ont échoué, péri ou disparu. Chaque personnage prend part dans le récit, le narrateur changeant régulièrement de personnage en personnage, où chacun s'est vu attribuer un signe qui est présent en début de paragraphe et qui indique "qui parle".
Pour moi, Damasio a été un déclic, depuis j'ai lu tous ses romans et presque toutes ses nouvelles ( Chose qui fut aisée vu qu'il n'a écrit que deux romans : La Zone du dehors et La Horde du Contrevent ).
Voilà, comme je vous l'ai dit je ne peux pas lui faire justice comme il le mérite mais j'espère de tout
coeur que vous lui trouverez un peu de temps, et que malgré le début parfois incompréhensible
vous vous y attacherez. :)