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Une escale ou une mission de sauvetage ? [Myya/Reïphama]
Myya Liandra
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Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : Ashlee Hil'Muran
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Date d'inscription : 10/08/2012

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Sexe et âge: Faëlle de 26 ans
Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël



21.08.15 16:07
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia

Quatre jours après leur départ d'Al-Far les deux jeunes amies arrivèrent à Al-Chen. Al-Chen … Ville portuaire aux abords du Lac Chen, troisième capitale de Gwendalavir, citée des marins !

Le duo était arrivé un peu plus tôt dans la journée, longeant le fleuve jusqu'au lac, puis du lac à la ville tout n'était plus qu'une question d'heures. Le paysage était surprenant, à la fois sauvage, malgré la présence des hommes, et paisible. Cependant pas le temps d'observer le paysage, aussitôt arrivée dans l'enceinte de la ville, la Faëlle partait en quête d'un lieu pour se reposer quelques jours, avant la suite de l'aventure. Très vite elles trouvèrent leur bonheur à l'auberge de « La Dame du Lac » située à bordure des quais. Ainsi les deux jeunes femmes eurent le droit à une chambre avec vue sur le Lac. Il faisait chaud, il y avait une écurie pour sa jument, et les repas servis semblaient appétissants !

Myya profita de la fin de sa soirée pour aller faire un tour en ville, elle prévint sa jeune amie avant de se perdre dans les rues d'Al-Chen. La Faëlle maintenant seule était perdue dans son monde, du moins jusqu'à que les hurlements des marchands la ramènent dans la réalité. En effet, notre Faëlle avait déboulé dans la rue principale d'Al-Chen, ou tous les commerces battaient leur plein. Il y avait énormément de boutiques de souvenirs, la cité étant très touristique, mais également la présence du marché de la poissonnerie, les étales n'étaient guère plus diversifiées ! Myya dénicha tout de même un tanneur. Elle s'attarda alors près sur les ceintures en cuir, la sienne commençait à prendre de l'âge, ainsi que les bijoux. Il fallait dire que la Faëlle n'appréciait pas beaucoup les bijoux humains, elle trouvait plus son bonheur dans les plumes, le cuir ou certaines pierres, mais un des colliers attirait particulièrement son attention. Il était pourtant simple, une fine lanière en cuir qui finissait en forme de triangle au centre, laissant un petit espace découpé sous forme ovale à l'intérieur même du triangle, qui laissait paraître une petite émeraude, qui malgré sa fine taille ressortait joliment sur la couleur clair du cuir. La Faëlle essaya alors le collier, le marchand la complimenta, et Myya souriant avoua qu'il était magnifique. Elle se l'acheta donc, ainsi qu'une ceinture en cuir simple, où Myya profiterai du voyage pour graver elle-même des signes Faëls dessus !

Enfin le soleil commença à baisser, les marchands fermaient boutique, et en moins d'une heure les rues devinrent calmes et presque vides. La Faëlle se dirigea vers les quais, puis s'assit les pieds dans le vide au bord du port, regardant calmement la lune flottée sur l'eau. Elle entonna alors un chant Faël qui datait de son enfance. Les yeux grands ouverts la Faëlle commença à se remémorer son enfance avec sa sœur, visualisant Élya et elle-même, plus jeunes, courir sur les bords du lac, se construire une barque et s'élancer sur les flots.

« J'ai compris pourquoi j'ai acheté ce collier, la pierre est de couleur identique aux yeux de ma sœur ... » chuchota-t-elle au vent.

Myya resta assise plus d'une heure, elle serait certainement restée plus, si quelqu'un ou quelque chose n'aurait pas troublé sa tranquillité ! Un bruit venant de l'eau se fit entendre et la Faëlle se tendit comme un ressors. Une personne, un homme très certainement, essayait en vain de nager vers le bord de quais, Myya entendait vaguement un appel à l'aide, et rapidement la Faëlle se débarrassa de ses armes puis se jeta à l'eau pour aider l'inconnu. Elle le ramena sur les bords du quai puis le retourna, pour extraire l'eau de ses poumons. L'homme, car oui c'était un homme, s'agitait et semblait répéter sans cesse des mots, un nom … « Mely ... Mely ... »

Myya tenta alors de rassurer l'humain, mais il semblait malade et n'avait pas tous ses esprits (après une chute dans l'eau quand tu ne sais pas nager ça peut se comprendre aussi !). La Faëlle s'apprêtait alors à ramener l'inconnu jusqu'à l'auberge pour lui trouver un médecin, mais les bruits de pas derrière elle l'en dissuadèrent.

« Alors ma belle, besoin d'aide ? »

Myya se retourna en observant les personnes qui l'entouraient. Elle était seule, trempée et désarmée contre 6 gros balourds ... jamais elle n'y arriverait sans aide ! (je vous jure que c'est dur qu'un FaËl avoue ça >.<) Myya pria alors pour que Reïphama regarde à travers sa fenêtre !
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30.08.15 11:55
Rephaïma observait distraitement le jeu de la lumière dansant au plafond. Elle était allongée sur un lit, le premier qu’elle voyait depuis longtemps, profitant simplement de la sensation confortable du matelas moelleux contre son dos. Myya était partie depuis plusieurs heures déjà, la laissant seule dans l’auberge. Cela lui convenait à merveille, mais elle commençait à s’inquiéter pour son amie, qui n’était toujours pas revenue. Elle décida de partir à sa recherche. Elle ne s’éloignerait pas trop; elle ne souhaitait pas se perdre inutilement, mais elle réussirait peut-être à la retrouver.

Elle enfila son manteau et descendit les marches de pierre du bâtiment et se retrouva dehors après avoir poussé une lourde porte de bois. La nuit recouvrait doucement le ciel d’un fin voile bleuté. La température de ce début de soirée était fraiche et Rephaïma se surprit à frissonner malgré les nombreuses couches de tissus recouvrant ses épaules.
Les passants se faisaient très rares; la ville s’endormait à mesure que le soleil disparaissait à l’horizon.

Rephaïma arriva aux alentours du port. La lune se reflétait sur l’eau, la teintant d’argent. Elle s’apprêtait à continuer son chemin mais s’interrompit lorsque que les échos d’une mélodie parvinrent à ses oreilles, portés par le vent. Elle reconnut immédiatement la voix de Myya. Se tournant dans la direction de la musique, elle aperçut une silhouette solitaire, assise au bord de l’eau. Elle ne parvenait pas à distinguer ses traits, mais elle déduisit qu’il devait s’agir de son amie.

Subitement, le chant cessa. La silhouette s’était penchée vers les flots, comme si elle souhaitait y prendre quelque chose. Elle se redressa peu après, tirant sur la terre ferme le corps d’un homme. Rephaïma n’eut pas le temps de se demander s’il était envie, car elle aperçut six ombres entrer dans son champ de vision et s’approcher de Myya. Tous étaient de sexe masculin, leur physionomie ne permettait pas d’en douter. Sans plus s’inquiéter de s’assurer que la jeune femme était bien Myya, elle se mit à courir dans sa direction. Les hommes continuaient à avancer, et leur attitude ne laissait rien présager de bon. Après avoir fait une estimation rapide de la distance qui la séparait de la faëlle et de ses assaillants, elle sut au plus profond d’elle même qu’elle n’y parviendrait pas à temps. Il fallait qu’elle trouve un moyen d’aider son amie à distance.

Elle chercha au fond de son esprit cette partie d’elle qui était capable de déjouer les lois de la nature et de créer d’une simple pensée. Devant elle, elle vit le premier homme prendre son élan pour attaquer Myya. Rephaïma n’avait pas le temps de s’élancer profondément dans les Spires. Elle se contenta de projeter un courant d’énergie brute, qui renversa deux des attaquants. En concentrant ainsi son pouvoir, sans lui donner de forme, elle parvenait à produire plus de dégâts. Bien sûr, cela ne les arrêterait pas pour longtemps...

Elle arriva à leur hauteur et se plaça au côté de son amie. Les deux hommes s’étaient relevés et leur groupe était à nouveau au complet. Rephaïma décida de se concentrer sur les trois hommes à sa droite (il fallait bien qu’elle laisse à Myya de quoi s’amuser un peu...). Celui qui était le plus proche d’elle dégaina un poignard et se rua sur elle. Ses yeux étaient emplis de colère. Il s’agissait de celui qui essayait de s’approcher de Myya quelques instants plus tôt. Il n’avait probablement pas apprécié de se faire mettre à terre par une femme aussi facilement. Lorsque le couteau l’atteint, il ne s’enfonça pas dans sa chair, mais ricocha sur le bouclier de métal qu’elle venait de créer. L’homme fut surprit par ce retournement de situation qu’il n’avait visiblement pas prévu et chancela légèrement. Il ne lui fallut que quelques secondes pour reprendre ses esprits, mais cela avait suffit à Rephaïma pour créer un arc entre ses mains. Elle encocha rapidement une flèche et la pointa sur l’inconnu. Ses doigts tremblaient légèrement sur la surface lisse du bois. L’homme s’éloigna de quelques pas, indécis.

Ecoute... dit-il, on est pas là pour chercher des ennuis. Tout ce qu’on veut, c’est reprendre notre petit compagnon. (Il avait craché ce dernier mot, ce qui laissait entendre qu’il n’appréciait pas vraiment l’homme qu’avait pêché Myya) Si vous nous le laissez, on ne vous embêtera plus.

Rephaïma baissa légèrement son arc alors qu’elle réfléchissait aux paroles de l’homme. Elle faillit ne pas se rendre compte que l’un de ses compagnons s’était approché dans son dos. Elle ne dut la vie qu’à ses réflexes, qui lui permirent de se retourner à temps pour tirer. La flèche émit un sifflement abrupt lorsqu’elle quitta l’arc pour aller se ficher dans la cuisse de l’étranger. Celui-ci s’arrêta et jura entre ses dents. Le sang s’écoulait abondamment de la plaie. Rephaïma se détourna, un peu dégoûtée par cette vision. L’attaque avait duré moins de trente seconde et les deux hommes n’avaient pas pris la peine de bouger, surement sûrs de sa défaite. Elle les mit à nouveau en joue. Elle ne souhaitait pas tirer inutilement, mais s’il le fallait, elle le ferait. Du coin de l’oeil, elle regarda où Myya en était.
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Myya Liandra
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Myya Liandra
Faël



12.02.16 15:39
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Myya commençait à échafauder des plans dans sa tête afin se débarrasser de ses opposants, mais toutes les solutions menaient à une défaite, elle songea éventuellement à leur laisser le fameux individu qu'elle avait sauvé, mais rapidement elle abandonna cette idée, jamais elle ne laisserait un vieux papi innocent dans les mains de brutes épaisses. Depuis quand la Faëlle avait-elle acquis un tel sens de l'honneur pour les humains ? Elle ne pourrait pas vous répondre …

Tandis que la situation devenait légèrement compliqué l'homme le plus au devant d'elle se retrouva propulsé à quelques mètres, Reïphama sortit alors de l'ombre, se plaçant aux côtés de la Faëlle, les six individus devant les deux amies n'avaient pas eu l'air d'apprécier le coup de la Dessinatrice et très rapidement Reïphama engagea le combat, ayant confiance en son amie Myya se concentra sur son combat à elle. Ne laissant pas le temps aux hommes d'approcher « sa pêche » la Faëlle s'élança en avant, l'homme devant elle se prépara à parer son élan, pas besoin, Myya savait sauter et d'un bond elle se propulsa vers le ciel, son ennemi n'eut pas le temps de suivre ses mouvement, en moins de 3 secondes la Faëlle se retrouva derrière son adversaire, il n'eut guère le temps non plus de se retourner que Myya lui asséna un coup aux cervicales : l'homme s'écroula, mort.

Les deux autres, ne se souciant point de leur camarade s'élancèrent en même temps, la Faëlle fit une roulade en arrière tout en récupérant l'arme de son premier adversaire, une sorte de sabre. En retombant sur ses pieds la Faëlle se mit en garde, prête à parer ses 2 adversaires. Ils abattirent leurs armes au même moment, Myya les évita en se décalant rapidement de quelques centimètres, tout en enfonçant son arme dans la chair de son adversaire le plus à droite, cependant elle n'avait rien touché de vital et même si l'homme recula elle se retrouva désarmée. En analysant rapidement la situation elle chercha son arc des yeux, il se trouvait à quelques mètres derrière le corps de son premier adversaire. Pendant son ennemi s'enlevait la lame de sa cuisse en gémissant, le second homme s'avança en commençant à abattre son épée sur la Faëlle, Myya recula en évitant les attaques successives, cependant elle ne put en éviter certaines et l'une lui ouvra la cuisse. Cependant ne se démoralisant pas elle para successivement les attaques puis prenant de la vitesse sur son adversaire elle le désarma d'un coup puis propulsa son pied dans son ventre, le souffle coupé il se plia en deux et chopant son crâne entre ses mains elle ramena son genou dans la tête de son adversaire, lui éclatant le nez et le dents, il recula en titubant, puis ramenant sa main à son visage il prit la fuite. Restait le dernier, celui qu'elle avait blessé à la cuisse, il n'eut pas le temps de se lever que la Faëlle s'empara de son arc et décocha une flèche, qui se ficha au milieu de son front. En effet son combat contre l'autre imbécile lui avait faire parcouru presque cinq mètres de distance vers l'arrière, juste à coté de ses armes.

Elle se remit en garde, se retournant vers Reïphama, mais la jeune femme avait fait du bon travail, et c'est par surprise que la Faëlle remarqua l'arc dans les mains de sa compagne, surprenant pensa-t-elle.

Aussitôt finit la Faëlle ne dit rien et se rhabillant, parce que c'est pas tout mais elle n'avait combattu que en  short et t-shirt trempé, elle prit l'homme qu'elle avait repêché et avec l'aide de Reïphama elles l'amenèrent jusqu'à la taverne, où alors elle demanda un médecin. Il arriva une heure après, l'inconnu semblait délirer et avait beaucoup de fièvre, le médecin pensa à un poison, pas mortel mais seul le temps et du repos pourrait faire éliminer le poison de son organisme, il se proposa de rester près de son patient jusqu'à son réveil. Puis remarquant sa cuisse ensanglantée de la Faëlle  il lui demanda de s'assoir afin d'examiner la plaie, Myya refusa au début puis céda au bout d'un moment car, fatiguée, elle ne souhaitait qu'une chose : se laver et se reposer dans un bon lit ! Il nettoya sa coupure, qui était assez profonde pour le coup et lui ordonna de se reposer quelques jours le temps de la cicatrisation, sans s'opposer la Faëlle acquiesça et monta se coucher, Reïphama devait déjà être couchée elle, tant pis pour son inconnu, elle le questionnerai le lendemain.
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15.03.16 22:20
La nuit était déjà bien avancée. Rephaïma marchait au bord de l'eau, à l'endroit même où la bagarre avait eu lieu, quelques heures plus tôt. Depuis, la jeune femme avait été incapable de trouver le sommeil. Elle s'était retournée dans sont lit, encore et encore, mais tous ses efforts pour s'endormir restaient vains. Elle était donc sortie discrètement de sa chambre. Quelques personnes s'attardaient encore dans la salle commune de l'auberge, mais elles lui jetèrent à peine un regard lorsqu'elle passa à leur niveau, avant de s'enfoncer dans le bleu cobalt de la nuit.

Il ne restait plus la moindre trace sur les lieux de l'altercation, sinon quelques taches de sang qui ne partiraient sans doute jamais vraiment. Les hommes que Myya et elle avaient combattus s'étaient éclipsés rapidement après avoir remarqué l'état de leur camarade, dont le corps sans vie s'était effondré à terre. Le corps avait disparu. Peut-être les hommes étaient-ils venus le rechercher, ou, plus vraisemblablement, quelqu'un d'autre s'en était chargé. Existait-il un métier dont la fonction était de nettoyer les rues des cadavres qui s'y trouvaient ? Y avait-il des gens dont le travail était de frotter les taches de sang par terre jusqu'à avoir les mains usées ?

Rephaïma était venue ici dans l'espoir d'en découvrir plus sur sur l'inconnu qu'elles avaient sauvé. Bien sûr, elle aurait également pu attendre qu'il se réveille, mais elle avait besoin de prendre l'air. Cela ne l'empêchait pas d'être déçue de ne rien trouver. Qu'est-ce que cet homme faisait dans l'eau ? Il n'avait probablement pas nagé jusqu'ici depuis la rive opposée, cela aurait été bien trop difficile. Les solutions les plus vraisemblables étaient les suivantes : soit il se trouvait sur un bateau et avait sauté à l'eau (pour s'échapper? De qui ? De quoi ?), soit il avait longé la rive à la nage, mais là encore les raisons d'un tel acte étaient assez floues.

Bon… Inutile de rester ici à attendre que des réponses tombent du ciel. Rephaïma retourna vers l'auberge. Alors qu'elle approchait du bâtiment, elle entendit des éclats de voix provenant de la salle commune. Elle accéléra le pas, un mauvais sentiment commençait à monter en elle. La première chose qu'elle aperçut, lorsqu'elle entra à l'intérieur, fut l'inconnu au sujet duquel elle cherchait justement des réponses. Il était désormais bel et bien réveillé. Son regard fou fouillait convulsivement la pièce, ses yeux injectés de sang tournant dans leur orbite comme des toupilles. Il portait une vieille chemise sèche que lui avait prêté l'aubergiste à son arrivée et était fermement retenu par deux hommes. Il criait sans relâche le même nom :

Mely ! Mely…. Mely !

Que se passe-t-il ? demanda la Dessinatrice. Lâchez-le !

Les deux autres hommes ne firent pas mine d'obéir. Ils lui annoncèrent que l'étranger avait débarqué dans la salle en courant quelques minutes plus tôt et qu'il s'était mis à crier comme un fou, toujours ce même nom : Mely. Ils n'avaient pas eu le choix, ils ne pouvaient pas le laisser sortir dans la rue et effrayer la ville entière. Il risquerait de s'attirer des ennuis et cela ne ferait pas de la bonne publicité pour la taverne.

En effet, le fou ne semblait pas prêt d'arrêter sa litanie. De temps en temps, il paraissait se calmer, mais il reprenait ensuite de plus belle, hurlant à la mort. Dans les pires moments, il devenait violent et tentait de frapper les gens autour de lui par des coups de pieds ou de tête.Par la Dame ! Mais qu'est-ce qui lui prend ?

Mais qui est donc cette Mely, à la fin ? s'impatienta l'un des hommes.

L'étranger le fixa quelques secondes, comme s'il venait de réaliser qu'il n'était pas seul et que le monde autour de lui existait toujours.

Je… répondit-il. Je ne sais pas.

Et puis il s'effondra à terre. Comme une masse. Les deux hommes tentèrent tout d'abord de le retenir, mais ils finirent par le laisser tomber. Toute la fureur qu'il dégageait plus tôt avait déserté ses traits et il semblait vidé, comme un citron que l'on aurait pressé jusqu'à se qu'il n'en reste que la peau. Il commença alors à pleurer, doucement, tout doucement...
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