Mon personnage Sexe et âge: Homme de 29 ans Aptitudes:
Kem Alran
Itinérant
18.07.13 11:06
Le paysage défilait de chaque côté, la route s’étirait devant lui, mais il n’y prenait pas vraiment attention. Il avait quitté la confrérie de Fériane quelques temps auparavant. Il avait laissé Roxane derrière lui. Parce que oui, au final, leur histoire n’avait pas marchée. Il n’avait pas été le bon, celui qu’elle attendait. Donc il était reparti, tout comme elle, et il avait décidé de retourner à la Forteresse pour prendre des nouvelles de Dan et Moon et leur montrer qu’il était sobre et moins dépressif qu’avant.
Le souvenir de Misao était encore bien présent, tout comme ses actes. Roxane l’avait grandement aidé, oui, mais cette ombre planait toujours sur lui. En fait il ne pensait même pas l’évincer un jour. Elle serait toujours là, quelque part. Il avait cru aimer Roxane comme il avait aimé Misao. Mais en réalité, c’était justement parce qu’elle ressemblait énormément à Misao que ça n’avait pas fonctionné. S’il devait retrouver une femme, elle ne devait pas leur ressembler. Et puis, il ne courait pas après. Si l’amour était pour lui, il viendrait. Et sinon, tant pis. Il resterait un Mercenaire mou. C’est pour ça qu’il voyageait. Pour éviter les missions et donc à tuer sans raisons valables.
Il était donc perdu dans ses pensées lorsque son cheval se cabra, l’envoyant au sol. Sur le dos, sonné, Kem fronça les sourcils et se releva bien vite, aux aguets. Le cheval hennissait et avait les yeux fous. Le jeune homme le calma donc tant bien que mal, le retenant à la bride. Une fois fait, il s’avança pour comprendre l’origine de la panique. Et il trouva vite. Devant lui se dressait un champ de bataille. Il y avait des mouches et des corbeaux sur les cadavres, et l’odeur de putréfaction imprégnait l’air déjà bien chaud et sec. Kem grimaça et alla attacher son cheval avant d’inspecter les lieux.
Déambulant entre les cadavres, faisant fuir les charognards, il comprit déjà que les Frontaliers étaient impliqués. Il reconnaissait les armures et les sabres. Mais les autres… ils étaient à Ombreuse… près de la Forteresse… est-ce que les Frontaliers avaient décidé de les trouver ? Depuis la disparition de Viladra et la prise de pouvoir de Tsuki, les Mercenaires étaient fragilisés. La discipline n’était plus aussi intense et bon nombre d’enfants du chaos vagabondaient dans la nature pour livrer leur propre loi.
En revanche, son instinct d’enfant d’Al-Far revint rapidement et il vola les bourses des hommes et des femmes. Elles ne leur serviraient tout de même plus non ? Et lui avait besoin d’argent. Il trouva même un poignard assez effilé et qui serait bien utile. Il savait se défendre et n’hésitait pas à tuer, oui, mais il ne voulait plus tuer juste comme ça, pour un oui ou un non. Lorsqu’il s’approcha d’une jeune femme, il eut un sursaut lorsqu’elle inspira profondément à la recherche d’oxygène. Il déglutit et attendit, pour voir si elle avait poussé son dernier souffle ou si elle était bel et bien vivante.
Son armure était entachée de sang, et bon nombre de plaies se faisaient voir. Ses cheveux châtains cascadaient sur ses épaules. Kem s’avança prudemment et posa deux doigts sur sa gorge, à la recherche d’un pouls. Il était là. Faible mais bien présent. Il était étonnant qu’elle soit en vie avec cette plaie à la poitrine. Que faire ? L’aider ? La laisser mourir ? Écouter son instinct de Mercenaire ou son cœur d’homme ?
Il soupira.
« Tu vas pas me dire que… »
« Aide-là ! Elle n’a rien demandé ! Et elle ne sait pas qui tu es réellement… »
« Elle l’apprendra ! Ses chiens de Frontaliers sentent les Mercenaires à des kilomètres à la ronde ! »
« On s’en fiche ! Aide-là ! »
Kem soupira une seconde fois et ferma les yeux. Ses voix l’emmerdaient au plus haut point aussi. Belle séquelle des épreuves endurées.
Se résignant, il alla près de sa monture et récupéra le nécessaire de soin que les Rêveurs lui avait confié. Au cas où.
Il revint près d’elle et commença donc les soins. Il réussit sans savoir comment à lui retirer son plastron pour avoir un meilleur accès et la plaie de la poitrine fut désinfectée, avant d’être enrubannée. Elle n’était pas assez profonde pour nécessiter l’usage de la suture. Et puis… Kem ne savait guère recoudre des gens. Il s’occupa également de ses plaies sur les bras et les jambes, et lui releva la tête pour la faire boire. Le seul truc auquel il ne s’était pas attendu fut le réveil de la jeune femme. Des yeux noisette le fixèrent d’un coup, et il sursauta, voulant se reculer. Elle fut très rapide et ni une ni deux, il se retrouva sur les fesses, la mâchoire en feu après ce coup de poing magistral. Il se frotta l’endroit en se relevant et lui dit :
-Non mais ça va pas ?! Je vous soigne et vous me frappez ?!
L’auto-défense des Frontaliers… mon dieu, dans quel pétrin s’était-il encore fourré ?
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18.07.13 12:32
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18.07.13 18:36
-Je n'avais pas besoin de votre aide face de Thül !! Mieux vaux mourir lors d'un combat, que survivre sans avoir pu ramener ses compagnons d'armes en vie !
Kem ne fît qu’hausser les sourcils. C’était donc ça, le fameux honneur des Frontaliers ? Mon dieu… qu’elle idiote celle-là. Et pire encore, elle tenta de se lever. Kem ne bougea pas, la laissa constater par elle-même qu’elle était incapable de bouger de trop. Bien sûr, elle retint un cri de douleur, il le vit très bien. Mais sur ce point il ne pouvait pas la blâmer, il faisait pareil. Ne pas montrer sa souffrance, tant physique que psychologique. Il en connaissait un rayon sur le sujet, merci.
Une fois son orgueil mit de côté et qu’elle se fut rallongée, Kem la laissa le détailler de ses yeux noisette, chassant sa colère. Elle l’avait frappé quand même !
-Pourquoi tu m'as sauvé ? La mort est une chose que je ne crains pas. Maintenant en vie, j'ai tout perdu ! Mes compagnons, ma mission, mon honneur ... Pourquoi voudrais-tu que je te remercie ?
Kem soupira silencieusement et la laissa ruminer. Il la regardait, observait son visage crispé sous la douleur, la tristesse, la colère même. Sous les vêtements et armure se dessinait un corps sculpté pour le combat. Une guerrière. Frontalière en même temps.
« En moins de deux elle va te sonder, deviner et te faire la peau. »
« Laisse-lui une chance, elle est sous le choc. »
Lui faire la peau… peut-être était-ce ce qu’il cherchait malgré tout. Malgré Roxane et son aide pour remonter. Sous le choc… les Frontaliers avaient l’habitude de ce genre de choses. Lui aussi avait l’habitude. Qu’elle arrête. Il la regarda agripper son sabre et le nettoyer pour le ranger avec difficulté. Mais il ne bougea pas, la laissant faire. Il revint vers elle tandis qu’elle s’examinait, avec de l’eau pour qu’elle s’abreuve. Cela aidait toujours à une bonne cicatrisation. Et… le coup de poing partit sans qu’il ne l’anticipe. Une nouvelle fois, il recula de deux pas, une main sur la mâchoire, fronçant les sourcils. Non mais !
« Tue-là. C’est un aimant à ennuis. »
« Non ! »
Kem ne savait pas trop comment réagir…
-Vous profitez de la faiblesse d'une personne pour la déshabiller ? Espèce de siffleur dégénéré !!
Quoi ?! Elle délirait là. Il avait juste envie de lui en coller une pour qu’elle comprenne. Ou qu’elle remette ses idées en place. Jamais il n’avait vu ça. Alors il lui lança :
-Vous êtes une cinglée. Pour qui vous prenez-vous ?! J’aurais très bien pu passer mon chemin ou vous tuer ! Je n’étais pas obligé de vous aider ! Et je l’ai fait ! Et vous… vous me parlez de votre honneur ? Laissez-moi rire ! On s’en bat les couilles de votre honneur. Vous savez pourquoi ? Parce que si vous étiez morte avec vos copains, qui serait retourné chez vous annoncer la nouvelle ? Personne n’aurait su. Personne ne se serait inquiété avant belle lurette pendant que vos cadavres étaient bouffés par des corbeaux et autres charognes ! Et… tout le monde à peur de la mort. Dire que vous n’en avez pas peur c’est montrer votre stupidité. Pardon si je vous ais insultée. Maintenant tenez, mangez et buvez.
Il lui tendit une outre d’eau et des fruits. Pour l’heure, pas question de faire du feu. Il la laissa décider si oui ou non elle acceptait sa nourriture et son eau. Lui il s’en fichait bien en fait. Si elle voulait crever, autant qu’il parte et la laisse. Et elle disait avoir tout perdu…
-Et cessez de dire que vous avez tout perdu. Vous êtes en vie, vous avez sans doute votre famille qui vous attends à la Citadelle, et vos amis. Vous êtes loin d’être seule.
« Contrairement à toi n’est-ce pas ? »
« Laisse-le… »
Il baissa la tête en soupirant. Oui il était seul et ? Il s’en remettrait. Un jour. Peut-être. Bref. Il se leva et désigna les hommes et femmes au sol.
-On les enterre ?
Il n’eut pas de réponse, sans doute parce qu’elle était trop fière pour accepter son aide, mais il voyait dans ses yeux que c’était ce qu’elle voulait. Alors il s’avança et prit une pierre assez plate pour creuser. Dès qu’elle voulait l’aider, il refusait. Pourquoi ? Parce qu’elle était blessée et ne tenait pas sur ses jambes ! Il mit le restant de la journée à tous les enterrer. Même les Mercenaires. Il faisait comme s’il ne savait pas qui ils étaient réellement.
Les bras en compotes et en sueur, Kem rangea ses affaires de soin dans sa sacoche et sans un mot la prit sous le bras pour l’aider à marcher et à grimper sur la selle. Elle rouspéta, il s’en fichait royalement. Prenant les rênes, il conduisit le cheval et la cavalière jusqu’à sortir d’Ombreuse. Près de l’eau. Il l’aida à descendre et la laissa ensuite faire ce qu’elle voulait pendant qu’il allumait un feu et préparait à manger.
« Tu fais une connerie… »
« Mais non… tu l’as soigne, puis quand elle va mieux, elle repartira de son côté et toi du tien !
Oui…si tout allait bien ça se passerait ainsi. Quand ils mangèrent, il reprit la parole :
-Je m’appelle Kem. Vous avez eu de la chance que je passe par là, et j’espère que vous en êtes consciente à présent.
Sa mâchoire allait s’en souvenir de cette rencontre. Il allait avoir un joli bleu. Tout ça pour une femme…
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18.07.13 21:05
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18.07.13 21:46
La jeune femme le scruta longuement suite à ses dernières paroles. En fait elle regardait ses yeux. Tout le monde regardait ses yeux. Le démon aux yeux vairons… mais ils étaient un peu sa fierté même s’il ne l’avouait pas. Elle répondit alors :
-Laylan, Laylan Til'Denia !
Laylan. Joli prénom. Kem aimait bien les prénoms originaux. Il était curieux de nature…
-J'en suis consciente maintenant et je vous dis merci. Merci de m'avoir sauvé, merci de les avoirs enterrés, et merci de m'aider ! Ma réaction a du vous paraître des plus stupides et je m'en excuse, la mort de mes amis et la faillite de ma mission m’ont fait perdre les pédales.
Sur le coup, tout ce qu’il fit fut de ricaner sans pour autant la lâcher des yeux. Bon, au moins elle était plus intelligente qu’au premier abord.
« Mouais, méfie-toi »
« Tu vois, je te l’avais dit : le choc. »
Ouais le choc…
-Comme vous l'avez remarqué je suis Frontalière. Je vis très peu à la Citadelle. La plupart du temps je fais des voyages en Gwendalavir. Pour une fois on m'avait acquitté d'une mission, me chargeant de pister les Mercenaires du Chaos. Nous sommes malheureusement tombés sur un groupe d'entre eux. Quinze contre six, nous n'avons pas tenu. Et si vous ne seriez pas là, je serais morte à l'heure qu'il est. Une partie de moi l'aurait voulu mais l'autre partie vous en remercie !
Ainsi donc, les Frontaliers étaient à la recherche de la Forteresse hein ? Elle livrait ce genre d’informations un peu rapidement… elle ne savait même pas qui il était. Mais il ne dirait rien.
« Faut aller prévenir Tsuki ! »
« Pour ce qu’elle t’as déjà fait, ma foi… on s’en passera. »
Il mangea un peu de sa part avant de répondre.
-Envoyer six soldats était un peu risqué… j’aurais préféré envoyer une seule personne… quelqu’un de discret qui se faufile partout… qui endosse plusieurs identités… qui glane des informations… et ensuite, une fois le lieu repéré, envoyer l’armada. Mais sa, ce n’est que l’avis d’un voyageur qui a été ravi de vous soigner.
« Oui continue à lui dire comment agir ! Tu veux couler les Mercenaires ou quoi ? »
« Pourquoi pas ? Il serait libre alors ! Il pourrait faire ce qu’il veut ! »
Les Mercenaires repéraient les espions. Il donnait une idée à la Frontalière, mais il savait pertinemment que les Mercenaires trouveraient le pot aux roses très vite. Ils n’étaient pas si bêtes encore.
-Reposez-vous. Demain vous irez déjà mieux. C’est impressionnant comme plaie mais même celle de votre poitrine guérira vite. Votre plastron a amorti le coup. Du bon acier je dois dire. Même les Chevaliers n’en ont pas de comme ça. Vous avez été chanceuse. A tous les niveaux.
Pourquoi parlait-il autant ? Il se souvenait encore qu’avec Roxane, il avait mis une semaine à prononcer deux mots. Là, il parlait normalement. Cela le réconfortait. Roxane avait fait du bon boulot. Elle l’avait aidé, et il espérait avoir fait de même pour elle, pour qu’elle cesse de croire qu’aucun homme ne voudrait d’elle. Il alimenta le feu, se préparant à veiller toute la nuit.
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28.07.13 11:39
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Kem Alran
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28.07.13 13:09
La jeune femme finit par se coucher, et Kem alimenta le feu avant d’observer les alentours. Était-ce judicieux, ce qu’il faisait ? De rester avec elle ainsi ? Il prenait le risque qu’elle le perce à jour… en fait, s’il écoutait la première voix, il pourrait s’en aller tout simplement au milieu de la nuit et la laisser en plan. Mais il savait pertinemment qu’il en serait incapable. Il était trop bon. Surtout qu’il avait encore les conseils de Roxane en tête : ne pas laisser les Mercenaires lui prendre son âme…
La nuit défila, lentement, ponctuée des cris des animaux, du crépitement des flammes, de la respiration régulière de Laylan. Kem restait assis, et parfois il marchait un peu, perdu dans ses pensées. Il se demandait souvent ce qu’ils seraient devenus, Misao et lui, s’ils avaient pu continuer. Si leur histoire ne s’était pas brisée de la sorte. Et ensuite il se disait que c’était mieux ainsi. Il faisait souffrir ceux qu’il approchait… Misao, Roxane même. Oui il l’avait fait souffrir, en effectuant la même erreur qu’avec Misao. Il pensait la protéger, la défendre, alors qu’il n’avait fait que lui montrer sa vraie nature et l’effrayer, l’énerver, et l’éloigner de lui.
« Les Mercenaires sont toujours seuls. C’est ta vie, c’est tout. »
« Tu finiras par trouver un endroit ou rester, quelqu’un avec qui être… »
Kem ricana au milieu de la nuit qui l’entourait. Il n’espérait plus rien de sa chienne de vie. Il avait vingt-six ans et pourtant, il était las. A la limite de la dépression une nouvelle fois, et finalement, aider Laylan était peut-être pour lui un moyen de ne pas sombrer comme la première fois. Un moyen de se convaincre qu’il pouvait tout de même aider les gens, seulement s’il ne s’attachait pas à la personne.
Soupirant, il retourna près du feu et veilla sur le camp, pour le reste de la nuit.
Au matin, il était déjà debout, lavé sommairement et réveillé quand la jeune femme émergea. Il lui souhaita le bonjour et eut droit à un sourire en guise de réponse avant qu’elle ne se lève. On n’aurait pas cru qu’elle avait été grièvement blessée ! Son corps était fait pour résister apparemment. Mais c’était tant mieux. Il l’observa effectuer ses mouvements avec son arme, regardant sa technique. Rôdée, efficace, mortelle. Elle était plus dans le « fonce dans le tas ». Lui, il préférait être discret, comme les Mercenaires en fait. Il n’était pas un monsieur muscles qui pouvait foncer sus à l’ennemi et en ressortir vivant. Non, lui il utilisait sa tête et tentait toujours de trouver les failles, de passer au travers et de tuer à revers. Quand il le fallait. Mais puisqu’il ne voulait plus tuer sans raison…
Quand elle eut finit, il lui tendit du pain et de l’eau qu’elle prit en douceur. Ils discutèrent, comme deux personnes normales, et cela enchantait Kem. Plus de prise de tête, plus de complot, de méfiance… juste deux personnes qui parlaient. Par la suite, la jeune femme l’aida pour ranger les affaires, et le laissa pour remettre son armure en place. Il fallait s’en dire qu’avec son attirail, elle était impressionnante. La Frontalière dans toute sa splendeur et sa force.
-Ma monture s'est enfuie avec le reste des chevaux ! Je vais donc devoir rentrer à la Citadelle à pieds .... Mais vu mon état je ne pense partir qu'a la tombé de la nuit.
Kem acquiesça. Bien. Quoique… à la tombée de la nuit, à pieds ? C’était un peu risqué… mais il ne pouvait pas lui confier sa monture… enfin, avec un peu de chances ils trouveraient le sien.
C’est donc là qu’ils décidèrent de se mettre en quête de son cheval. En général, ils ne fuyaient pas bien loin. Et… cela l’étonnait parce que les chevaux des Frontaliers étaient dressés à ne pas fuir justement… pour éviter qu’en plein assaut contre les Raïs ils se cabrent et désarçonnent les cavaliers…
C’est au beau milieu de l’après-midi qu’ils le trouvèrent, plus en amont le long de l’eau, en train de boire. Kem s’en approcha et lui prit les rênes, pour l’apporter à sa maîtresse qui semblait ravie.
-Ainsi vous ne rentrerez pas à pieds. Et ce sera plus rapide.
Ils retournèrent au camp, et Kem étrilla les chevaux, la laissant vaquer à ses occupations. Puis, il prépara à manger, puisqu’ils devaient manger tôt pour qu’elle puisse partir dès la tombée de la nuit. Lui tendant sa part, il commença à manger doucement.
-Nos chemins se séparent ce soir… j’ai été content de vous rencontrer malgré… vos coups de poings.
Il sourit un peu, touchant sa mâchoire. Elle s’en souvenait encore…
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28.07.13 14:45
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