Ça allait faire trois jours qu’on avait quitté le groupe, j’arrivais maintenant à marcher pleinement même si la nuit la douleur resurgissait souvent. Cependant la route était longue jusqu’à Fériane et je ne regrettais en aucun point la présence de Hash, je dois avouer qu’au début je ne penserais pas que ce serait avec elle que je lierais le plus. Mais après tout ce qui c’était passé, me rapprocher d’elle à été à la fois vraiment un bonheur et à la fois très instructif. Je n’ai pas l’habitude de juger les gens qu’au simple regard, et je n’ai en aucun cas juger Hash, mais la connaître mieux m’a permis de me montrer comme les gens peuvent être gentils, rigolos et impressionnants. Même si j’ai faillis y perdre la vie je ne regrette en rien cette fabuleuse rencontre, qui je n’en doute pas, sera le fruit d’une merveilleuse amitié.

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On était à mi-chemin du retour pour atteindre la Passe de la Goule, on avançait tranquillement, qui selon Hash était pour ne pas me bousculer de trop avant d’avoir reçu des soins intensifs. Résultat ils y avaient beaucoup de moments avec de grandes conversations philosophiques mais également des conversations très comiques. Mais beaucoup de moments se passaient en silence et on pouvait entendre seulement le bruit des sabots et du vent qui soufflait vers l’Est. Je remarqua alors que je ne connaissais pas vraiment l’histoire de Hash et je lui posa quelques questions le soir du troisième jour, tranquillement autour d’un feu :

- Je peux peut-être te paraître indiscrète, mais les Rêveurs n’ont jamais vraiment été connu pour leur envie d’aventure, tout au contraire. Alors que fait une jeune femme comme toi à vagabonder à travers les collines et les forêts ? Je marqua un silence puis recommença d’un simple phrase. Bien sur si tu n’a aucune envie de m’en parler je n’en dirais rien.

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À l'intérieur de moi je comprendrais parfaitement que Hash n'est aucune envie de me raconter son histoire, même si je commençais sérieusement à m’y intéresser.

-C'est vrai que d’habitude les rêveurs ne sont pas du genre à aller dans les lieux dangereux, sauvages et éloignés de ce continent. Mais il faut croire que je fais exception à la règle. De plus, souvent ils sont emplis d'une richesse que peu de gens voient. Mais en faite c'est que ma famille tenait une caravane, depuis mon plus jeune âge j'ai parcouru Gwendalavir. Donc pour moi, rester enfermée des journées entières.. Cela me plait très peu. Donc dès qu'il y a besoin d'accompagner une expédition, je me porte volontaire. Lorsqu'il n'y a rien, je pars en ballade, de très longues ballades.

Elle marque un temps d’arrêt, comme pour profiter des souvenirs qui devaient déferler en elle.

-Et puis, voyager permet de venir en aide à beaucoup plus de personne, tu ne crois pas? Mais toi, qu'est-ce qui t'a amené à accompagner Ace et les autres? Qu'est-ce qui vous a réunis?

Je la regarde et commence à lui raconter :

-C’est le hasard qui m’a conduit à eux, du moins si on peut appeler ça le hasard. J’avais rendu un service à un habitant d’Al-Vor, un bourgeois m’avait demandé de rapporter un document important à un de ses amis d’Al-Jeit. J’ai alors rejoint Al-Jeit sans encombre et finis mon travail. Le soir j’avais quitté Al-Jeit et je parcourais les plaines quand un brusque vent m’a surpris moi et Najava,je m’arrête de parler et regarde tranquillement ma jument à quelque pas du feu entrain de dormir,en cherchant alors un abris une lumière à attiré mon attention. J’ai pris la décision de rejoindre cette lumière, qui en réalité était un feu qui brillait à l'abris d'un rocher et j’ai alors fais la connaissance de Neleam et de Ace.

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-Voilà tu connais mon début de l’histoire. Maintenant vu que nous nous sommes engagés dans un questionnaire pour mieux nous connaître, dis moi comment Neleam et toi vous vous êtes connus ? Si tu veux garder le silence je ne m’en verrais en aucun cas insulté, tu as parfaitement le droit de garder tes secrets. Je ferais peut-être mieux de me taire des fois après tout. Dis-je avec un petit rire gêné.

Quelque chose d'anormal me réveille, le vide. Quand j'ouvre les yeux il était l'aurore et je pose alors mes yeux sur la couche de Hash, mais elle n'y était pas. Inquiète je me lève et regarde autour de moi, le camp était vide et il n'y avait aucune trace de Hash, ni de son loup d’ailleurs. Prudemment je m'avance alors vers la clairière une main sur la hampe de ma flèche qui était prête à être décochée. Sans bruit je m'enfonce dans la petite forêt qui se trouvait là, l'arc tendu devant moi avec une flèche près à partir, j'observais les alentours. Soudain un petit bruit attira mon attention, entre les arbres je pouvais apercevoir une ombre se faufiler entre les branches d'un pas délicat. Me rapprochant je dis alors :

- Hash c'est toi ?

Une petite voix douce me répondit, celle de Hash. Elle s'était arrêter et m'attendait droite comme un pic son bâton à la main. Je me détends et me dirige alors vers elle.

- Et ben dis donc, tu m'a fais une de ses peurs, pourquoi t'est tu éloigné du camp ?

Elle me dit alors que Lobo, son loup, avait disparu et qu'elle c'était dépêché d'aller le chercher.Tranquillement je réponds que je vais l'aider mais avant d'avoir pu finir ma phrase je me retourne d'un coup vif et tends mon arc devant moi.

- Hash reste derrière moi ! Dis-je d’une voix plus dure que je ne l'aurais voulu.

Et avant que nous ne puissions faire quoique ce soit les buissons se déchirèrent pour laisser place à cinq brigands mal lavés et armés jusqu'aux dents. Avant tout mouvement je décoche ma flèche qui atterrit au plein milieu du front de l'un d'eux et commence à encocher un seconde flèche. Mais le temps que j'encoche ma seconde flèche le reste de la petite troupe avait réagit et se dirigeais droit sur nous. Je laisse filer ma deuxième flèche dans le vent et tua un second homme mais les quelques mètres qui nous séparaient étaient vite enjambé et soudain je me retrouvai au corps à corps avec deux des hommes. Le troisième se dirigeait vers Hash qui tendait son bâton en avant. Mais à moins qu'elle aurait suivi des cours d'art martiaux méga-géniaux ou on se bat les yeux fermé je ne vois pas trop comment elle allait s'en sortir, en une minute il serait sur elle. J'esquive alors souplement un coup de couteau mal placé et enfonce jusqu'à la garde mon poignard dans le flan de l'un de mes adversaires. Plus que quelques seconde et le dernier homme serait sur Hash, je glisse alors mon coude sur le bras de mon adversaire et l’abat sur sa mâchoire, lui coupant immédiatement le souffle. Profitant de cet instant de répit je saute sur l'homme qui menaçait Hash et nous roulons ensemble sur quelques mètres. Hash eu le temps de courir pour se mettre à distance. En un clin d'oeil je me relève alors et me met en garde devant l'homme, ou plutôt les deux hommes car celui à qui j'avais coupé le souffle avait rejoint son ami, et pris le poignard qui se trouvait sur ma cheville. Ils attaquèrent alors les deux en même temps et je ne faisai pour l'instant que parer. Je bondit alors et accroche les épaules d'un des hommes, je ramène mon genoux sur sa tête et décrivit un arc de cercle avec mon poignard. Je trancha la gorge ensanglanté de mon adversaire. Le dernier homme arrêta alors de combattre et, le temps que je tue son ami, avait fuit. Je roula sur moi même et va récupérer mon arc. Avant même qu'il soit retourné là ou il était apparu le dernier homme s'affala sur le sol une flèche enfoncé dans sa gorge. Sans me soucier d'autre chose je me dirige alors droit vers Hash et lui demande si tout allait bien. Mais avant que j'ai pu entendre la réponse je m'affala sur le sol, la main sur l'endroit ou le sabre de Viladra avait percé ma chair. Les acrobaties que j'avais faîtes avait fait resurgirent la douleur de ma blessure. D'un coup, le visage tordu par la douleur, je m'effondre sur le sol la main sur mon ventre.