"Lorsque la nouveauté les tente et que la curiosité les pousse, les femmes vont loin." Citation d'Adolphe Ricard ; L'amour, les femmes et le mariage - 1857.
Lilipip n’était pas une Petite très sage. Vous pourrez interroger n’importe qui, vous obtiendrez toujours la même réponse : « depuis toute petite, elle n’en fait qu’à sa tête. Il est impossible de la faire changer d’avis ! Quand elle veut quelque-chose, elle l’a. » Hé oui ! Notre chère Petite n’avait jamais trouvé le courage d’écouter le grand Boulouakoulouzek lors de ses longues discussions sur la vie et sur les punitions qu’elle méritait quand elle faisait une grosse bêtise. C’était plus fort qu’elle ! Elle détestait les sermons. En fait, elle détestait qu’on l’oblige à faire quelque-chose qu’elle n’aimait pas.
Et cette fois-là….Hé bien, juste après le départ de Noiraude, alias Killian, les parents de Lilipip la sermonnèrent longuement. Car certes, elle était tombée sur une bonne personne, mais elle aurait bien pu faire une vilaine rencontre ! Elle aurait pu se faire tuer par un nounours élastique ou blablablaaa… Résultat, elle avait été privée de sortie pendant au moins neuf nouvelles lunes ! A chaque fois que ses amis organisaient une petite fête, apportant de la liqueur de framboise sans que les parents de le sachent, elle n’avait pas le droit d’y aller. Et si elle prononçait le souhait de se promener en forêt, elle était obligée de nettoyer la maison à elle toute seule.
Vous comprenez bien qu’une petite comme Lilipip, ayant plus de caractère qu’il n’en fallait, ne résista pas longtemps…D’autant plus que, maintenant qu’elle avait goûté aux mondes des Grands, elle voulait reprendre un bout. Cet univers…la fascinait. Elle voulait tout apprendre sur eux, et le chef du village refusait de lui dire quoi que se soit. Alors, puisque personne n’était décidé à coopérer, la jeune fille décréta elle-même qu’elle partirait. Sans l’accord de ses parents !!!! Sans que Boulou ne lève sa punition ! Elle était une rebelle, oui !
Alors, une après-midi, sans prévenir personne, elle fit son petit baluchon. Lilipip emporta le strict nécessaire : des framboises. Aaaah, mais je vous vois venir ! ‘Et les habits ?!’ Et bien, si jamais la demoiselle avait besoin d’habits, elle trouverait bien des feuilles et des écorces qui feraient l’affaire. Elle n’avait pas besoin de grand-chose ! Mais si la Petite avait retenu une chose, c’était que les framboises étaient difficiles à trouver chez les Grands. Alors, autant prendre ses précautions.
Lilipip prit au moins la peine d’avertir ses parents de son départ : elle inscrivit simplement « Partie ! » sur une feuille d’un grand arbre, pensant que cela suffisait amplement. Ils pourraient survivre pendant quelques temps sans elle ! Elle désirait vraiment découvrir la civilisation des Grands, et rien ne pourrait la dissuader de faire autrement !
La demoiselle se souvint encore parfaitement de l’arbre qu’elle avait emprunté pour atterrir dans le Monde des humains. Aussi trouva-t-elle sans difficulté cette magnifique passerelle et y pénétra sans hésiter. Elle se retrouva donc, une nouvelle fois, sur la Terre des Hommes, condamnée à elle-même. Lilipip espérait simplement qu’il y ait d’autres personnes comme Noiraude ou Framboisine pour l’aider en chemin…Elle ne désirait en aucun cas se retrouvait dans les pattes de méchants, comme elle avait failli l’être la dernière fois, sans l’aide de Killian.
Lilipip choisit ainsi une route au hasard, et parvint rapidement dans un petit village où les gens l’observaient étrangement, dans le cas évident où ils la remarquaient. Car elle ne les avait pas appeler Grands pour rien. Et ils n’étaient pas le peuple des Petits pour des framboises ! Le contraste était si grand que, lorsqu’elle marchait les yeux fixés droit devant elle, elle avait tout le loisir d’observer une multitude de fesses différentes. Pas très pratique pour se repérer.
La jeune fille se sentit trop rapidement perdue. Elle marchait comme bon lui semblait, se mêlant à la cohue, mais ne parvenait pas à voir les étalages des marchands ni une vue splendide…Non. Elle pouvait juste comparer les différents formats de fessiers. Elle s’était imaginée sa Grande Découverte des Grands…autrement. En plus disons…intense.
Soudain, la vue lui manqua, et elle se mit à paniquer. Lilipip crut à des Méchants Vilains, de ceux qui avaient voulu la transformer en article de foire. Mais lorsque l’intrus s’approcha de son oreille, elle sentit l’odeur de sa maison. De la forêt des Petits. Cela voulait donc dire… Comme pour confirmer ses maigres pensées (bah oui, les petits réfléchissent pas beaucoup !), le nouveau venu déclara dans sa langue :
-Qui c’est.. ?
-Un Petit ! hurla-t-elle.
Lilipip se retourna, faisant face au garçon. Elle sauta dans ses bras, le câlinant ouvertement. Aaaah ! Comme c’était bon d’avoir quelqu’un comme elle ! Quelqu’un qui pouvait la comprendre et l’aider dans sa quête épique ! Elle se détacha légèrement de son sauveur et lui donna un énorme baiser. Puis elle l’observa, convaincue de l’avoir déjà vu quelque part. Il portait de longs cheveux bruns, comme ses yeux, et les avait tressés. Il y avait même ajouté quelques breloques, apportant une touche de couleur ma-gni-fi-que à sa tenue et un bandana rouge comme des coquelicots. Et puis, il avait une magnifique petite barbe qui lui donnait un air plus adulte. En fait, pour résumer, il était incroyablement beau.
-Tu es qui ? demanda timidement Lilipip. Je t’ai déjà vu quelque part, mais je sais plus où ! Sûrement dans la Forêt Maison. En tous cas, tu es très beau !!! Et tu fais quoi ici, au juste ? Tu veux des framboises ? J’en ai rapporté pleins !
La Petite se saisit de sa main, sans attendre sa réponse et l’entraîna à l’écart du monde. Ce n’était pas qu’elle n’appréciait soudainement plus la compagnie des fesses des Grands mais plutôt…Qu’ils marchaient sans faire attention où ils mettaient leurs satanées gigantesques jambes, manquant de les écrabouiller bons nombres de fois. Et Lilipip n’avait pas envie de ressembler à une compote de framboises !
-Moi je m’appelle Lilipip, fit-elle. Et tu devineras pas quoi ! J’ai désobéi à Boulou ! Je suis une Petite courageuse!
Elle redressa fièrement le menton. Ah oui, elle se sentait très mature en contestant les ordres du chef ! Et puis, elle était sûre que ça impressionnerait son nouvel ami… !
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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04.01.13 22:04
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Lilipip Oukilip
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06.01.13 17:11
""La méfiance est une des formes de l'intelligence ; la confiance une des formes de la bêtise."" Citation de Paul Léautaud ; Passe-Temps - 1928."
Lilipip vit le garçon s’asseoir, l’air vexé. Mais quoiiiii ? Qu’est-ce qu’elle avait dit, encore ?! Ou fait ??? Il avait l’air d’un Petit vraiment râleur, celui-là ! Elle venait tout juste de le rencontrer qu’il boudait déjà ! Pfff…Franchement….Il pourrait au moins faire l’effort de se présenter ! La demoiselle croisa elle aussi les bras sur sa poitrine, rouspétant avec lui. Décidément, ils étaient faits l’un pour l’autre…
-Bien sur que je sais qui t'es...
La Petite fronça les sourcils. Comment ça, il savait qui elle était ?? Sa réputation était-elle si grande ??? Ou alors, Boulou avait-il décidé de la punir, ordonnant que quelqu’un parte à sa recherche ?! Oh nooon ! Ca devait être ça ! Il avait pris un des plus beaux des Petits, pour tromper Lilipip, et il lui avait ordonner de la manipuler pour qu’elle succombe à son charme et qu’elle rentre à la forêt ! Et elle qui allait lui accorder sa confiance ! Mais qu’elle était bête !
-C'est pour toi que je suis ici, pour te protéger de ces humains de malheurs ! Ces fesses de trodds maudits !
Ah ! Elle avait raison ! Lilipip recula légèrement, se murant dans le silence. Pas question qu’elle rentre dans son jeu ! Elle ne lui répondrait plus jamais ! Il avait beau être super sexy, il venait l’arracher à son aventure ! Et elle ne voulait pas ! Grrr…Méchant Petit. Nom d’un Trodd écrabouillé, jamais elle ne marcherait dans son petit jeu ! Lilipip relâcha ses bras, observant d’avantage le Petit. Il avait tout de même un air obstiné…Peut-être que si elle, elle parvenait à le remettre sur le droit chemin, à le convaincre de la laisser se balader dans ce monde….Il voudrait l’accompagner ? Elle ferait celle qui avait terriblement besoin d’un chevalier servant, et il serait obligé d’accepter… Peut-être même qu’il tomberait fou amoureux d’elle et qu’ils feraient pleins de Petits ensemble !
-Et j'en ai marre. J'ai beaucoup marché, j'ai mal au dos et aux pieds. J'ai faim.
La jeune fille s’approcha de lui, si proche qu’elle aurait pu lui faire un gros câlin pleins d’amour amoureux. Il semblait encore bougonner, aussi décida-t-elle d’attendre qu’il se calme avant de mettre son plan à exécution. Elle se mit déjà à chercher ses framboises, première phase pour l’amadouer, tandis qu’il était perdu dans ses réflexions.
Et alors que Lilipip allait lui brandir fièrement sous le nez les délicieux – que dis-je ?! Les divinement bons, les douceurs des Dieux, les…okjemetais- fruits, le Petit se redressa d’un bond, la faisant sursauter. Elle perdit ainsi toute sa poignée et les Grands, beaucoup trop pressés, ne se penchèrent même pas pour l’aider à tout ramasser. C’était bien pire que ça. ILS AVAIENT OSE TOUT ECRASER ! La Petite jurait mentalement, pleurant après ses framboises…C’était vraiment ignoble de leur part. Sacrifier ainsi ces fruits ! Heureusement qu’il lui en restait encore. Sinon…Sinon elle aurait fait un carnage.
-Tu veux que je te montre ma .. tralalala
(….Sans commentaire ! XDD) Lilipip le regarda, intriguée. Sa quoi ?? Elle avait pas très bien entendu. Sa Ralala ? C’était quoi, une Ralala ? Elle allait le lui demander, soudainement très curieuse – c’était peut-être très coloré, une tralala ! Elle avait hâte de voir ça !- mais elle sentit un mouvement derrière elle et se retourna.
La demoiselle se retrouva nez à…nombril face à un Grand. Elle leva les yeux, tentant d’apercevoir le visage du bonhomme mais, malheureusement, son gros ventre l’empêchait d’avoir une quelconque autre vue que ses poils sur son ventre. Beurk !
-Dis ? Tu sais pourquoi il est venu, lui ?
Lilipip venait de s’adresser à son nouvel ami. Elle ne savait pas vraiment dire si cet homme était bon ou mauvais, étant donné qu’elle ne parvenait à voir que les bourrelets de son ventre (…génial ! XDD). Elle se tourna vers lui, agrippant sa main dans la sienne. Noiraude ne lui avait pas appris assez de mots pour qu’elle puisse lui parler. Aussi lui demanda-t-elle :
-Dis, mon Sauveur Adoré, tu sais parler l’humain ? Tu pourrais lui demander ce qu’il veut ? J’ai pas envie qu’il soit venu pour nous montrer à tous ses copaiiiiiiihein?! AAAAh ! AU SECOUUUUR !
Le gros bonhomme venait de la saisir par le col, la faisant gesticuler dans tous les sens. Elle essaya en vain de lui donner des coups de poings, et l’entendit rire comme un Trodd mal léché. Elle fermait les yeux, totalement effrayée, et continuait d’appeler le Petit à l’aide :
-Steuplaiiit ! Aide-moi ! Je ferais ce que tu veux ! Je regardai ta Ralala ! Je te donnerai des framboises ! Je te masserai, je te donnerai pleins de bisous ! Mais aide-moi !!!! J’t’en priiiiiiiiiiiiiiiie!
Lilipip sentit une main se mettre en travers de sa bouche, l’obligeant ainsi à se taire. Elle le mordit férocement, sans que cela ne l’atteigne. Elle était prisonnière ! Hé bien… Tout ceci était un travail pour….SUPER OUKILIIIIIIP ! TATATATAAAA
[…Ok, c’est pas sérieux. Du tout.]
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Pytipokoupotipyk Nianiak
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28.01.13 17:14
(temps de réponse énorme, et pas forcément top mais.. j'ai répondu ! :D)
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Lilipip Oukilip
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11.03.13 19:47
" Crâne très réduit, cervelle d'idiot ! " Citation de Jean Rostand ; Promenades entomologiques - 1980.
Lilipip Oukilip avait cessé de se débattre. Parce-que le vilain humain qui la tenait était beaucoup plus fort qu’elle, et qu’il avait l’air féroce…Mais aussi parce-qu’elle était certaine que le Petit allait l’aider ! Après tout, on s’aide entre petits ! Sinon, Boulou hé bah l’est pas content. Et personne, je dis bien personne !, ne veut contrarier Boulo ! Et puis…Quelque-chose lui disait que ce Petit n’était pas comme les autres. Etait-ce sa façon de la regarder d’un regard tellement profond et tellement sexy ? Ou bien son corps si merveilleux ? Ou encore sa barbichette qui lui donnait envie de l’entortiller autour de son doigt ? Quoiqu’il en soit, elle pressentait que le courant allait étonnement bien passer entre eux. Alors oui, c’était certain qu’il allait la sauver des papattes du Grand ! Il ne pouvait pas aller à l’encontre de sa Destinée ! (ça fait presque épique. Presque.)
-Lâche-la sale Humain ! Range tes pattes velues dans ta mère l’ours élastique ! Je suis un petit fois de … Petit ! Je vais te montrer ce qu’on fait au type comme toi !
Il se saisit de sa sarbacane et, si on était dans un film, il y aurait sûrement eu un ralenti où le Petit secouait sa belle chevelure pour paraître encore pus beau qu’il ne l’était….Mais on était pas dans un film ! L’idée de faire de Lilipip et de Pytipok deux stars de Gwendalavir est donc à remettre à plus tard…Mais rien ne vous empêche d’imprimer leur avatar en grand dans votre chambre et de les embrasser en secret ! Bouahahah… !
Hem. Pour en revenir à notre histoire, notre cher petit Petit n’eut pas le temps de terminer son geste que déjà un autre humain se saisissait de lui, le soulevant du sol comme s’il ne pesait rien (alors qu’avec toutes les framboises qu’il a mangé, c’est impossible >>). Et de la hauteur où elle était, Lilipip pouvait aisément voir le visage de l’homme. Et autant dire qu’il devait faire hurler son miroir… Quoiqu’il en soit, le Petit tenta de se libérer à son tour, en gesticulant comme un poisson hors de l’eau (l’image..XD) et en grognant férocement, mais le Grand ne le lâcha pas pour autant. Il fut simplement surpris, et cela laissa le temps à Pytipok pour se saisir à nouveau de sa sarbacane et de lui lancer un sort affreusement affreux :
-Le sort de la faim dévorante qui dévore sans fin !
Le ventre de l’humain qui tenait Lilipip se mit à grogner férocement. Elle pouffa de rire, fière de ce que son héros infligeait à son agresseur…Ah ! Il méritait bien ça, le bougre ! Il aurait même pu être beaucoup plus vache mais c’était déjà une excellente chose. Et puis, il agirait incontestablement dans quelques secondes, le temps de se souvenir d’une formule et… Aaaaaaaaargh ! Trop tard ! L’homme qui le tenait venait de faire valser sa sarbacane ! La Petite vit une forme suivre quelque peu après, s’écrasant lourdement sur le sol…Son sauveur ! Aaaah mais non ! Il pouvait pas se sprotcher comme ça par terre !!! Il devait être vivant ! C’était pas elle qui devait l’aider, mais lui ! La princesse ne sauve pas le prince, voyons ! Elle en fut presque vexée…Comment allait-il pouvoir être son petit ami s’il était même pas capable de venir à bout d’un ennemi pas encore trop dangereux ?! Ri-di-cule !
Les humains commencèrent à parler entre eux de leur drôle de langage, se disputant sûrement sur la façon de les rôtir…Ce qui laissa du temps à Lilipip pour élaborer son plan, puisque le Petit-dont-elle-ne-connaissait-toujours-pas-le-nom ne daignait pas réapparaître… Elle avisa l’endroit stratégique de l’homme (si. Vous avez bien compris.) et, d’un sourire malsain, lui fourgua un énorme coup de pied. Le Grand vira aussitôt au rouge, ce qui fit de nouveau éclater de rire la demoiselle, et il la lâcha d’un coup, tombant à genoux.
-Bouahahah ! On ne retient jamais longtemps une Oukilip, mon cher petit Grand ! Il ne fallait pas se frotter à moi !
Elle se tourna pour leur tirer la langue et, d’un seul coup, se fit happer par la foule. Il fallait qu’elle retrouve son Petit, maintenant ! Ah ben oui ! Parce-qu’elle ne lui en voulait déjà plus! Non, non, non ! Ca ne servait à rien et puis……..A vrai dire, elle avait déjà oublié qu’elle était censée lui en vouloir. Bah quoi ? Je n’ai jamais dit qu’elle était super intelligente, non plus ! Au contraire. Elle est peut-être mignonne, mais elle n’a pas une grosse cervelle.
Bref, pour en revenir à l’histoire actuelle – je sais ô combien vous adorez les descriptions de notre magnifique et extraordinaire Petite, mais faut bien avancer dans le récit…Ne soyez pas si triste voyons ! Oubliez pas que vous pouvez imprimer facilement son avatar !- Lilipip se mit à courir entre les fesses de tous ses Grands, tant pour être certaine de semer les deux zigotos qui voulaient la manger que pour retrouver son futur époux. Elle zigzagua entre les jambes, fit des acrobaties dignes d’un…Petit, et enfin trouva son âme sœur, recroquevillé dans un coin. Les rayons du soleil semblaient l’englober, comme s’ils voulaient démontrer le rapprochement entre la beauté d’un Dieu et lui (sisi !)
Lilipip couru de toutes ses forces vers lui, manquant de peu de se faire écrabouiller, et s’agenouilla à ses côtés. Elle déposa sa tête sur ses genoux et le regarda, protectrice…Enfin, plutôt…Elle le dévora du regard, affamée. Comme il était beauuuuuu ! Elle ne put s’empêcher très longtemps de lui caresser le visage, jusqu’à attraper de ses doigts sa jolie barbiche si sexy… Elle se pencha sur lui, souriante, et chuchota doucement :
-Je suis là, mon tout beau ! Tu peux te réveiller ! Ils sont partis les méchants vilains ! T’en fais pas ! Je leur ai réglé leur compte !
La jeune fille attendit, mais elle n’obtint aucune réaction. Tiens, tiens… ? Dormait-il encore, ou faisait-il semblant ? Elle fronça les sourcils, interrogatives, et l’appela de nouveau. Mais non, toujours rien ! A croire qu’il le faisait exprès…Se pourrait-il qu’il souhaite… ? Oh mon dieu ! Mais oui ! Lilipip se pencha d’avantage sur lui, ses lèvres à quelques centimètres des siennes. Et puis, lentement, doucement, elle leva sa main, sans doute pour écarter des mèches de ce visage si parfait et… Lui administra une énorme gifle.
-DEBOUT LA DEDANS ! hurla-t-elle.
Hé bien, ça, ça risquait de l’réveiller !
[HS : Quoiiii ? Vous vous attendiez à quoi ???….=D]
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09.04.13 17:48
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Lilipip Oukilip
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13.04.13 19:04
"Il faut être têtu dans cette triste vie. Si l'on écoutait l'avis de tout le monde, on ne ferait jamais rien. Même pas de sottises." Alain Grandbois ; Avant le Chaos.
Lilipip Oukilip soupira de bonheur. Le Petit venait de l’étreindre avec force, comme si c’était son amant et qu’ils ne s’étaient plus vus depuis des années. Son amant…Oh, comme elle aimerait ! Il était tellement magnifique, avec ses petites tresses, son regard aguicheur, son petit ventre rebondit…Elle l’aimait sans le connaître. C’était donc ça, la Framboise Eclair ? (les Petits disent ça, au lieu de Coup de Foudre. Sisi. Faut pas chercher.)
Elle enfuit sa tête au creux de son épaule, le trouvant encore plus confortable que la mousse entre les arbres. Roooh ! Elle donnerait tout, absolument tout pour pouvoir se frotter à lui toute sa vie. Même sa collection privée de liqueurs, c’est pour dire !
Le Petit se détacha doucement d’elle, caressant du regard ses seins. Elle se sentit rougir tandis qu’il approchait sa main de sa poitrine et malgré elle, son souffle s’accéléra. Elle le laisserait faire. Tout ce qu’il voulait. En plein dans la rue, là, s’il le fallait. Elle le laisserait prendre dans le creux de ses mains les framboises accrochées dans les plis de ses vêtements. Elle l’aimait tellement ! Toutes les framboises du monde n’était rien comparé à ce qu’elle éprouvait ! Lilipip l’observa goûter avec passion le fruit interdit, ne ressentant aucune jalousie envers lui. Son jour viendrait où elle aussi serait traitée avec autant de soin…
Le petit jeune homme lui offrit galamment la deuxième framboise, sous les yeux embués de Lilipip : ce présent, même s’il lui appartenait au départ, était le comble de ses espérances. Il la lui donnait ! Alors qu’il aurait pu tout engloutir ! Elle la prit entre ses doigts, touchée au plus profond de son ventre (bah oui, tu viens de dire que leur âme est remplacée par leur ventre !!) et l’avala tout rond tandis qu’il lui faisait la révérence, se présentant en même temps :
-A la plus magnifique des Petites, de la part de son dévoué amoureux, Pytipokoupotipyk Nianiak.
Pytipokoupotipyk…Quel prénom merveilleux ! Elle le chuchota pour elle-même, y mettant toute la passion qu’elle éprouvait pour ce Petit et pour les Framboises. Elle réfléchit un instant, admirant le soleil éclairer le visage de son héros, se demandant si Nianiak lui irait bien. Lilipip Nianiak…Oui. Décidément, oui. Ils étaient faits l’un pour l’autre.
Pytipok se redressa, une expression de panique venant obscurcir ses traits. La Petite fronça les sourcils, allant le questionner sur ce brusque changement d’humeur quand il déclara, visiblement embêté :
-Il faut retrouver ma sarbacane ! Sinon jamais nous ne réussiront à anéantir la menace des humains !
Il se mit à chercher partout autour de lui, en proie à une grande agitation. Lilipip, elle, restait interdite. Comment ça, anéantir les humains ? Pourquoi le voulait-il ? D’accord, certains étaient vilains, comme ceux qu’elle avait rencontrés la première fois qu’elle était partie de la Forêt Maison ou ceux qu’ils venaient de fuir. Mais d’autres étaient comme Noiraude ou Framboisine ! Pourquoi voulait-il les exterminer ?! Elle croisa les bras sur sa poitrine, boudant sur le coup. Mais Pytipok ne la voyait déjà plus, continuant ses recherches. Elle le suivit malgré elle mais refusa de l’aider dans sa quête. Il ne sembla même pas le remarquer, trop absorbé par sa sarbacane ! Il ne méritait pas d’être le Petit de sa vie, finalement ! Excédée, elle le dépassa, s’arrêtant juste devant lui pour le forcer à faire de même. Elle reprit sa mine renfrognée et déclara, énervée :
-Je boude !
Et, pour appuyer son mécontentement, elle se saisit de deux de ses innombrables tresses et en fit un gros nœud papillon au dessus de sa tête. Si les œufs de Pâques existaient dans Gwendalavir, j’aurais bien dit qu’il ressemblait à ça mais bon. Au moins, vous avez l’idée ! Lilipip lui tira la langue et reprit pour qu’il comprenne :
-Je boude fort fort fort ! T’as pas le droit de réduire les humains à l’état de framboise écrasée, tu m’entends ?!! Sinon, t’es plus mon petit ami !
Elle croisa de nouveau ses bras sur sa poitrine, le regardant avec une lueur de défi. Ahah…Que pourrait-il répondre à ça ?! Rien ni personne ne pourrait aller à l’encontre de sa têtusité ! Pas même un Petit, aussi craquant qu’il soit ! ET TOC !
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14.04.13 16:44
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Lilipip Oukilip
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21.07.13 19:34
"L’amour ? Suppuration mentale et physique ! Citation de Claude Robillard
Lilipip fronça férocement les sourcils, entamant une bataille du regard avec Pytipok. S’il gagnait, elle l’embrasserait pour le féliciter. S’il perdait….Elle l’embrasserait pour le consoler. Dans tous les cas, elle en tirerait quelque-chose… Après un bref temps seulement, Pytipok détourna le regard et elle dut se faire force pour ne pas faire la danse de la victoire devant lui, par peur de le vexer. Elle le ferait plus tard, à l’abris de son regard indiscret….Siiiii elle y pensait. Et venant d’un petit, il est certain que vous devez tout de suite oublier ce petit passage à votre tour. Vous n’aurez que des rêves à faire pour vous consoler….Ah ! Ne vous plaigniez pas : en lisant ce rp entre deux petits, vous deviez bien être au courant !
-Ecoute, framboise de mes rêves, jamais je ne voudrais te perdre. Tu.. Tu es ce qui me fait vivre. Mais, ma tendre noisette, toute aussi sucrée que tu sois, j'ai besoin de ma sarbacane. Les humains sont mauvais, et il nous faut nous défendre ! mais... Le plus important c'est que c'est le seul souvenir que j'ai de ma famille...
Lilipip le regarda, les yeux remplis d’amour. Il lui parlait comme si cela faisait des années qu’il se côtoyait, lui donnant des petits surnoms doux et attendrissants…Comment pouvait-elle ne serait-ce qu’une seconde résister à ce petit être ? C’était tout bonnement impossible alors elle se laisserait berner par ses histoires, même si ce serait des mensonges. Voilà sa preuve d’amour ! La demoiselle sourit, fière d’elle, réfléchissant ensuite à des surnoms qu’elle pourrait lui donner, à son tour…Ma petite liqueur acidulée ? Non. Il la prendrait pour une alcoolique et fuirait.
-Mon grand-père m'avait sculpté cet objet, et maintenant qu'il est mort ... c'est la seule chose qui m'appartienne vraiment et que je ne pourrais jamais trouver ailleurs.
Ma fleur enchantée ? Ouf, ça ferait trop féminin. Et cette fois-ci, son côté matcho en prendrait un sacré coup et il ne lui adresserait plus la parole avant qu’elle ne se fasse pardonner…Et mieux valait éviter les disputes dès les premières heures qu’ils étaient en couple, tout de même !
-Ô Sublime Lilipip, pourras-tu m'accepter ainsi ? Ne me repousse- pas je t'en supplie, je ne pourrais vivre sans toi...
Ma framboise égarée ? Non, toujours pas….Il penserait qu’elle croyait qu’il était dépourvu d’intelligence alors que c’était tout le contraire. Pour son espèce, du moins. Parce-que bon, pour nous, il n’est pas de très haut niveau. Et je ne dis pas « haut » en comparaisons avec sa taille. Ahah. Ahem. Bref, vous l’aurez compris, il y avait des tas de surnoms qui venaient à l’esprit de notre chère Petite mais, alors qu’aucun ne convenait, elle n’écoutait absolument plus les propos de son chevalier servant. Ce ne fut que lorsqu’elle le vit s’agenouiller qu’elle compris qu’elle avait décrocher…
-Ma petite feuille de menthe d’amour…chuchota-t-elle, navrée.
Puis tout à coup ses yeux s’illuminèrent. Oh ouiiiiiiii ! Ce surnom était paaar-fait. Ma démontrait absolument bien le fait qu’il était pour elle et elle seule, tandis que le terme « petite » faisait allusion à sa race, et donc à la fierté d’y appartenir. Menthe, quant à lui, suggérait la fraîcheur que sa tendresse lui appartenait, mais aussi de lui-même. Il était beau, frais, jeune. Et puis bon, amour, inutile de l’expliquer… L’éclair d’intelligence chez Lilippip disparut tout aussitôt et, passant une main dans ses propres cheveux, tout souriante, elle arracha d’un coup sec une mèche et la passa autour du poignet de son nouveau compagnon.
-Je t’aime depuis le premier jour, Oukilip ! Dès que nous trouverons un moment, marions-nous !
Elle sauta sur lui et lui déposa un énorme baiser sur les lèvres, se fichant royalement d’une quelconque intimité. Et puis, au cas où un Grand passerait par là, ce n’était pas certain qu’il les verrait… La Petite se saisit ensuite de sa main et déclara, pleine d’entrain :
-Bon, et bien, qu’attendons-nous ? Allons chercher ta sarbacane tout de suite, avant que l’un d’eux la prenne comme cure-dent !
Lilipip sourit une nouvelle fois, visiblement heureuse. Qui aurait cru qu’elle trouverait le grand Amour chez les Géants ? Au fond, elle était sûre que Pytipok se trompait sur leurs comptes mais puisqu’il voulait les exterminer, elle se devait de l’accompagner dans ses gestes, en digne future femme qu’elle serait. A deux, ils seraient plus forts. Et bientôt, il n’y aurait plus un humain en ce monde pour témoigner sur l’étrange duo qui les avait effacer de la surface de Gwendalavir…
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02.08.13 15:09
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31.10.13 10:21
Encore cette stupide traque aux Petits. Ethan ne savait même pas pourquoi ou pour qui il avait à les capturer (bien qu'il ait entendu parler d'un pouvoir tiré d'une sphère graphe, lui semblait-il), il savait seulement que c'était une mission insolite mais qu'il allait l'exécuter, parce que son commanditaire le payait bien pour cela. Il en avait déjà trouvé une, une certaine Lif lui semblait-il, et il lui avait semblé que ces créatures, adorables pourtant aux yeux de tous, étaient en fait tout simplement détestables. Elles n'étaient rien de plus que des petits bonhomme à l'intelligence limitée et à l'attitude toute enfantine qui l'exaspérait au plus haut point et lui donnait envie de leur mettre des baffes.
En attendant, il avait remonté la piste de deux autres d'entre eux, du côté d'Al Vor ; encore deux têtes à claque à récupérer. Il se demandait d'ailleurs bien comment il allait les repérer, grands comme ils étaient... Et Al Vor était une ville plutôt vaste. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Et puis, il ne se voyait pas demander aux passants dans la rue s'il n'avait pas vus passer deux créatures hautes comme trois pommes, avec la morphologie d'un enfant mais avec quelque chose d'adulte dans le regard qui laissait présager un âge plus grand que celui qu'on aurait dit de prime abord, mais auquel en fin de compte on ne trouvait que de la puérilité. Description bancale s'il en est...
Alors Ethan cessa de chercher. Et dès le moment où il ne scruta plus la foule à hauteur d'enfant en espérant tomber par miracle sur ses deux olibrius, et où il s'eloigna un peu du centre meme, dès ce moment donc il tomba sur... Une espèce de cérémonie, étrange pour le moins.
Les deux petits étaient là, assis devant une flaque comme des idiots, à parler d'un air enamouré dans ce dialecte étrange qui était le leur, et à se faire tomber des gouttes d'eau sur le nez. Ce spectacle laissa le mercenaire perplexe, mais il se ressaisit vite cependant. Mettant pied à terre, il s'approcha des deux guignols.
« Bonjour les Petits ! Moi je m'appelle Ethan, et je voudrais bien que vous arrêtiez de jouer tout de suite pour venir avec moi s'il vous plait. Si vous obtempérez tout ira bien, mais sinon je me verrai dans l'obligation de vous en coller une à chacun. »
Bien entendu, ils ne parlaient pas sa langue. Quelle poisse cette mission ! On aurait pas pu lui coller quelque chose de plus agaçant à exécuter. D'autant que, nota-t-il alors, il ne pourrait pas ramener les deux Petits sur son cheval. Un seul oui, mais pas ensembles. Et puis, tout cela manquerait un peu de discrétion. Il décida alors de procéder autrement (puisque de toute évidence ils ne le suivraient pas de leur plein gré).
« Tant pis pour vous, je vous aurais prévenu » lança-t-il tout de même à tout hasard, avant de pousser un soupir résigné. Il l'aurait méritée, sa paye.
***
Un peu plus tard, Ethan s'en fut en laissant derrière lui deux Petits saucissonnés proprement et bâillonnés solidement. Il n'avait plus qu'à aller indiquer à son commanditaire l'endroit exact où ils se trouvaient, et à le laisser se débrouiller avec ça.
Spoiler:
Joyeux Halloween ! 8D
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Lilipip Oukilip
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22.04.14 21:27
"Tout le monde fait l'idiot au moins une fois dans la vie. Mais se marier, c'est le faire toute la vie." Citation de William Congreve
Lilipip nageait dans le bonheur. Enfin, un temps soit peu que les Petits savent nager…Mais là c’est une métaphore, au cas où vous auriez pas remarqué. Alors chut avec vos pensées de lecteurs qui savent tout sur tout ! Laissez-moi raconter ou passez votre chemin ! (façon de parler, encore une fois. Parce-que bon, là, vous vous disputez avec une page Internet. Bravo, vous avez l’air d’un fou.)
SOIT ! Je m’égare avec vos rouspetages à deux balles et j’en perds le fil de l’histoire….J’étais en train de dire : Lilipip nageait dans le bonheur. Elle était là, main dans la main avec son nouveau petit chéri et rien d’autre n’avait d’importance. Il aurait pu la conduire n’iiiimporte où, elle la suivrait. Ces deux-là, ils avaient mis longtemps à se trouver et il était hors de question pour eux de se séparer, maintenant. Ah ça non ! N’importe qui pourrait essayer, ils vivraient toujours ensemble et pendant très longtemps ! Ah ben oui, ils avaient pas l’intention de mourir tout de suite. Avant, ils allaient faire les quatre cents coups, retrouver la sarbacane de Pytipok, manger des framboises et avoir pleiiiins de petits Petits. Ah oui, et entre autre, ils allaient aussi éradiquer l’espèce humaine. Rien que ça !
La demoiselle se laissait conduire donc, et remarqua que son prince charmant la conduisait peu à peu hors du village. C’était une bonne nouvelle au fond, parce-qu’elle commençait à en avoir marre de se faire écrabouiller de tous les côtés. Et en plus, comme ça, ils allaient pouvoir penser à un plan pour commencer à exterminer les Grands. Hé ouais ! Ils sont idiots, mais quand-même ! Ils étaient au courant de n’être que….deux. Contre plusieurs milliers au moins. (THIS IS SPARTAAA ! *pan*) Du coup, faute d’être nombreux, il allait falloir être stratégique. Y’avait plus qu’à espérer qu’avec leurs deux moitiés de cerveaux (et encore) ils allaient pouvoir créer quelque-chose de potable….
Soudain, alors que Lilipip admirait le déhanché sexy de son nouveau chéri, il s’arrêta d’un coup. Elle qui était un peu en retrait fonça légèrement dessus, assez bien cependant pour effleurer ses fesses de sa main. Un long frisson l’envahit…Des…des fesses de mâle ! Et bien foutues en plus ! C’en était trop pour son petit cœur. Elle allait presque défaillir sur le coup….Heureusement qu’il lui tenait la main, sinon, il allait devoir lui faire du bouche à bouche….Ah ? En fait, c’était pas une si mauvaise idée que ça ! Mais le fait était qu’il serrait si fort ses doigts entre les siens qu’elle pouvait plus rien faire. Boah. Tant pis. Elle aurait son bisou plus tard.
Lilipip se tourna vers Pyt’, le questionnant du regard pour son curieux arrêt. Mais au lieu de lui expliquer, il l’enlaça doucement avant de la faire asseoir. C’est là qu’elle remarqua que la terre reflétait son visage. Elle fronça les sourcils, se demandant si c’était une particularité de chez les Grands, d’avoir la route qui faisaient comme de l’eau. Elle plongea son doigt dedans, par curiosité et vit que…C’était de l’eau !!! Mystère résolu ! Elle se sentit intelligente et pour le prouver, fit un énorme sourire à son chéri mais il ne le remarqua pas. Il était trop occuper avec ses cheveux. Qu’est-ce qu’il faisait… ? Une nouvelle coupe ? Mais ça lui allait bien ! Elle allait lui dire d’ailleurs mais la réponse lui vint dans la seconde où elle ouvrit la bouche – ce qui fait qu’elle avait l’air idiote mais bon, faut pas lui dire. Il arracha une mèche de ses cheveux, là où il y avait une perle et la noua à son tour à son poignet. La Petite observa Pytipok avec des yeux tout mouillés. Jamais elle n’aurait cru que ce Jour arriverait…Dommage que sa famille n’était pas là pour voir ça !
-Oh Lilipip. De la forêt maison nous sommes loin, mais ensemble. Puisses-tu rester pour toujours à mes côtés. Et lorsque le froid de ton absence se fera ressentir, puisses-tu me réchauffer le coeur avec un baiser. Des framboises nous cueilleront ensemble, et pour nous. Nous ferons pour toujours parti d'une même tout.
La jeune femme prit l’une des mains de Pyt’ dans les siennes, les serrant avec force. Comme il était beau…Comme il était intelligent….Comme il était…lui ! Elle le connaissait à peine, mais elle l’aimait déjà te-rri-ble-ment. C’était tellement merveilleux d’être avec lui…Et dire qu’ils avaient attendu tout ce temps ! Le Petit trempa son doigt dans l’eau et laissa tomber une goutte doucement sur le nez de Lilipip. Elle renifla bruyamment pour retenir ses larmes, manquant de pleurer comme un gros bébé lorsqu’il prononça ces mots :
-Acceptes-tu d'être la gardienne de mon cœur ?
Si elle acceptait… ? Mais quelle idée ! Elle s’empressa de prendre de l’eau à son tour mais dans l’excitation, trempa toute sa main dedans et ce ne fut pas une goutte délicate qui tomba sur le nez de son futur mari, mais carrément une cascade…Elle éclata de rire, se sentant stupide mais elle se le pardonnait elle-même : elle se mariait, après tout. Et c’était la première fois alors, elle pouvait bien faire des erreurs !
-Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! J’accepte ! Je dis oui ! Et toi aussi tu dis oui ! Voilà ! Nous sommes mariés ! Je peux t’embrasser ? Je peux te faire des câlins ?
Lilipip allait sauter sur lui sans attendre même sa réponse quand un bruit de pas la fit sursauter. Elle se retourna vivement et vit un Grand a l’air menaçant s’approcher, beugler des mots dans cette langue qu’elle ne comprenait pas…Décidément, elle allait devoir demander à Pytipok de l’ensorceler elle pour qu’elle arrive à s’exprimer comme eux…Sinon, comment elle allait leur dire qu’elle voulait gouverner leur monde ? Le bonhomme n’attendit pas une seconde de plus et, avant même que les Petits puissent comprendre ce qu’il leur arrivait, ils se retrouvèrent saucissonnés et bâillonnés comme de vulgaire….trucs pas beaux. C’était insultant ! Ils lui avaient rien fait et voilà qu’ils venaient leur faire du mal ! En plein mariage en plus ! C’était décidé, Lilipip n’aimait plus les Grands. Sauf ceux qui étaient gentils mais bon, ça, ils étaient durs à trouver.
-MMmmmh !
La Petite avait beau beugler ce qu’elle voulait, ça n’avançait pas les choses. Surtout que le type était parti sans demander son reste, les laissant à leur sort ici. Mais il était hors de question qu’ils attendent là sagement ! Sûr qu’on allait leur faire encore plus de mal bientôt. Elle grommela, voulant croiser ses bras pour bouder mais elle se rappela qu’elle n’était plus libre de ses mouvements – et oui, ça oublie vite ces machins-là…
-Mmmmmmmh ! Mmmh mhmmmh mhh !
La demoiselle secoua la tête férocement, jurant comme un charretier (heureusement qu’on arrive pas à la comprendre…) et ce fut par ce geste qu’une barrette de fer tomba de ses cheveux. Une de ses trouvailles dans le monde des Grands…Elle avait trouvé ça joli et l’avait mis là, pour séduire. Et ça paraissait assez pointu pour détacher leurs liens (je ne sais pas par quel miracle mais on dira que si. Voilà. Na.). Du coup, elle se le fit pas dire deux fois et elle prit l’objet dans sa bouche, se penchant vers les mains de son mari. Elle réussit à les couper après un trèèèèès long moment, même qu’il commençait à faire nuit et du coup, il put l’aider à enlever ses propres cordes. Dès qu’elle fut libérée, elle se jeta dans ses bras et, l’embrassant de toutes ses forces, déclara :
-VOILA ! On est officiellement mariés. Une bonne chose de faite ! Maintenant, il faut partir d’ici. Je voulais faire des câlins ici mais c’est trop dangereux, on dirait qu’on nous en veut. Peut-être qu’ils savent lire dans les pensées et ils savent déjà ce qu’on va faire ? Tant pis, on va mieux se cacher, et après on va dormir et demain on ira chercher ta sarbacane. On la trouvera, j’en suis sûre !
La nouvelle mariée prit la main de Pytipok pour l’encourager. Ca ne servait à rien d’avancer encore cette nuit, ils ne verraient rien. Le Grand qui avait la sarbacane était sûrement parti dormir quelque part aussi et ils se lèveraient plus tôt que lui pour le retrouver. Elle avait confiance dans le Destin ! Après tout, s’Il avait tout fait pour qu’ils se rencontrent et puissent se marier plus ou moins sans problèmes…C’est qu’Il devait être de leur côté.
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01.05.14 20:02
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08.12.14 18:34
"Il y a deux sortes d'amour : l'amour insatisfait, qui vous rend odieux, et l'amour satisfait, qui vous rend idiot"
Le silence s’était installé entre les deux mariés. Un silence agréable, doux, s’infiltrant tellement bien dans leur être qu’il leur devenait familier et peu dérangeant…Ils étaient ensemble, amoureux, loin des Grands et leur fâcheuse habitude à foutre nawak et seul ça comptait réellement.
Ils partirent en quête d’un endroit où passer la nuit, quand un couple de buissons surgit de nulle part et ils semblaient si amoureux, leurs branches entremêlées dans un geste tendre qu’ils finirent par trouver refuge en cet endroit. Couchés l’un contre l’autre, papillonnant des yeux l’un à leur tour, ils s’émerveillaient de leur propre amour. Puis, sans plus attendre, le bellâtre plongea sa main sous les vêtements de la Petite, habile, sensuel, fougueux et entreprit dans la plus grande évidence de….la chatouiller. Une bataille naquit entre eux et ils luttèrent jusqu’à manquer de s’étouffer (…ça serait dommage qu’ils meurent maintenant….).
Lorsqu’ils furent calmés – autant dire que ça prit des lunes avec eux – ils continuèrent leur jeu de regard, semblant se dévorer à l’infini. Puis, n’en pouvant vraisemblablement plus de l’attente, Pyt s’approcha lentement des lèvres de sa belle…Qui lui pinça le nez férocement.
-Ma petite écorce adorée, je crois que tu oublies la coutume ! Tu dois d’abord danser avec un escargots, avant de me donner un baiser !
La demoiselle gonfla les joues, s’empêchant d’éclater de rire devant sa propre connerie. Une coutume, vraiment ? Peut-être…Mais vu le fou-rire qui voulait franchir ses lèvres, personne n’en était réellement sûr. Après tout, avec elle, rien ne prouvait qu’elle n’avait pas inventé tout cela sur le coup. Dans tous les cas, il était clair qu’elle le mettait au défi, dans une sorte de jeu où le gagnant aurait droit à arracher un vrai baiser de grands Petits…
-Allez ! Vas-y ! Je te regarde faire! Et puis après, n’oublie pas que tu dois te mettre tout nu et me déclarer un poème…
Pur fantasme de Lily, probablement. Voir son mari en tenue d’Adam était plus qu’une envie de femme mariée car il était évident que depuis le début de leur rencontre, elle désirait admirer son torse, toucher ses muscles sans doute très rembourrés (mais de quelle façon…=P). Mais jamais elle ne l’avouerait. Non, cette excuse de protocole ridicule ne lui servait que d’une passerelle vers ses désirs cachés et peut-être était-ce l’occasion au jeune Petit de profiter à son tour pour lui demander ce qu’il voulait. Puisque cette soi-disant coutume ressemblait plus à un jeu qu’autre chose, autant se faire plaisir des deux côtés, bien entendu…
-Allez mon chéri ! Va chercher des escargots !
Elle lui donna une petite claque sur les fesses pour l’encourager, souriant d’un air adorablement séduisant, s’assurant qu’il craquerait devant sa bouille pseudo-angélique. Puis elle se mordilla les lèvres à la seule pensée qu’elle aurait enfin l’occasion de voir Pyt complètement nu. Oh…Ce qu’elle était heureuse !
La petite Petite s’installa confortablement contre les buissons, se redressant légèrement pour être certaine de ne pas rater une miette du spectacle. Bien sûr que son chéri exécuterait ses ordres et s’il refusait….elle bouderait comme une grosse gamine, évidemment. Devant son petit air désespéré, il était certain qu’il craquerait. Oui, c’était mesquin….Mais c’était tout elle, n’est-ce pas ?