La suite d'une rencontre qui ne vient que de commencer ...
Âge : 25
Autre(s) Compte(s) : Ashlee Hil'Muran
Messages : 4238
Date d'inscription : 10/08/2012
Mon personnage Sexe et âge: Faëlle de 26 ans Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël
08.07.13 16:23
[HRP: Alors plusieurs choses, d'abord pour la description du cheval j'ai fais au pif en attendant la tienne. Une fois que tu m'auras écrit la tienne je pourrais éditer celle que j'ai écrite. Et puis vu que tu m'a dit de choisir la destination j'ai pris un chemin que j'aimais bien, alors j'espère que ça t'ira ^^]
Invité
Invité
10.11.13 0:44
Anaé Del'Rionne ft Myya Liandra
"Le passé, c’est comme un rétroviseur; Il est bon de regarder de temps en temps en arrière pour voir tout le chemin parcouru mais si tu y reste fixé tu manque le chemin qui se trouve devant toi."
- Parfait, alors dans ce cas là je te conduit dans une écurie que je connais bien et où on peut trouver de belles bêtes.
« Tant mieux » ne put s'empêcher de penser la jeune fille. Personnellement, elle ne savait pas où elle pourrait trouver un cheval et encore moins comment choisir. Ça, c'était les moments où elle se rendait compte qu'elle s'était jusque là contenter de vivre en spectatrice de sa vie, sans jamais envisager de faire quoi que ce soit. Oh, bien sûr, elle avait toujours envie de devenir Sentinelle, mais elle se moquait presque d'elle même. Comment imaginait-elle donc pouvoir prendre des décisions importantes alors qu'elle ne savait même pas où se trouvait une bonne écurie dans sa ville natale ? Myya la conduit non loin de la fontaine, vers une écurie de taille moyenne, tenue par un homme dont les cheveux gris et la démarche trahissait l'âge. D'un autre côté, Anaé comprenais qu'il préféra prendre ses précautions avec le sol, qui aurait bien mérité un coup de balai. Et un bon seau d'eau savonneuse. La dessinatrice ne pouvait s'empêcher de se demander depuis combien de temps une serpillère n'avait pas traverser cette porte, et elle-même marchais assez lentement en tentant d'esquiver la boue ( du moins elle espérait que ce n'était que de la boue). Finalement, elles arrivèrent devant les chevaux. Avec l'aide fort avisé de la Faëlle, la dessinatrice opta pour une jument à la robe entre le brun et le roux, une crinière un peu plus foncé que la robe et avec des yeux noisette emplit de douceur. Anaé fut sous le charme dès qu'elle vit la vit. Peut-être parce qu'on fond, il lui ressemblait. Il fallait lui trouver un nom. La dessinatrice opta pour Serena. Le nom de sa mère. Si il y avais bien une personne qu'elle voulait près d'elle lors d'une exploration risquée de Gwendalavir, c'était bien elle. Une fois qu'elle eut réglé pour le cheval ainsi que l'équipement qu'il lui faudrait pour monter tranquillement ( elle n'espérait pas monter à crue alors qu'elle n'avait pas touché un cheval depuis si longtemps), elles sortirent, une compagne de plus pour l'aventure.
**
Anaé caressa doucement l'encolure de Serena et sourit. Finalement, elle parvenait parfaitement à monter, tout lui était revenu à l'instant précis où elle avait enjambé le dos de la jument, force de constater que le cheval ne s'oubliait pas. Elle leva les yeux, contemplant encore et encore le paysage. Tout était si...sauvage. Voilà qui la changeai des ruelles, soit-elle magnifiques, de la capitale. L'air à lui seul était un autre univers. Elles ne s'étaient éloignés que peu d'Al-Jeit, et la dessinatrice ne doutais pas le moins du monde qu'elle pouvait encore apercevoir les murailles d'Al-Jeit et la superbe Arche. Elle était si petite de là, et perdaient l'aspect imposants qu'elles avaient toujours eu pour lui. Même si l'Arche gardait cette magnificence à vous faire pleurer. La capitale n'était plus qu'un souvenir derrière son dos. Son cœur se resserra, sans qu'elle puisse pou autant dire si c'était par excitation ou par remords. Elle quittais tout ce qu'elle connaissait pour tout ce dont elle avait peur. Peur ? Non, elle n'était pas vraiment effrayé, même si les contrées de Gwendalavir était loin d'être dite sûr pour des jeunes filles incapable de lancer droit un couteau. La seule fois où elle avait essayer, elle n'avait réussi qu'à se blesser et à dissuader un petit rongeur qui avait eu la mauvaise idée d'escalader le mur de revenir chez elle. Elle jeta un coup d'œil au deux armes accrocher à sa taille. Si l'une d'entre elle lui était familière et avait une lame quelque peu abimer à forcer d'être trimballer et jamais utiliser, l'autre était un cadeau tout neuf de Myya. Belle, affilée et....mortellement dangereuse. Si la raison pour laquelle elle lui avait offert était évidente, elle espérai tout de même ne pas avoir à sen servir. Elle jeta un dernier regard vers les murailles d'Al-Jeit. Vers la sécurité, la tranquillité. Mais se retourna bien vite. Il ne servait à rien de regarder vers l'arrière, maintenant, absolument tout était devant. Tout ce dont elle avait toujours naïvement rêvé entre deux exercices sur le dessin. L'horizon était là, dans son infinité invisible, tandis que le soleil s'en rapprochais avec paresse, porteur d'une promesse de surprises et de découverte. Anaé soupira et caressa de nouveau l'encolure de Serena. ** -Dis-moi, tu as déjà voyage en-dehors d’Al-Jeit ? Car je vois que tu es toujours tourné vers l’horizon, avide de découvertes. Tu as seize belles années je me trompe ? J’ai quitté mon enfance à mes dix-sept ans afin de découvrir le monde. Mais sinon tu ne m’as pas parler de toi, raconte moi un peu ton histoire ?
Arf. Son histoire. Elle avait tendance à répéter qu'elle n'en avait pas, ce qui n'était pas faux au fond, même si ses quatorze ans restait mémorable. Et les avaient laissées orpheline, Lyya et elle. Elle sourit faiblement.
-Je n'ai pas vraiment d'histoire, Myya. Tout chez moi n'a jamais été que petite routine. Enfin, ma mère est morte lorsqu'elle a accouché de ma petite sœur Lyya, quand j'avais environ neuf ans et mon père est resté anéanti...
Elle se tut un instant, sentant sa voix se briser. C'était il y a si longtemps, et le gouffre était toujours là, béant, attendant que qu'un regard bleu et chaleureux vienne le remplir. Attendant encore un sourire de la part d'un homme, un sourire qu'il n'aurait sans doute jamais pu refaire. Et qui ne réapparaîtrai jamais. Elle se souvenait pourquoi elle ne voulait plus voyager. Elle se fit violence pour ne pas faire trop apparaître ses émotions et reprit :
-...j'ai du m'occuper de Lyya, et entre les cours de dessins et elle, je n'avais pas le temps à autre chose. Ce n'est pas vraiment la première fois que je quitte la capitale, mais pas loin, ce n'est que la seconde, le premier était à Al-Chen, il y un peu plus de deux ans et...
Trop tard. Elle avait perdu le ton naturel qu'elle s'efforcer de garder.
-....mon père y a disparu, sans doute mort.
Elle se tut. Ca faisait mal d'en reparler. L'image du camp désert, de Lyya caché derrière un arbre, du poignard gisant à terre, comme un unique survivant de la bataille. Oui, ça faisait mal. Mais elle s'était jurée de découvrir qui avait fait ça, qui lui avait retiré son père. Elle se vengerait. La dessinatrice n'aimait pas ce mot, mais c'était ce qu'elle ressentait lorsqu'elle y pensait, une envie de faire souffrir celui qui avait commanditer l'enlèvement, puis sans doute le meurtre de son père et de le faire souffrir autant qu'elle en avait souffert, de lui faire regretter le jour où il a posé la main sur son bonheur à peine retrouver. Elle avait conscience que c'était une envie mauvaise, mais elle ne pouvait se résoudre à l'oublier. La douleur était toujours là, après deux années. La colère aussi. Quelqu'un était à la base de tout ça et quelqu'un payera. Elle mis quelque secondes à se reprendre.
-Enfin, c'était déjà il y a deux ans sinon rien depuis, elle se força à sourire un peu avant de continuer, quand à toi, tu dois avoir pleins de belles aventures à conter, n'est-ce-pas ?
Âge : 25
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Mon personnage Sexe et âge: Faëlle de 26 ans Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël
28.04.14 17:08
La suite d'une rencontre qui ne fait que de
commencer ...
feat Anaé Del'Rionne
-Enfin, c'était déjà il y a deux ans sinon rien depuis, elle se força à sourire un peu avant de continuer, quand à toi, tu dois avoir pleins de belles aventures à conter, n'est-ce-pas ?
Deux ans ne change rien Anaé, quoique tu dises ou que tu fasses la douleur restera. La perte d'un être chère est quelque chose d'insurmontable, et quel que soit le nombre d'années qui s'écoulent, la douleur reste toujours dans un coin. Plus les années passent, plus tu penses à autre chose, mais quand tu t'endors tu revois leurs visages ...
" Tu es une jeune femme très forte Anaé, beaucoup de personnes n'auraient pu surmonter cette épreuve, et tu l'as fait ! Va de l'avant quoiqu'il se passe et ne perds jamais ton sourire ... "
Dans ma tête je pensais peut-être le contraire mais Anaé était une humaine impressionnante, sa volonté et son esprit enfantin cachaient toute la douleur de sa vie. Après quelques secondes je me décidai à parler de moi, Anaé s'était ouverte à moi et je lui devais en retour mon histoire.
" De belles aventures ? J'en ai plusieurs effectivement, mais pourquoi ne pas commencer par le début ? Si tu t'es ouverte à moi je ne vois pas par quel droit je serais muette comme un cimetière. "
Anaé rigola, j'en fus étonné, "On ne disait pas muette comme un cimetière ?" À ce moment elle me dit comme une tombe, non comme un cimetière.
" Ah je ne savais pas, vos expressions à vous les humains sont parfois ... incompréhensibles pour nous autres Faëls. " Répondis-je en rigolant pour me défendre
Cette ... petite maladresse de ma part avait détendu l'atmosphère et c'est avec le sourire que je commençai mon histoire.
"Pour ma part, né d'une mère Faëlle et d'un père sang-mêlé, je suis une Faëlle presque ordinaire. Si ce n'est que mon grand-père était un humain, un humain comme toi, mais abandonné à la naissance près d'un gîte de Faël. Trouvé devant leur maison, mes arrière-rands-parents élevèrent mon grand-père comme leur fils. Puis voilà, naissance de mon père mi-Faël/mi-humain, rencontre avec ma mère, naissance de ma soeur ainée Élya, et trois ans après une petite Myya. Enfance des plus normales, pour les jeunes Faëls, et à mes dix-sept ans je quitte ma demeure pour l'aventure. Aujourd'hui j'ai dix-huit ans et comme tu l'as dit j'ai vécu pleins d'aventures en même pas une année. Après toutes te les conter seraient un peu long. Dis-je en souriant. J'ai fait pleins de rencontres, très enrichissantes, j'ai rencontré des personnes inoubliables, qui aujourd'hui comptent comme parmi mes meilleures amis, humains ou Faëls. "
À ce moment de nombreux visages défilèrent devant mes yeux ...
"Et j'ai beaucoup appris de ta race également, pas toujours de bien mais ça m'aide à comprendre votre esprit. Je me sens assez proche de vous, pourtant il y a un énorme fossé entre Faël et Humain. La vie nous sépare en tout point, et jamais vous nous comprendrez et inversement. Mais j'apprends beaucoup de vous et je vous apprécie."
Tout n'était pas parfaitement vrai, mais en grande partie. Finalement les deux jeunes demoiselles parlèrent jusqu'au coucher du soleil, oubliant le temps, oubliant les douleurs, dévoilant tout ce qu'elles avaient sur le cœur.