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What's Past is Prologue
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27.06.14 0:42

҉ What's Past is Prologue - Marie Sullivan ҉




Noir. Je suis un hareng. Un hareng flottant avec d'autres harengs dans de l'huile chaude. Noooon, pas la boite de conserve !
Lumière. Oooh. Joli !
Un bruit. Bonjour, bruit. Qu'es-tu ? Trois temps, une valse peut être ?
Un poids sur elle.

Marie ouvrit légèrement les yeux et grogna. La lumière était celle du soleil qui lui tombait dans les yeux, et le bruit à trois temps, son mal de tête. Le poids était Karlson, qui reposait sur elle, sa tête sur son ventre et ses deux bras autour de la taille. Ce n'aurait pas été problématique, et même lui aurait paru plutôt mignon, si elle n'avait pas eu aussi envie de faire pipi.
Hors, elle avait envie, très envie, et elle ne voyait aucune façon de se dépêtrer de son assassin choupinou. Lentement, très lentement (un assassin gueule-de-boité sans son café est une bombe nucléaire à retardement), elle commença à se tortiller pour se libérer.

Son objectif atteint sans de dommages collatéraux (comprenez : sans réveiller son compagnon), la jeune femme fit son affaire avant d'inspecter la chambre dans laquelle ils étaient.
Les murs étaient gris clair, le lit en fer forgé noir avec des... Menottes ? attachées à la tête. Les draps étaient turquoise, comme le tapis et les canapés. On aurait aussi dit qu'une tornade avait traversé la chambre : des lambeaux de vêtements jonchaient le sol, un canapé était retourné, des verres et bouteilles recouvraient chaque surface horizontale plane.

Marie elle même était quelque chose à voir : elle portait la tunique de Karlson, et rien d'autre. Son cou arborait une paire de suçons et elle avait des bleus à peu près partout : avant-bras, cuisses (en forme de mains), chevilles, haut du dos... Ses longs cheveux étaient aussi bien emmêlés et furent une vraie plaie à démêler.

La Marchombre commença une tentative de rangement, avant d'entendre son compagnon remuer et de décider de lui faire du café et une omelette.
Ceci fait, elle se dirigea vers le lit et posa une main entre les omoplates de Karlson. Il ouvrit les yeux, se redressa, et accepta la tasse qu'elle lui tendait. D'une voix éraillée, la jeune femme prit la parole:
-Putain, qu'est ce qu'on a foutu, hier soir ?
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Karlson Hrejo Voïshinta
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Karlson Hrejo Voïshinta
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02.07.14 0:02
https://ewilan.forumactif.fr/t1908-memoires-d-un-assassin-de-vali

۞ What's Past is Prologue۞




Noir. Je suis un poisson-chat. Avec de grandes moustaches. Je fais la loi dans l'étang. Il fait noir. Je nage. Je nage. Humpf. Mes moustaches frétillent. Nom nom nom. Qu'est-ce donc ? Je remue dans la vase. Miam miam miam. Un objet lourd, très lourd, heurte ma tête. Ouh. Arg !

Karlson ouvrit un oeil léthargique et souligné de rouge. La lumière le frappa comme un boulet de canon - ou comme un coup de boule de Marie. Un éléphant jouait des claquettes dans sa boîte crânienne. Sa bouche était pâteuse, sa tête lourde, son corps entièrement et irrémédiablement assommé, comme écrasé sous un bulldozer. Épuisé, flottant entre deux eaux - qui a parlé de poisson-chat ? Oh, un hareng ! - il glissa dans un sommeil où suintaient encore des relents alcoolisés, comme on glisse dans l'océan (l'alcool rendait le Valinguite poète, un peu). Son visage s'enfonça dans l'oreiller. Quelque chose collait dans ses cheveux, il n'y fit pas attention, et ses poignets et son cou le tiraillaient bizarrement aussi. Un autre mystère qu'il résoudrait au réveil. Il eut le vague sentiment de sentir Marie bouger dans la pièce. Se rendormit. Hum.

Il fit un autre rêve étrange dans lequel, naufragé, il se trouvait au milieu de l'océan, dans une barque, avec une chèvre et un homme tout vêtu de rouge, à la l'imposante bedaine, qui lui demandait de l'appeler "papa Noël". Karlson regarda autour de lui, à la recherche de son cimeterre, pour faire son affaire à papa Noël quand il découvrit avec stupeur qu'il n'avait pas de mains. En lieu et place de ses doigts avaient poussé des nageoires. Il bascula dans la barque comme le gros poisson-chat qu'il était et...

Karlson ouvrit à nouveau les yeux, passa une main sur son visage pour se débarrasser de ce rêve vaseux. Marie s'assit à côté de lui sur le lit et lui tendit une tasse de café. Entièrement nu, l'assassin se redressa et accepta avec gratitude le café. Il détailla Marie, qui avait revêtu la tunique du Valinguite et peigné ses cheveux, dans lesquels demeuraient quelques confettis. Le café lui fit du bien. En portant la tasse à ses lèvres, ses yeux tombèrent sur ses poignets. Bleus, rouges... Son regard passa de ses poignets meurtris au lit, aux menottes à la tête du lit, puis se posa sur Marie. Il déglutit, se frotta la gorge, la trouva douloureuse, observa à nouveau Marie avec suspicion.

Tu as... essayé de m'étrangler ?

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02.07.14 0:36

҉ What's Past is Prologue - Marie Sullivan ҉




-Tu as... essayé de m'étrangler ?

Gné ? Clafoutis. Contact perdu entre la navette et le sol. Houston, nous avons un problème ! Marie étudia Karlson, repérant pour la première fois les bleus sur son cou et ses poignets. Elle écarquilla les yeux, qui se remplirent de larmes.

-Mais qu'est ce qu'on t'a fait ?

Elle se souvenait avoir attaché son amant pour jouer, mais pas assez fort pour justifier de tels bleus. Et elle ne l'aurait jamais au grand jamais étranglé, car elle considérait un telle action comme un manque de respect.
La jeune femme se décida sur un coup de tête : elle avait confiance en Karlson et ne supportait pas de voir les personnes qu'elle aimait souffrir. Elle tendit la main et la posa doucement sur la joue du jeune homme. Une vive chaleur l'envahit, qui se transforma en froid au fur et à mesure qu'elle absorbait ses blessures. Les bleus qui couronnaient autrefois la peau de Karlson fleurirent sur sa peau pâle, à la différence qu'ils portaient déjà des signes de guérison. Le mal de crâne de l'assassin lui tomba aussi dessus (vodka !), avant de commencer à s'estomper. Elle le regarda et lui offrit un petit sourire :

-Ce sera parti dans une paire d'heures, ne t'inquiète pas. Ne le prend pas mal, hein, c'est juste que j'ai du mal à voir ceux qui me sont proches souffrir. Tu aurais dû voir les matches de foot américain où Emmett se blessait - je les sens encore dans mes genoux. Et l'accouchement de Beth - l'En-fer. Et non, je n'ai pas essayé de t'étrangler : si je l'avais fait, tu ne serais absolument pas en état de parler.

Marie commença à jouer avec ses cheveux, trahissant son inquiétude. Elle resta silencieuse un long moment, tirant sur la tunique de son amant pour la faire descendre aux genoux avant de se lever pour fermer les rideaux parce que le soleil agressait ses yeux. Elle se retourna et fit le tour de la pièce du regard, avant de reprendre place près de Karlson, qui l'observait, assis sur le lit.

-Par contre, je voudrais pas t'alarmer, mais je n'ai que très peu de souvenirs de la soirée d'hier. Qu'est ce qu'il s'est passé ?

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Karlson Hrejo Voïshinta
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Karlson Hrejo Voïshinta
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13.07.14 15:48
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۞ What's past is prologue۞




Karlson lança un regard ambigu à Marie. Signifiant à la fois "je n'ai pas le moindre souvenir de la soirée d'hier" et "je me sens con". Les deux amants restèrent là à s'observer un instant, cherchant dans leur mémoire ce qui avait bien pu aller de travers. A chaque fois qu'il tentait de se remémorer la veille, le Valinguite se heurtait à un mur confus, à des images et sensations brouillées par l'alcool - ou du moins, ce qu'il pensait avoir été provoqué par l'alcool. Au bout d'un moment, se trouvant face à une impasse, Marie et Karlson se vêtirent et descendirent au rez-de-chaussée de l'auberge. Quand ils arrivèrent, plusieurs visages hagards se tournèrent vers le couple. Certains interrogateurs, d'autres dépités. Bombant le torse pour se donner une contenance, l'assassin se dirigea vers le bar et s'assit au comptoir.

Les gens chuchotaient en leur lançant des regards à la dérobée. Karlson et Marie firent comprendre au tenancier qu'ils avaient besoin de  quelque chose contre le mal de crâne. On leur servit un verre d'un liquide verdâtre et odorant. Humpf. Allez, hop ! Karlson avala la concoction cul sec, sans même esquisser une grimace, ce qui était un exploit étant donné le goût abominable de la boisson. Il pencha la tête sur le côté, leva un sourcil soupçonneux et soupira. Puis il remarqua que le tenancier les regardait, lui et Marie, avec insistance. Le Valinguite se redressa et lui fit signe d'approcher. Sans cesser de frotter ses verres, l'homme s'avança. Karlson décida de ne pas prendre de gants.

Est-ce que vous savez à quelle heure nous sommes rentrés à l'auberge ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose ici ?

Le tenancier fit mine de partir. Karlson l'agrippa par le bras et dégagea le bord de sa veste pour dévoiler la garde de son cimeterre. Ce qui signifiait clairement "parle ou je fais un massacre". Karlson était au summum de ses qualités de diplomate. Ce qui faisait déjà de lui un meilleur diplomate que Marie. Qui aurait probablement sauté sur le tenancier. Une seconde, Karlson imagina la jeune femme et le vieil homme rouler sur le plancher dans un amas de bras, de jambes et de bouteilles. Il chassa cette pensée de son esprit et se racla la gorge. Quand il jugea que le tenancier était prêt à parler, il le lâcha.

Vous êtes arrivés ici en début de soirée, dit-il en regardant à gauche et à droite, pour vérifier si personne ne les observait. Vous étiez déjà... hum... vous voyez ? La petite dame a cassé les dents de Nile avec un pied de chaise. Elle a commencé à les compter et en a donné une à chaque personne présente dans la pièce. Pauvre Nile... Et après... euh...

Poursuivez.

Eh bien, c'est-à-dire que... elle a dit que vous étiez un assassin recherché sur tout le continent et, à ce moment-là, vous avez dit que vous étiez le meilleur tueur sur les deux continents... S'il vous plaît, monsieur, ne me faites pas de mal !

Continuez !

La petite dame a dit que vous deviez prouver que vous étiez le meilleur. C'est là que vous avez crié que vous étiez un tellement bon assassin... que... vous étiez capable de... comment dire... de vous tuer vous-même ! Vous avez attrapé une corde et commencé à vous étrangler !


Karlson n'en croyait pas ses oreilles. Et pourtant... il appuya son front dans sa main et commença à méditer sur sa propre bêtise. Comment avait-il pu se mettre dans un état pareil ?

Pendant que vous vous tuiez, votre compagne dansait sur les tables en distribuant des coups et pied et en chantant très fort et très faux dans une langue inconnue. Maintenant, à propos des dégâts que vous avez causé, j'espère un remboursem...

Dégage si tu veux pas que ta tête roule sur le plancher !


Karlson se tourna vers Marie en se massant le cou.

Ca te rappelle quelque chose ?
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13.07.14 19:46

҉ What's Past is Prologue - Marie Sullivan ҉




Oui, ça lui disait quelque chose. Plus particulièrement, ça lui rappelait ses soirées étudiantes, où elle buvait beaucoup, mangeait peu et consommait des poudres et des pilules de toutes les couleurs. Elle secoua la tête et s'adressa au tenancier :

- Je suis désolée de vous embêter encore, savez vous si il y a une drogue qui a cet effet sur les gens ? Peut être enlèves les inhibitions, comme une dose vraiment massive d'alcool ?
-Euh... Oui, le Chaos.
(Marie s'étouffa) C'est appelé comme ça parce que c'est généralement l'effet principal de la consommation.
Et bah voilà. Ils avaient leur réponse. Marie soupira.
-Merci. (Elle sortit une bourse de son sac et la posa sur le comptoir) Votre dédommagement.
La Marchombre se dirigea vers son compagnon et glissa son bras sous le sien. Ils se comprirent en un regard : il leur fallait retrouver la personne qui leur avait donné la drogue et lui faire assez mal pour dissuader le reste des personnes en possédant de la garder.

Ils sortirent le l'auberge et se retrouvèrent dans une rue peu fréquentée. La jeune femme grogna quand le soleil assaillit ses yeux, l'aveuglant et redonnant vie à son mal de tête. Elle laissa Karlson la guider, yeux mis-clos, remarquant les regards étranges qu'ils recevaient. Elle vérifia : ils étaient habillés correctement et leur attitude n'était en aucun cas déplacée. Elle réalisa ensuite que les marques qu'elle portait pouvaient être la source de la réaction des gens, mais haussa les épaules : tant que personne ne les abordait, elle s'en contrefichait. A peine avait-elle formulé cette pensée qu'un homme grand et baraqué se dressait devant eux, fusillant Karlson du regard.

-Ça va pas de mettre une femme dans cet état ?
Marie sentit son compagnon se raidir et décida de prendre les choses en main.
-J'ai besoin de personne pour me faire mal, ducon. Je suis une grande fille et je peux t'assurer que si il avait ne serai-ce qu'essayer de lever la main sur moi, je lui aurais botté le cul tellement fort qu'il n'aurait pas pu s'asseoir jusqu'au prochain millénaire. Alors maintenant t'es gentil, tu te casse.
Elle attrapa la main de Karlson et ils reprirent leur chemin. Alors qu'ils passaient près d'une fontaine, elle eut une réminiscence de la soirée de la veille.

***
La blonde était collée à son chéri, et ça ne lui plaisait pas. Pas du tout. Elle s'approcha pour se glisser entre les deux quand l'autre connasse décida que son prochain choix de carrière serait d'embrasser Karlson. La jeune femme laissa échapper un feulement, avant de poser la main sur l'épaule de la blonde.

-C'est pour quoi ? Demanda t-elle en se retournant.
-Ça, c'est mon copain, espèce de connasse. Et si tu t'écartes pas, je vais te mettre un coup de boule.
-Oh, Chaton... Je crois qu'il en a marre de toi. N'est ce pas, Chéri?


Sauf que le jeune homme n'eut pas le temps de répondre, parce que Marie avait attrapé la blonde par le poignet et balancée par dessus une table. Elle s'écrasa au sol et de mit à genoux devant une Marchombre très très très en colère... Qui lui mit un coup de pied dans la tête. Quelques dents volèrent, mais Marie fut incapable de s'arrêter : le sang coulait, le sang de quelqu'un ayant voulu prendre ce qui lui appartenait, et elle allait faire un putain d'exemple.
Quand elle s'arrêta, elle laissa tomber le pied de chaise qu'elle tenait à la main pour se diriger vers Karlson. Là, elle fit quelque chose qui la mortifia au plus haut point : elle mordit le jeune homme à l'endroit où l'épaule et le cou se joignaient, avant de murmurer "A moi".
***
Lorsqu'elle sortit de sa transe, Marie jeta un oeil à son compagnon, et cela lui suffit pour comprendre qu'il venait de se souvenir de la même scène. Elle prit un air contrit.

-Oups ?
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Karlson Hrejo Voïshinta
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28.08.14 0:20
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۞ What's past is prologue۞




Spoiler:
Karlson déglutit. En effet, il se remémorait la scène. Il se la remémorait parfaitement. Bien que ses intentions étaient alors très saines, vu de l'extérieur, il y avait de quoi mettre Marie dans une colère noire noire noire. L'assassin avait découvert lors de cette soirée qu'un homme pouvait déterminer l'humeur de sa compagne au vu de ce qu'elle avait en mains. Si c'était un pied de chaise couvert de sang, c'était probablement mauvais signe. En son for intérieur, il demeurait fermement convaincu de l'amour que Marie lui portait. Elle venait de tuer une blonde pulpeuse et sans défense rien que pour lui, et il avait tout regardé, et apprécié - comme le sociopathe qu'il était. Puis elle l'avait mordu. Dans son esprit brumeux, Karlson se souvenait avoir aimé ça. Bizarrement. Il fallait dire qu'avec la quantité d'alcool qu'il avait ingérée et la drogue qu'ils avaient tous deux consommé, son corps était devenu insensible à la douleur. Marie aurait tout aussi pu le fouetter, dans son état, il en aurait redemandé.

Une fois que la Marchombre eût repeint la rue en rouge, Karlson avait bondit de son siège pour atterrir avec une gros "boum !" à quatre pattes sur la table. Tous les regards s'étaient tournés vers lui d'un seul coup. Je suis un tiiiiiiigre ! Quand une main était arrivée à portée de dent, il avait claqué les mâchoires. Sa pauvre victime avait pris ses jambes à son cou en criant au scandale. Ca, c'était juste avant qu'il ne se mette à grogner. Ses yeux rouges lançaient des éclairs en direction des Envinites les plus proches qui le regardaient avec méfiance tandis que, toujours à quatre pattes sur la table, le corps tendu, il était prêt à passer à l'action et à en bouffer quelques uns.

Soudain, il avait très faim. Et il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Marie avait commencé à feuler comme chat. Ensuite elle avait tabassé blondie. Après ça... elle l'avait mordu à l'épaule. Ugh. Elle devait lui avoir transmis le virus du tigre-garou et bientôt, après autres grognements et rugissements, son corps se recouvrirait d'une épaisse toison et des griffes rétractiles lui jailliraient des doigts. Tout ça, c'était grâce à Marie, sa Marchombre chérie, sa rousse d'amour. Coeur coeur love darling coeur coeu rainbow. Submergé par un profond sentiment de gratitude, il bascula la tête en arrière pour pousser un hurlement de tonnerre pas-tout-à-fait-humain.

GROOUUUUAAAAH !

Il se ramassa sur lui-même et sauta dans les airs comme un acrobate. En un éclair, il fut aux pieds de Marie, les yeux pétillants, les crocs découverts.

Ce qui devait arriver arriva. Karlson roula par terre en ronronnant, brassant l'air des pieds et des mains pour jouer avec une pelote de laine invisible, les pupilles dilatées au maximum par les substances illicites. Marie lui avait lancé un regard indéchiffrable. Les oreilles félines du Valinguite avaient alors perçu l'arrivée des gardes de la ville. Les pauvres, la tête qu'ils feront quand ils verront pour la première fois un tigre garou ! ... Non ! Il devait protéger sa princesse Marie. Il ne laisserait personne lui enlever sa précieuse compagne !  

A ce moment-là, Karlson avait balancé Marie sur son épaule et déguerpit en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Il avait poussé la porte de l'auberge d'un coup d'épaule et ce qu'il advint là, ils le savaient déjà. Karlson et Marie devaient remonter le temps, encore une fois, pour savoir d'où leur venait cette drogue "chaos" qui leur avait ravagé la cervelle et fait perdre au moins la moitié de leur neurones.
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29.08.14 23:23

҉ What's Past is Prologue - Marie Sullivan ҉




Un autre flash. Un tigre à tendances chat de maison jouant avec de la laine invisible. Du sang. Une course.
Boooon. Et après ? On rewind ?
*arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière* Vodka *arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière* Whiskey *arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière* "cachets bleus" *arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière* ATTA, ATTA. *errèirra errèirra errèirra errèirra errèirra errèirra errèirra errèirra errèirra errèirra errèirra errèirra* *PLAY*

"Les cachets bleus ?"
L'homme renifla et cracha un gros mollard. Marie eut un mouvement de recul et se rapprocha de Karlson
"Toi, mon pote, tu vas adorer, mais je pense que ton joli joujou va pas aimer."
Le bras de l'assassin s'enroula autour de la taille de sa compagne avec la vitesse d'un serpent avant que celle ci ne puisse faire un pas en avant. Elle se contenta donc de hausser un sourcil.
"Joli joujou ?" L'homme esquissa un sourire narquois avant de se tourner vers Karlson
"Ouh, pas la plus brillante du lot, hein ? Elle doit avoir d'autres avantages. (Il fit un clin d'oeil au jeune homme et détailla la Marchombre du regard, avant de reprendre la parole : ) "Je suis sûr que tu dois être bien marrante au lit, mon chaton, mais ces bonbons sont pour les tigres. On voudrait pas que tu te fasse mal tu comprends ?"
Marie grinça des dents et allait lui dire d'aller se faire mettre par un troupeau d'éléphants en Tanzanie du Sud quand elle eut une idée. Elle esquissa un grand sourire con-con, ravi et innocent et enchaina :
"C'est vrai ? Oh, vous êtes un amour, vous. (puis, sur le ton de la confidence) J'avoue que j'ai pas peur d'avoir mal, je le laisse même m'attacher des fois, si vous voyez ce que je veux dire (clin d'oeil. Elle faillit ricaner en entendant le mec se retenir de gémir.) Enfin, si ça le rend encore plus sauvage, je suis pour. On fait un marché ? Tu nous files les pilules bleues, on les essaie, et on revient te voir demain."

L'homme éclata de rire, attrapa Marie par le bras et la rapprocha de lui, passant son propre bras sur ses épaules avant de s'adresser à Karlson :
"Elle me plait bien, ta copine, mon pote. T'es bien chanceux."
Le jeune homme continua à regarder fixement le dealer jusqu'à ce qu'il relâche la jeune femme, qui se rua à ses côtés. Une fois revenue en sécurité, elle se tourna:
"Alors, c'est d'accord ? (*battement de paupières*) Vous seriez siiiiii gentil ! (*grand sourire candide*)"
Il craqua et tendit les cachets à l'assassin : "Bon, d'accord. Mais je dois vous dire, il y a des effets secon..." Il fut interrompu par Marie : "La garde !" et, en simultané : "Hé, vous, là !"

Ils s'enfuirent.

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Karlson Hrejo Voïshinta
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12.10.14 11:36
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۞ What's past is prologue۞




Un regard vers Marie et Karlson sut qu'ils s'étaient tous deux remémorer leur premier contact avec la drogue d'Envaï. Tous deux devaient maintenant s'acheminer vers les quartiers sombres de la cité où ils savaient trouver leur fournisseur. La Marchombre et le Valinguite piquèrent un sprint et traversèrent en quelques minutes la ville, bousculant badauds et marchands au passage. Ils n'avaient pas de temps à perdre en palabres, il leur fallait mettre la main sur leur homme et le mettre aussitôt hors d'état de nuire. Karlson et Marie avaient fait preuve, durant le expérience de toxico, d'un grand sang-froid et d'un admirable self-control, ce qui n'était certainement pas le cas de tous les clients du dealer. A ce rythme-là, les consommateurs auraient tôt fait de mettre la ville sans dessus dessous.

Ensemble, ils ne tardèrent pas à atteindre les bas quartiers d'Envaï. Et à trouver leur fournisseur. L'homme, d'une saleté abominable, leur sourit en les voyant arriver, dévoilant une dentition aux dégradés jaunes et verts. Une odeur insoutenable émanait de lui et Karlson se fit la réflexion que, pour avoir osé l'approcher la première fois, ils devaient déjà avoir descendu quelques bouteilles d'eau de vie. En les voyant arriver, le dealer s'écria:

Hé mec, tu m'as ramené ta jolie copine !

Et se tournant vers Marie:

Alors mon chaton, t'as envie de goûter à mon gjiz#d,zend8!cznd ?

Il aurait mieux fait de se taire, car la seconde d'après, Karslon avait refermé le poing sur ce qui pendait lamentablement entre ses jambes.

Tu lui manques encore une fois de respect et je te les broie !

L'Envinite laissa échapper un pathétique couinement porcin. Ses yeux s'agrandirent sous l'effet de la douleur et son visage pâlit sensiblement à la perspective de perde le peu de choses qui faisait encore de lui un homme. Au fond, Karlson était quelque peu dégoût de toucher l'anatomie de cet être abject, même à travers la toile de son pantalon. Pour être honnête, il l'aurait découpé à coup de cimeterre avec une grande joie. Toutefois, ils étaient au milieu de la rue et Marie ne serait pas contente s'il se couvrait encore une fois de sang. La Marchombre aimait faire les choses proprement là où Karlson se fichait d'être entièrement baigné d'hémoglobine.

Tous deux se hâtèrent de pousser l'homme dans une habitation vide et isolée où ils pourraient l'interroger à l'envi.
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23.10.14 22:23

҉ What's Past is Prologue - Marie Sullivan ҉




Ils avaient trouvé le fournisseur, et il leur fallait maintenant l'interroger. Marie se tourna vers Karlson et ils eurent une conversation, pouvant être résumée assez aisément :
"-Toi ou moi ?
-Si c'est moi il meurt.
-Je suppose que je m'en charge, alors.
"
La jeune femme se tourna donc vers la chose dégoutante qui osait se prétendre humaine et commença à le questionner, prenant bien garde à rester LOIN de lui.

"-Alors, la Chose, qui est ton fournisseur?"
La chose la regarda bêtement, sans répondre. Elle soupira :
"-Allô, la Terre à la Lune. Moi parler toi, toi comprendre ?"
L'homme renifla à se tourna vers Karlson :
"-Elle est con, ta meuf ou quoi ?"

Marie sentit son compagnon se tendre légèrement. Elle posa donc sa main sur son épaule et y appliqua une légère pression, histoire de dire "c'est bon, je gère". Puis, elle fit un pas vers la chose et lui lança son regard patenté signé "Crazy Bitch #005" avant de sourire et de reprendre la parole :
"-Sa meuf n'est pas con et elle peut te couper les parties, te les faire avaler, te couper en morceaux et te ranger dans une valise, alors je suggère gentiment que tu obéisses et répondes à ma putain de question. Et je te laisserai peut être sortir d'ici en vie. Si je suis de bonne humeur. Ce qui m'étonnerait fort."

L'homme regarda Karlson par dessus l'épaule de la Marchombre et blêmit en voyant l'expression du jeune homme. Il commença à parler :
"-Celui que vous cherchez est un gros poisson. Personne ne l'a jamais vu, mais il s'occupe de toutes les activités illégales de la ville depuis la chute de Valingaï. Certains disent que c'est un noble."

Marie soupira : "-Autre chose ? Parce que bon, les nobles, c'est pas ce qu'il manque ici, hein. C'est comme les gardes, tu peux pas faire deux pas sans en croiser un, et comme eux, il y a une chance sur deux qu'ils soient corrompus. Alors, une précision, ou tu as besoin que je t'aide à parler un peu ? S'il te plait, dis oui, je suis assez énervée et j'ai besoin d'exercice."
La Marchombre sentit alors la main de son compagnon se poser dans son dos. Elle se retourna et vit qu'il fixait un point par la fenêtre. Elle fit un pas, et, suivant son regard, vit ce qui l'avait interpellé. Elle porta alors la main à sa dague.

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Karlson Hrejo Voïshinta
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04.02.15 0:43
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۞ What's past is prologue۞



Karlson avait posé sa main sur le dos de Marie. Quand la jeune femme tourna vers lui ses yeux plein d'orage, il désigna la fenêtre du menton. Dehors, l'ennemi grouillait. La bâtisse dans laquelle ils avaient démarré leur interrogatoire était encerclée par des hommes armés, et leur intention était limpide. Lame nue, ils s'approchaient à pas de loup. Toutefois, ils n'avaient pas été assez discrets pour échapper à l’œil du Valinguite. D'un regard entendu, Marie et Karlson tirèrent leurs armes au clair. L'acier du cimeterre de l'assassin chanta en quittant son fourreau. La Marchombre se posta contre le mur, d'un côté et la porte, et il fit de même de l'autre.

Quand l'ennemi fut assez proche, Karlson fit le premier pas de danse. Il défonça la porte d'un coup de pied frontal et plongea la pointe de son cimeterre dans la poitrine de l'homme le plus proche. Un deuxième se rua sur lui avec la ferme idée d'abattre le Valinguite. Grand mal lui en pris, ce dernier avait plus d'un tour dans son sac.

Meurs !

L'ordre claqua dans l'air et les spires se brisèrent sur son passage. La voix de l'assassin était une flèche de volonté pure lancée comme une locomotive à travers l'Imagination. Le second adversaire tomba comme une mouche, la mort voila ses yeux avant même que son corps gourd ne touche le sol. Ces guerriers n'étaient pas des bandits des bas quartiers, c'étaient des hommes d'une milice privée qui portaient sur leurs armures le blason d'une maison noble d'Envaï. Si Marie et Karlson se tiraient vivants de ce traquenard, ils n'auraient aucun mal à remonter jusqu'au commanditaire de ce piège, et donc certainement à l'employeur de "la chose" que la Marchombre avait interrogée.

En voyant tomber leurs compagnons, les autres hommes hésitèrent à s'élancer. Si le don du Valinguite était méconnu en Gwendalavir et n'empêchait pas les brigands de s'en prendre à lui, ici, sur les terres de l'est, ce type de capacité était connu. Et craint. Tous avaient entendu parler des prêtres de Valingaï qui avaient, des années plus tôt, orchestré la destruction d'Hurindaï. Leur seule voix avait rompu les portes ancestrales de la ville comme des fétus de paille. Karlson écarta les bras pour les inviter à attaquer.

Des volontaires ?!

En face, les hommes serrèrent les dents.

Je parie qu'il ne peut utiliser ce coup-là qu'une fois ? Allons-y, les gars !

Il n'avait pas tort sur ce point. Karlson ne pouvait utiliser l'ordre de mort qu'une seule fois car celui-ci était gourmand en énergie. Toutefois, ces hommes ne savaient pas que son cimeterre seul était bien plus meurtrier que tous les ordres qu'il pourrait lancer. L'assassin se mit en garde, prêt à accueillir des partenaires pour une nouvelle danse.

Trois hommes se précipitèrent, en même temps. Tous trois moururent en l'espace d'une minute. En l'espace de la même minute pour être exact. Le premier, brandissant une massue lourde et hérissée de piquants, vit son bras armé promptement tranché. Sa tête ne tarda pas à le suivre et à rouler sur les pavés. Pour le second, Karlson n'eut même pas besoin de salir sa lame. Il laissa approcher son adversaire en le leurrant, lui faisant croire à une ouverture dans sa garde. Quand il ne fut plus qu'à deux pas, le Valinguite agrippa sa nuque et la brisa d'un tour de bras. Enfin, le troisième bondit en arrière, tirant un poignard de sa ceinture et lança sa lame vers l'assassin.

Casse !

Le poignard se brisa en deux au niveau de la garde. Son propriétaire voulut s'enfuir, mais son adversaire ne lui en laissa pas l'occasion. En un éclair, l'assassin était sur lui. Son pied fouetta l'air et son talon percuta le guerrier au niveau de la tempe, l'envoyant aussitôt au tapis. La lame de son cimeterre acheva proprement le travail.
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17.05.15 18:46

҉ What's Past is Prologue - Marie Sullivan ҉




Alors que Karlson faisait ses trucs de son côté, Marie s'était rapidement débarrassée de gardes qui suivaient et avait barré la porte. Elle s'était ensuite dirigée vers leur "otage" dans le but de lui soutirer quelques dernières informations. Comme le disait Emmett, "dans le doute, cherche un indic' et presse le comme un citron", et c'était exactement ce qu'elle comptait faire.

Elle se dirigea donc vers l'homme assis et attaché sur la chaise et saisit un de ses doigts :
- Je vais commencer gentiment, mais si tu ne me dis pas exactement ce que je veux entendre, je vais te faire très mal. Première chance : Qui est le noble, et où est-ce que je peux le trouver ?
Il lui répondit, et son haleine pestilentielle faillit mettre la Marchombre KO.
- J'sais pas, j'sais pas, j'suis qu'un intermédiaire !
Elle sourit et répondit d'une voix chantante:
- Mensonge.

Puis elle tira sur son doigt avant de tourner violemment. Sa victime laissa échapper un hurlement aigu alors qu'on craquement bruyant se faisait entendre, puis commença à sangloter. La jeune femme reprit la parole :
- Je repose la question. Qui est ce noble et où est-ce que je peux le trouver ?

L'homme renifla, gémit et parla enfin:
- Je connais pas son nom... Il vit dans un grand manoir près de la place principale. C'est la porte avec un loup gravé dessus.
Marie soupira : elle savait enfin où amener son psychopathe préféré pour qu'ils puissent se venger. Elle se leva, détacha sa victime avant de se tourner vers Karlson, qui la fixait d'un regard étrange :
- On y va ?
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