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Au hasard d'une rencontre [Pv Tsukiyomi Ayame] [FINI]
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12.10.14 20:11
Je poussai un soupir de bonheur, heureuse d’être là où je me trouvais. Je levai la tête, admirant les bâtiments et les tours qui s’élevaient vers le ciel au-dessus de moi. Al-Jeit était vraiment une ville magnifique. Je ne connaissais pas grand-chose des villes, ayant toujours vécu entourée de forêts, et je n’étais arrivée à la capitale que le matin même mais j’étais certaine que c’était la plus belle ville du monde. Elle ressemblait à une toile d’araignée, délicate et aérienne, et dont la beauté retenait prisonnière le cœur de ses visiteurs.


Je détaillais du regard une tour s’élevant à une hauteur vertigineuse à ma droite quand je sentis le vide sous mes pieds. Je perdis l’équilibre et basculai en avant sans pouvoir me retenir. Instinctivement je me crispai juste avant de percuter le sol, une fois puis deux avant de m’immobiliser. Un peu groggy, je me relevais sur les fesses pour regarder autour de moi. J’avais atterris au pied d’un escalier. Visiblement, j’avais raté la première marche. Ça m’apprendra à avoir la tête en l’air, pensais-je en me massant les côtes. J‘allais avoir de jolis bleus demain matin.


D’ailleurs, je n’avais toujours pas décidé de l’endroit où j’allais dormir. Je me relevais et tournais la tête à droite et à gauche en quête d’une taverne mais la rue était déserte. Et la nuit commençait à tomber, drapant le ciel de rouge et de violet. En réalité, je n’avais pas fait très attention à la direction que j’avais prise, ni aux enseignes que j’avais pu croiser en chemin. D’ici, je ne voyais aucune façade éclairée, mais il suffisait peut-être que je prenne un peu de hauteur ? Après tout, un mur ne devait pas être beaucoup plus difficile à escalader qu’un arbre.


Je repérai un bâtiment offrant des prises assez facile et commençai à me hisser. Mais arrivée sur le toit, j’oubliai momentanément la raison de mon escalade, le souffle coupé par la vue. Je n’étais pas monté bien haut mais cela suffisait pour me donner un aperçu du quartier dans lequel je m’étais perdu illuminé par les dernières lueurs du soleil couchant. La lumière, réfléchie par les parois de verre, projetait des formes irréelles aux alentours et créait une mosaïque unique.


Je restai un petit moment à contempler le spectacle, jusqu’à ce que le soleil se couche, puis je redescendis tranquillement. J’avais vu plusieurs endroits éclairés de là-haut, il ne restait plus qu’à espérer que ce soit bien des auberges.
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Tsukiyomi Ayame
Féminin
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Mon personnage
Sexe et âge: Jeune femme de 21 ans
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Tsukiyomi Ayame
Mercenaire du Chaos



30.01.15 17:35
Al-Jeit,la plus prestigieuse ville de l'empire. J'y avais fait nombreux voyage,et comme toujours,sa beauté ne m'atteignait pas. Peut être était-ce a cause de mon manque de compassion,ou bien que je n'appréciais tout simplement pas cette ville du au fait qu'il m'était arrivé nombreux événements désagréables au fil des années. Mais comme d'habitude,j'y était de retour. Quelque chose dans cette ville m'attirait,mais je n'avais toujours pas découvert ce que c'était.
J'avais encore disparu de la forteresse. Nombreux mercenaires c'était mit en tête de me tuer afin de prendre le pouvoir et ainsi améliorer le sort de la forteresse,mais il n'y arriverais pas. Mon entrainement ne m'avait pas été prodigué par un mercenaire incompétent,mais par la seule et unique Viladra,ancienne chef des mercenaires qui m'avait relayé par une de ses disparition sa place de chef. Mais je n'avait jamais été préparé a cette tâche,et je la prenais plutôt comme un fardeau. J'appréciais bien évidemment le pouvoir,mais pour moi,être ''chef'' n'était qu'un titre,qu'un mot,rien de plus. Je marchais dans cette ville de richesse en ne prenant aucunement attention aux gens que je bousculais. Il n'avait qu'a se déplacer lorsque j'arrivais. Ce n'était pas mon problème si ce vieillard se retrouvais assis sur les fesses,ou bien que cette fillette se retrouvais le nez dans une flaque d'eau.
Perdu dans mes pensées,j'entreprit de gravir le mur d'un bâtiment assez haut qui me donnerais sans doute une vue globale du quartier ou je me situais. Arrivée a son sommet,la légère brise qui régnait a cette hauteur fit virevolter mes mèches de cheveux d'un rouge qui faisait rappeler le sang. Il y a longtemps que je ne me cachait plus sous une cape lorsque je me déplaçait en ville. Je resta la,debout en fixant l'horizon un nombreux moment avant de finalement redescendre. Je terminais toujours la journée de la même façon lorsque je venais a Al-Jeit. J'entrais dans la même auberge,celle qui était situé au beau milieu d'une ruelle,je me dirigeais toujours vers la petite table ronde au fond de la pièce,la ou d'ou les fenêtres je pouvais voir la lune et les étoiles lorsque la nuit était tombé, et je commandais toujours la même chose. Mon arrivée dans cette auberge attirait toujours l'attention des gens qui me connaissait de réputation et personne n'osait s'asseoir a cette table. Elle était connue. J'y avais gravé de nombreux mots dans ma langue natale et bien évidemment,personne ne les comprenais. Alors que j'y était assis a boire ma boisson favorite,la porte s'ouvrit,et une jeune fille qui ne cadrait visiblement pas avec le genre de personne qui fréquentait l'auberge habituellement, entra. Elle dégageait une certaine énergie de bonheur qui me répugna. Le Bonheur. Un sentiment que je ne connaissais pas et qui ne me tentait guère. J'avais toujours pensé que le bonheur était une source de faiblesse puisqu'il était clair que lorsque l'ont était heureux,tout nous semblait plus beau et que l'ont oubliait alors les vrais dangers qui nous entourent.
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23.02.15 1:35
Fatiguée, je poussais la porte de l’auberge que je venais de trouver et entrait dans la salle au plafond bas. J’examinais avec curiosité les tables de bois entourées de banc et de tabourets, où étaient assis quelques rares clients à l’air sombre, uniquement éclairées par quelques lanternes aux vitres sales. L’ambiance n’était pas très joyeuse, mais je n’y prêtais d’abord aucune intention, uniquement préoccupée par ma recherche d’un endroit où me reposer. Le tavernier n’était visible nulle part, mais mon regard tomba sur une femme qui ne devait pas avoir plus de dix ans de plus que moi et qui était assise seule à une des tables du fond. Je fixai mon regard sur elle, fascinée. Elle avait des cheveux incroyables, longs et rouges et une attitude pleine d’assurance malgré sa petite taille.

Je ne pus retenir un sourire de me monter aux lèvres. J’avais envie de me lier d’amitié avec cette étrangère au charme envoutant. Si j’avais quitté ma maison, c’est que je voulais découvrir des choses différentes, rencontrer des gens différents et sur ce point, Al-Jeit ne me décevait pas. Je me dirigeais donc avec excitation vers la femme aux cheveux rouges, mais mes pas ralentirent d’eux-mêmes à quelques pas d’elle. Comment allais-je l’aborder ? Elle ne me connaissait pas, elle trouverait sans doute étrange que je vienne lui parler aussi facilement. Et puis peut-être que je la dérangerais, peut-être qu’elle attendait quelqu’un ?

Je m’arrêtais donc devant la table et restait plantée là, indécise. Je devais avoir l’air idiote, car je la fixais toujours, mais j’étais soudain devenue incapable de proférer la moindre parole intelligente.
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21.10.15 16:02
Il ne me fallut pas plus de 5 secondes pour être vraiment embarrassée et je sentie peu à peu la chaleur envahir mes joues. La femme aux cheveux rouges n’avait pas l’air de m’avoir remarqué du tout, et je n’avais plus tellement envie d’attirer son attention. De près, elle paraissait beaucoup moins amicale que de loin. Si je n’avais pas hésité, j’aurais sans doute engagé la conversation sans même remarquer ses sourcils froncés et ses traits tirés, mais maintenant je n’étais plus très sûre de moi. Dans mon esprit, elle évoquait un fauve.

Décidée à me trouver une autre table finalement, je fis un pas en arrière. C’est drôle comme un geste aussi anodin peut avoir des conséquences inattendues.  Mon pied heurta un tabouret déjà bancal, qui se renversa entre les tables. Malheureusement, le serveur de l’auberge passa au même endroit juste à ce moment-là. Son vol plané fut magnifique, sa chute beaucoup moins artistique. Il s’effondra à moitié sur une table, à moitié sur l’un des hommes attablés à la table en question, aspergeant tout ce qui se trouvait à portée –meubles et clients- d’un délicieux ragout d’agneau.

La gaffe, pensais-je en me mordant les lèvres. Je me rapprochais du mur et essayais de me faire toute petite alors que la salle commune de l’auberge devenait sous mes yeux un vrai champ de bataille. Les clients atteints par le ragout criaient, furieux, et l’aubergiste –miraculeusement apparu- criait encore plus fort qu’eux pour tenter de ramener le calme. Le serveur, entouré de gens mécontents, semblant rapetisser tout en multipliant les excuses. Visiblement, il était encore un peu sonné.

Je m’aplatis contre le mur, priant pour que l’aubergiste ne me remarque pas, et espérant surtout que personne n’avait vu que c’était moi qui avait provoqué tout ce bazar. Petit pas par petit pas, je me rapprochai de la porte de l’auberge, esquivant au passage un certain tabouret qui volait dans ma direction. Sans chercher à savoir si j’étais vraiment visée, je pris mes jambes à mon cou et détalai. Je passai la porte d’un bond, parcouru quelques mètres puis m’appuyai sur un poteau pour effectuer un virage à quarante-cinq degrés. Plus poussée par l’enthousiasme que par la peur, j’accélérai dans cette nouvelle rue, mon champ de vision se réduisant aux pavés qui défilaient sous mes pieds et à la vision fugitive des façades des bâtiments que je dépassais.

Au bout du compte, je finis par ralentir puis m’arrêter complétement, essoufflée, une impression de liberté nichée au creux de la poitrine. C’était enivrant de courir dans un lieu inconnu, entouré des gens inconnus, même si à cette heure-ci il n’y avait plus grand monde dans les rues. Et puis finalement, la scène de l’auberge avait été un bon moment, et je riais en me remémorant la tête du malheureux serveur. Avant de repartir au hasard, en quête d’un nouveau quartier d’Al-Jeit à explorer.
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