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Des mots. Un questionnement. Une recherche(Kiran/Darreth)
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03.02.13 17:14
La jeune Kiran venait de quitter son appartement du centre-ville d'Al-Jeit. Depuis plusieurs nuit déjà elle n'arrêtait de penser aux paroles que la vieille femme étrange, celle qui avait pour tâche de la garder durant les absences de son père lui avait soufflé à l’oreille avant de partir. Seulement quelques mots, mais un trouble qui s’était créé dans l’esprit de la jeune fille. Dans ses pensées, elle avançait sans but véritable, elle verrait bien où elle atterrirait ensuite. Elle parlait pour elle-même, à voix basse.

« -Les marchombres… Les marchombres… Elle est marrante la vieille. Je n’en ai jamais croisée moi, je ne saurais même pas où les trouver. Et puis, qui dit qu’ils m’accepteront parmi eux ? Vraiment, elle était plus qu’étrange cette femme. Et puis elle, comment pouvait-elle les connaitre ? »

Kiran releva soudain les yeux, se rendant compte qu’elle venait d’atteindre les boutiques d’armes, finalement ça tombait bien, son arc était désormais brisé, il lui en faudrait certainement un autre. Elle passa devant les différentes échoppes de la rue, avant de s’arrêter devant un spécialiste en fabrication d’arc. Elle marqua un temps d’hésitation avant de finalement pénétrer dans le commerce à l’éclairage limité. Des arcs étaient suspendus au plafond, d’autres étaient posés contre les murs, alors que certains étaient enfermés derrière des vitrines. Le choix était impressionnant. Instinctivement elle se dirigeât vers ceux en expositions derrière les parois en verre. Ils étaient sublimes. De beaux arcs fins, taillés dans des bois de différentes teintes, avec des gravures plus élaborés les unes que les autres. Chacun était différents, il lui semblait même qu’ils n’attendaient qu’une prise en main pour devenir vivant.

Encore perdue parmi ses pensées, elle n’entendit même pas le marchand sortir de son arrière-boutique. Elle sursauta et se retourna rapidement dans sa direction lorsqu’il lui adressa la parole.


« - Bonjour Mademoiselle, puis-je vous être utile ?

- Et bien peut être, je suis à la recherche d’un nouvel arc. Je recherche quelque chose de particulier, mais je ne pense pas avoir encore vu ce qu’il me convient ici. Plus qu’une arme, il me faut un compagnon du quotidien qui ne faiblira jamais.

- Ah, une jeune fille exigeante. Vous me faites pensez à une femme qui était venue ici il y a de bien longues années avant vous. Elle possédait le même genre d’exigence que vous dans la recherche de son arc. Attendez-moi ici. J’ai une idée. »

Le vieil homme quitta la boutique par une petite porte de derrière, il mit presque une dizaine de minutes à réapparaitre. Kiran était justement en train de partir lorsque qu’elle entendit les pas de l’homme revenir. Elle le regarda apparaitre dans l’encadrement de la porte, fixa le paquet qu’il tenait dans les mains. Un arc semblait être contenu, bien qu’il soit légèrement plus petit que les autres. L’homme déposa son paquet sur le comptoir et en sortit le contenu. En toute logique il s’agissait bien d’un arc. Mais dès le premier regard il sembla spécial à Kiran. Son choix était fait. Avant même d’en savoir plus, elle sut que c’était lui. Façonner dans un bois sombre, presque noir, son contact était extrêmement doux. Des gravures argentés le traversait, on aurait dit un ancien langage que Kiran de comprenait pas. Elle découvrit rapidement l’explication de la taille. L’arc avait la faculté de se déplier. Elle ne connaissait pas encore à quoi cela pourrait servir, mais elle le découvrirait. Elle avait seulement remarqué que l’utilisation se faisait dans les deux positions.

Elle fit donc son achat qui allégea considérablement sa bourse. Heureusement qu’elle avait bien été remplie par ses larcins de la semaine. Elle quitta donc l’échoppe, son paquet entre les mains, reprenant sa promenade, ne sachant où aller. Elle avait envie de l’essayer, mais ne savait pas trop où elle avait envie de le faire. Elle arpentait donc les nombreuses rues de la capitale, en attente d’une idée.
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11.02.13 7:34
Le marchombre avançait rapidement dans les rues, ne prenant pas garde à la beauté de la ville, qu'il connaissait si bien. Depuis longtemps, bien que deux semaines ne fût pas vraiment long, il n'avait été si pressé. Ses pas silencieux semblaient glissé dans les rues bondées de la cité, et la longue cape gris-sombre ne laissait qu'un bruit d'effleurement dans les allées bruyantes. Ce manteau disposait de plumes de corbeau au niveau des épaules, noir de jais, et aucune lumière ne pouvait s'y réfléchir, sans oublier qu'un capuchon de même couleur reposait sur son crâne, camouflant ses cheveux trop voyant, couleur vénitien. L'homme, affublé d'une tenue de cuir sombre, propre aux marchombres, esquivait la foule, sans effleurer les badauds. Il ignorais sa destination. Le Souffle du vent n'était jamais précis. Mais au fond de lui, il savait.
C'était par ici.
Il s'immobilisa devant un étal, sans vraiment regarder les marchandises proposées, attendant, écoutant parmi le tonnerre de la populace. Il songea que ses pas l'avais mené devant des boutiques d'armes. Et son regard passait à travers d'un carreau relativement propre d'une boutique d'arcs. Sa vue déformer distingua une cliente, ou un, il ne saurait dire, qui vagabondait de vitrine en vitrine à l'intérieur. Il resta un moment à observer. Puis un croassement retentit au-dessus de lui. Sous son capuchon, un sourire se profila. Il recula contre le mur d'une autre boutique, et fixa l'animal à la parure d'ébène.

Ce dernier s'envola, au moment ou la cliente, car c'était bien une femme, jeune de surcroit, franchissait l'entrée de la boutique, un paquet entre les mains, à la forme trop flou pour en distinguer quoi que ce soit malgré le regard affuté du marchombre. Des cheveux blanc, pur, voyant ... Des vêtements moulants, et une démarche silencieuse. Svelte et musclée.Un visage très beau, qui contraste avec son manque de forme, que Darreth n'avais jamais réellement perçut chez quelqu'un. Son pas, bien qu'indécis par rapport à sa destination montrais un caractère de gagnante.
L'animal tournoya autour de la boutique une fois, en compagnie de merles, puis enchaîna sur la direction de la cliente. Darreth, l'esprit pleins de questions sans réponses, s'avança à la suite de la jeune fille.

Le Vent ne se trompait pourtant pas. Le sentiment de manque, d'ignorance qu'il avait ressentit depuis la toiture de son ancien lieu de méditation était réel. De là-haut il voyait le nombre infinie des lumières d'Al-jeit. Les yeux mi-clos et le corbeau à ses cotés il écoutait le murmure de la brise, appréciant la clarté de la lune sur son visage découvert. C'était soudain. Comme une question murmuré face au ciel. Impossible de traduire par des mots.
Seulement émotion.
Seulement écoute.
Depuis le cœur.
Et finalement le murmure c'est tût. Un silence froid le remplaçant. Le jeune Marchombre ouvrit les yeux. Jeta un œil interrogateur au corbeau qui se contenta de l'observer d'un regard jaune.
La nuit c’était achevée.

Darreth vît l'animal s’avancer plus en avant, plus vite et plus loin que la fille à la crinière de neige. Le marchombre n'hésita pas, et dépassa la fille, l'effleurant à peine. Cinq minute plus tard, et au bout de la rue, un mur, bas et plat, de la mousse dessus faisait face à l'homme. Darreth fixa le corbeau posté dessus,puis sortit une dague d'acier et laissa l'arme filer sur le mur, à travers mousse et terre, sa poésie. Il se redressa, observa son œuvre d'un regard vif, et ce positionna derrière la poutre d'un bâtiment proche, laissant derrière lui ces mots :


"Vieux Conseils.
Jeunes questions.
Réponses ?"


EDIT Nessa : Darreth, tu n'es pas encore validé tu ne peux donc pas poster dans la partie RP !
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