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Le Hasard des Destins [Myya/Ethan]
Myya Liandra
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Myya Liandra
Faël



09.07.13 22:01
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Le Hasard des Destins


Le Hasard des Destins [Myya/Ethan] Al-jei10
•ø• Yiruma - Moonlihgt •ø•




Al-Jeit, la ville où j'ai déjà fait certaines rencontres, il y avait Anaé et aux alentours de la capitale j'avais fait la connaissance de Neleam et d'Ace. Cette ville aux courbes gracieuses était pour moi un magnifique symbole d'amour et de beauté mais avant tout un symbole de liberté pour les hommes. La fin de L'Âge de Mort, la fin de l'esclavage et de la peur qui régnait sans cesse. Je me souviens encore de quand j'étais une petite Faëlle et que l'on me racontait l'histoire des temps anciens, même si je préférais sauter de branches en branches j'aimais entendre conter les récits de nos ancêtres, car peu le savent mais les Faëls ont tout autant été touchés par l'Âge de Mort que les humains. Il y a des cicatrices qui ne se referment pas.

•ø•

Après avoir flâné longtemps devant les boutiques je pense à ma vie, mon passé, mon présent et surtout je pense à mon futur. Mon passé remplit de la joie d'avoir une famille, rempli de souvenirs fugaces qui me représente moi et ma sœur gambadant dans la forêt et nos parents, mon père qui m'apprend à tirer et à escalader, et ma mère qui m'a appris la langue des hommes, comment monter à cheval, qui m'a appris à me débrouiller et pleins d'autres choses.
Puis vient le présent où je vais de villes en villages, parcourant les routes à la recherche d'une rencontre ou de quêtes. Un présent qui peut paraître ridicule et lassant aux yeux des hommes mais qui est pour moi ma liberté et vie plaisante, pleine de surprises et d'aventure.
Et enfin le futur ... un futur que je ne connais pas, que j'imagine comme mon présent et sur lequel je ne me concentre pas et pourtant je ne sais pas ce que le destin me réserve.

•ø•

C'est en étant complètement perdu dans mes pensées que je me dirigeais vers une boutique de chaussures. De chaussures ? Les humains vendent des chaussures ? C'est bizarre de vendre des chaussures, les humains sont parfois très étranges. J'ai toujours eu l'habitude de faire mes propres vêtements, excepté quelques fois pour des voyages où j’achète une cape mais jamais des chaussures, j'ai mes bottes en cuir et une paire de sandales, fait main en lierre tressé, pour marcher toujours sur moi mais sinon quelle drôle d'idée de vouloir acheter des chaussures. Limite des chaussures pour marcher je veux bien mais des chaussures de toutes les couleurs qui servent à rien je vois en aucun cas l'utilité. Et en passant devant cette boutique je vois plein de jeunes femmes Humaines entrain d'essayer des sandales et je trouve cela extrêmement étrange.

•ø•

Au bout d'un moment je traverse un pont et m'arrête dessus, je m’appuie sur la rambarde et regarde une des rivières, créé par les Dessinateurs, s'écouler dans le vide de la falaise. Al-Jeit étant créé sur une paroi rocheuse, les rivières s'écoulent dans le vide infini. Je réfléchis alors, pensant à la raison de ma venue à Al-Jeit, et ben il n'y en avait aucune, j'étais là par pur hasard, le hasard du destin. C'est énervant d'être à un endroit sans savoir pourquoi on y est.

Finalement je me dirige vers les rues, marchant vers une auberge qui me donnerait de quoi me nourrir et un logis pour une nuit. Mais soudain je me sens propulsé vers le sol, je me heurte sur la pierre froide du pont. Aoutchh ...
Quand je lève les yeux je ne vois rien, j'ai la vue brouillée, puis au fur et à mesure une forme sombre se dessine devant moi, la forme d'un homme.

- Non mais c'est une manie chez les hommes de bousculer les autres ?

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14.07.13 19:46
Une belle après-midi tirait vers sa fin sur les rues doucement rougeoyantes d’Al Jeit. Ethan avait exceptionnellement pris ce que l’on pourrait appeler des vacances, des congés, du repos… Quoiqu’il en soit, il avait refusé la dernière commande qu’un vieil intrigant voulait lui confier, à savoir occire l’amant de sa petite fille, qui, pensait-il, avait pour unique but de s’approprier sa fortune à sa mort. Les histoires de famille étaient de celles qui l’amusaient le plus, avec tout ce qu’elles comportaient de rivalités, d’intérêts, de conflits qui se dévoilaient entre personnes censées être solidaires… Il était particulièrement pervers de voir à quel point il est aisé de déchirer ainsi même les familles les plus unies. Un vrai régal pour Ethan, qui se contentait d’être l’instrument du massacre et de contempler les retombées catastrophiques de loin.

Il n’était cependant pas toujours exact d’affirmer que la famille soit le milieu le plus plaisant pour ce métier ; à dire vrai, les histoires d’amour étaient souvent savoureuses également. Cependant avec ces dernières se greffait un côté désespéré qui laissait parfois à Ethan un arrière goût d’amer. Il était un peu iquiétant de voir comme ces êtres s’enflammaient à en perdre toute raison, ne devenaient plus rien que des marionnettes prises par leurs sentiments, sans jamais pouvoir se sortir de la passion dans laquelle il vivaient. Par amour, les humains deviennent dangereux. Quant à lui, Ethan se sentait très loin d’un tel sentiment. Il aimait lier avec des femmes le temps de quelques nuits, et puis il partait. La plupart du temps elles s’y attendaient, pour les autres le choc étaient rudes, mais tel n’était pas le problème de notre fier mercenaire.

En attendant, le jour tombait et Ethan se rendit compte que ses pas l’avaient menés loin de la petite maison qu’il possédait à l’autre bout de la ville. Une torpeur l’envahit un peu, qu’il reconnut pour l’avoir déjà ressentie en pareilles occasions : la flemme. Il avait une flemme inimaginable de regagner son logis, et se dit qu’il pouvait bien, pour cette nuit-là, aller dans une auberge, y diner, y coucher, et en repartir le lendemain matin lorsque l’accès de flemme serait passé.

Il se dirigea donc vers l’établissement le plus proche et, pris dans ses pensées qu’il était, il ne remarqua pas la jeune fille qui marchait également vers l’auberge. Il faut dire qu’elle n’était pas bien grande… Il la percuta assez violemment et elle trébucha sur une grosse pierre.

Lorsqu’elle se redressa, ce fut un singulier spectacle qu’elle offrit au mercenaire. Une jeune faëlle, visiblement furieuse, se redressa, faisant voler ses boucles châtain autour de son visage gracieux. Ce qu’Ethan remarqua en premier dans ce visage, ce fut cette bouche, si finement dessinée. Sa peau légèrement foncée ne laissait à vrai dire aucun doute quant à son origine. Elle s’exclama alors :

« Non mais c’est une manie chez le hommes de bousculer les autres ? »

Ethan eut très envie de rire, mais il se contint : il voyait bien qu’elle était déjà contrariée, inutile d’en faire plus. La beauté certaine de cette jeune faëlle y était d’ailleurs sûrement pour quelque chose. Voilà une rencontre qu’il était ravie de faire, sans en rien montrer bien entendu, et il se dit qu’il était hors de question de laisser filer la damoiselle comme ceci. Elle n’était certes pas de ces occasions dont l’on ne tire pas profit lorsqu’elles se présentent à vous. [Ce paragraphe décrit ce qu’il se passe dans la tête d’Ethan, hein, il est un peu… Voilà quoi, mais ne lui en tient pas rigueur, c’est sa nature xD]

Il tendit doucement la main pour attraper la sienne, et lui fit un baisemain.

« Mille excuses mademoiselle, l’obscurité m’avait caché votre gracile silhouette. M’autoriserez-vous à vous inviter quelque part à diner pour me faire pardonner ? Je me rendais justement à cette auberge. Vous joindrez-vous à moi ? A propos, je me nomme Ethan, pour vous servir, ravissante personne… »

Un petit sourire indéchiffrable s’était dessiné sur ses lèvres, cette mimique qui l’avait toujours rendu inconsciemment irrésistible aux yeux de toutes. La belle ne pouvait pas encore savoir tout ce que présageait ce sourire.
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Myya Liandra
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16.07.13 22:03
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Le Hasard des Destins


Le Hasard des Destins [Myya/Ethan] Al-jei10
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J'étais debout, devant moi ce tenais un homme, et pas mal en plus. Grand, fin, musclé. Des cheveux châtain en bataille, de beaux yeux bleus, des traits réguliers, un nez droit ... si on voulait la définissions de l'expression "bel homme", elle était devant moi. Je dois avouer que pour un humain il était parfait. De plus, une étrange aura envoutante se dégageais de sa personne. Vraiment pas mal. Mais l’apparence est souvent trompeuse.

Il me prit alors la main et me fit un baisemain. Charmant et bien éduqué, excepté le fait qu'il ne regarde pas ou il marche. Mais ce geste me fit froncer les sourcils, cette manie qui ne me quittait plus. Et d'une voix de velours il se prononça :

« Mille excuses mademoiselle, l’obscurité m’avait caché votre gracile silhouette. M’autoriserez-vous à vous inviter quelque part à diner pour me faire pardonner ? Je me rendais justement à cette auberge. Vous joindrez-vous à moi ? A propos, je me nomme Ethan, pour vous servir, ravissante personne… »

Il termina sa phrase sur un petit sourire charmeur. Sauf que, malheureusement pour lui je connaissais ce petit sourire et le sens profond de ses paroles. Durant ces trois-quatre ans il n'était pas le premier à me faire la cour et j'allais lui faire ravaler ses paroles comme je l'ai fait pour d'autres.

- Les excuses sont acceptés. Mais je suis désolée, ce soir la solitude m'attend et je ne compte pas lui posé un lapin !

"Posé un lapin", c'était la seule expression que j'avais piqué au humain. Elle me plaisait beaucoup, même si au début elle fut une des plus incompréhensible pour moi. Et c'est avec un sourire narquois que je regardais son air surpris.

- On a pas l'habitude d'être rejeté ? Désolé mais il y a bien un commencement à tout. Mieux vaut plus tôt que plus tard ! Enfin ....

Sur ces mots j’approchai mes lèvre de sa joue gauche et lui déposa un léger baiser. Puis je retira ma main des siennes et reprit ma route vers l'auberge.

- La prochaine fois qu'on se recroisera fait attention aux sous entendu de tes paroles !

Je partit en rigolant, les humains avaient un conception de l'amour tellement différente des Faëls. Pour les humains, rien ne change d'avoir plusieurs histoires mais, pour les Faëls c'est une histoire pour le reste de la vie. Et c'est la perte d'un des êtres aimés qui mène les âmes amoureuses à la mort. Je n'avais encore jamais connu cet amour et je ne m'y préoccupait pas. Même si cet être avait toutes les qualités pour séduire les femmes il ne m'aura pas. Je gloussa, il ne connaissait même pas mon nom.

Je poussa la porte de l'auberge et m'installa à une table. Je commanda un lait de siffleur et regarda le paysage d'un regard vague. Quelque chose d'étrange se nouait à l'intérieur de moi.


•ø•


Soudain la porte de l’auberge s'ouvrit pour laisser paraître notre ami Ethan. Je sentait son regard braqué sur moi mais je n'y fit guère attention. Pourtant j'étais bien la seule femme à ne pas le regarder, tous les regards féminins le dévorait.


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26.07.13 2:46
« On n’a pas l'habitude d'être rejeté ? Désolé mais il y a bien un commencement à tout. Mieux vaut plus tôt que plus tard ! Enfin... »

Elle se pencha doucement, un Ethan devina plus qu’il ne sentit le très léger baiser se déposer sur sa joue.

« La prochaine fois qu'on se recroisera fait attention aux sous-entendu de tes paroles ! »

Peste. Quel caractère cette jeune demoiselle présentait-elle donc ! Ethan en avait cependant connu d’autre, et il se doutait bien que ce qui l’avait heurtée n’était pas le fait même que l’on veuille la séduire –ou du moins la charmer- car en général, les femmes se sentent au contraire plutôt flattées de ce genre de situation, mais plutôt de ce qu’elle n’était pas stupide et avait très bien deviné quel genre d’homme se tenait devant elle. Notre mercenaire commença à trouver l’affaire de plus en plus intéressante ; et, il faut bien l’avouer, la jeune faëlle également. Il est toujours passionnant de chercher à saisir le plus d’aspect possible d’un être humain, et trouver par quel moyen une femme peut être séduite fait partie de ces traits qu’Ethan se plaisais à percer à jour le plus rapidement possible. Le jeu devenait plus amusant à mesure qu’il était ardu, et chez les êtes intelligents et secrets comme celle qui venait de le repousser, il prenait un caractère de défi qu’Ethan n’arrivait pas à abandonner une fois la partie engagée. Il voulait que l’on succombe, sans jamais ne serait-ce songer à tomber à son tour ; ce n’était simplement pas dans sa nature.

Ethan resta donc seul sur le bord d’un chemin en regardant la faëlle s’éloigner. Un sourire plus franc s’imposa à ses lèvres tandis qu’il réalisait qu’elle venait de faire exactement ce qu’elle lui reprochait de faire pour elle : un jeu de séduction. Il trouvait la situation d’un cocasse incroyable : une jeune femme le repoussait sous prétexte que ses manières n’étaient pas assez dignes, ou innocentes, il n’en savait à vrai dire rien, mais toujours est-il que cette même personne, en s’éloignant, lui effleurait la joue de ses lèvres ! Et elle appelait sans doute cela être particulièrement sans arrière-pensées ? En attendant, cette rencontre avait mis notre mercenaire de fort bonne humeur. Il inspira un grand coup, et tourna les talons, partant dans la direction opposée à celle de la faëlle. Il avait bien compris qu’elle comptait se rendre dans la même auberge que lui, et tout d’un coup ce ne fut plus la flemme mais l’intérêt qui le motiva, beaucoup plus que tout autre chose. Il fallait cependant qu’il attende un peu, histoire qu’elle ne vit pas qu’il irait dans le même lieu qu’elle.

Il fit donc quelques pas, un léger détour avant d’arriver à proximité de l’endroit où il avait prévu de dîner. Il poussa la porte du bout des doigts, son regard accrocha deux trois détails, comme les regards de quelques femmes qui l’avaient repéré dès qu’il était entré. Il s’en fichait bien, il cherchait quelqu’un d’autre. Il balaya donc rapidement du regard la salle, s’arrêta à une table, revint en arrière. Bingo. Sa faëlle se trouvait bien là, l’ignorant superbement, bien qu’elle n’ait pas pu ne pas l’avoir vu. Il n’était pas quelqu’un de discret. Sans hésiter, il marcha vers elle, ne lui adressant cependant aucun regard, pas plus que lorsqu’il s’assit en face d’elle. Il se contenta de pousser un petit soupir d’aise, de se passer nonchalamment la main dans les cheveux, et d’adresser un très, très léger sourire à une jeune fille qui le regardait avec insistance depuis qu’il était rentré. Puis il se désintéressa du reste de la salle, et, renversé sur sa chaise, avec l’air de celui qui se fiche de tout, il adressa un large sourire à celle qui se trouvait en face de lui.

« Quelle coïncidence, n’est-ce pas mademoiselle ? Il se trouve que j’ai eu la bonne idée de venir dans cette auberge passer la nuit, et apparemment il s’agit de votre cas également ! Je me permets ainsi de m’inviter à votre table, aucun homme ne saurait résister au plaisir de passer une soirée en une compagnie telle que vous… »

Il avait retenu la leçon, il ne profèrerait aucune parole déplacée. D’ailleurs, il avait surtout envie de déterminer ce qui pourrait bien faire la faire fondre, il ne fallait pas la braquer. Lorsqu’un serveur s’approcha, il commanda deux viandes de siffleur, et précisa à l’attention de la faëlle :

« C’est moi qui invite mademoiselle. »

Puis il reprit :

« Il faut bien que je me fasse pardonner pour cette malencontreuse bousculade d’il y a un instant… Je n’ai d’ailleurs pas même l’honneur de connaître votre nom ? »
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Myya Liandra
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29.07.13 12:26
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Le Hasard des Destins

Le Hasard des Destins [Myya/Ethan] Al-jei10
•ø• Ronan Hardiman - Celtic Kittens •ø•




« Quelle coïncidence, n'est-ce pas mademoiselle ? Il se trouve que j'ai eu la bonne idée de venir dans cette auberge passer la nuit, et apparemment il s'agit de votre cas également ! Je me permets ainsi de m'inviter à votre table, aucun homme ne saurait résister au plaisir de passer une soirée en une compagnie telle que vous... »

Je rigolai d'un rire amusé. Cet homme tenait vraiment à ne pas me lâcher durant cette soirée. Puis je décidai de me prendre au jeu. Après tout pourquoi pas ? C'était divertissant et ça faisait passer le temps. Au moment même qu'il finissait ses paroles, un serveur s'approcha de la table, et il commanda alors deux viandes de siffleur.

« C'est moi qui invite mademoiselle. »

Puis il reprit :

« Il faut bien que je me fasse pardonner pour cette malencontreuse bousculade d'il y a un instant... Je n'ai d'ailleurs pas même l'honneur de connaître votre nom ? »

Je le regardais d'un air amusé, quel drôle d'humain. Ce que l'on pouvait dire c'est qu'il savait manier les mots. Alors autant faire comme si je ne lui résistait plus.

- Ainsi vous aimeriez connaître mon nom ?! Pourquoi donc je vous le donnerais ? Peut-être car vous m'avez donné le vôtre. Cependant je ne vous l'avais guère demandé.

Je m'arrêtai de parler et levai le bras. Une serveuse cette fois-ci se dirigea vers nous.

- Deux bières s'il vous plaît ! Je ne voudrais guère faire attendre ce beau jeune homme.

JJe me tournai alors vers ... Ethan.

- C'est moi qui paye la boisson.

Puis je ne dis plus rien jusqu'à que la serveuse revienne avec les boissons.

- Mais bon, vu que j'ai des principes je veux bien répondre à votre question. Donc pour tout vous dire je me nomme Myya !

Sans attendre de réponse je bus une gorgée de ma bière et continuai de parler.

- Alors mon cher Ethan ce nom vous convient-il ou est-il trop sauvage pour votre personne ?

Le serveur apportant le dîner m'empêcha de continuer. Je commenca alors à manger tout en restant concentré sur le voyageur assis devant moi.

- Ethan ... c'est un nom bien court. Avez-vous un nom de famille ? Peut-être que vous ne voulez pas me le faire savoir ? Vos belles paroles vous ont-elles brouillé la mémoire ?

Ce petit jeu l'amusait, mais je savais bien qu'il allait devoir bientôt cesser. Un jour ou l'autre il allait devoir comprendre qu'il ne l'aurait jamais.


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15.08.13 15:26
« Vous ne me l’aviez certes pas demandé ; cependant il me semble que lorsqu’on est civilisé, se présenter fait partie des usages acquis, sur lesquels on n’a plus plus besoin de revenir. Je ne crois pas me tromper en disant que ceci peut s’étendre sans peine aux faëls, peuple dont vous faites de toute évidence partie… ? »

Elle commanda deux bières, en précisant que cette fois c’était elle qui invitait. Décidément, plus il l’observait, plus il se rendait compte qu’elle était très loin d’être le genre de jeune fille qu’il avait l’habitude de séduire. Indépendante, elle prenait des décisions, avait du caractère, se moquait même plus ou moins ostensiblement de lui en le qualifiant de « beau jeune homme » devant la serveuse –cette dernière avait d’ailleurs paru légèrement troublée à l’annonce de ce qualificatif.

Désolée ma jolie, pensa le beau jeune homme en question, mais ce soir je suis occupée à convaincre cette jeune personne que la solitude n’est pas toujours la meilleure des compagnies.

Et d’ailleurs elle ne semblait déjà plus si rétive que cela, tout du moins acceptait-elle le dialogue.

Quand les bières arrivèrent –elle buvait donc de la bière ?- l’intéressée reprit la parole pour, enfin, lui offrir son prénom. Fort bien. Une fois le nom connu, il est beaucoup plus aisé de commencer vraiment la communication. Question d’expérience. Ethan voulut embrayer directement, mais elle reprit la parole sans lui laisser le temps de placer un mot.

« Alors mon cher Ethan, ce nom vous convient-il ou est-il trop sauvage pour votre personne ? »

Trop sauvage ? Il faillit éclater de rire, se contint de justesse, observa une seconde la belle Myya pour s’assurer qu’elle n’avait rien vu, et se rassura. Il avait été discret.

Si elle savait… Il en avait massacré des personnes, sans sourciller et avec un sang-froid qui avait parfois avait même étonné des mercenaires, des flashs de lui en train de tuer lui revinrent en tête. Certes il ne méritait durant les heures de traque certainement pas le qualificatif de sauvage ; bien au contraire, si les alaviriens avaient su ce qu’était le flegme britannique, ils lui auraient sans doute plutôt attribué cette particularité-là. En attendant, le fait que cette jeune faëlle puisse s’imaginer plus sauvage que lui lui semblait particulièrement drôle.

« Ne vous en faites pas pour le côté sauvage de la chose, charmante Myya, je saurais certainement vous surprendre. Je trouve au contraire ce patronyme tout à fait doux, et cependant fougueux à la fois. J’aurai tout le loisir de m’apercevoir si cela est le cas de sa propriétaire également ou non, je suppose. »

L’on nous avait apporté ce qu’il avait commandé, tout en commençant à manger ils continuèrent à parler. Myya lui demanda alors d’en dire plus sur lui, d’une manière extrêmement impertinente, comme si elle voulait… jouer. On eût dit exactement cela, qu’elle voulait jouer avec lui un peu comme au chat et à la souris, et qu’elle n’attendait que le moment où il se rendrait compte qu’elle n’était en réalité pas si disposée que cela à se laisser gentiment avoir par notre charmant mercenaire.

Un sourire ironique apparut sur les lèvres de ce dernier. Ca y était, il avait compris où elle voulait en venir, de la même façon sans doute qu’elle comprendrait sans doute bientôt à quoi il jouait, lui. Chacun menait la partie avec ses armes, persuadé de ne pas tomber dans le piège tendu par l’autre, beaucoup moins certain en revanche de remporter la partie, mais tous deux étaient prêts à jouer le jeu jusqu’au bout pour voir lequel finirait finalement par tomber.

Ce sera toi ma mignonne, crois-moi, j’ai plus d’expérience que toi dans ce domaine…

Sans aucun doute se disait-elle exactement la même chose. Elle ne tarderait pas à s’apercevoir qu’il pouvait cependant avoir l’air bien sincère, notre cher Ethan, et que les belles paroles, comme elle l’avait dit elle-même, ne lui faisaient pas peur.

Il préférait cependant jouer avec ses propres cartes, sans entrer dans le jeu de l’autre ; pour ce faire, il ne se formalisa donc pas de l’ironie qui avait percé à travers chacun des derniers mots de la demoiselle.

« J’ai bien un nom de famille, comme tout le monde ici-bas je suppose ; je me nomme Ethan Alanther, j’habite à Al Jeit depuis quelques années maintenant, mais je viens d’une contrée plus au Nord. Quand à vous j’imagine que vous êtes née en pays faël au moins, à défaut d’y avoir habité. Où vivez-vous à présent ? Et que faites-vous donc dans la vie ? »

Pour le moment il observait. Il en avait suffisamment fait, à elle de voir si elle désirait continuer à jouer, avec quelles méthodes, et selon quelle stratégie.

La suite repose entre tes mains ma jolie, ne me déçois pas, tu m’as l’air d’être quelqu’un de fort intéressant et il me serait très déplaisant d’avoir quelque désillusion à ton sujet…
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25.08.13 13:03
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Le Hasard des Destins

Le Hasard des Destins [Myya/Ethan] Al-jei10





« Ne vous en faites pas pour le côté sauvage de la chose, charmante Myya, je saurais certainement vous surprendre. Je trouve au contraire ce patronyme tout à fait doux, et cependant fougueux à la fois. J’aurai tout le loisir de m’apercevoir si cela est le cas de sa propriétaire également ou non, je suppose. »

J'étais sûr d'avoir perçu le début d'un fou rire vers la fin de mes paroles, mais très vite cette impression disparue sur les paroles charmantes du jeune homme. Ainsi il se prêtait au jeu avec autant de plaisir qu'elle. Mais la question était, qui tomberait en premier ? J'avais l'habitude de ce genre d'hommes, qui séduisent les jeunes dames afin de passer la nuit avec elles. Mais ce comportement n'était pas le mien, je ne céderais point. Les hommes ont-ils une vision si différente des Faëls ? Ben la était la réponse, bien sur. Tout n'était qu'un jeu pour eux, même la vie. Une si peu estime des autres, tout prouvait à croire que les hommes étaient bêtes de nature. Certains Faëls pensent ça, mais par égard pour des amis à moi je ne porterais guère de telles paroles. Finalement, mon but était de faire comprendre à la personne assise devant moi que j'allais tout simplement le laisser en plan, lui montrer qu'il était tombé sur une pierre.

Le repas que son "compagnon" avait commandé était arrivé, et avant de reprendre la parole il mangea une ou deux bouchées. Quant à moi, je me concentrai également sur mon repas et n'écoutai qu'a moitié la suite de la conversation.

« J’ai bien un nom de famille, comme tout le monde ici-bas je suppose ; je me nomme Ethan Alanther, j’habite à Al Jeit depuis quelques années maintenant, mais je viens d’une contrée plus au Nord. Quand à vous j’imagine que vous êtes née en pays faël au moins, à défaut d’y avoir habité. Où vivez-vous à présent ? Et que faites-vous donc dans la vie ? »

Ethan Alanther ... très bien, au moins il répondait aux questions qu'on lui posait. Après des suppositions et des questions. Tous les mêmes, ils avaient toujours les mêmes premières questions. En gros : Raconte-moi ta vie ! Cependant en regardant Ethan je compris que le plus important de notre conversation se déroulait à ce moment. La partie commençait à ce moment, l'échauffement se finissait et il avait commencé à poser ses premières cartes. À mon tour maintenant.

Je finis ma bouchée avant de commencer mon "histoire".

- Peut-être, peut-être pas ... Cependant je crois que vous attendez des réponses, alors donnons-vous en certaines. Je suis effectivement née en pays Faël, et j'y ai habité. Très dur de le deviner. Mais maintenant que fais-je ? Je n'ai pas de chez moi pour tout dire. J'ai abandonné tout, pour une vie de voyages à travers le monde. Quelles que soient les rencontres que je fasse, j'en profite, sauf peut-être pour les rencontres néfastes, là n'est pas forcément une partie de plaisir. Voilà, disons que je vous ai raconté ma "vie actuelle", celle que je parcoure depuis deux ans et que je compte bien continuer.

J'avais fini, autant mon repas que mes paroles. À lui de décider du chemin à suivre. Mais maintenant il était l'heure pour moi de partir. J'avais prévu de rester dormir dans cette auberge mais, je n'en avais plus tellement envie maintenant. J'avais tout simplement besoin de réfléchir sous les étoiles, vu que la nuit était tombée.

Un humain ou une autre personne aurait continué la conversation et posé des questions à Ethan mais, pas moi. Mon temps n'était plus avec lui. La solitude m'appelait et j'y répondais d'un air soulagé. Je me levai, regardai Ethan, et en prenant mes affaires je dis :

- Merci pour le repas, mais je dois partir maintenant. Le jeu se finit ici, partie nulle. Aucun de nous deux ne gagnera, toutes les cartes ont été posés. Quoique, maintenant vous comprenez que toutes les jeunes damoiselles ne sont pas à votre service. Maintenant Adieu.

Et sur ces mots je sortis de l'auberge, laissant Ethan seul, perdu dans ses pensées et dans sa surprise.

•ø•

Arrivé sur le pont où tout avait commencé, je m'appuyai sur la rambarde de pierre et regarda les étoiles. Le monde était vraiment ... inconnu. Je parcours ces terres depuis deux ans et n'ai toujours pas compris le but de mon exil.

Soudain une main chaude et rude se plaqua sur ma bouche. Un humain m'avait pris par surprise et me tenait maintenant fermement. Il me tira jusqu'au coin d'une rue et me plaqua contre un mur. Deux de ses copains sortirent de l'ombre et se dirigèrent vers moi.

- Ma jolie, on va bien s'amuser. Dit l'homme devant moi.

Soudain je sentis une main s'immiscer dans mes vêtements. Non pas ça ...



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21.09.13 9:15
Ethan émit un petit sifflement discret. La faëlle était sortie après l’avoir impressionné comme peu de personnes peuvent se vanter de l’avoir un jour impressionné. Elle avait parfaitement compris, deviné, transmis la teneur de ce que lui-même avait perçu un peu avant elle. Le jeu.
Elle savait de toute évidence d’ailleurs s’y prendre, et maniait avec brio les cartes qu’elle avait en main. Ethan ne se débrouillait cependant pas trop mal lui non plus, et il dut bien se rendre à l’évidence, elle avait raison : la première manche n’avait ni vainqueur, ni vaincu. Il ne s’avouerait cependant pas vaincu, et cela elle ne s’en rendrait certainement pas compte, car il allait cette fois faire preuve de plus de finesse. Non qu’il n’était pas gentleman dans sa manière d’agir avec elle comme avec toute autre, simplement elle était très perspicace sans aucun doute, comme il venait d’en avoir la preuve flagrante.

En attendant, elle s’était éclipsée, lui restait à régler et à sortir également en espérant la recroiser un jour prochain –ce dont il ne doutait étrangement pas.

Il n’avait plus la moindre envie de dormir dans cette auberge, mais plutôt celle d’aller flâner au gré des ruelles sombres, de préférence dans les endroits plus dangereux qui étaient beaucoup plus amusants.

Il sortit donc dans l’obscurité de la nuit qui était déjà tombée ; il ne s’en était pas aperçu, pris qu’il était par l’échange avec Myya. Dérivant dans la ville, il marchait sans penser à rien lorsque ses pas le ramenèrent près du pont où il l’avait bousculée non intentionnellement. C’est là qu’il aperçut, dans l’obscurité, quelques formes assez vagues, des silhouettes qui s’agitaient, et les voix graveleuses de deux ou trois hommes qui avaient trop bu. Il ne lui fallut pas beaucoup plus de temps pour identifier le type de personnage auquel il avait affaire, certainement le plus nuisible : les imbéciles.

Il s’approcha un peu, histoire de voir s’il devait intervenir ou s’il s’agissait simplement d’un vol de bourse ou d’un règlement de compte. Ce qu’il vit lui fit comprendre qu’effectivement, il allait intervenir ; Myya était là, aux prises avec ces crétins finis, et s’il n’intervenait pas rapidement elle allait vivre un sale moment.

Il devint alors le traqueur calme et au sang-froid impressionnant qu’il savait si bien être.

Il fit quelques pas, le plus silencieusement du monde, et toujours sans se départir de son calme olympien, fut bientôt à portée de coup des trois hommes qui ne l’avaient pas vu approcher, occupés qu’ils étaient par leur victime. Sans un sourcillement, il envoya un coup de coude violent dans la gorge de celui qui retenait la faëlle ; il mourrait bientôt, mais auparavant il fut pris de convulsions et prit une teinte violette très intéressante. Intéressante une demi seconde, le temps qu’il lui envoie un coup de pied qui le fit s’éloigner à bonne distance de Myya. Puis il s’intéressa aux deux autres, trop ahuris par la boisson pour réagir intelligemment. Ce fut vite réglé, ces chacals ne méritaient même pas son fer deux ou trois coups de pied bien placés les firent bien vite se rouler un boule de douleur en se tortillant comme les vers qu’ils étaient. Il ne les tua pas, les laissant simplement hors d’état de nuire pour un bon moment. Quant à celui qui avait osé toucher Myya, il ne lui fit pas cette grâce et alla vérifier en vitesse qu’il était bien mort.

Le tout s’était passé en un laps de temps très court, et il avait conscience qu’il pouvait paraitre étrange qu’il fût à ce point serein après avoir donné la mort.
Il se tourna alors enfin vers Myya, toujours acculée au mur, qui probablement avait du mal à saisir tout ce qui s’était passé. Sans doute cependant l’avait-elle déjà reconnu.

« Est-ce que ça va ? »

Puis sans attendre de réponse, il ajouta :

« Venez. On bouge d’ici. »

Puis il l’attrapa par la main et l’entraina à sa suite vers les endroits moins dangereux d’Al Jeit.
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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31.10.13 18:18

Je marchais au hasard des rues. Soudains je vis deux silhouettes se précipiter vers moi. Mais elles ne m’avaient pas vu. Je tendis la jambe, amusé. La fille s’étala par terre tandis que son camarade avait quelques mètres d’avance et s’arrêtait. Sans lui laisser le temps, je me jetais sur elle, réalisant trop tard qu’elle n’était pas humaine. tant pis pour elle, il ne fallait pas fricoter avec les humains.

-Où courrez-vous ainsi chères petites friandises..?

Je les regardais, une lueur gourmande dans les yeux. J'avais envie de jouer. Envie de leur montrer qu'ils n'étaient rien. Le monde entier se moquait de leur existence et leur vie était infime.
Je mis ma lame sous la gorge de la faelle et lui demandais de se tenir tranquille.
De ma main libre je dégainais ma sarbacane et fis tomber l'humain dans un sommeil sans rêves. J’assommais avec force la fille. Deux hommes apparurent dans la ruelle et avant qu'ils ne comprennent ce qui leur arrive j'avais agit. Ils étaient sous mon contrôle.
J'allais leur offrir un joli spectacle.

Je réussis avec mes deux sbires à porter mes victimes jusqu'à la murailles, ou je décidais de réveiller les futurs morts. Ils étaient dévêtus et bien ligotés. Je poussais l'un des hommes dans le vide. Son cri déchira la nuit et le sang éclaboussa l'imposant rocher sur lequel était juché la cité.
Je leur montrais un flacon. C'était une liqueur, visqueuse et qui attirait les bêtes. Oiseaux de proie, fourmis et autres insectes pouvant devenir carnivores si l'odeur les captivait.
Je badigeonnais mes trois victimes avec soin, lentement, en leur expliquant mon plan. Je coupais certaines parties de leur corps car l'odeur du sang est forte et reconnaissable ansi les charognards pourraient s'inviter au repas.

Puis lorsqu'ils furent tous prêts et terrifiés je les poussais dans le vide. la corde stoppa brutalement leur chute, mais pas leurs cris. Le sang sur les rocher avait commencé à attirer des bestioles, et elles arrivaient, nombreuses. La liqueur faisait effet. Le premier à être dévoré vivant était l'homme. Celui qui avait vu son comparse tomber par dessus les remparts. Certainement le plus terrifié et il transmettait sa peur à ses compagnons d'infortunes.


Les insectes travaillaient bien, ils avaient fini de s'occuper de l’humain. Même les os avaient été attaqués. Les bêtes s'étaient unies avaient même réussi à le démembrer. Maintenant tous convergeaient vers les deux autres pendus.
Je fis de rapides adieux à mes victimes et disparu après avoir légèrement saboté la corde qui les suspendait. Il ne faudrait pas qu'ils réussissent à remonter ou qu'un garde les tire de ce mauvais pas. La corde ne tarderait pas à céder. Et ils ne survivraient pas à la chute, alors... ils étaient délicieusement condamnés.
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Myya Liandra
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24.02.14 13:28
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Le Hasard des Destins

Le Hasard des Destins [Myya/Ethan] Al-jei10





Tout était passé si vite … Je ne me souviens pas, juste une petite chose qui m'avait fait mal puis m'avais suspendu dans le vide. Non ça c'était un rêve je pense, moi je veux dire que je me rappelle pas de l'agression. Était-ce vraiment une agression ? Je sais pas, mais par contre je suis sûr qu'il y a quelqu'un qui m'a aidé. Qui ? Je suis sûr de l'avoir déjà vu, assez bel homme … Un humain, oui un humain ! Je m'étais fait sauver par un humain. Ça fait mal de savoir ça d'un coup. J'aurais très bien pu me débrouiller toute seule, je crois qu'il allait le regretter.

- Myya … Myya ?

J'ouvre les yeux, je suis sur un truc moelleux, un lit je crois. Où suis-je ? Aucune idée. Il y a un plafond, ça grince. Une chambre, par déduction je suis dans une chambre. En bas il y a du bruit *Outch* J'ai mal à la tête ! Il y a un visage au-dessus de moi.

- Ethan !! Je me lève brusquement Aoutch ! Où on est ? Dis-je en grimaçant de douleur.

Il me dit de me calmer d'abord, puis il essaya de m’asseoir.

- Ne me touche pas, criai-je, et dis-moi où on est bordel !

Une chambre d'auberge ? J'en étais sûr ! Mais que diable foutait-on dans une chambre d'auberge ?!

- Pourquoi on est là ? Et qu'est-ce qui c'est passé ?!?

C'était la première fois que je haussais la voix envers un humain, il y avait un truc qui m’énervait là, et je ne savais pas encore ce que c'était.

- L'agression … murmurais-je … Tu es intervenu ?

Il m'avait sauvé. Soudainement je fus envahi d'une grande colère.

- Tu ... tu m'as sauvé ? Dis-je calmement.

Il hocha la tête, presque fier de lui. Là je n'en pouvais plus, je m'approchai alors calmement de lui puis d'un coup j'explosai. D'un coup mon poing atterrit dans son ventre.

- Tu te fous de moi ?! Tu penses quoi sérieux ? J'aurais très bien pu me sauver moi-même, t'avais rien à faire ! Criais-je. Tu te crois le maître du monde, un sauveur tant qu'on y est ? Le jour où je te demanderais de l'aide n'est pas encore arrivé, à toi, un simple humain qui ne sait pas voir plus loin que le bout de son nez.

Il m'avait aidé, moi, une Faëlle ! Il croyait quoi ? Que je n'étais qu'une enfant frêle et incapable de se débrouiller toute seule ? Arrêtez de me prendre pour une quiche. Ces humains ne sont que des idiots, ils ne savent rien faire d'autre que boire et chanter à longueur de journée, ce sont des incapables. Et maintenant il me regardait d'un air stupide, une tête à claques.

- Tu n'avais qu'un rester à ta place, tu es bien la dernière personne au monde à qui j'aurais demandé de l'aide. Et surtout pourquoi crois-tu que j'en avais besoin ? Je pouvais très bien me débrouiller. En plus tu m'as traîné ici, dans un endroit grouillant de gens de ton espèce. Les humains se croient supérieurs, mais ce sont que des lâches qui ne savent pas voir plus loin que leur petite personne. Si un jour tu t'avises à recommencer, ce n'est pas un point que tu vas te prendre mais une flèche entre les deux yeux !

Piqué dans mon amour-propre je ne pouvais plus me retenir, mon poing se dirigea droit vers sa joue. Soudain sa main intercepta mon bras ....



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24.04.14 9:18
La nuit était de plus en sombre, et la situation commençait à devenir pénible. Ethan se demandait comment il en était arrivé là.

Il avait pris la petite faëlle par la main et l’avait entrainé avec lui vers des lieux un peu plus cléments de la ville. Peut-être l’avait-il tirée un peu trop vite, sans lui laisser vraiment le temps de reprendre haleine, quoi qu’il en soit elle avait tourné de l’œil sans crier gare. Une petite nature comme celle-là, à tomber dans les pommes à la première occasion, cela lui semblait extrêmement irritant. Elle pourrait se vanter de l’avoir fait courir, celle-là. D’habitude, c’était tout de même un peu plus simple que cela ; tout d’abord, les filles n’étaient pas aussi longues à lui tomber dans les bras, même les plus effarouchées d’entre elles. Et puis, si elles pouvaient éviter d’avoir besoin de se faire sauver d’une agression, obligeant leur chevalier servant à massacrer pas très proprement quelques individus (non pas que cela le dérangeât outre mesure, mais il n’était jamais très discret de ne pas nettoyer derrière soi), c’était toujours mieux. Ce que la mignonne petite Myya ne semblait pas avoir saisi.

Au comble de l’agacement, le mercenaire dut alors se résoudre à prendre la petite faëlle dans ses bras et à se rediriger vers l’auberge qu’ils avaient quittée un peu plus tôt. Il devait bien lui reconnaître qu’elle n’était bien lourde cependant.

Lorsqu’il pénétra de nouveau dans l’établissement, cette fois avec une fort jolie jeune fille inconsciente qui ne semblait pas vouloir se réveiller dans les bras, à peu près toutes les conversations se tarirent et des yeux scrutateurs vinrent l’interroger. Sans prendre plus garde aux curieux, il jeta quelques pièces sur le bar en demandant une chambre tranquille car son amie se trouvait mal, et l’intervention d’un guérisseur le plus tôt possible ; il lui fut répondu, pour le guérisseur, qu’il n’y aurait pas moyen d’en consulter un avant le lendemain, ce à quoi il ne répondit que par un haussement d’épaule. La petite se débrouillerait bien toute seule, il en avait assez fait.

Il la monta donc à l’étage, l’installa sur le lit un peu miteux de la chambre et ressortit en fermant la porte à clé derrière lui. Il avait besoin de repasser par chez lui afin de régler une affaire urgente pour une mission qu’on lui avait confiée.
Cela ne lui prit cependant que peu de temps, et lorsque l’aube pointait il se souvint qu’il avait une petite protégée toujours dans sa chambre d’auberge qui devait se demander ce qu’elle faisait là-bas. Il décida alors d’y repasser afin de voir comment elle se portait.

Il arrivait au bon moment ; elle commençait un peu à papillonner des yeux lorsqu’il entra dans la chambre. Mais quand elle reprit complètement conscience, ce fut pour se mettre à crier comme une petite hystérique, à demander des informations et à s’agiter d’une manière parfaitement ridicule. Son petit poing serré finit par partir se planter directement dans le ventre d’Ethan ; c’est à peine si ce dernier sentit quelque chose. Il hésitait entre deux attitudes à choisir : rire ou s’énerver à son tour ? Quand la faëlle voulut le frapper à nouveau, au visage cette fois-là, cela cessa de l’amuser.

Pour qui se prenait-elle ? Sans lui, elle ne serait peut-être plus de ce monde à l’heure qu’il était, et il ne s’agissait nullement là d’une question d’orgueil.

Il attrapa son poing au vol avant qu’il n’ait pu atteindre sa destination, et d’une pichenette la cloua sur son lit. Elle était farouche, certes, mais il avait l’avantage d’être un homme mieux entrainé qu’elle.

« Vous venez d’échapper de très près à une belle baffe, mademoiselle. Je n’ai pas pour habitude de frapper les femmes, voyez-vous, cependant on ne peut pas vraiment dire non plus que je sois un homme de principe et il me semble que vous agissez là plus comme une enfant que comme une adulte. Je peux vous promettre tout ce que vous voulez, que je ne vous sauverai plus ou même que sais-je encore, il n’empêche que si je n’étais pas passé par là, à l’heure qu’il est vous auriez la gorge ouverte et votre cadavre serait en train de refroidir dans un coin d’une ruelle sale, sans personne pour savoir qui vous étiez et si vous méritiez ou non qu’on vous aidât. Et je ne vous parle pas, bien entendu, de ce que ces charmantes personnes vous auraient fait subir avant de vous égorger comme un vulgaire morceau de viande. Je vous prierai donc, à présent, de bien vouloir cesser de gesticuler et de hurler comme cela. Vos petits poings sont très certainement dangereux, cela je n’en doute point un instant, mais je crains qu’ils ne vous soient que d’une utilité réduite face à moi, surtout dans cette… position. »

S’il était fortement énervé au début de sa diatribe, il avait fini vers la fin par reprendre le ton amusé et désabusé qui était le sien en à peu près toutes les circonstances depuis quelques années déjà.

« Une si jolie petite faëlle… » reprit-il, en lui caressant la joue du bout des doigts, sachant très bien que cela allait l’énerver.

« Ce serait dommage d’abimer ça, non ? »

Puis il lui offrit, en guise d’excuse, un sourire lumineux.
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Myya Liandra
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01.05.14 16:25
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Le Hasard des Destins



feat Ethan Alanther



"Vous venez d’échapper de très près à une belle baffe, mademoiselle. Je n’ai pas pour habitude de frapper les femmes, voyez-vous, cependant on ne peut pas vraiment dire non plus que je sois un homme de principe et il me semble que vous agissez là plus comme une enfant que comme une adulte. Je peux vous promettre tout ce que vous voulez, que je ne vous sauverai plus ou même que sais-je encore, il n’empêche que si je n’étais pas passé par là, à l’heure qu’il est vous auriez la gorge ouverte et votre cadavre serait en train de refroidir dans un coin d’une ruelle sale, sans personne pour savoir qui vous étiez et si vous méritiez ou non qu’on vous aidât. Et je ne vous parle pas, bien entendu, de ce que ces charmantes personnes vous auraient fait subir avant de vous égorger comme un vulgaire morceau de viande. Je vous prierai donc, à présent, de bien vouloir cesser de gesticuler et de hurler comme cela. Vos petits poings sont très certainement dangereux, cela je n’en doute point un instant, mais je crains qu’ils ne vous soient que d’une utilité réduite face à moi, surtout dans cette… position"

A peine Ethan avait finit sa phrase qu'il se rapprocha de moi et passa sa main sur ma joue en me chuchotant :

"Une si jolie petite faëlle…"

Il dit ça comme s'il savait que ça allait fortement m’énerver. Il me regarda d'un regard moqueur en disant :

"Ce serait dommage d’abimer ça, non ?"

Mais à peine avait-il finit sa phrase que je pris sa main et le tira vers moi en me décalant légèrement du lit. A peine était-il tombé qu'il s'était retourné de façon à se mettre en position assise. Une fois assis il me regarda d'un air moqueur, il voulait rire, et moi je voulais le baffer. Mais comme il à dit, "je réagissais comme une enfant", alors s'il voulait jouer à l'adulte on allait jouer à l'adulte.

"Et si on continuait notre petit jeu de tout à l'heure, lui dis-je en m'agenouillant au-dessus de lui, après tout c'est vrai, je ne vous ai pas remercier correctement" Repris-je en passant ma main sur sa nuque et en lui susurrant ces mots à l'oreille.

Quelques minutes passèrent ou doucement je passais mes mains le long de son corps. Finalement mes mains s'attardèrent au niveau de sa ceinture et délicatement je lui décrochai sa bourse en le lui ouvrant. Je déplaçais alors mes mains au niveau de son cou, remontant le long de son corps tel un serpent, enfin mes lèvres caressaient sa joue pour y déposer un baiser. Je lui murmurai alors dans un souffle.

"Je te laisse payer la chambre mon chère."

Et avant qu'il ne puisse faire quelconque gestes je me dérobai à ma position, me levai, prit mes affaires et ouvris la porte de la chambre. Me retournant vers lui je lui envoya un petit sourire.

"On est entre adultes après tout non ? Alors à une prochaine mon beau."

Sur ces mots je claqua la porte et sortit de l'auberge, en passant près du barman je dis, reprenant mon sérieux:

"Mon ami payerais le reste de la chambre en descendant. Bonne journée"

Une fois dehors je me dirigea vers le centre de la ville. La bourse d'Ethan dans la main. Il voulait s'amuser, j'espère que ça lui a suffit. Ma réaction m'avait étonné également, c'était la première fois que j'avais autant pris de plaisir à utiliser mes charmes.

"Une si jolie petite faëlle hein ? ... Alors je dirais un si joli petit humain" Dis-je pour moi-même en souriant.

Devant moi apparaissait le marché d'Al-Jeit, m'arrêtant pour regarder quelque fois les marchandises j’essayai de retrouver mon habitude normal. Mais c'était comme si quelque chose, un goût sur mes lèvres, qui m'en empêchait.

Ma fille mieux vaut que tu partes de cette ville au plus vite ....

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01.07.14 15:53
Surprise. Elle l’avait eu par surprise, et il s’était laissé avoir comme un bleu.

Certes, c’était lui qui l’avait maitrisée à l’origine, mais elle avait réussi à retourner la situation simplement en profitant d’un léger déséquilibre de sa part, et à présent il devait bien avouer qu’il était surpris de la tournure que prenaient les choses. Il ne l’aurait pas imaginée si… entreprenante.

Le moment était troublant ; et la part masculine de son être avait bien du mal à se concentrer sur autre chose que sur cette petite faëlle qui lui avait pourtant si bien résisté jusque là. Entendons-nous bien : Ethan n’avait jamais douté de ses charmes, mais il n’était pas stupide et se doutait bien que quelqu’un, fût-il faël, ne pouvait pas passer ainsi du dernier degré de la rage au petit jeu de séduction qu’il avait tenté d’instaurer depuis la veille. Malgré tout… Malgré tout Myya était charmante et attirante. Il ne s’aperçut pas que sa bourse changeait de propriétaire en un doux geste fluide.

Et soudain, elle ne fut plus là. Elle était partie comme un songe, s’effaçant plus vite qu’il ne pouvait la suivre, les sens ainsi amortis. Il lui semblait bien qu’elle lui avait dit quelque chose avant de s’évader ainsi, mais impossible de déterminer quoi. Tant pis, ce ne devait pas être d’une importance capitale –ce que l’on susurre à l’oreille de l’autre dans ce genre de moments ne l’est pas souvent, il le savait d’expérience.

Il se secoua un peu, puis se redressa. Quel spécimen que cette petite ! Etait-elle une enfant, une adolescente, une adulte ? Elle n’avait certainement pas plus de vingt ans, et c’était là bien le maximum que l’on pouvait lui accorder. Une petite fille, qui n’avait pas encore fait son entrée dans le monde adulte, quoiqu’elle en dise !

En secouant la tête, il la chassa de ses pensées. Il aurait plaisir à la recroiser, celle-là. Tôt ou tard, elle succombait toutes –et son jeune âge ne la protègerait pas.

Il n’avait plus grand-chose à faire par ici et s’en alla alors sans autre forme de procès. Cependant un léger incident vint faire dévier encore le cours qu’il comptait donner à sa journée. En passant devant le barman, il eut l’impression que ce dernier le regardait en attendant quelque chose. Il se souvint qu’il n’avait pas payé et, fière comme était l’autre peste, elle n’avait sûrement pas non plus réglé, devant estimer que cela lui incombait. Tout ceci commençait à sérieusement l’agacer. Non qu’il manquât d’argent –dans sa… profession, si l’on est bon on en manque jamais, mais il n’avait pas de temps à perdre avec des bagatelles de ce style.

Il porta alors la main à sa ceinture pour trouver sa bourse et sortir quelques pièces ; il ne rencontra que du vide. Il comprit immédiatement, et hésita entre rire et s’énerver. Finalement, il ne se départit pas de son flegme et trouva que cela ferait une bonne raison pour se mettre à sa recherche. On ne vole pas impunément un mercenaire.

Cinq minutes plus tard, il était sur son cheval et il partait au galop dans la direction qu’on lui avait indiquée, à la recherche de Myya. Sans avoir, bien sûr, octroyé ne serait-ce qu’un regard de plus au tenancier de l’auberge.

Il la trouva dans la soirée ; décidément, elle pourrait se vanter de l’avoir fait courir, celle-là. Elle était en train de… Flâner. Se promener. Il ne comprenait pas comment il se faisait que, aussi jeune, elle parvînt à courir les routes seule et à rester en vie… Il devait falloir bon nombre d’Ethan pour soustraire une telle écervelée aux ciseaux de la Parque.

Il mit un pied à terre et attacha son cheval un peu plus loin puis s’approcha d’elle silencieusement. Il arrivait dans son dos, elle ne put pas le remarquer lorsqu’il repéra sa bourse accrochée à une autre ceinture que celle de son propriétaire légitime.

« Il me semble que vous avez quelque chose qui m’appartient… » fit-il d’une doucereuse.

Et sans attendre de réponse, il s’empara simplement de ce qui lui revenait de droit.

« Je n’apprécie pas beaucoup que l’on s’approprie ce qui me revient de droit, voyez-vous. J’ai gagné cet argent plus ou moins honnêtement, je vous l’accorde, il n’en demeure pas moins qu’il m’appartient. Au passage, j’ai apprécié votre petit numéro de tout à l’heure. Petite mise en scène fort agréable, je dois dire. »

Il s’était approché d’elle et murmurait à présent dans son oreille. Elle semblait troublée… Enfin, vient le moment où la fille ne tient plus. Et il devait reconnaître qu’elle était fichtrement attirante. Profiteur, Ethan ? Non… Simplement un peu opportuniste.

Lorsqu’il sentait qu’une demoiselle ne lui résisterait pas longtemps encore, il ne se posait pas plus de questions que cela. En particulier, devrait-il dire, quand c’était Myya. Il lui semblait qu’elle l’avait tellement repoussé qu’elle ne lui en paraissant à présent que plus désirable. Ah, les mystères de l’âme humaine… !
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Myya Liandra
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04.07.14 14:24
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Le Hasard des Destins



feat Ethan Alanther


Ça devait faire ... une bonne heure que j'errais dans les rues d'Al-Jeit sans but. Je n'arrivais pas à m'enlever de la tête les événements de ce matin et comme si le temps ne s'écoulait plus je ne savais pas où aller. Après tout je n'avais pas de but, je profitais de la vie tant que je le pouvais mais aujourd'hui les simples joies passagères de cette vie m'agaçaient au plus au point, comme si je ne ressentais plus rien. J'avais déjà essayé de résoudre ça dans l'alcool, avec une soirée bien arrosée mais je me souvenais, certes pas de la soirée, mais pourtant tout le reste ne partait pas. Peut-être que je me suis trompée ? J'étais peut-être destiné à tenir une maison dont je serais la maîtresse, aux abords de ma forêt natale et non loin de la demeure de mes parents. Pourtant l'inconnu m'avait toujours attiré, mais aujourd'hui il m'ennuyait et c'était comme si tout ce que j'avais à découvrir ne m'était qu'en patrie caché, je connaissais un peu de tout déjà, grâce aux livres et compagnie. Et puis j'étais seule, au début c'était bien beau, mais après deux ans la solitude t'envie peu à peu. J'ai fait plein de rencontres, que je ne regrette pas du tout, mais elles étaient toutes trop courtes. Maintenant ....

Deux jeunes enfants interrompirent mes pensées moroses, ils jouaient dans la fontaine devant elle, ils s'éclaboussaient et riaient. Je m'attardai à les regarder, quand soudain l'obscurité me ramena à moi. "Déjà ?" Le temps était passé très vite et plongée dans mes pensées je n'avais pas remarqué, j'avais prévu de partir dans la soirée et c'est donc ce que j'allais faire, mieux valait ne pas recroiser l'autre imbécile. Me dirigeant vers l'entrée d'Al-Jeit je marchais lentement, en profitant pour regarder les étales des marchands, il fallait bien trouver une occupation pour faire défiler les minutes. Peut-être que je devrais retourn...

« Il me semble que vous avez quelque chose qui m’appartient… » dit une personne à mon oreille d'une voix douce, qui me disais quelque chose d'ailleurs.

Mais sans attendre de réponse une main déroba la bourse que j'avais à la ceinture, enfin la bourse d'Ethan. Je me retournai alors pour observer l'individu douteux qui venait m'agacer quand aussi normal que cela paraisse je me retrouvai nez à nez avec Ethan. "Pfff, c'est encore l'autre face de Raï ..."

« Je n’apprécie pas beaucoup que l’on s’approprie ce qui me revient de droit, voyez-vous. J’ai gagné cet argent plus ou moins honnêtement, je vous l’accorde, il n’en demeure pas moins qu’il m’appartient. Au passage, j’ai apprécié votre petit numéro de tout à l’heure. Petite mise en scène fort agréable, je dois dire. »

Il s'était maintenant approché de moi et me glissa ce beau discours à l'oreille. D'abord troublé, puis agacé et enfin moqueuse je le regardai dans les yeux avant de lui dire :

« Voyons, il ne faut pas s'emporter pour si peu, je pensais que mon petit numéro vous aurez dissuadé de me suivre. » Dis-je délicatement à son oreille en passant mes doigts sur sa joue.

En le regardant alors dans les yeux je remarquai encore une fois que cet humain avait quelque chose de ... troublant, ce qui lui donnait un côté attirant.

« Vous ne semblez pas satisfait, quelque chose vous trouble peut-être ?» Lui dis-je cette fois-ci d'une voix presque inaudible. Ses yeux était comme des aimants et je n'arrivais pas à me détacher de son regard. Il était vraiment pas mal ... "Ma fille tu t'éloignes du sujet là".

«Bref ce n'est pas tout mais j'ai d'autres courses à faire, vous passer le bonjour au tavernier de ma part, c'est un si brave homme !» Lui dis-je d'un sourire narquois mais

Même si je voulais partir quelque chose me retenait de bouger, Ethan c'était maintenant rapproché de moi, j'entendais le souffle de sa respiration. Quand mon corps s'accorda enfin avec mon désir pressant de m'éloigner le plus loin d'Ethan, il s'approcha encore plus près de moi jusqu'à me plaquer contre le mur.

«Tu fais quoi là, aurais-tu l'envie suicidaire de vouloir te faire castrer ?»

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