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Une association improbable contre les ombres (Garrus/Ekira )
Garrus Auraya
Masculin
Âge : 26
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Messages : 603
Date d'inscription : 25/07/2011

Mon personnage
Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
Chevalier__Membre



28.05.12 20:45
- Mais mon fils a été enlevé par ces monstres !

Le chevalier, contenant ses pensées, soupira et enfouit son visage entre ses mains.

- Je suis au courant, messire, cependant d'autres enfants de...

De bourge. Ils étaient tous de foutus bourges par ici.

- De noble sont dans le même cas. Si vous ne m'aidez pas dans cette affaire, vous ne reverrez plus votre fils. Et d'autres disparaitront encore, et encore. Viendra le tour de vos voisins et de votre famille, alors par pitié, expliquez moi comment cela s'est passé, ce que vous avez vu et les traces qu'ils ont laissées.

Et le bourgeois gras, barbu et trop propre sur lui détailla la scène à laquelle il avait assisté. Une vitre brisée, de la violence et un peu de sang. Ces prétendus voleurs étaient des experts. En effet quand ils s'attaquaient aux pauvres ils se contentaient de tuer la victime et de la délester de ses biens. Seulement, ils avaient décidé de monter le niveau. Et à présent le quartier riche de la capitale était frappé sans que la garde ne puisse intervenir. C'est pourquoi la soirée précédente, ils s'étaient introduits chez la famille Til'Dakeran. Ils n'avaient fait preuve que de peu de discrétion : la façade sud escaladée, le groupe de malandrins avait littéralement explosé la vitre qui les séparait de leur cible. Le fils Dakeran. Un jeune homme intelligent et surtout gâté par son père et sa mère, qui tenaient à lui comme à leur propre vie. D'où l'intérêt de le kidnapper plutôt que de l'assassiner. Et ce n'était pas la première fois qu'un enlèvement avait lieu dans ce secteur, si bien que les voleurs-assassins devaient désormais posséder une véritable prison pour noble. Et évidemment une rançon était demandée, scandalisant les familles par l'énormité de la somme. Le père avait donc pu assister à la prise en otage de son propre fils à son grand dam.
" Des silhouettes sombres, masquées et rapides. Pas de dessinateurs. Tous étaient armés. ", tels étaient ses mots, accompagnés bien sûr d'un visage effrayé, traumatisé, craintif et malheureux. Le pauvre homme était au bord des larmes, et une soirée d'interrogatoire passif intensive avait été consacrée à lui extirper ces quelques mots de la bouche. Et ils n'avaient laissé aucune trace. Ç'aurait été trop simple.

Garrus souhaita bon courage au noble et quitta le manoir. Il traversa la cour principale, les jardins, et enfin il arriva dans un semblant de normalité pas trop excentrique. Une ruelle, peu éclairée et sombre. Le jeune homme encapuchonné s'y fondait à merveille. Ses vêtements étaient sombres, de ses poignets à ses bottes. Son visage était dissimulé par un capuchon noir, lui aussi. Sa cape flottait à la brise légère et revenait se mouler contre son corps fin et musclé. Que ce soit la cape, sa tunique ou ses bottes, il respirait la qualité. Pas le luxe ou l'argent, mais quelque chose de sobre et classieux. À cela on pouvait ajouter son épée d'argent qui pendait dans son fourreau de cuir, composé par endroits de pièces d'acier. La tunique large formait un V au niveau de son col. Un chevalier dans toute sa splendeur. Il n'était pas ralenti par une armure lourde, toutefois une combinaison de cuir lui protégeait le torse, invisible bien que présente. pas de gants, de casque ou de jambières. Il comptait sur son agilité pour se sortir d'un combat violent. Et un combat se précipitait vers lui. En progressant dans la ruelle, vers l'auberge où il passait ses nuits ( située quelques lieues plus loin dans la cité ), il se sentit observé, et sut à cet instant qu'il n'était pas seul. Une voix provint du haut d'un mur.


- Tu poses trop de questions.

Alors il entendit plusieurs ombres tomber devant et derrière lui. Des ombres, oui. Il ne pouvait distinguer qui ils étaient, car ils se fondaient - eux aussi - dans l'obscurité nocture. De chaque ceinturon se tira une lame, courte ou longue. Garrus en compta cinq. Cinq adversaires potentiellement dangeureux. Comme d'un commun accord, le combat commenca. S'il n'avait pas avancé d'un pas vers ses assaillants lui faisant face, un couteau se serait planté entre ses omoplates. Il ne s'occupa pas de l'ombre postérieure et surprit sa première victime avec un coup bien trop direct. Son épée, empoignée fermement depuis le pommeau, des deux mains et plongée vers le bas, s'enfonça dans la chair et brisa une clavicule. L'homme tomba vers l'arrière. Garrus l'avait déjà dépassé et avait volontairement laissé son épée plantée dans le corps de la première ombre. Il évita une lame longue qui aurait dû lui trancher le bras en pivotant de côté. En restant face à son ennemi, il reprit son épée, enfoncée dans le voleur à genoux. Il la retira dudit voleur et envoya alors un coup de taille, du haut vers le bas. Dans une effusion de sang, un crâne fut fendu. Garrus utilisa le corps du mort comme d'un bouclier humain et survit ainsi à l'ombre présentement devant lui. Quel fut son embarras quand une lame large vint transpercer sa mâchoire de bas en haut. En face du chevalier se tenait une ombre. Une ? Sur cinq présumées, il en avait tué trois, et il n'en restait qu'une. S'était-il trompé dans son calcul ? Il se posa la question en se remettant en garde. En réalité, il ne s'était pas trompé. Il le sut en distinguant l'imperceptible hochement de tête du voleur vers quelque chose, ou quelqu'un, derrière lui. Et bien sûr, il était trop tard. Seul un miracle pouvait le sauver.
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31.05.12 20:05
Dans la lumière mourante du crépuscule deux silhouettes progressaient sur les bas toits d'un quartier d'Al-Jeit. Toutes les deux parfaitement silencieuses.Presques semblables.A l'exeption que la seconde avait le regard fixé sur la première, engagée depuis la veille dans une filature ininterompue. Depuis qu'elle avait découvert le corps sans vie d'un de ses semblables, elle semblait décidée a éclaircir l'affaire. Mettant en jeu sa frêle liberté pour protéger même de façon infime celle de ses confrères, se mettant au service de l'harmonie. Quelques temps déja que ce groupe étrange oeuvrait, ils avaient enlevés plusieurs personnes et réclamé des rançons a leurs proches. Ne se bornant pas au vol, ils avaient commis des assasinats , parmis eux, un marchombre qui tentait de venir en aide a l'une de leurs victimes. Ekira n'était arrivée que trop tard , assez tôt pourtant pour retrouver la trace de l'assasin . Depuis , elle s'était mis a le suivre, et jusque la , il ne l'avait mené a rien. Elle commencait a douter de trouver quelque chose lorsque l'homme s'immobilisa brutalement. L'immitant elle s'arrêta sans le quitter des yeux, elle le vit se baisser lentement, le regard fixé sur la rue en contrebas. Elle fit de même, et vit un homme a la carrure large quitter une maison d'apparence riche, un guerrier apparement. Il en avait l'apparence en tout cas . En voyant sa traque s'engager dans la même direction que l'homme en question, elle comprit l'ironie et un sourire étira ses lèvres. Elle filait depuis la veille un homme en pleine filature.Pourtant quelque chose la taraudait. Restait a trouver quoi. Dans sa reflexion, son regard se posa sur la maison dont était sorti l'inconnu. Puis elle comprit, cette maison, elle y était déja venue, avant de trouver le corps, quand elle faisait des recherches sur l'étrange organisation. L'enfant du propriétaire avait été enlevé. Cela expliquait bien des choses. L'assassin filait l'homme car il faisait des recherches sur le mystérieux groupe. Un peu comme elle quelques jours auparavent. Et évidement, il ne lui voulait pas que du bien. Loin de la. Sur cette pensée , elle se concentra a nouveau sur sa filature, se mit a avancer de toits en toits a la suite de l'assasin. Il finit par s'arrêter quelques rues plus loin. L'inconnu se figea également , comme si il avait compris qu'il était suivi. En même temps, une voix brisa le silence dans lequel Ekira avait été immérgée depuis la veille:

- Tu poses trop de questions.

Exactement a cet instant un combat éclata.Le guerrier ne semblait pas éprouver la moindre difficulté. A un contre cinq pourtant. Cinq? Il manquait effectivement un assaillant. La jeune femme balaya la ruelle du regard pour retrouver sa traque non loin d'elle, la ou elle l'avais vu pour la dernière fois, il n'avait apparament pas bougé. C’est a cet instant qu’elle comprit que l’homme était piégé. Il venait d’essuyer l’attaque de trois homme et lorsqu’il se retourna , il n’avait plus le temps de se préparer. Surtout qu’un second homme se tenait derrière lui, prêt a utiliser la plus infime faille. Ekira tira son poignard de sa ceinture et comprenant qu’elle n’aurait pas le temps del’atteindre, le lanca dans le dos du premier homme. Il s’effondra et elle profita du temps de surprise pour sauter au sol et s’attaquer au second. Elle lui tordit le poignet tandisque son genou remontait avec force se planter dans l’estomac de son adversaire. Il evita l’assaut avec légerté et tenta de lui administrer un coup du plat de la main a la nuque. La jeune femme attrapa son bras avant qu’il ne puisse atteindre sa cible et le tordit sauvagement dans son dos. D’un coup de pied dans le jarret , elle l’envoya a terre , et l’acheva d’un ultime coup de poignard dans le cœur.Elle se détourna finalement et récupéra ses lames, les essuya et les glissa prestement a sa ceinture. Puis elle lanca un regard au guerrier et entreprit de le détailler . Il possédait un visage fin et on remarquait instantanément son regard chocolat au reflets dorés. Sa musculature, d'apparence légère, mais pas moins existante transparaissait malgré ses vêtements larges. Une épaulière en métal de jais soutenait sa cape. Vargelite? Surement. Cette fois, étonnamment, la curiosité de la jeune femme n'était pas au rendez vous, elle était plus concentrée sur son enquête qui était au moment présent au point mort. Elle se plongea dans ses réfléxions et y était tellement concentrée qu'elle en oublia complétement celui qui lui faisait face et les questions qu'elle mourait d'envie de lui poser...
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Garrus Auraya
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Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
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31.05.12 21:48
Il n'avait pas eu le temps de lancer un second assaut - car il n'en avait alors eu qu'un seul et unique - que son adversaire s'étala devant lui, mené par une nouvelle silhouette endiablée, qui connaissait visiblement son travail. D'après le choc sourd qui avait précédé l'arrivée de la nouvelle arrivante, la cinquième ombre, invisible jusqu'à présent, n'avait pas atteint son objectif, à savoir empêcher le guerrier de conclure son enquête. Après cette boucherie, Garrus essuya le sang qui tâchait sa lame d'argent sur la tenue de cuir de l'un des cadavres, d'un air paisible, naturel. Il prit son temps avant de se redresser puis de rangaîner son arme, pour enfin observer sa sauveuse. Bien qu'il se refusât à avouer qu'elle puisse l'être. Même s'il s'était senti en mauvaise posture peu auparavent, il savait qu'il aurait pu s'en sortir par une manoeuvre plus ou moins complexe. Et très rapide. Et très risquée. Bon, peut-être que son arrivée était bien tombée. Il l'examina, presque certain d'avoir reconnu son style de combat pour avoir passé une année entière auprès de ses congénères. Tout d'abord, il savait qu'elle était une femme. Sa tenue soulignait ses formes, pourtant Garrus, au travers de son capuchon, avait les yeux rivés sur son regard. Regard dissimulé par l'obscurité. Cependant il lui était aisé de deviner où les yeux en question se cachaient. C'est pourquoi il continua de la fixer, puis dit, d'un ton enjoué.

- Vous savez, je m'en sortais très bien. Et il aurait fallu en garder un de vivant. D'où l'intêret de faire croire à l'autre imbécile qu'il avait une chance.


Ce disant, il désigna derrière lui l'homme au couteau placé entre les omoplates. Celui-ci respirait encore, d'ailleurs. Il tourna le dos à celle qu'il avait identifée comme étant marchombre et se pencha vers l'assassin.

- Tu vas me répondre. Maintenant. Qui êtes vous ? Où vous-terrez vous ?


Un ton autoritaire, sans appel. Un ton abritant un tas de menaces, et qui ne donnait pas envie de croiser le regard de la personne qui parlait ainsi. Pourtant l'homme s'éteignait. Ses yeux fixaient le vague. Il marmonnait. Rien de compréhensible. Il cracha un peu de sang et subitement leva le regard vers le chevalier. Dans un dernier souffle, il dit.

- L'empereur.

Ces mots résonnèrent dans la tête de l'encapuchonné. L'empereur. Leur allié ? Leur cible ? Un délire de mourrant ? Peu importait, pour le moment ils devaient découvrir où se cachaient ces hommes.

- Demoiselle. Je suis Garrus Auraya, chevalier sous l'ordre de l'empereur. Je suis chargé de défendre l'empire de toutes sortes de menaces, directes ou indirectes. Vous n'avez nul besoin d'en connaître plus à mon sujet pour le moment, mais si vous êtes là, vous devez avoir deviné que la situation nécessite une intervention. Des groupes de gardes ont été mobilisés mais ces criminels parviennent, d'une manière qui m'est tout à fait obscure, à passer outre. Je suppose que l'un d'eux mène le groupe et possède des ordres de missions sur lui. Ce ne sont certes pas des amateurs, mais ils ont l'air de se considérer comme des experts. Leur groupe est naissant, cela est flagrant. Cependant il ne cesse de monter en effectif et en expérience. Ils deviennent dangeureux. Il faut les éradiquer.


Il songea à ajouter quelques mots mais supposa qu'il avait convaincu la marchombre présumée. Implicitement, il l'avait d'une part invitée à se présenter et s'ouvrir en partie à lui, et d'autre part à se joindre à lui pour cette quête. Il était capable de se charger de cette affaire seul, mais il risquait - comme toujours - sa vie, et avoir une marge d'erreur, minime mais présente tout de même, le rassurait.

Suite à leur dialogue, Garrus et la demoiselle fouillèrent les corps sans vie aucune, à la recherche d'un indice. Qu'ils trouvèrent sans tarder. Le damoiseau décrocha de la ceinture d'un des morts un cylindre métallique. Il ouvrit la capsule et fit tomber un rouleau de parchemin. Le papier était bruni et ce qui se tenait dessus était une carte. Qui ne ressemblait à rien. Pas de sens visible ni de rose des vents. Pas un bâtiment connu, ni de localisation définie. Au dos, Garrus put lire :

" Quand l'heure du crime sonne, à douze reprises la pièce résonne. Quand la lune est à son apogée, le terrier en est illuminé. Si c'est nous que vous cherchez, venez donc nous déterrer. Par les divinités nous sommes protégés, nous trouver serait nous profaner. "


Il tendit le papier à la jeune femme. Il pensait avoir compris.




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10.07.12 3:28

- Vous savez, je m'en sortais très bien. Et il aurait fallu en garder un de vivant. D'où l'intêret de faire croire à l'autre imbécile qu'il avait une chance.

Un sourire légèrement moqeur apparut sur le visage de la marchombre tandis qu'elle regardait le chevalier se pencher vers l'un des assaillant , celui qu'elle avait pensé avoir abattu d'un couteau dans le dos.

- Tu vas me répondre. Maintenant. Qui êtes vous ? Où vous-terrez vous ?

Son ton était froid, autoritaire, un ton de ceux auquels on ne désobéit pas. Le regard de la jeune femme passa au mourant , elle se surprit a se mordre la lèvre , attendant la réponse qu'il ne tarderait pas a leur offrir

-L'empereur. Lacha-it dans un dernier souffle

Sur ces mots, sa tête retomba au sol. Sans vie. "L"empereur". Avait-il utilisé ses derniers mots pour se moquer d'eux? Ou au contraire disait-il la vérité? Auquel cas, la question serait , quel interet l'empereur aurait a engager des assassin comme ceux ci ? Elle repoussa ses questions et reporta son attention sur le chevalier qui s'était lancé dans un quasi- monologue :

- Demoiselle. Je suis Garrus Auraya, chevalier sous l'ordre de l'empereur. Je suis chargé de défendre l'empire de toutes sortes de menaces, directes ou indirectes. Vous n'avez nul besoin d'en connaître plus à mon sujet pour le moment, mais si vous êtes là, vous devez avoir deviné que la situation nécessite une intervention. Des groupes de gardes ont été mobilisés mais ces criminels parviennent, d'une manière qui m'est tout à fait obscure, à passer outre. Je suppose que l'un d'eux mène le groupe et possède des ordres de missions sur lui. Ce ne sont certes pas des amateurs, mais ils ont l'air de se considérer comme des experts. Leur groupe est naissant, cela est flagrant. Cependant il ne cesse de monter en effectif et en expérience. Ils deviennent dangeureux. Il faut les éradiquer.



La jeune femme ne put réprimer un léger sourire Elle se présenta brièvement, supposant qu’il avait déjà deviné la guilde a laquelle elle appartenait et certaine qu’elle n’avait pas besoin de donner plus de détails la concernant :

-Ekira Til’ Likira. Dit-elle simplement.

Ekira se mit ensuite a fouiller les corps qui gisaient au sol avec l’aide du chevalier. Sans succès. Du moins, jusqu'à ce que le jeune homme se redresse un cilindre metallique dans les mains. Il l'ouvrit pour en sortir un morceau de parchemin roulé . La marchombre le rejoignit et se pencha pour lire ce qui y était écrit
. " Quand l'heure du crime sonne, à douze reprises la pièce résonne. Quand la lune est à son apogée, le terrier en est illuminé. Si c'est nous que vous cherchez, venez donc nous déterrer. Par les divinités nous sommes protégés, nous trouver serait nous profaner."

L’énigme décrivait évidemment un lieu de rendez-vous. Sûrement le Quartier Général de ceux qu’elle poursuivait. Ce qui prouvait qu’ils étaient bien mieux organisés qu’elle ne le pensait jusqu'à maintenant. Elle releva un regard a la fois interrogateur et intrigué vers Garrus. Avait-il compris ?
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Garrus Auraya
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Garrus Auraya
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31.03.13 21:10
Au centre de la place vide se dressait la majestueuse église, amas fièrement sculpté de pierres noires. Siège d'un millénaire de pratiques religieuses, cette étrange bâtisse renfermait une quantité innombrable de secrets étroitement gardés par le temps et les murs. La lune hautement dressée et la brise fraiche donnait à l'endroit un aspect lugubre.
Sur un toit voisin, Garrus, genou au sol, et Ekira, patientaient. Le chevalier, un vélin en main, semblait réfléchir. Il se redressa soudain, et se tourna vers son alliée improvisée. « Nous y sommes. Il pourrait y en avoir dix autres possibles, mais je sens la situation comme urgente, et il s'agit de la plus proche. » Il accompagna ses paroles de gestes en direction du haut bâtiment sacré. Sur le papier qu'il tenait encore se trouvait couchée une énigme, qu'il pensait avoir résolue. Il jeta un œil interrogateur vers la marchombre et questionna. « Prête ? » Dans sa voix résonnait un semblant d'amusement, comme s'il s'apprêtait à tester la jeune femme.

Le froid régnait dans la grande salle, et le silence les dominait. Ils avançaient à pas de loup, craignant d'émettre un traitre son par mégarde. Garrus, sans dire un mot, inspecta un côté pendant que la jeune femme s'occupait d'un autre. Aucune tenture, aucune pierre suspecte, aucune alcôve n'échappa au regard d'aigle de l'enquêteur. Il prit très rapidement le réflexe de ne pas se laisser impressionner par la pression régnante dûe au silence pesant et de conserver ses habitudes félines, acquises au cours des années lors de ses manœuvres discrètes. Du haut de sa trentaine, il pouvait se vanter d'avoir expérimenté de très nombreuses techniques d'approches armées. Dans sa jeunesse, dans les camps militaires, il avait appris les différentes manières d'impressionner un ennemi par le regard, les gestes ou le bruit émis par la troupe (quand il est question d'une attaque surprise). Plus tard, avec pour unique maître lui-même, il s'était exercé au silence et à l'assassinat, et cette voie l'attirait bien plus qu'un assaut bruyant. Chez les Marchombres, il avait approché, frôlé, touché du bout des doigts la perfection du silence de celui qui maîtrise les éléments propre aux maîtres de cette guilde. La marchombre qu'il avait sous les yeux était-elle si expérimentée que cela ? Garrus rangea cette question au fond de son esprit, jugeant préférable de s'en rendre compte par les actes.

Le fil de ses pensées fut interrompu par un bruit sourd en direction de l'entrée. Sans réfléchir, le chevalier s'isola dans un coin sombre en retrait, d'où il pourrait observer sans être vu. De sa position il ne pouvait apercevoir Ekira, et il espéra qu'elle eût trouvé un abris ; avait-elle seulement entendu ? Les voix basses et graves qui filtrèrent à travers le mur en pierre confirma à Garrus la présence qu'il soupçonnait. Il distingua deux personnes : deux hommes. Ils s'éloignèrent vers l'autel, au fin fond du bâtiment. Le chevalier avait-il eu raison de se dissimuler ? Et s'il ne s'agissait que de simples prêtres ? Un bruit de pierre frottant contre la pierre le tira de ses questionnements ; la main à la garde de son épée, Garrus se découvrit. Les deux hommes étaient dos à lui, pourtant Garrus put apercevoir un large trou en forme de cercle se creuser dans le sol pour dévoiler un lugubre escalier, devant les hommes. Le guerrier parvint à capter le regard de la marchombre. Que souhaitait-elle faire ?
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