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[QUETE IMPERIALE]-escorter un convoi(Wilemine/Korjab/Morgan)
Nestor
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Nestor
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28.02.16 20:25

Herlig chargea sa dernière caisse de hareng à bord du chariot et soupira. Une profonde ride barrait son front, trop de soucis lui disait sa femme, et il ne pouvait que hocher la tête. Les temps étaient difficiles.
La pêche était bonne, mais les problèmes arrivaient après, lors de la revente. En fait, il s’agissait d’exportation, la presque totalité de ses prises était fumée puis envoyée à destination d’Al-Jeit. Et avec tous ces bandits, les convois arrivaient rarement à destination. Ou ils arrivaient vides. Et Herlig n’était pas payé.
Mais cette fois-ci, avec les autres villageois de son village, ils avaient décidé de ne plus se laisser faire. Ils avaient rejoint une des expéditions officielles d’Al-Chen. Les chariots étaient plus légers et plus rapides, tout comme ces chevaux étaient plus fougueux.  Une escorte dépêchée par l’empereur lui-même escorterait le convoi. Les habituels thüls étaient bien moins nombreux qu’à l’accoutumée dans ces voyages, ils laissaient place à des hommes de la légion noire et quelques frontaliers. Il s’agissait du gros de la protection  et lorsqu’il les regardait, le pêcheur se sentait un peu rassuré. Juste un peu.
D’autres guerriers participeraient au voyage, mais ne seraient payés que si la cargaison arrivait à destination, les paysans et autres commerçants n’avaient plus l’argent nécessaire pour payer tous ces gens.
La situation était tendue et Herlig n’avait pas pu fermer l’œil de la nuit. Si son poisson n’arrivait pas à bon port, il mettrait un terme à la pêche et partirait avec sa famille rejoindre une ferme. Il aiderait aux champs et ne produirait plus que pour nourrir sa famille. Il était las de voir le fruit de son travail tomber entre les mains de bandits, il n’avait plus la force de se battre.
Même si ça ne lui était arrivé que deux fois au paravent, le père de famille savait que personne n’était plus à l’abri, et son instinct lui criait que ce voyage ne serait pas de tout repos.


Le maître caravanier Lil’Ranour sera l’épaule du pêcheur et lui assura une fois de plus que tout se passerait parfaitement bien, ce n’était pas son premier voyage. Combien même ils seraient attaqués sur le chemin, ils seraient de taille à riposter et suffisamment rapides pour pouvoir s’enfuir. Al-Jeit n’était pas si loin, en talonnant leurs montures ils pouvaient rapidement trouver refuge dans la superbe forteresse qu’est Al-Jeit.
Lil’Ranour vivait depuis toujours de voyages et était maître caravanier depuis une dizaine d’années. Il effectuait le travail d’intendant et supervisait la répartition des tâches. Il était assez efficace, il savait utiliser son cerveau pour optimiser les temps. Il se vantait d’être l’un des plus rapides et mieux organisés. Il avait appris à se battre sommairement, son frêle corps refusait de se muscler et avec une arme en main il devenait subitement maladroit. En cas d’affrontement, il réfléchissait. Il se sortait de cette mauvaise situation par son esprit, en usant de la ruse ou en échafaudant un plan tactique, ça avait toujours porté ses fruits : il était encore entier et vivant pour l’annoncer fièrement.

Lorsque le convoi fut totalement chargé, le soleil pointait à peine le bout de son nez. L’homme fit signe que la caravane était sur le point de partir. Trente hommes et femmes, pratiquement tous capables de se battre, même le cuisinier et son commis. Huit chariots. Et l’espoir de toute une ville.    
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03.03.16 13:11
Il avait était convenu, entre ses supérieurs, que Wil devait escorter un convoi d'Al-Chen à Al-Jeit. C'est dommage, la journée commençait bien…
Après cette nouvelle qui bouleversait complètement le programme de sa journée, elle donna un grand coup de pied dans le tonneau à coté d'elle et le gars qui était assis contre le mur la regarda avec les yeux d'un poisson clown étonné. Il n'avait certainement pas envie d'être à sa place ( Trop attaché à sa chope de bière. ) elle lui aurait cependant troqué sa place et quarante chopes,  mais son chef voulait lui « apprendre » à se défendre, ou attaquer seule. Enfin, sans ses frères et sœurs d'arme.
Elle était partie, sous les ordres donnés, et avait atteint Al-Chen quelques heures avant le départ, pour aider à embarquer. Le problème est que quand elle demanda si on avait besoin d'elle, la réponse avait fusée, tranchante comme un rasoir :

« Toi ? Ahah !! Non désolée minette, tu retourne dans la foule, tu vas te fatiguer. On a plutôt besoin d'hommes forts. »

Elle avait serrer le dents et les poings pour ne pas répondre – ou faire – quelque chose de violent. Elle se contenta de prendre des mains de son interlocuteur la caisse de vingt kilos et de la poser dans une caravane. Puis elle se retourna, fit jouer les articulations de ses épaules en se rapprochant de la petite table à l'autre bout de la place des départs. Un petit bonhomme barbu était assis à cette table, et regardait tout autour de lui, un air inquiet gravé sur le visage. Quand la jeune frontalière s'approcha, elle dût commencer à parler pour qu'il ne la remarque.

« Bonjour… Je suis la frontalière Wilelmine Moonglane, je dois escorter le convoi. »

Au son de sa voix, l'homme sursauta, comme si il sortait de ses pensées.

« Parfait. Bon… Je ne connais pas grand chose des frontaliers mais se qu'on raconte sur eux est qu'ils voient tout sans rien regarder. Alors je vous laisse vous occuper de la foule et des voleurs qui ne devraient pas tarder. J'aurais préférer des Thüls, mais bon… »

Wil serra les poings, imagina une belle phrase rabâcheuse, et au moment où elle allait corriger le maître caravanier, une main se posa sur son épaule, la faisant sursauter. Elle se retourna et se retrouva face à… un homme, certainement, il n'était pas vraiment musclé, ni même grand ou imposant, cependant, c'était sûrement un chevalier, donc bon guerrier. Wil en avait croisée plusieurs durant ces petites promenades en Gwendalavir. Ils étaient, pour la plupart, gentils et étaient de bons compagnons de tavernes. La frontalière aimait ce genre de personne…
Elle secoua la tête, sortant de ses pensées et adressa un salut amical à l'homme avant de s'effacer sur le coté, en oubliant de rabrouer le caravanier. Elle scruta les environs, cherchant un éventuel nouveau compagnon guerrier de route. Elle n'avait pas encore vu de marchombre. A ce qui parait, ils n'étaient pas rares dans les convois. Wil n'avait jamais vraiment compris à quoi servaient ces gymnastes bon seulement pour les galipettes et les cochons pendus. Mais bon, elle n'en avait jamais vu.
Son regard passa près des caravanes, quand une ombre noire se glissa dans l'une d'elle et en ressortit deux minutes plus tard, cachant maladroitement une vivre sous son manteau. Wil le suivit discrètement et au moment où le voleur allait s'enfoncer dans la foule, elle posa une lourde main sur son épaule. Le garçon se retourna en sursautant. Il était jeune, pas plus de quatorze ans. Quatorze ans et il commençait déjà à voler...
Elle le regarda plus précisément, apercevant un morceau de hareng sous sa chemise. Elle attrapa le poisson et sourit en coin en songeant à ce qu'elle ferait de lui. Le pendre ? L'égorger ? Non, elle n'avait aucune idée. Elle sortit de ses pensées quand le jeune garçon, qui avait sentit le relâchement de la poigne de Wil, se dégagea. Elle réagit, mais un peu tard, et le voleur avait déjà filé. Elle se retourna en maudissant son manque de réflexes et son supérieur qui lui avait confié cette mission. Certes, elle s'ennuyait vraiment à la Citadelle, car les raïs n'attaquaient plus beaucoup, mais ce voyage s'annonçait prometteur.

Elle se posta au sommet de la plus haute caravane et scruta les environs, à la recherche d'un autre potentiel voleur. Le soleil chaud sur sa peau lui donna très vite soif, et elle abandonna son poste pour se rendre dans la taverne en face. Avec le temps, la foule s'était dissipée et il ne restait sur la place que quelques passants pressés. Quand elle entra dans le bar, une odeur de sueur et de bière envahit le narines de la frontalière. Elle fut tentée de se retourner et de sortir, mais elle se concentra sur la senteur de l'alcool et réussit à ne pas céder. Ca ne valait pas la jolie petite taverne de Shadita à Al-Far mais bon... On fait avec ce qu'on a. Elle commanda deux chopes de bière au tavernier, et tant pi si elle n'était pas bonne. Après la première gorgée, elle poussa son verre et se promit de ne plus jamais revenir dans ce bar. Elle se leva pour réclamer son argent, car déjà qu'elle n'en avait plus beaucoup, elle n'allait pas le gaspiller pour de la mauvaise boisson, quand un homme, le maître caravanier, entra dans l'auberge et annonça le départ proche. Il priait les participants de se rendre au plus vite sur la place des départs. Wil poussa un grognement d'agacement et suivit le caravanier à l'extérieur de la taverne.
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07.03.16 18:23
Les chemins de la gloire sont sinueux, paraît-il. Tout comme les voies du Seigneur sont impénétrables, la Providence qui guidait les chevaliers sur la route du succès s'avérait elle aussi fort peu compréhensible. Être obligée d'escorter du poisson pour décrocher des quêtes un peu plus intéressantes n'était pas exactement au programme de la jeune Korjab, mais il fallait croire qu'elle n'avait pas le choix. Croyez bien que si elle l'avait pu, pour obtenir la Gloire, elle aurait pris un autre chemin que celui qui était jonché de harengs frais. En plus, ça lui rappelait son ancien chez-elle. Que du bonheur.
Adossée à l'une des caravanes, la chevalière observait les allers et venues des gros bras qui entreprenaient de charger les charrettes. Ca faisait plusieurs longues dizaines de minutes que ça durait ; ils avaient commencé avant même que l'aube ne point le bout de son nez. Non, la jeune femme n'aidait pas. Elle était payée pour assurer la sécurité, pas pour porter du poisson, à ce qu'elle sache. La sécurité, le bon déroulement du voyage ... la bonne entente au sein du groupe, tout ça. Faire garderie avec des adultes pour la plupart plus âgés qu'elle. Mais pourquoi pas, après tout. Si ça pouvait lui permettre d'être un peu plus reconnue. Elle avait du mal à imaginer comment escorter du hareng la mènerait sur la voie de l'honneur, mais puisque c'était les seuls contrats qu'on lui proposait, il allait falloir qu'elle s'en accommode.

Un peu plus loin, une petite jeune femme s'approcha, cherchant à savoir si on avait besoin d'un coup de main. La réponse ne surprit pas Enora qui observait l'échange du coin de l'oeil sans faire mine d'intervenir. C'est la réponse qu'on lui aurait donnée à elle aussi, si elle avait eu les traits aussi fins et délicats que la demoiselle. Un joli minois, des cheveux libres et une voix assez haute pour qu'on ne puisse douter de ce qu'elle avait - ou pas - entre les jambes, et c'était réglé, pesé et emballé : c'est une femme, elle est faible, elle retourner jouer dans son coin en laissant faire les gros-bras.
La minette en revanche avait l'air déterminée à ne pas se laisser marcher dessus et elle ne prit même pas la peine de répondre au type trapu qu'Enora avait déjà intérieurement surnommé tronche-de-bison. Non, elle n'avait jamais vu de bison. C'est le vieux type qui lui avait appris à lire qui lui en avait parlé, un jour, au tournant d'une de ces histoires dont elle abreuvait son imagination. Dans son idée, ces grosses bestioles poilues devaient avoir une tête plus ou moins égale à celle de ce charmant individu. Mais bref, passons.
La chevalière suivit des yeux la minette qui s'en revenait de déposer la caisse de poisson en roulant des épaules. Elle haussa un sourcil. Tiens donc. Heureusement qu'on jugeait les mercenaires pour leur efficacité, et pas pour leur modestie, parce que la petite jeune femme - pas si petite, à bien y regarder - avait l'air d'en mener plutôt large sur la question. Cependant Enora voulait bien reconnaître qu'à force de n'être prise au sérieux par personne, il avait bien fallu qu'elle se construise un égo à la hauteur de cette estime qu'on ne lui accordait pas. Une façon de compenser. De toute évidence, si la minette lui fichait son poing dans la figure, il y avait fort peu à parier qu'elle aurait un peu de mal à le lui rendre. Au moins avait-elle la décence de le reconnaître.

La jeune Korjab, qui avait reporté son regard sur les tables d'organisation non loin d'elle, tomba à nouveau sur la demoiselle qui s'adressait directement au Maître Caravanier. Une frontalière, donc. Ca n'étonna pas tellement la chevalière qui s'apprêtait à détourner les yeux à nouveau. Au dernier moment pourtant, elle aperçut les poings de la jeune femme se serrer et en un instant, elle s'était détachée de son appui pour calmer le jeu avant qu'un incident n'éclate. Ils n'étaient même pas encore partis ; par pitié, qu'ils attendent un peu avant de s'entre-tuer. Elle n'avait pas entendu ce que le caravanier lui avait répondu, mais ça avait peu d'importance. Sa main vint s'appuyer contre l'épaule de la jeune femme qui se retourna vers elle dans un sursaut étonné. Eran eut un petit sourire en coin, l'air de lui dire évite, minette, c'est pas une bonne idée. Après tout c'est lui qui nous paie. Enfin, pas sûre que la dernière phrase soit très lisible sur ses traits, mais elle n'en pensait pas moins. La frontalière sembla comprendre le message et déguerpit sur un salut amical, auquel elle n'eut pas le temps de répondre. Tant pis.

* ~ * ~ * ~ *

L'aube pointait à peine lorsque le convoi se mit en route. Des guerriers de la Légion Noire, d'autres frontaliers en plus de la fameuse Wil-jesaisplusquoi ... quelques mercenaires s'étaient joints à l'expédition ; au final, le convoi ne manquait pas de protection. Lil’Ranour l'avait affectée à la sécurité en lui précisant qu'il - Eran - pourrait se rendre utile en tant qu'éclaireur à l'occasion. Tant mieux, ça lui permettrait de délier un peu les pattes de son cheval, et de prendre un peu de recul sur la situation. En attendant, tandis que les charrettes s'ébranlaient en craquant sur les irrégularités du chemin, elle porta sa monture non loin de la petite frontalière qu'elle avait observée un peu plus tôt.

« C'était un peu catapultant, comme entrée en matière, tout à l'heure. » glissa Eran avec, à nouveau, un sourire un peu espiègle au coin des lèvres. « Détends-toi un peu, ce serait dommage qu'on ait des morts à déplorer avant de tomber sur le moindre bandit. L'animation ne manquera pas, inutile d'essayer d'embrocher qui que ce soit, hm ? »
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Morgane'Kha Tall
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Morgane'Kha Tall
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09.03.16 16:20
Morgan devait changer de ville. Il avait fini son travaille. Les cible étaient mortes. Quatre mercenaires d'éliminé et un bon paquet de nouvelles recrues aux mains de la garde de la ville. La semaine finissait bien. Malgré quelque complications et assassinas, Morgan avait finit par tuer les chefs de groupes de la ville. Des groupes de recruteurs. Ils étaient les plus facile a démanteler. Il avait mit moins d'une semaine a régler le problème et maintenant il changeait de cible et donc de localisation. Mais être marchombre ne rendait pas riche et il avait trouvé une caravane en partance pour son objectif. Il devait la retrouver et l'escorter jusqu'à bon port. Une mission calme et tranquille comme il les aimait. De l'argent facile en plus. Il attendait la caravane a une demie heure du point de départ, le jour était entrain de se lever. Il assis dur une branche, son cheval entrain de brouter l'herbe calmement lorsque la caravane arriva a son niveau. La colonne de chariot fit une halte et le maître caravanier échangea deux mot avec le marchombre qui était montait sur son cheval pour venir a la rencontre des voyageurs. Ils reprirent leurs route et Kah leurs servait d’éclaireur avec quelques autres gens. Il ne prit pas le temps de regarder avec qui il voyageait. Pour l'instant il faisait quelque aller retour entre les deux éclaireurs qui lui servaient de liens avec les chariots et la route. Kah ferait ami ami avec ses charmants camarades une fois le camp levé. Ou simplement lorsque quelqu'un d'autre prendra sa place. Les patrouilles furent calme et il ne remarqua rien de vraiment suspect. Il regardait d'un œil distrait le chemin pensant plus a comment il ferait pour rentrer en contact avec ses cibles une fois a destination. La caravane ne transportait rien de valeur. Pas grand monde n'allait se presser pour l'attaquer. Il pouvait bien se permettre cette décontraction. Après tout, seul sa paye était engagé pas son honneur. Bien sur il devait escorter la caravane jusqu'à son point d'arrivé. Mais il ne fallait pas le mètre a l'endroit le plus éloigné de ce qu'il devait défendre. C'est en pensent une nouvelle fois a cette absurdité qu'il remarqua des traces de pas. Rien de bien sérieux, sûrement des voyageurs. Il ne devait pas s’agir de plus de deux ou trois personnes. Il en fit quand même parts a ses deux collègues et retourna a son post. La route allait être longue...
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13.03.16 15:50
Avant de se rendre sur la place, Wil partit faire réparer ses gants. Le quartier était vraiment mal choisi... Elle trouva cependant une petite boutique. Elle entra, donna ses gantelets, et les récupéra quelques minutes plus tard. Le propriétaire lui donna le prix, et Wil devint toute pâle. Si elle avait su le prix plus tôt, elle ne serait même pas entrée. Elle dut prendre un air méchant et dégainer son sabre pour que le tanneur baisse le prix de moitié. Elle fit le chemin en sens inverse, mais avec une foule en plus. Là, elle se demanda si elle n'aurait pas dut se rendre sur la place plus tôt. Pour deux raisons: La première, elle aurait un mal de Raï a regagner les chariots, et la deuxième parce que des voleurs étaient surement dans la place.

*~*~*~*~*

" Wil, tu vas sur le flanc gauche du premier chariot. Et la prochaine fois, tu arriveras à l'heure."

On ne lui demanda pas son avis, et elle fut donc obligée d'obéir. Elle rejoint donc le côté gauche du premier chariot en ronchonnant, sur le dos d'Iroo. Énervée par cette bière vraiment de mauvaise qualité, cette réparation de gants trop chère et ce Lil'Ranour insupportable. Bonjour le voyage!! Elle s'était calmée à l'allure rythmée de son petit étalon. Il faisait bon, le soleil était de la partie, mais les nuages n'attendaient qu'un petit coup de vent pour le cacher. Le convoi avançait à bonne allure, après être sortit de la ville, sinon, des imbéciles étaient assez idiots pour venir se mettre devant les chariots. Quelques Frontaliers, dont Wil, étaient intervenus pour ne pas faire de morts. Pff... Qu'est ce que les gens peuvent être bêtes...
Wil avait but toute sa bière sur le chemin pour arriver au point de rendez-vous, alors pourvu que les autres Frontaliers lui prêtent un peu de la leur... Sinon, elle emploierait la manière forte... Hihihi...

"S'était un peu catapultant, comme entrée en matière, tout à l'heure."

Elle sortit de ses pensées en entendant une voix sur sa droite. Elle se tourna dans cette direction, où l'homme qui l'avait empêchée de remonter les bretelles de Lil'Ranour à son arrivée, la regardait avec un sourire jovial.

"Détends-toi un peu, ce serait dommage qu'on ait des morts à déplorer avant de tomber sur le moindre bandit. L'animation ne manquera pas, inutile d'essayer d'embrocher qui que ce soit, hm ?"

La frontalière l'écouta jusqu'au bout, et, en entendant le petit "hm", lui rappelant son chef, chassa l'idée de lui mettre un pain en observant les alentours.

"Calme, Wil, calme." Ne cessait elle de se répéter.

"Oui, excuse moi, je n'étais pas de très bonne humeur... Merci d'être intervenu, mais je voulais juste... Crois moi je n'aime vraiment pas les Thüls..."

Elle baissa la tête, et la releva, une idée dans la tête pour se faire pardonner. Elle talonna Iroo, échangea deux mots avec l'un de ses collègues. A sa réaction, Wil comprit qu'elle ne tirerait rien de lui de cette manière. Alors elle employa la manière Forte, et revint quelques instants plus tard, deux petites gourdes de bières à la main, un sourire amical et amusé collé aux lèvres. Et oui, les yeux doux marchent toujours!!

"Une bière? Elle devrait être bonne, elle vient de la Citadelle. Moi c'est Wilelmine, Mais appelle moi Wil."

Sa phrase achevée, elle tendit un des deux récipients au chevalier, et avant qu'il puisse faire quoi que ce soit, but une énorme gorgée de l'alcool Frontalier.
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29.03.16 20:39
Enora aurait juré voir la frontalière serrer dents et poings pour ne pas l'envoyer balader quand elle lui avait suggéré de se calmer un peu. Décidément, cette petite était très, très, très impulsive. A ce stade, ça se soigne, non ? Ca devient assez dangereux pour la sécurité de son entourage entier. Elle-même n'avait par exemple rien fait de plus que son boulot de responsable de la sécurité, et elle avait eu envie de lui mettre son poing dans la figure. Quelle belle diplomatie.

« Oui, excuse moi, je n'étais pas de très bonne humeur... Merci d'être intervenu, mais je voulais juste... Crois moi je n'aime vraiment pas les Thüls... »

La chevalière se demanda si le fait d'être de mauvaise humeur était une meilleure ou une moins bonne raison pour casser la figure de quelqu'un que le fait qu'il aurait préféré engager des Thüls alors qu'elle ne les aimait pas. De toute évidence, les deux points étaient de très, très mauvais arguments. Avant qu'elle ait pu répondre cependant, la petite frontalière avait talonné sa monture pour rejoindre l'un de ses homologues un peu plus loin. Un autre à qui elle voulait coller son poing entre les deux yeux ? Sceptique, elle regarda Wil battre des paupières en faisant les yeux de biches à l'homme un peu plus loin. Elle haussa un sourcil. Cette petite était décidément très étrange. Sa méthode sembla efficace, ceci dit, puisqu'elle revint vers le chariot, victorieusement affublé de deux petites gourdes.

« Une bière? Elle devrait être bonne, elle vient de la Citadelle. Moi c'est Wilelmine, Mais appelle moi Wil. » Eran sourit, tendit la main pour s'emparer du récipient pendant que la frontalière tirait déjà une longue gorgée d'alcool. « Tu sais t'y prendre pour attirer les bonnes grâces d'un chevalier, à ce que je vois, Wil. A ta santé. Et appelle-moi Eran. » Sur ses mots, il porta le goulot à ses lèvres et ingurgita une longue rasade du liquide ambré. Délicieuse, cette bière. La petite n'avait pas menti. C'est le moment que choisirent deux des éclaireurs pour revenir vers eux au petit galop. « Si madame veut bien m'excuser. » fit-il avec une petite courbette en exhortant son cheval à partir à la rencontre des cavaliers d'un mouvement du bassin.

« Alors ? » demanda Enora en arrivant à leur niveau. Ils semblèrent apprécier l'austérité de sa demande, qui tranchait assez avec l'agaçante éloquence que pouvaient lui trouver certains mercenaires. Eloquente elle l'était, mais dans ce genre de circonstance, il fallait savoir être efficace et rigoureux. Les belles paroles seraient pour le grand récit, une fois la mission accomplie, dans une taverne locale. La réponse des éclaireurs fut aussi brève que sa question l'avait été. Elle les remercia, retourna vers le convoi en galopant tranquillement tandis qu'il s'en retournait dans l'autre sens. « Ils ont repéré des traces de pas. Rien d'alarmant mais on se tient sur nos gardes. » lance-t-elle à la cantonade de mercenaires et de guerriers, avant de rejoindre sa place près de Wil. « On est bien partis pour avoir un peu d'animation. »
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23.04.16 15:20
Wil fut ravie que le chevalier prenne le récipient. Au moins maintenant, elle aurait quelqu'un avec qui discuter pendant le long voyage... " Tu sais t'y prendre pour t'attirer les bonnes grâces d'un chevalier, à ce que je vois, Wil ! Appelle-moi Eran. " La Frontalière sourit. Les chevaliers étaient vraiment des gens sympas. Ou avait elle de la chance de ne tomber que sur des personnes aimables? Elle ne put trouver une réponse à cette question que déjà un éclaireur venait vers eux. " Si madame veut bien m'excuser... " Wil leva les au ciel. Okay, Eran était gentil, mais il ne faillait pas en faire trop... Wil n'était pas une petite pâquerette dans un pré où on fait paître des Siffleurs! Une fois le chevalier disparu, la Frontalière jeta un coup d'œil aux marchandises. Elle fut surprise de voir un chat - lui aussi surprit - mangeant tranquillement dans les poissons. Wil sauta de son cheval pour entrer dans le chariot. Elle voulut attraper l'animal par la peau du cou, mais la bestiole la griffa sur le bras. Elle batailla un moment avec la bête, jusqu'au moment où le chariot fit un bond, à cause d'un défaut du chemin. Le chat, étourdit s'écroua dans le hareng et Wil pris cette chance à deux mains, et le chat d'une seule par la peau du cou. Elle le jeta dehors, puis remonta sur son cheval en le félicitant d'être resté à sa place. Puis la Frontalière se rendit compte que quelqu'un parlait. Elle n'entendit donc que la fin de la phrase: " On se tient sur nos gardes " Wil se demanda alors ce qui se passait. Quand elle vit Eran revenir près d'elle, elle se dit qu'elle allait lui demander. Mais c'est lui qui la renseigna sans qu'elle n'ait eut besoin d'ouvrir la bouche. " On est bien partis pour avoir de l'animation. " Oui sourit, découvrant ses dents blanches, en se frottant les mains: " Je n'attends plus que ça! " La jeune femme, plus joyeuse envoya à Eran, dans le but de lancer une discussion animée: " Bon et toi, tu fais quoi, dans la vie ? Okay t'es un chevalier, c'est la belle vie, mais en quoi consiste le rôle d'un chevalier ? "
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Nestor
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Nestor
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17.07.16 22:04

Un homme bâti comme un roc, à la mâchoire carrée et aux yeux enfoncés dans leurs orbites, aux bras aussi larges que des hommes, était au milieu du chemin. Imperturbable. Sans armes. Une simple armure de cuir rapiécée sur le dos.
A ses pieds gisait le cadavre désarticulé et sans vie de celui qui fut éclaireur. Aucun cheval n’était visible dans les environs.

Cet homme se faisait appeler appelait Mo et il n’était pas un thül. C’était un mercenaire. Payé par un inconnu mais riche, il allait démembrer cette caravane, son escorte et les potentiels voyageurs qui refuseraient de se plier à ses désirs. Dans un sourire, l’homme dévoila sa dentition imparfaite, les dents encore en place étaient cassées, de travers ou jaunies. Un homme effrayant, mais la caravane ne ralentit même pas en le découvrant devant elle. Elle ne chercha pas à éviter sa route ni à rebrousser chemin. Pas plus qu’elle ne se préparait à se battre.


La caravane était tombée dans une embuscade. Il fallait s’y attendre, mais le danger n’était pas dans l’embuscade. L’escorte se jeta dans la bataille avec force, un observateur extérieur les aurait peut-être même admirés, mais le danger se trouvait au sein même de la caravane. Un petit groupe d’assistant et de guerriers profitèrent de cette diversion pour filer avec les chariots et leur marchandise, n’hésitant pas à jeter les indésirables par-dessus bord après les avoir poignardés.
Les pillards qui constituaient la diversion changèrent ensuite de méthode de combat et s’attaquèrent uniquement aux montures de l’escorte afin d’empêcher toute poursuite. La bataille, si elle devait continuer, se ferait les deux pieds au sol, mais ils ne devraient pas s’éterniser car la Légion Noire ou pire encore, les Sentinelles, pourraient arriver d’un moment à l’autre. Leur mission était accomplie. Une partie de l’escorte avait été gravement touchée, l’autre se défendait encore bien, et surtout, ils avaient été dépossédés de leurs chariots


Mo fit un geste de la main et les chariots se stoppèrent. Descendirent les voleurs qui s’étaient infiltrés au sein du convoi, attendant la suite de leurs ordres. Une répartition des cargaisons se fit rapidement puis les chariots se séparèrent, pour brouiller les pistes ainsi que pour rejoindre les différents campements de bandits de la région. Le commanditaire de cette attaque ne désirait pas la nourriture. Si jamais des sphères graphes étaient découvertes, elles en deviendraient également sa propriété, mais plus que tout il désirait la mort du maître caravanier Lil’Ranour ainsi que la chevalière qu’il portait au doigt.
Ce fut chose faite.

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