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EVENT : En route vers la Citadelle. [Garrus, Kem et Ekira]
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21.09.12 22:46
Ekira passa une main dans sa crinière rousse et poussa un long soupir. Cela devait faire une heure qu’elle et ses deux coéquipiers avaient quitté Al-Far. Il avait déjà fallu un long moment a toute la troupe qui s’était rassemblée pour se diviser en groupes de trois. D’autant plus que personne ne voulait quitter ses amis, ou ses confrères de guilde, la répartition avait bien failli tourner au vinaigre, mais heureusement, tous s’étaient rendus a l’évidence : Ce n’était pas en se battant qu’ils allaient résoudre le problème du virus. Alors , ils avaient obtempéré, et elle s’était retrouvée avec un Mercenaire et un Chevalier. Ce dernier sûrement placé avec eux pour jouer le rôle de médiateur et éviter de quelconques conflits.
Se retournant sur sa selle elle lança un regard au Mercenaire , Kem. Elle ne parvenait pas a lui faire confiance, et le fait qu’il avance derrière elle ne la rassurait pas, loin de là. Mais il semblait relativement calme, et n’avait pas l’air d’avoir des projets de meurtre dans l’immédiat.
La jeune marchombre reporta donc son regard sur le Chevalier. Il chevauchait tranquillement , le regard fixé devant lui. Sa barbe de quelques jours témoignaient du voyage qu’il avait effectué pour arriver a Al-Far.
Ekira fouilla une seconde dans sa mémoire, il lui semblait qu’il était arrivé avec un Thül et la chef de Chevaliers, une femme brune, sa chevelure comportant d’ailleurs une mèche blanche, détail étrange, mais qui n’enlevait rien a sa beauté bien au contraire. Elle avait semblé agacée de ne pas être placée dans le même groupe que Garrus ( c’est ainsi que le chevalier s’était présenté a leur rassemblement.)
Comme s’il avait senti le poids de son regard , Garrus se tourna vers elle. Elle lui adressa un léger sourire et lança un regard furtif au mercenaire, toujours aussi calme. Relativement rassurée, elle se retourna, pour se concentrer sur sa monture. La jeune femme administra une caresse distraite a sa jument qui renâcla avec agacement comme si elle la sortait de ses pensées. Ekira pouffa et redirigea son regard vers l’horizon devant elle. Elle était parfaitement consciente que quel que soit le temps qu’elle passerait a penser au mystère du virus, il lui serait impossible de trouver une réponse a l’une des multiples questions qui s’imposaient a elle : Il leur manquait plusieurs éléments clés , et sans ces derniers , impossible de répondre a ses propres interrogations. Quelque chose se profilait a l’horizon, trop flou pour savoir ce que c’était, mais bien assez clair pour savoir que ca n’était rien de bon. Elle savait que le voyage serait la dernière accalmie avant un petit moment, et , cette idée en tête, elle se plongea dans la contemplation de l’horizon, le vrai cette fois, remisant provisoirement ses questions dans un coin de sa tête.
« Plus tard … »
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Kem Alran
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22.09.12 10:51
Kem restait enfermé dans ses pensées. Son cheval avançait lentement, suivant son nouveau groupe. Il était séparé de Misao. Loin d'elle, incapable de la protéger si jamais un malheur devait survenir…Il serra les dents et ravala sa colère. Ils étaient arrivés à Al'Far quelques jours avant et avaient rencontré un autre groupe constitué essentiellement de Chevaliers et quelques…Marchombres. Kem avait tout de suite senti la jubilation de cette femme aux mèches blanches en voyant les siens. Et elle avait tout de suite fait prévaloir ses droits de chef en ordonnant la séparation de tout le groupe, interdisant de constituer des groupes constitués uniquement de Mercenaires. Plan judicieux puisqu'il y avait trop de Mercenaires et donc pas assez de personne extérieures pour combler. La moitié de sa troupe était restée sur le carreau, le regardant avec une haine non dissimulée. Il n'avait pas rouspété alors que Viladra les auraient tous réduits en miettes, la femme Chevalier en premier.

Il n'avait alors espéré qu'une chose, être avec la Rêveuse. Et même ça il n'avait pas pu y avoir droit. Elle avait été placée avec une de ses collègues et, comble du comble, une Marchombre.

Il ricana. Il n'était pas tombé sur meilleur groupe. Lui aussi devait se coller une Marchombre. Une jeune Marchombre en plus. Il leva les yeux et regarda son dos, puisqu'elle chevauchait devant lui. Elle avait une crinière de cheveux roux, qui ne passaient pas inaperçus. Cohabiter avec les Marchombres…certes il s'en était douté, mais pas aussi rapidement. Pas ainsi. Et surtout pas loin de Misao.

La troisième personne choisie dans le groupe était le Chevalier dénommé Garrus. Le Chevalier qui n'avait pas ouvertement exprimé sa haine envers les Mercenaires, mais qui n'en pensait pas moins. Il voyait juste les priorités, nuance. Parce qu'avec ce virus, les guildes devaient se souder, malgré toutes les animosités. Et Kem savait que cela allait être difficile. Très difficile.

C'est sans doute pour cela que Garrus avait été placé là. Pour éviter un bain de sang entre lui et Ekira, la Marchombre. Il passa la main le long de sa hanche, tâtant la poignée de son épée. Même dans un groupe, il fallait parfois faire du chacun pour soi. Et Kem ne savait pas s'il parviendrait, en cas de besoin, à "aider" la Marchombre.

Ils devaient donc tous se rendre à la Citadelle, en un seul morceau de préférence. Kem savait pertinemment que le voyage serait la dernière étape paisible de l'avenir. Après…tout était flou. Le virus prenait de l'ampleur et personne n'avait encore trouvé le moyen de l'éradiquer ou même de différencier les contaminés des sains. Qui lui disait que le groupe n'était constitué que de personnes normales ? Et même avant, après la bataille à Al'Vor ? Il avait peut-être côtoyé des gens infestés.

Que de problèmes et si peu de solution. Et Kem réfléchissait trop de nouveau. Relevant la tête, il vit ses deux nouveaux compagnons de route, côtes à côtes devant lui. Ils n'avaient pas peur…laisser un Mercenaire dans son dos n'était pas une bonne idée. Qui leur assurait que Kem était si "inoffensif" ? Parce que le fait d'être loin de Misao le faisait redevenir le Mercenaire cruel formé par la meilleure de tous. Il n'hésitait pas à tuer loin de la Rêveuse. Il pouvait les tuer tous les deux en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Mais il avait….besoin….d'eux. Sinon il n'arriverait pas entier à la Citadelle. Kem se retint de hurler et conserva son masque calme et tranquille.

Ils n'avaient qu'à penser qu'il était doux et inoffensif…la surprise serait pour les batailles…

Il sourit distraitement. Le sang coulerait. Mais pas le sien. Ni celui de Misao. Parce que dès qu'il l'aurait rejointe à la Citadelle, il la protégerait à nouveau et rien ne pourrait lui arriver. Cela, il se l'était juré il y a longtemps et comptait bien respecter sa promesse.
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Garrus Auraya
Masculin
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Date d'inscription : 25/07/2011

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Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
Chevalier__Membre



27.10.12 18:15
Dans son esprit, le vide. Depuis quelques jours il se trouvait embarqué dans des évènements si invresemblables qu'il n'admettait que difficilement la réalité. Bien sûr, il était conscient et attentif, mais la tentation de tout recommencer pesait. Pourquoi ce virus ? Dans quel but ? Et pourquoi tant de méfiance des uns envers les autres ? Tout serait tellement plus simple si tous luttaient ensemble. Mais il fallait que certains résistent. Alors, ils feraient sans eux. Une bonne détermination remplacerait les absents au combat. Les lâches. Ceux qui refusent d'admettre que le monde n'a pas besoin d'eux.

L'être humain est fascinant. Pour se sentir exister, il faut qu'il anéantisse des vies, qu'il réduise à néant des années d'efforts répétés. Tout cela pour quoi ? Une seule chose. Que le monde les reconnaisse. Qu'il se souvienne d'eux. Il est vrai, toutefois, qu'il est plus simple de choisir la voie de la destruction, plutôt que celle de la sagesse. Les grands hommes et femmes dont on se souvient - de manère positive - et que l'on regarde avec admiration ; ce sont eux, qui ont posé leur marque sur le sol. Qui ont marqué les générations passées et à venir. Les destructeurs ne sont bons qu'à être oubliés. Pourtant des groupuscules luttent. Il est regrettable de devoir leur apprendre la vie telle qu'elle est. Ils en ont si peur qu'ils la fuient. Pour ces déchus, il n'est plus possible d'agir. Une seule sentence peut être appliquée

Cette cumulation des injustices indomptables et tristement naturelles avait fait passer Garrus dans un état nouveau. Plus un sourire ne fleurirait sur ses lèvres avant longtemps. Dans ses yeux, ni résolution ni férocité ne se lisait. Il laisserait les évènement venir à lui. Et il s'adapterait.

Il sentit un regard dans son dos. Il devina qui en était l'auteur et se retourna, le visage neutre. Elle lui sourit, quêtant un semblant de chaleur dans cet univers glacé de sentiments. On aurait juré observer des éclats gris dans les yeux noisettes du guerrier. Il observa un instant la marchombre. Une foule d'images, de sensations, de senteurs et de bruits lui revinrent en tête. Il se retourna et ferma les yeux. Il avait, lui aussi, été marchombre. Ou apprenti, du moins. Son " maître " ( qui n'en avait pas les droits ) ne lui avait rien appris à l'épée, sinon un semblant de finesse aux armes courtes. C'est en agilité et souplesse que Garrus gagna beaucoup. Moins habile qu'un marchombre, il possédait cependant les aptitudes d'un parfait assassin. Sans savoir pourquoi, il mit son talent au service de la loi. A chaque victime de sa lame, il lisait l'incompréhension dans les yeux de la personne. Ils l'identifiaient, frappés par un éclair de lucidité au moment de leur mort, comme un semblable. Quelqu'un qui pouvait être reconnu dans le monde criminel. Ils, ce sont les chasseurs de primes, les assassins, les tueurs.

En rouvrant les yeux, le chevalier se rendit compte que la tentation, depuis toujours, lui insufflait de revenir sur son choix.

Sans prêter attention au mouvement régulier du roulement des muscles de sa monture, Garrus se pencha sur sa droite. D'une fonte plus large que les autres il sortit une boîte métallique. La boîte faisait environ quatre pieds de long. Il ouvrit l'objet et en sortit une épée courte. La lame, héritage de son maître déchu, était faite d'un acier sombre. Sans se cacher, Garrus fit glisser son doigt sur le fil de la lame, l'effleurant à peine. Une perle de sang, grand classique, apparut sur son index. Garrus fit quelques moulinets puis rengaina l'arme dans le fourreau sombre, présent l'instant précédent dans le rectangle de métal. D'une main leste, de manière à ce qu'aucun de ses nouveaux compagnons ne le remarque, il attrapa trois fioles de couleur différentes qu'il glissa dans sa ceinture. Le geste avait duré un instant. Il s'était éxécuté naturellement, dans le même mouvement que la fermeture du boitier.

La caresse de la lame sur sa cuisse le soulageait. Il n'était plus seul, à présent.



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