C'est le marteau imaginaire qui me tapait sur le crâne qui me sortit du brouillard d'inconcience dans lequel je baignais. Bon sang.. La seul fois où j'ai connu cela, c'était quand j'ai pris ma première cuite avec mon frère.. J'essayai de porter ma main à mon front, mais elle ne vint pas. Tous mon corps était engourdie, complètement endormis artificiellement. Lentement, trop lentement à mon goût je retrouvis les sens. Mes mains attachées dans mon dos tiraient douloureusement sur les muscles de mes épaules, et je n'essayai pas de bouger mes poignets. Connaisant bien les brulures douloureuses. Quand à mes pieds.. Libres! C'étais trop beau pour être vrai! Reste calme ma grande, d'abord où tu es? Génial! Je commencai à parler à moi même.. C'est pas le premier signe de folie? Bref, autant m'écouter. J'était allongée. Ma joue reposée sur un sol dur et froid. L'odeur de l'humidité était elle aussi présente. Cela expliquait que un peu de mousse émergeait de la roche. Donc je me trouvais dans une grotte. Maintenant mes ravisseurs.
Je tends l'oreille, un souffle pas loin de mes pieds, un deuxième a à peu près trois mètres et enfin un autre, cinq mètres. Ca fait du monde. Les questions du genre: Pourquoi ils m'ont enlevés? Qui sont-ils? Comment sont-ils au courant que nous allions être dans cette clairière? Ou es du hasard? Je les repousse au fond de ma tête. Plus tard. Tous de suite: me sauver. Lentement je me redressai, puis poussai sur mes jambes pour me mettre debout. Bon, ça c'est fait.. Je fis une bref prière et me mis en marche. Déjà marcher sans mon bâton c'est difficile, mais en plus sans les mains cela l'est encore plus. Je faisais des petits pas, tous mes sens étaient consentrés sur le lieu que je franchissai. Soudain une des personnes bougea en marmonnant. Je me stoppai net, arrêtant de respirer. Je me remis en marche, quand toutes les respirations redevinrent profondes. Mes pieds entrèrent en contact avec l'herbe. J'étais dehors! Je fahis crier de joie, mais je me repris à temps. Maintenant j'allais mettre le plus de distance possible entre ces hommes et moi. Alors que je me mettais à courir, un obstacle me frappa les tibias, me faisant tomber. Et une voix s'éleva, froide.

-Ne parle pas, ne bouge pas. Sinon.. Tu nous croyais trop bête? Je peux te garantir que pour moi ce n'est pas, après pour les autres je ne suis pas sur. Allez viens on va réveiller les autres.

Je respectai ces ordres, car la menace qu'il n'avait pas formulé semblait trop réelle pour être ignorée. Une poigne vint m'attraper par le bras, et me leva sans ménagement. Froid, menacant et brusque. Génial. Je suis tombé sur le kinapeur parfait. Rapidement on est de retour dans la grotte, l'homme me lache pour continuer, et un bruit sourd suivit d'un grognement de mécontentement m'apprend qu'il vient de "réveiller" l'un des dormeurs.

-Debout! Je crois que vous avez assez ronfler, car à cause votre incompétence notre invitée à fahit se faire la mal!
-Calme toi... Pour ma part je savais très bien que tu faisais le guet dehors. Donc pourquoi m'en faire? Hein Wellan?

Alors l'homme froid s'appelle Wellan. Parfait une info en plus. D'ailleur il semble exespéré par l'attitude de son camarade. Qui semble assez baba cool, mais ne nous fions pas aux apparences. Je sens se relever avec agilité, il vient se mettre à ma hauteur, posant son doigt sous mon menton.

-Je vois vraiment pas pourquoi M veut qu'on la réupère? Ilcompte faire quoi?
-En tous cas elle est mignonne!

Une nouvelle voix. Grasse, les pas qui s'approchent son lourd. J'en profite pour rompre mon contact avec le baba cool. J'essaye de reculer, mais déjà une énorme poigne m'attrappe par le bras. Je ferme instinctivement les yeux, mais la quatrième voix retentit, hesitante, en baigaillant.

-..Je, je crois que le M a, avait dit que tu ne devais pas approché la prisonnière Jart... En, en vu de tes entétécédents...

Jart pousse un grognement de mécontentement, mais ne réplique pas. Pourquoi? Il pourrait facilement je pense soumettre celui qui vient de parler. Mais au lieu de ca il me pose lentement sur le sol. M'obligeant à m'assoir. Sur ce Wellan prend la parole, avec autorité.

-Jillian, merci d'avoir rappeler à ma place Jart, mais maintenant vient avec moi chercher les chevaux. Höl tu reste là, attache les jambes de la demoiselle,ensuite Jart et toi rassemblaient vos affaires. Nous partons. Nous devons la ramener.

Höl s'agenouilla à mes pieds, m'enroulant une corde autour des chevilles. Il tire d'un coup sec, je pousse un petit cri plaintif, il rit.

-Il faut bien qu'il soit bien serré si on ne veut pas que Princesse retourne allez faire une ballade, non?

Je ne lui dis rien. Il s'éloigne. Les minutes passent quand ils sont prêt, Jart s'approche.

-Je t'emmene vers ta voiture. Conseil, ne gigote pas.

Il rit, content de lui. Il me soulève sans problème, me posant sur son épaule tel un sac à patates. Dès que je sens sa main se poser sur mes jambes, j'hurle:

Ne me touche pas!

Je me débats, lui donnant des coups de pieds comme je peux. Sa poigne me soulève de nouveau et me pose contre le torse de quelqu'un.

-Tiens Wellan, je te la donne. Elle trop en forme pour moi.

Comment sa trop en forme? Qu'es qu'il croit celui là?! J'ouvre la bouce pour répliquer quand une main vient se poser sur ma bouche.

-Maintenant Princesse tu vas te taire, plus un bruit. Sinon te couper la langue ne me dérangerai pas. D'accord?

J'oche la tête. S'atisfait, il retire sa main, et fait claquer sa langue. Le cheval se met en route, suivit des autres.