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Une rencontre des plus hasardeuses [Myya/Maël]
Myya Liandra
Féminin
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Autre(s) Compte(s) : Ashlee Hil'Muran
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Mon personnage
Sexe et âge: Faëlle de 26 ans
Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël



08.05.13 23:09
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia



Je lève les yeux, qui a-t-il devant moi ? Rien, rien d'autre que mon avenir et cet avenir je le sentais remplis de rencontres et d'aventures. La vie dont j'avais toujours rêvée, une vie éloignée de ma famille, une vie de voyages, une vie où j'allais où bon me semble .... Une vie impossible pour certains et proches pour d'autre, mais avant tout c'était ma vie, et quoiqu’il se passe c'était moi qui écrivais mon histoire.

•ø•

Je marche, le vent me transporte vers un endroit inconnu, que je n'avais pas encore découvert, inexploré. Je sens la brise me transporter vers l'Est mais je m'en fiche, j'écoute le vent et je le laisse me guider. Soudain je regarde le ciel bleu, sans aucun nuage, juste le ciel infini, il est tout simplement magnifique. Mais je ne m'arrête pas, non je continue à suivre le vent je le laisse jouer avec moi. Soudain je me retrouve nez à nez avec une falaise, pas très haute mais qui a le mérite de prendre le nom de falaise. Sans me soucier de ce qui m'entoure je commence à grimper, je cale mon pied dans une fissure et attrape de ma main droite une corniche. Tranquillement je grimpe et prises après prises je me transporte vers le sommet. Mes mains caressent la paroi et mes pieds l'effleure, je me hisse alors sur une corniche qui aurait pu me permettre de respirer un peu mais je ne m'arrête pas. Non je continue vers le haut, vers l'infini.
Comme tout Faël j'ai une parfaite maîtrise de l'escalade et cette montagne n'était pour moi rien d'autre qu'une simple rigolade.
Je continue de monter et regarde le sommet se rapprocher de moi de plus en plus, soudain une dernière prise et je me hisse sur le haut de la falaise, ou plutôt la montagne, je ne sais pas vraiment mais je n'en avais rien à faire. Combien de temps, je sais pas, je ne sais plus, peut-être une heure, peut-être deux, aucune idée, mais je m'en contre fiche, j'admire juste, juste le ciel infini !
Je reste debout tranquillement, je sens le vent dans mes cheveux et sur ma peau, dans mes yeux se reflétait l'horizon, lointain, sans fond ... Je laisse alors doucement mes paupières se fermer afin d'écouter.

- Tu écoutes quoi Myya ? me dis-je à moi même.

J'avale une grande bouffée d'air frais puis garde le silence. Les minutes s'écoulent et je laisse mes paupières closes. Puis enfin pour répondre à ma question je me souffle tout bas :

- Le silence ...

Puis soudainement j'entends des cris d'enfants terrifiés et brusquement j'ouvre les yeux. Cependant il n'y a rien à l'horizon, que m'arrivait-t-il ? J'essaye de retrouver le calme et la sérénité qui m'habitait quelques instants plutôt mais je n'y arrivais pas. Les cris se firent alors entendre une seconde fois mais j'avais beau chercher du regard je ne voyais rien. En un éclair ils avaient cessé, mais je restais perplexe et inquiète. Inquiète car il y avait bien personne au lointain, non les cris ne venaient pas de … une troisième fois ! Cette fois fut celle de trop, je me mis en garde, la main sur la poignée de mon poignard et avança vers la source du bruit. Pourtant c'est comme s'il n'y avait pas de source, mais je m'avançais quand même vers les profondeurs de la montagne. Je traverse un ruisseau puis me dirige sans bruit vers une forêt, une toute petite forêt, toute petite mais pourtant obscure et pas très accueillante je dois dire. Il n'y avait plus de bruit, que du silence, un silence chargé de dangers. Je m'arrête alors, il fallait que j'arrête de me faire des idées, il n'y avait rien, non rien du tout ! Je commençai soudainement à me sentir mal à l'aise, je devais partir d'ici, quelque chose ne tournait pas rond et je devais retourner sur mes pas pour m'éloigner de cette montagne. Avec un pas pressé je reviens sur le sommet puis commença la désescalade. Au bout d'une heure et demi j'avais retrouvé mon calme et recommençais à respirer normalement. Je m'arrête alors et réfléchis, que se passait-il bon sens ? Je ne perdais jamais mon sang-froid comme ceci. Et les cris d’où provenait-il ? Soudain je me rendis compte, les cris venaient de l'intérieur, il venait de moi ! Je n'arrivais plus à trouver mes repères, en fermant les yeux je sentis un profond vide en moi, et puis ce n'est pas comme si j'étais à 10 mètres du sol ! Je gardai mon calme puis me dis à moi-même :

- À c'est bon maintenant Myya, tu vas pas nous faire une … mais que se … Aahhhhhhh …

Mes mains avaient glissé, la corniche sur laquelle je me tenais s’effondrait et c'est comme si mon corps ne répondait plus. Je n'arrivais pas à me raccrocher à une prise, je tombais ! Je sortis alors un poignard et essaya de le planter dans la roche, mais rien à faire elle ne voulait même pas s’effriter.
Soudain mon corps décrivit une courbe afin d'accrocher quelque chose mais rien. Je tombais droit sur le sol, droit à la mort. Soudain mon corps s'écrasa, mes muscles explosèrent, ma tête heurta violemment quelque chose et je sombra dans un vide terriblement profond. Ce ne fut alors rien d'autre que l'obscurité.

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