Nom entier : Sil’Nolan
Prénom : Lorcan
Surnom : Lor’
Âge : 18 ans
Origine : Gwendalavir, la Citadelle des Frontaliers.
Sexe : Homme
Future Guilde : Frontaliers
Mot de passe : Code OK !
Capacités : Né dans la citadelle, le jeune homme, dès son plus jeune âge, reçu tous les cours visant à faire de lui l’un des meilleurs soldats du royaume. Très vite, grâce à son immense volonté d’apprendre, il devint brillant au sabre, son arme de prédilection, comme la plupart. Souple, virevoltant, ferme, il désarme la plupart de ses adversaire en un temps records, et bien qu’au début il se soit pris quelques corrections mémorables, son sabre est à présent un rempart quasiment infranchissable entre son ennemi et son corps. A présent, très peu de personne peuvent se vanter de l’avoir blessé. Bien que l’arc lui ai également été enseigné, et qu’il parvienne à tirer convenablement, ratant parfois sa cible, il jeta très vite son dévolu sur les couteaux de lancers, beaucoup plus maniable est efficace, selon lui. Toutefois, ce n’était pas des armes très répandues dans la citadelle, ainsi il s’entraîna seul et devint rapidement aussi redoutable qu’un excellent archer.
Il sait également monter à cheval et guérir les plaies bénignes.
Son don pour le dessin est peu développé. Il n’est pas très doué, mais parvient sans trop de difficulté à dessiner un feu ou quelques autres objets de base. Cependant, il se sert bien plus de ses facultés intellectuelles et de son épée que de l’art du dessin, jugeant cela comme une tricherie.
Lorcan est également assez doué pour le combat à main nu, palliant son manque de force par sa vitesse et sa souplesse, mais également par sa réflexion.
Qualités : Lorcan est une personne combative. Sa formation a pour lui été un moyen de dépasser ses limites, et de combattre toujours plus. Doublé de sa volonté de fer, il arrive presque toujours au but qu’il s’est fixé, et n’abandonne jamais. Courageux, il n’hésitera pas à défendre ses compagnons ou toute personne en danger, même s’il doit pour cela y laisser sa vie. Dévoué, il donnerait sa vie pour la citadelle, et pour ses amis. Il est également très attentif à tous les détails qui l’entourent, ce qui lui permet de jauger rapidement un adversaire et d’accroître ses chances de gagner. Cependant, lorsque sa carapace de Frontalier, froide, distante et calculatrice est brisée, Lorcan est quelqu’un de très amical et bienveillant.
Défauts : Impulsif. Ses professeurs tout comme les personnes qui l’entourent le lui reproche souvent. Il lui arrive souvent de prendre des décisions sans réfléchir davantage aux conséquences, ce qui peut se révéler grave dans certaines situations. Obstiné, il ne change que peu d’avis, et lorsqu’il a quelque chose en tête, il est quasiment impossible de l’en défaire. Secret, il ne dévoile que peu ses véritables sentiments et s’enferme presque continuellement dans sa carapace de guerrier frontalier aux lourdes responsabilités. Méfiant, il est très difficile pour lui d’accorder sa confiance aux autres, et lorsqu’il est en présence de quelqu’un qui ne lui semble pas fiable, il lui arrive de porter furtivement ses mains vers son sabre, guettant le moindre faux pas.
Êtes-vous nouveau sur les forums en général ? Oh, non, pas de soucis pour cela, j’en fréquente un depuis cinq ans (Ouh, tant que ça ! Le temps passe vite !)
Histoire de votre personnage:
Lorcan est né un beau jour de printemps, alors que les oiseaux chantaient et que les siffleurs paissaient paisiblement sur les collines aux douces courbes vertes. Fils unique d’une dessinatrice renommée et d’un frontalier à la solide réputation. Heureux que son aîné soit un fils, celui-ci décida qu’il suivrait l’enseignement strict et inflexible des frontaliers. Ainsi, le petit garçon vécu, avec bien d’autres, toute son enfance dans l’immense citadelle des frontaliers. La vie était strictement réglée, et l’obéissance récompensée. Très vite, le petite Lorcan se forgea donc un caractère selon les obligeances de la tour, mais aussi de son père, qui au fur et à mesure qu’il grandissait, lui imposait un rythme d’entrainement très soutenus. En effet, celui-ci avait peur pour son fils, et comptait lui donner la meilleur éducation possible afin qu’il puisse vivre une vie honorable et sans danger. C’est ainsi que très vite, il lui fit prendre toute sorte de cours, forgeant son garçon sous les feux du sabre.
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-Allez, Lorcan, du nerf, ce n’est pas comme cela que tu vas rester en vie !
Le petit garçon, le bras tremblants, les yeux humides face à la remontrance de son père, leva vaillamment l’épée de bois brute qu’il maniait depuis des heures, déjà. Il leva les yeux et rencontra ceux de sa mère, emplis d’amour et de confiance. Un regain d’énergie formidable envahis le corps du petit Lorcan, qui, planta son regard aux nuances bleutées dans celui de son père, reflet parfait de ses prunelles. Il inspira, et fronçant ses fin sourcils, prit une position de défense qu’il avait apprise.
Un leger sourire éclaira le visage dur du Frontalier.
-C’est bien, Lorcan.
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La cours étaient inondée par le soleil. En son centre, des couples dansaient. La danse mortelle du sabre. Leur peau, ruisselante de sueur, brillait sous les traîtres rayons du soleil, qui déstabilisait les combattants. Lorcan, inflexible, les cheveux retenus par une lanière de cuire, regardait sans ciller son adversaire, plus lourd et musclé que lui. Doucement, il baissa son sabre. Un éclat de soleil ricocha sur la lame. Soudainement, le garçon en face de lui bougea, avec rapidité, efficacité, mortel. Il feinta avec brio sur la droite, puis porta un coup destiné à décapiter Lorcan. Son sabre étincelant ne rencontra que du vide. Lorcan, ayant vu venir la feinte n’avait qu’à peine bougé, et lorsque le fil aiguisé du sabre de son adversaire s’était profilé vers sa gorge, il avait reculé subrepticement. Le garçon, déstabilisé de ne rencontrer aucune résistance, fut légèrement emporté dans son élan. Lorcan fléchit les genoux, et lui administra un formidable coup de talon sur le plexus. Le garçon s’affala en arrière. La lame de Lorcan n’avait même pas bougée. Il l’essuya négligemment, et croisa le regard de son père, qui se tenait à l’ombre, quelques mètres plus loin. Une lueur de fierté brillait dans ses prunelles.
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-Pourquoi m’avez-vous mandé, père ? Demanda le jeune Lorcan.
L’homme, dont les tempes blanchissaient, regarda un instant son fils. Comme il était fier, et beau dans cette armure de cuir souple. Jamais il n’aurait pu imaginer être aussi fier de l’un de ses enfants. Son cœur se gonfla brusquement, mais ce ne fut qu’un très léger sourire qui éclaira son visage vieillissant. Lorcan lança un regard furtif à sa mère, qui se tenait droite, à côté de son mari, les yeux légèrement embués.
-Tu as terminé ta formation. A présent, tu es un véritable Frontalier, et ton devoir est de protéger la Citadelle et la frontière du Nord. Pour cela, je vais t’offrir quelque chose.
Il récupéra quelque chose sur la table basse et enleva le tissu moiré qui recouvrait le magnifique sabre. Le vieux frontalier le tendit à son fils, ses yeux reflétant toute la fierté qu’il éprouvait en cet instant. Lorcan, peu habitué à voir tant de sentiments se bousculer sur le visage de son paternel ne sut comment réagir, et perdit de sa superbe. Puis, avec appréhension, il attrapa la poignée du sabre, et la tira. La lame produisit un son clair et pur lorsqu’elle sortit du fourreau. Touché à l’extrême, le jeune homme la contempla en silence. Il était frontalier, et il avait un sabre magnifique.
Petite description : Pendant plus de dix ans, Lorcan s’est exercé aux différentes armes de la Citadelle. Parmi les meilleurs de son année, il est grand, souplement musclé. Son visage, encadré par de longs cheveux bruns qu’il attache en catogan, est svelte. Il a les pommettes hautes, les lèvres finement dessiné, et deux yeux d’un bleu profond. Quelques cicatrices parcourent néanmoins son corps, résultat d’heures d’entraînement et des corrections infligées par ses adversaires. Un lui barre le bras gauche, et d’autres, moins visibles, s’étendent dans son cou. Bien qu’il ne s’en rende point compte, Lorcan est un séduisant jeune homme.
Cependant, son caractère a tôt fait d’éloigner les plus hardies. Totalement dévoué à la Citadelle, il en oublie le monde autour de lui, et ne pense pas à fonder une famille. De plus, sa méfiance naturelle et sa façon de rester consciencieusement secret l’éloigne de toutes les personnes qu’il côtoie. Il a bien sûr quelques amis, parmi les frontaliers, mais n’aime pas se lier, ayant peur que cela soit une faiblesse pour lui.