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Un voyage en preparation [Privé : Rephaïma - Myya]
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04.01.15 23:07

C'était une journée d'hiver comme une autre. Le soleil brillait, pas un seul nuage à l'horizon mais l'air était tout de même froid par la longue nuit qui venait de s'achever. Je venais de me réveiller et depuis la fenêtre, j'observais mon quartier se remplirent peu à peu de personnes toutes différentes mais tous avec une bouille fatiguée. Seuls quelques hommes et femmes semblaient plein d’énergie. Moi-même, j'étais en pleine forme. J'avais passé une agréable nuit, bercée par de doux rêves et par la chaleur que m'offrait ma couverture. J'enfilai mon habituelle tunique mauve et sortis de ma chambre. Cala faisait déjà quelques mois que je vivais dans la taverne de ma patronne. Lorsque j'avais décidé de quitter mes parents, et de chercher un travail, j'avais trouvé mon bonheur dans ce superbe endroit. En soit, la taverne était banale mais les gens là bas y étaient supers !

Je saluai rapidement Lorsella, ma patronne et sortis de la taverne. Mon service ne commencerait que dans une heure ou deux, quand les clients se réveilleraient et prendraient leur petit déjeuner. Je frissonnai en sentant le froid chatouiller mes oreilles et remontai ma capuche sur ma tête immédiatement. Je fis le tour du bâtiment, et m'approchai des box où les chevaux de la taverne étaient gardés. Tous était calmes et aucun ne réagit à mon approche. Même, Isis, ma jument ne fit attention à ma présence. A vrai dire, elle n'était pas encore très habitué à moi, c'est pour cela que j'avais decidé de me lever une heure plus tôt chaque jour pour la monter. Je lui mis sa selle et tout l’équipement nécessaire puis grimpai sur son dos. Je sortis de la ville et pendant une longue heure, m'entraina avec la jeune jument. Je savais monter à cheval pour les nombreux convoie que j'avais mené sur le dos d'un cheval mais la coordination entre moi et Isis n'était pas encore au point. Lorsque je rattachais la jument derrière le bâtiment en compagnie des autres chevaux, je sentis son cœur battre très fort après l'effort que je venais de lui imposer et décidai d'être moins exigeante le lendemain.

A ma grande surprise, de nombreux clients étaient déjà en train de manger. Je me dépêchai donc de déposer mes affaires d’équitation dans ma chambre avant de revenir aider une autre serveuse débordée. Les affaires continuèrent ainsi, j’eus le droit au mêmes habituels regards mal placés des certains clients qui me dévisageaient de haut en bas, les mêmes avances inutiles de ces mêmes hommes et les mêmes "non" catégoriques venant de ma part? Je croisai durant la matinée pas mal d'habitués que je saluai sans m'attarder.

Lorsque midi arriva, le gros boulot arriva. Une masse de clients déferla et les commandes fusèrent dans les cuisines. Loin du brouhaha des deux cuisiniers, j'avais le droit au brouhaha de la salle et des nombreuses personnes qui discutaient tous plus forts pour se faire entendre. Loin d’être paniquée, je continue sans gêne de prendre et de distribuer des commandes. Loreilaï, une serveuse ma lança :


"Prends la table du fond, je suis débordée !"

J’acquiesçai d'un hochement de tête et me précipita vers la table concernée. J'avais l'habitude que Loreilaï me laisse une de ses tables, la jeune serveuse était vite paniquée et n'étais donc pas capable de s'occuper des clients de toutes ses tables. Elle m'était souvent bien reconnaissante. Seulement deux personnes occupaient cette table. Deux jeunes femmes, l'une avait la peau couleur ébène, de beaux yeux noisettes et une chevelure brune, et l'autre au contraire avait un teint pale, des yeux gris-vert et des cheveux blancs. Je dévisageais les deux personnes en face de moi pendant quelques secondes. Impossible de dire si elles se connaissaient ou au contraire avaient du se retrouver à la même table par manque de place dans la salle. Mais une chose était sûre : Elles ne ressemblaient en rien aux fréquentations habituelles de la taverne. D'un ton détaché mais poli, je leur demande :


"Bonjour. Vous désirez ?"
[HRP: Désolée pour les contraintes du rp, j'ai eu un peu de mal à le mettre en place... Vous devinez que je ne suis pas une experte des rp's. Ils ne sont pas très poétiques et vont plus droit au but. Bref, j'espère que ça vous plaira quand même ^^]
[Code couleur (si vous le voulez) : #330033]
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Myya Liandra
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Myya Liandra
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06.01.15 15:47
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia

Myya passait par Al-Far sans raison, par deux fois uniquement ses pas l'avaient conduis ici, une fois en compagnie de Süraby et la seconde datait de sa rencontre avec Evan. C'est donc avec nostalgie que sa route la menait dans la même auberge, où quelques années auparavant elle avait fait la rencontre du jeune dessinateur. En passant le pas de la porte, en premier, ne reconnut pas l'endroit où elle avait atterri, intriguée elle examina les lieux, et soudain quelques détails lui revinrent en tête. En effet, la dernière fois que la Faëlle était venue, l'endroit était beaucoup moins fréquenté, aujourd'hui les tables étaient pleines à craquer et quelques aménagements avaient été faits.

La jeune femme se dirigea alors vers la seule table libre de la pièce, qui en réalité ne l'était pas. Une jeune femme, au teint pâle et aux cheveux blancs comme la neige, y était installée. D'abord confuse, Myya était sur le point de partir, quand soudain les yeux de la jeune femme se plantèrent dans les siens. D'une couleur indéfinissable, se rapprochant du gris-vert, ils la tenaient enchaînée sur place. En un regard Myya s'assit, maintenant consciente que sa présence ne dérangeait pas la jeune humaine assise en face d'elle. Pas un mot ne fut échangé mais une conversation silencieuse semblait s'être installée entre l'humaine et la Faëlle. « Peut-être que mes pas ne me portent pas sans raison dans cette auberge finalement … » En effet, la nostalgie laissa place à un sentiment de curiosité bien connu de la jeune Faëlle. Elle remua alors son nez en souriant, mimique habituelle, puis s'apprêtait à commencer la conversation quand un bruit de chaise l'interrompit.

L'ivrogne attablé au comptoir d'en face c'était déplacé jusqu'à leur table pour s'assoir en face des deux jeunes femmes. Son regard dévorait la jeune humaine avant de se tourner vers la Faëlle. Il tendit sa main vers la joue de la Faëlle en disant d'une voix ironique :

« Nos deux jeunes amies rechercheraient-elles de la compagnie ? Car nombreux ici seraient prêts à vous en offrir ! »

Mais avant que la main de l'homme atteigne sa destination Myya siffla d'une voix glaciale :

« Si ta main continue son chemin je serais dans l'obligation de te la broyer avant de percer ta chair de mes flèches pour que les chiens viennent festoyer sur ta carcasse ! » L'homme s'arrêta brusquement ! « Et si d'ailleurs tu ne t'éloigne pas de ma vue rapidement il se peut que je te laisse la vie sauve mais sans aucune chance de connaître tes descendants ! » Et'est sûr un sourire que la jeune Faëlle regarda l'homme devenir blême avant de s'éloigner en suant.

Se retournant alors vers l'humaine, qui semblait avoir apprécié la scène, Myya dit en rigolant :

« C'est dans ces moments que je suis fière d'être Faëlle ! Cette catégorie d'individus est tellement répugnante qu'on se demande comment et pourquoi la Nature les a créés ? »

Mais comme si le monde ne voulait pas que les deux jeunes femmes entament une discussion la serveuse vient interrompre la scène, tout juste débutée.

"Bonjour. Vous désirez ?"

Se tournant vers l'inconnue Myya l'observa avant de répondre, une jeune humaine à la silhouette élancée avec une chevelure dorée encadrant un visage fin marqué par de beaux yeux bleus couleur ciel. L'aura se dégageant de cette demoiselle bouillonnait d'énergie, il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer ! « Intéressant » Ces deux jeunes femmes commençaient à intriguer la Faëlle.

« Pour moi ce sera du ragoût de siffleur accompagné d'une bière brune. » Puis se tournant vers la jeune femme assise en face d'elle, Myya s'exclama :« C'est moi qui paye ! »
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07.01.15 23:38
Rephaïma observa l’auberge bondée dans laquelle elle se trouvait. Elle éprouvait un léger sentiment de malaise dans ce lieu à la clientèle peu commode, qui sentait la sueur et l’alcool à plein nez. Elle était arrivée à Al-Far dans la matinée. Après avoir voyagé sans s’accorder la moindre pause durant plusieurs semaines, elle ressentait le besoin de s’arrêter pour au moins quelques jours. L’hiver qui recouvrait le monde d’une fine poussière blanche rendait les routes peu praticables.

Seuls trois mois s’étaient écoulés depuis son départ des montagnes de l’Est et elle n’était toujours pas habituée à cette liberté totale. Elle avait peur devant le monde sans limites qui s’offrait à elle, elle était incapable de savoir dans quelle direction se diriger. Sa priorité était sans nul doute d’apprendre à mieux maîtriser son don du dessin. Elle avait déjà fait de grands progrès durant son voyage.

Elle soupira et laissa ses interrogations de côté. Une jeune femme venait de s’approcher de sa table. Elle l’invita d’un regard à s’approcher. Curieuse, elle dévisagea l’inconnue. Ses yeux avaient la couleur des noisettes et ses cheveux celle des châtaignes. Ses étranges vêtements intriguèrent Rephaïma. De quelle contrée venait-elle donc?

Elle s’apprêtait à le lui demander lorsqu’un homme s’approcha en titubant et s’assit à leur table, une lueur sordide dans le regard. Sa voisine s’empressa de le remettre à sa place:


« Si ta main continue son chemin je serais dans l'obligation de te la broyer avant de percer ta chair de mes flèches pour que les chiens viennent festoyer sur ta carcasse ! Et si d'ailleurs tu ne t'éloigne pas de ma vue rapidement il se peut que je te laisse la vie sauve mais sans aucune chance de connaître tes descendants ! »

Rephaïma sourit devant son audace. Elle n’avait pas hésité un seul instant à le menacer et l’homme s’en alla aussi vite qu’il était apparu, visiblement intimidé par la jeune femme.

Impressionnée, Rephaïma l’observa avec un regain d’intérêt. Un rire sincère s’échappa des lèvres de la jeune femme et elle lui dit, les yeux pétillants:


« C'est dans ces moments que je suis fière d'être Faëlle ! Cette catégorie d'individus est tellement répugnante qu'on se demande comment et pourquoi la Nature les a créés ? »

C’était donc une Faëlle! Rephaïma ne savait pas grand chose de se peuple, mais il lui semblait avoir entendu qu’ils savaient particulièrement bien se défendre. Il n’y avait rien d’étonnant au fait que l’ivrogne de tout à l’heure n’ait pas cherché la confrontation. Il n’en serait sûrement pas ressorti entier...

Ce fut à ce moment là qu’une serveuse apparut, sa chevelure d’or auréolant son beau visage. Elle semblait apporter avec elle un peu du soleil qui brillait exceptionnellement à l’extérieur. Elles faisaient un trio étonnant, toutes les trois autour de cette table. Une Faëlle, une serveuse et une voyageuse perdue dans un monde qu’elle commençait tout juste à découvrir.


"Bonjour. Vous désirez ?"

« Pour moi ce sera du ragoût de siffleur accompagné d'une bière brune. » répondit  tout de suite la Faëlle.

Elle lui jeta un regard et reprit avec un sourire:

« C'est moi qui paye ! »

Rephaïma sourit, touchée par la gentillesse que lui témoignait la Faëlle.

«C’est gentil, mais je ne peux pas accepter. Je ne connais même pas votre nom! dit-elle. Je ne connais pas très bien la région, continua-t-elle en s'adressant à la serveuse, alors si vous avez une une spécialité à me proposer, je découvrirais avec plaisir la cuisine d’ici. D’ailleurs,demanda-t’elle à la jeune serveuse avec curiosité, est-ce que vous venez d’Al-Far?»
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08.01.15 22:59

Le plateau sous le bras, je n’arrêtais pas de regarder les deux jeunes femmes en face de moi. Elles avaient l'air d'avoir des choses très intéressantes à raconter et j'adorais les personnes qui avaient des choses à dire. Celle avec la peau couleur ébène fut la première à réagir à la question. Si elles étaient là c'était pour manger et j'étais là pour les satisfaire ! Peut-être allais-je par la suite avoir l'occasion de taper la causette avec elle, tant de mystère tournaient autour des ce deux jeunes femmes et tant de questions se formulaient dans ma tête. Intérieurement, j'avais envie de m'assoir à côté d'elles et de devenir une simple cliente que avait tout son temps pour discuter. Mais ce n'était pas le cas; je devais faire mon boulot de serveuse.

" Pour moi ce sera du ragoût de siffleur accompagné d'une bière brune. "

C'était un très bon choix. Le ragout de la taverne où je travaillais était délicieux. Je notais la commande dans ma tête sachant que je m'en souviendrais sans difficulté. J'avais une très bonne mémoire et la commande des deux inconnues ne serait pas oubliée de sitôt. Puis, je vis la jeune femme se tourner vers l'autre inconnue au cheveux blancs, d'un ton enjoué en s'exclamant :

" C'est moi qui paye ! "

A cet instant, je compris que la jeune femme en face de moi était une personne digne de confiance. Quelqu'un qui aidait son amie sans hésiter, surtout quand il s'agissait de nourriture, était forcément une bonne personne ! Je me tournais vers la femme à qui elle s'était adressée. A sa place, je serais ravie d'avoir une amie qui me paye un bon repas. A vrai dire, j'aimais bien manger à l'époque et tout ce qui touchait à la nourriture était très important pour moi. Un grand sourire ce dessina sur son visage, ce qui ne m'étonnait pas !

" C’est gentil, mais je ne peux pas accepter. Je ne connais même pas votre nom ! "

Encore plus incroyable ! Les deux femmes ne se connaissaient pas ! Elles avaient fait connaissance il y a peu de temps dans cette taverne et l'une d'elle payait déjà le repas de l'inconnue. L'attention de la jeune femme était très gentille et à la place de l'inconnue aux yeux gris-vert, j'aurais accepté le repas sans hésiter pour me lier d'amitié avec elle. Mais je n'étais pas à sa place et il semblait évidant qu'elle n'accepterais pas qu'elle lui paye son repas. Puis, la jeune femme continua mais en se tournant vers moi cette fois.

" Je ne connais pas très bien la région, alors si vous avez une une spécialité à me proposer, je découvrirais avec plaisir la cuisine d’ici. "

Je fis un grand sourire, j'étais touchée qu'elle me demande mon avis. Je réfléchis a toute allure qu'elle était la spécialité de la taverne et d'Al-Far. Le plus cuisiné ici était le siffleur bien évidemment, mais il n'était pas réellement une spécialité et l'on en trouvait dans tout l'empire. Les plateaux d'Asturial non loin de la ville offrait de nombreux troupeaux de siffleurs sans compter les élevages plus au Nord, il n'était donc pas difficile de s'en procurer. Je continuais de chercher quel plat ferait l'affaire mais elle me sortit de mes pensées.

" D’ailleurs, est-ce que vous venez d’Al-Far ? "

La question était assez surprenante. Là encore, je souriais. Elle souhaitait donc autant discuter avec moi que j'avais envie de discuter avec elle. La question me fit plonger dans mes souvenirs. J'avais toujours vécu à Al-Far, du moins lorsque je ne bougeais pas. La plupart de mon temps c'était passé sur le convoi qui s'occupait de rapprovisionner les fermes au nord d'Al-Far. Je n'avais commencé à travailler ici il y a moins de six mois. Je lui répondais alors ce dont je venais de me remémorer.

" Je suis née à Al-Far et j'y suis toujours. Mais j'ai pas mal voyagé avec un convoi qui monte vers le Nord pour rapprovisionner les fermes au Nord de la ville. J'ai arrêté récemment, j'en avais marre de faire les mêmes allers retours chaque année... "

J'avais plus ou moins raconter ma vie mais j'aimais bien ça. Puis je me souviens de sa question sur les spécialités du coin et après quelques instants de réflexion, je luis répondis :

" Je ne connais pas particulièrement les spécialités du coin, mais je vous conseille vivement le siffleur rôti accompagné de racines de Niam grillées. J'aime particulièrement ce plat, je suis sure qu'il pourrait vous plaire. " Je m’arrêtais un instant pour les regarder et dis à contrecœur. " Je serais ravie d'être rester discuter avec vous mais j'ai... "

Quelqu'un m'avait tapé sur l’épaule et m'avait interrompue. Je me retournai et découvris Lalith, la troisième serveuse. Elle commençait son service après moi et me remplaçait la plupart du temps vers cette heure là. Justement, elle m'annonça qu'elle prenait le relais et que je pouvais aller manger. Je lui dictais quelques commandes que je n'avais pas encore envoyé à la cuisine et elle s’éloigna en me faisant un clin d’œil. Je lui étais reconnaissante. Puis je me retournais vers les deux inconnues en leur souriant jusqu'aux oreilles.


" Vos plats ne vous pas tarder à arriver ! Ainsi que le mien ! Puis-je me joindre à vous ? Je ne suis plus qu'une simple cliente maintenant et j'aimerais avoir l'occasion de discuter avec deux jeunes femmes qui ont l'air d'avoir pleins de choses à me raconter ! "
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Myya Liandra
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10.01.15 16:26
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" D’ailleurs, est-ce que vous venez d’Al-Far ? "

Tiens, la question était surprenante de la part de ma voisine, ainsi donc la jeune femme s'était retrouvée par hasard dans cette auberge et glanait des informations tout en engageant la conversation avec la serveuse. Myya laissa faire et regarda la scène, attentive.

" Je suis née à Al-Far et j'y suis toujours. Mais j'ai pas mal voyagé avec un convoi qui monte vers le Nord pour rapprovisionner les fermes au Nord de la ville. J'ai arrêté récemment, j'en avais marre de faire les mêmes allers retours chaque année... "

Elle s'arrêta un instant, respirant un coup.

" Je ne connais pas particulièrement les spécialités du coin, mais je vous conseille vivement le siffleur rôti accompagné de racines de Niam grillées. J'aime particulièrement ce plat, je suis sure qu'il pourrait vous plaire. " Elle laissa s'écouler une poignée de seconde, avant de les regarder " Je serais ravie d'être rester discuter avec vous mais j'ai... "

À ce moment une seconde serveuse vient taper l'épaule de la jeune fille, son service devait être fini.

" Vos plats ne vont pas tarder à arriver ! Ainsi que le mien ! Puis-je me joindre à vous ? Je ne suis plus qu'une simple cliente maintenant et j'aimerais avoir l'occasion de discuter avec deux jeunes femmes qui ont l'air d'avoir pleins de choses à me raconter ! "

« Mais faîtes donc, il y a largement de la place pour trois ! » Dit la Faëlle tout en désignant la place restante.

Le tableau fit rire la Faëlle, il serait fort possible que les trois jeunes femmes, qui ne se connaissaient pas encore, allait parcourir un bout de chemin ensemble. Myya décida d'engager la conversation, les deux humaines avaient l'air timide.

« Alors, je pense qu'il est temps qu'on fasse mieux connaissance, vous ne pensez pas ? Il est beau de partager un repas, mais trouver un sujet de conversation serait encore mieux ! »

Les deux jeunes femmes eurent l'air embarrassé, la Faëlle décida de commencer, sinon on allait se  décomposer sur place.

« Vous ne connaissez pas mon nom, je commence donc. Moi c'est Myya Liandra, Faëlle et fière de l'être ! J'ai 22 ans et je parcours les routes depuis … 5 ans déjà ! »

Myya fut coupée par la serveuse qui arrivait avec les commandes. Elle posa la bière et les plats sur la table avant de partir après un sourire. Myya prit délicatement sa bière et son ragoût, qui dégageait un délicieux fumeux, avant de regarder ses deux voisines pour poursuivre.

« Bon je pense que j'ai déjà bien débuté, mais avant de tout vous dire je pense que j'ai le droit de connaître vos noms ? »

Tout en sirotant sa boisson, la jeune Faëlle observa ses deux compagnes.
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11.01.15 14:12
"D’ailleurs, est-ce que vous venez d’Al-Far?"

Rephaïma observa la serveuse avec attention, dans l’attente de sa réponse.

" Je suis née à Al-Far et j'y suis toujours. Mais j'ai pas mal voyagé avec un convoi qui monte vers le Nord pour rapprovisionner les fermes au Nord de la ville. J'ai arrêté récemment, j'en avais marre de faire les mêmes allers retours chaque année... "

Rephaïma acquiesça discrètement, songeuse. Il était vraiment étonnant que trois filles venant de régions aussi différentes se retrouvent à la même table. Peut-être était-ce simplement le destin...

" Je ne connais pas particulièrement les spécialités du coin, mais je vous conseille vivement le siffleur rôti accompagné de racines de Niam grillées. J'aime particulièrement ce plat, je suis sure qu'il pourrait vous plaire."

Rephaïma n’avait goûté qu’une seule fois auparavant à la viande de siffleur, elle décida donc de choisir ce plat.

" Je serais ravie d'être rester discuter avec vous mais j'ai... "

A ce moment-là, une femme arriva vers leur table et discuta quelques instants avec la serveuse. Après quelques échanges, celle-ci se retourna vers elle et leur dit, un grand sourire éclairant son visage:

" Vos plats ne vous pas tarder à arriver ! Ainsi que le mien ! Puis-je me joindre à vous ? Je ne suis plus qu'une simple cliente maintenant et j'aimerais avoir l'occasion de discuter avec deux jeunes femmes qui ont l'air d'avoir pleins de choses à me raconter ! "

" Mais faîtes donc, il y a largement de la place pour trois !" l’invita la Faëlle.

La jeune serveuse s’installa sur la dernière chaise. Le silence se fit petit à petit. Se fut la Faëlle qui le rompit, visiblement désireuse d’apprendre à les connaître un peu mieux.

" Vous ne connaissez pas mon nom, je commence donc. Moi c'est Myya Liandra, Faëlle et fière de l'être ! J'ai 19 ans, bientôt 20, et je parcours les routes depuis … 3 ans déjà ! "

Waouh! Rephaïma était plutôt impressionnée. Elle-même était restée enfermée dans la même pièce durant presque dix-sept ans. Elle s’imaginait mal parcourir le monde sans arrêt, essayer de découvrir chaque forêt, chaque ville de Gwendalavir. Mais en même temps, l’inconnu l’attirait inexorablement. Elle secoua la tête, tentant de chasser ces pensées sans fin.

La serveuse de tout à l’heure, celle qui avait pris la place de la jeune femme d’Al-Far qui s’était installée à leur table, vint leur apporter leur plats. Rephaïma s’attaqua avec gourmandise à la viande de siffleur parfaitement tendre et saignante. Il faudrait qu’elle passe plus souvent dans le coin...


" Bon je pense que j'ai déjà bien débuté, mais avant de tout vous dire je pense que j'ai le droit de connaître vos noms ? " continua la fameuse Myya.

Rephaïma prit la parole, plongée dans ses souvenirs.

"Je m’appelle Rephaïma, Rephaïma Ravens. Je viens d’une petite ville dans les montagnes de l’Est. Je n’ai pas beaucoup voyagé jusqu’à cette année, contrairement à vous... enfin toi, si tu permets que je te tutoies."

Elle aurait aussi bien pu dire qu’elle n’avait pas du tout voyagé. Pas à moins d’un kilomètre de sa maison en tout cas. Mais il y avait certaines choses qu’elle préférait garder pour elle. Cela ne faisait que lui rappeler à quel point elle ne connaissait rien à la vie. Elle ne savait même pas allumer un feu.

"Je ne sais pas encore tout à fait ce que je vais faire de ma vie, poursuivit-elle, mais je sais que j’aimerais voyager jusqu’à trouver l’endroit de mes rêves où je pourrais m’établir."

Des images lui traversèrent l’esprit: des chutes d’eau cristalline, des forêts aux feuillages d’émeraude, des vols d’oiseaux majestueux, un feu crépitant. Elle voulait trouver le monde qu’elle s’était créé durant ces dernières années. Elle souhaitait voir si ce que les livres lui avaient montré existait vraiment. Le voyage qui l'avait conduite à Al-Far lui avait déjà appris tant de choses! Elle ne se lasserait probablement jamais de la nature.

"Quoi qu’il en soit, je suis vraiment ravie de te rencontrer. Puis, se tournant vers la serveuse: Et toi, comment t’appelles-tu?"
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Myya Liandra
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27.04.15 14:17
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Il faisait frais ce matin, une petite brise venait de se faufiler entre les vêtements de la Faëlle. « Le seul moment ou il fera frais de la journée ». Car en effet, les longues journées d'été débutaient, la période était arrivée, et c'était sans douter que la journée allait être ensoleillée. Voilà la raison du choix de la Faëlle de partir à l'aube.  

Le soir même Reïphama et Myya avaient décidé d'entreprendre un voyage vers la capitale, l'idée en réalité venait de la jeune serveuse qu'elles avaient rencontré dans la même taverne, une certaine Shadita. La soirée s'était déroulée très bien, les trois jeunes femmes avaient fait connaissance, Myya était la plus âgée et expérimentée du groupe. Il se trouvait que les deux humaines n'avaient guère voyagé et elles exprimaient leur désir ardent de visiter la capitale. En bonne Faëlle, Myya s'était proposée de les aider à mener à bien leur projet, soit de partir le matin même en direction d'Al-Jeit. Reïphama avait accepté sans hésiter, cependant la jeune serveuse ne pouvait partir tout de suite de sa taverne. L'idée la tentait énormément, mais une fois à la capitale il lui fallait l'argent nécessaire pour se loger et se nourrir. C'est donc pour cette raison que les deux jeunes femmes sont parties seules. Myya avait communiqué l'itinéraire de leur voyage à Shadita afin, que si elle changeait d'avis, elle puisse les rejoindre en cours de route.

C'est donc rapidement que les trois femmes s'étaient séparées afin d'aller dormir. La jeune serveuse se lèverait afin de leur souhaiter bonne route, et Reïphama, impatiente d'entreprendre ce voyage, alla se reposer. Cependant la Faëlle ne fit pas de même. Avant d'aller tranquillement visiter le pays des songes, elle devait préparer le voyage, soit se procurer denrées, couvertures supplémentaires, armes …  Suite à son dernier travail la jeune Faëlle avait largement de quoi financer l'expédition, surtout que la jeune humaine ne semblait pas bien riche. Le duo ne possédait qu'une monture, celle de Myya, qui porterait donc les affaires, elles feront le voyage à pied. Il allait être long, et elles devront passer par des endroits dangereux, et même Myya connaissait la route, le voyage ne serait pas de tout repos. La Faëlle passa donc le reste de la nuit à finaliser les préparations. Elle ne dormit qu'une heure et demie.

Elle réveilla sa jeune amie à l'aube, Shadita leur offrit à boire et à manger avant qu'elles ne prennent la route, puis enfin les deux jeunes femmes débutèrent leur expédition. La route promettait d'être longue et ardue, mais durant la première semaine, le voyage devait s'annoncer paisible et guère difficile. La première partie du voyage consistera à rejoindre  Al-Chen, où elles feront escale, puis elles reprendront leur route le long du Pollimage jusqu'à l'Arche, et enfin arrivée à Al-Jeit. Leur voyage devrait prendre une quinzaine de jours, voire plus car la jeune Faëlle avait prévu de proposer des séances d'entraînements à sa jeune amie, et de laisser s'écouler des journées entières. Cela allait être une belle aventure.

Cela devait faire une heure qu'elles étaient parties, on voyait encore la cité d'Al-Far derrière elle, le soleil avait commencé à monter dans le ciel, il devait être facilement 7h du matin et les oiseaux commençaient à voler partout autour d'elles. Elles longeaient actuellement le fleuve d'Ombre. Elles croisèrent quelques voyageurs, habituellement des marchands. Myya se tourna vers la jeune humaine, elle paraissait heureuse.
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01.05.15 17:44
Myya et Rephaïma marchaient côte à côte en silence, goûtant la tranquillité de l’atmosphère. La matinée commençait à peine. La nature se réveillait joyeusement tout autour d’elles; les oiseaux se mirent à gazouiller de leur voix fluette, le soleil perça gentiment le ciel endormi de ses rayons dorés. le printemps commençait à peine et déjà la nature se parait d’un beau manteau vert. Rephaïma se sentait exactement comme le matin, elle avait l’impression de naître à nouveau, de s’éveiller à la beauté du monde qui s’étendait à l’infini autour d’elle. Myya lui fit face et sourit en remarquant sa bonne humeur. Rephaïma lui retourna son sourire mais ne dit rien. Parfois, de simples mots étaient incapables de décrire ce qu’elle ressentait.

La journée passa étonnement vite. Les conversations entre les deux femmes étaient plutôt rares. Rephaïma était trop occupée à contempler les merveilles de la nature pour parler. Myya paraissait comprendre ses sentiments et le silence ne la dérangeait visiblement pas.

Elles s’arrêtèrent enfin aux abords du fleuve d’Ombre, où elle contaient établir leur campement pour la nuit. Il faisait encore jour mais la nuit ne tarderait pas à arriver. Le ciel s’assombrissait lentement au-dessus d’elles. Elles nourrirent leur monture et la laissèrent s’abreuver dans le fleuve. Elles s’assirent ensuite au coin du feu, où elles discutèrent tout en mangeant quelques tranches de siffleur séché que Shadita leur avait offert avant leur départ. La soirée semblait se dérouler à merveille.

Rephaïma sentit la première goutte tomber sur son épaule quelques minutes plus tard. En quelques secondes, des trombes d’eau commencèrent à se déverser sur elles. Rephaïma jura intérieurement. La chaleur du feu ne fut bientôt plus qu’un souvenir et elles durent se résoudre à trouver un abri où dormir, bien que leurs couvertures mouillées ne leur soient désormais plus d’aucune utilité.

Il leur fallut une bonne vingtaine de minutes avant d’arriver aux alentours d’une petite grotte, tout juste assez grande pour contenir les deux jeunes femmes et leurs affaires. Elles durent laisser le cheval à l’extérieur; une légère corniche dans la roche retenait la pluie, qui frappait malgré tout son pelage de temps à autre.

Rephaïma s’assit en boule dans l’espace exigu de la caverne. Elle retira son manteau trempé et souffla dans ses mains glacées pour les réchauffer. Elle songea que si elle ne tombait pas malade après cette mésaventure, ce serait un véritable miracle. Elle observa la pluie qui tombait à verse à l’entrée de la grotte. Le ridicule de la situation lui apparut d’un seul coup et elle ne put empêcher un léger rire de traverser ses lèvres, qui se transforma rapidement en crise d’hilarité. Quelque part, au-delà du froid et de la fatigue, cette expérience était véritablement inoubliable. Jamais la pluie ne lui avait causé d’émotions aussi fortes. Elle était mouillée jusqu’aux os et pourtant elle se sentait profondément grisée. Elle se tourna ver son amie, qui la regardait curieusement.


«Je suis désolée, dit-elle, mais je trouve tout cela tellement fou! La nature est un mécanisme si bien fait et si immense que nous ne sommes rien d’autre que des fourmis prises dans la tempête en comparaison. Et j’aime ça, sentir tous ces éléments si puissants autour de moi. C’est comme si la nature nous murmurait que quoi qu’il arrive, le sol ne s’effondrerait jamais sous nos pieds et que l’eau ne cesserait jamais de couler. Peut-être que je n’ai pas assez les pieds sur terre, mais j’aime cette sensation de force que me procure la nature... Je ne sais pas ce que tu en penses, est-ce que toi aussi, tu ressens ce sentiment de force et de protection devant une tempête?»
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Myya Liandra
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Myya Liandra
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20.06.15 16:32
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«Je suis désolée, dit-elle, mais je trouve tout cela tellement fou! La nature est un mécanisme si bien fait et si immense que nous ne sommes rien d’autre que des fourmis prises dans la tempête en comparaison. Et j’aime ça, sentir tous ces éléments si puissants autour de moi. C’est comme si la nature nous murmurait que quoi qu’il arrive, le sol ne s’effondrerait jamais sous nos pieds et que l’eau ne cesserait jamais de couler. Peut-être que je n’ai pas assez les pieds sur terre, mais j’aime cette sensation de force que me procure la nature... Je ne sais pas ce que tu en penses, est-ce que toi aussi, tu ressens ce sentiment de force et de protection devant une tempête?»

Myya souriait, quel étrange sentiment que de se savoir insignifiant par rapport à la grandeur du monde, et pourtant sa jeune amie l'acceptait avec entrain.

« Dans une autre vie tu aurais été Faëlle mon amie ! Voilà un discours qui me fais sourire. Peu d'humain accepte l'idée de n'être que de passage dans ce monde, et que quoique dise les hommes se pensant au-dessus de tout, ils ne sont rien par rapport à la grandeur de la Nature et ce qu'elle abrite. Devant une tempête, comme tu dis, je ressens bien plus qu'un sentiment de force et protection, je sens la vie elle-même bouillir en moi et je ne peux qu'avoir une immense gratitude pour la Nature. La Nature est bien plus que le monde qui nous entoure, elle est notre mère à tous, mais malheureusement dans ce monde peu de gens l'accepte. »

La Faëlle aux cheveux mouillés et aux vêtements trempés sortit une serviette pour se sécher avant de la tendre à sa jeune amie. Elle commença à regarder autour d'elle, l'espace étais très étroit, juste de quoi placer les sacs de couchage des deux jeunes femmes. Sur ce Myya s'activa et Reïphama en fit de même. Une fois les vêtements retirés et étendus sur la pierre, les deux jeunes femmes s'emmitouflèrent dans leur petit coin douillet. À ce moment Najava, la monture de la Faëlle s'approcha de la grotte, il pleuvait encore dehors et elle était trempée. La Faëlle susurra alors deux mots, dans sa langue natale, à l'oreille de sa monture pour qu'elle aille se trouver un abris dans les environs. Se tournant vers Reïphama qui paraissait inquiète la Faëlle sourit.

« Elle sera là demain matin ne t'inquiète pas ! » Puis dans le noir, avec le clapotement de la pluie à l'extérieur, les deux jeunes femmes commencèrent à sentir la chaleur peu à peu retrouver leurs membres. La Faëlle continua alors son discours.

« Ce qui est étonnant avec vous les humains, c'est que vous pensez tous être éternel et avoir la vie devant vous. Tout vous est codifié et vous ne profitez des plaisirs de la vie qu'a petites doses. Et pourtant que le temps passe vite, chaque seconde perdue n'est que gâchis. Des fois vous ne vous permettez mêmes pas les plaisirs les plus doux, comme l'amour. Je ne dis pas qu'il est simple d'aimer, loin de là, mais quand dans les yeux d'une personne tu trouves ta moitié qu'est-ce qui t'empêches de lui exprimer tes sentiments ? Vous les humains vous vous basez sur une tas de codes et règlements qu'il faut respecter avant de se dévoiler, ce que les Faëls ne peuvent comprendre. Même si cela semble être le cas, nous autres Faëls ne recherchons pas la compagnie des humains, mais pas parce que nous nous sentons supérieurs, mais uniquement parce que deux peuples avec des idées fondamentalement différentes ne peuvent pas s'entendre … Du moins c'est ce que pense mes congénères, pour ma part même si nous semblons opposés nous pouvons être amis, et apprendre à nous connaître est une bonne chose. »

La jeune Faëlle respira profondément tandis que la jeune femme écoutait en silence.

« J'espère ne pas t'avoir perdu avec mes explications farfelues, à vrai dire voilà bien longtemps que j'ai tenue ce genre de conversation, surtout avec une humaine.  Le rire de la Faëlle résonna dans la caverne.Pour tout te dire les humains m'a toujours attiré, mon grand-père était un humain, comme toi, recueilli à son plus jeune âge par un couple Faël. Il a beaucoup voyagé dans sa jeunesse afin d'en apprendre plus sur son peuple d'origine, et quand j'étais jeune il me racontait tout ce qu'il savait sur ton peuple. De plus ma mère était Ambassadrice au sein de Gwendalavir, quoi de plus normal que lui succéder et de partir à l'aube de mes 17 ans . »
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04.07.15 17:52
« J'espère ne pas t'avoir perdu avec mes explications farfelues, à vrai dire voilà bien longtemps que j'ai tenue ce genre de conversation, surtout avec une humaine.  Le rire de la Faëlle résonna dans la caverne. Pour tout te dire les humains m'a toujours attiré, mon grand-père était un humain, comme toi, recueilli à son plus jeune âge par un couple Faël. Il a beaucoup voyagé dans sa jeunesse afin d'en apprendre plus sur son peuple d'origine, et quand j'étais jeune il me racontait tout ce qu'il savait sur ton peuple. De plus ma mère était Ambassadrice au sein de Gwendalavir, quoi de plus normal que lui succéder et de partir à l'aube de mes 17 ans. »

Rephaïma hocha la tête. Elle la comprenait parfaitement. Elle aussi avait souhaité découvrir l’inconnu grâce aux histoires qu’elles avait lues durant son enfance. Au final, tout dépendait non pas de la peau dans laquelle on était né, mais de la manière dont on avait été élevé, de la façon dont on découvrait la vie. Elle-même n’aurait probablement pas vu le monde de la même manière si elle avait côtoyé la nature depuis sa naissance. Peut-être qu’elle en aurait été plus proche. Peut-être, au contraire, aurait-elle fini par s’en lasser et ne plus se rendre compte de toutes les merveilles qu’elle contenait.

Perdue dans ses pensées, elle s’endormit sans même s’en rendre compte et lorsqu’elle ouvrit les yeux à nouveau, la nuit avait laissé place à la douce lumière du soleil qui caressait sa peau désormais sèche. Elle s’étira en bâillant et se releva tant bien que mal sur un coude. Myya était toujours endormie à ses côtés. Rephaïma décida de ne pas la réveiller, elles avaient encore suffisamment de temps devant elles. Elle se leva aussi discrètement que possible et sortit de la grotte sur la pointe des pieds, dans le but d’aller se soulager un peu plus loin dans la forêt.

L’herbe était encore humide et de petites gouttelettes d’eau tombaient des arbres à chaque fois qu’elle en frôlait les feuilles, si bien que ses vêtements  furent rapidement mouillés à nouveau. Après avoir tenté en vain d’éviter les parcelles de boue, elle se résigna finalement à se salir et cessa de faire attention à où elle mettait les pieds. Soudain, un grognement brisa le silence paisible de la forêt et deux yeux brillants apparurent derrière un buisson. Rephaïma tenta de rester calme et commença à reculer lentement afin de ne pas effrayer la créature qui l’observait, quelle qu’elle soit. Elle fit un pas, puis deux. La bête ne faisait pas mine de bouger. Rassurée, elle entama un troisième pas. Alors qu’elle posait son pieds à terre, une brindille cassa net sous ses semelles. L’animal poussa alors un puissant cri et bondit à sa rencontre. Sans demander son reste, Rephaïma se mit à courir aussi vite que ses jambes le lui permettaient, sans se préoccuper des branches qui lui fouettaient les bras et les cuisses. Elle entendait derrière elle la créature se rapprocher, évoluant bien plus facilement qu’elle dans ce milieu qu’elle connaissait visiblement par coeur.

Sentant que continuer à courir ne lui serait d’aucune utilité, Rephaïma s’arrêta abruptement à la recherche d’une autre solution. Elle regarda tout autour d’elle. Un arbre, encore un arbre, un très grand arbre... Un très grand arbre! c’était exactement ce dont elle avait besoin. Si elle parvenait à grimper à son sommet, son poursuivant ne parviendrait surement pas à l’atteindre.

Enivrée par son idée, elle fit un pas en avant, sans vraiment regarder le sol. Mal lui en prit, car alors qu’elle posait un pieds dans la gadoue, celui-ci glissa et elle se retrouva propulsée en avant. Elle ouvrit des yeux paniqués alors que le feuillage devant elle s’ouvrait sur un trou béant. Entre l’arbre et elle se trouvait un ravin profond d’au moins cinq mètres, qu’elle n’avait pas pu voir auparavant. Elle ferma vivement les yeux alors qu’elle commençait à chuter, dans l’attente de l’atterrissage inévitable. Lorsque son dos heurta le sol, elle ne put réprimer un hurlement de douleur, auquel fit écho celui de l’animal qui arrivait au bord de la cavité, déçu d’avoir perdu sa proie.

Rephaïma se releva tant bien que mal. Tout son corps la faisait souffrir mais il lui semblait n’avoir rien de cassé. Sa chute avait été amortie par un tapis d’aiguilles de pins. Elle observa la bête s’en aller, incapable d’attraper la jeune fille. Son soulagement fut de courte durée car elle remarqua bien vite que si la créature ne pouvait pas l’atteindre, elle-même était incapable de remonter du ravin.
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Myya Liandra
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09.08.15 20:44
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Quand Myya ouvrit les yeux sa jeune amie avait disparu. ll fallait croire que la Faëlle dormait à point fermé, car elle n'avait pas entendu la moindre brindille craquer. La Faëlle regarda au dehors, malgré l'heure matinale le soleil tapait fort et très vite Myya s'enroula un bout de tissu sur la tête. Tandis qu'elle remballait les affaires, l'écho lointain d'un rugissement mit la Faëlle aux aguets. Alarmée, Myya commença à s'inquiéter pour sa jeune amie. L'attente s'éternisa et au bout d'une demi-heure elle partit sur les traces de Reïphama.

Le sol était encore humide dans les bois, ainsi les traces étaient faciles à suivre. Très vite la Faëlle remarqua d'autre traces, celle d'un animal, sans doute le rugissement de tout à l'heure. Tout en continuant la 'traque' Myya avait la main posée sur son arc, mais très vite la jeune Faëlle se retrouva dans une impasse. Enfin impasse … façon de parler, tout simplement les traces avaient disparues, il y avait de la boue puis plus rien. L'animal qui semblait suivre la jeune femme avait tourné en rond à cet endroit, et résultat il avait effacé toutes traces du passage de Reïphama.

Myya  ferma les yeux et essaya alors de s'imaginer la scène. Bon même si l'animal avait effacé les traces Myya ne pouvait pas laisser tomber : continuer à l'instincts était un de ses principes.  La Faëlle continua donc tout droit pour soudain se retrouver … au dessus du vide !

Bah voilà, au fond de la crevasse Reïphama demandait de l'aide. La cavité devait faire 5 bons mètres, mais les parois étaient lisses, et à moins d'avoir eu un entraînement d'alpiniste de compétition il était impossible de grimper … sauf que Myya, en tant que Faël, avait eu cet entraînement ! Mais pas sa jeune amie.

« Eh bah bravo ! Ça va ? Rien de cassé ? Je vais te lancer une corde ! »

Rapidemment Myya sortit une corde de son sac, elle l'enroula autour d'une souche tout en la tenant. Une fois que la la jeune femme fût sortit de la crevasse, la Faëlle l'accueillit un sourire moqueur au lèvres.

« Ben dis-donc, ma pauvre amie que c'est-il donc passé ? »

Reïphama lui fit part de sa course en forêt et de sa douloureuse chute. Les deux amies rigolèrent avant de retourner sur leurs pas.

« Je vais devoir t'apprendre les bases de l'escalade, histoire de savoir te débrouiller seule dans ce genre de cas si ... »

Mais la Faëlle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle se retrouva nez à nez avec la fameuse bête. C'était une sorte de tigre des prairies, mais en plus petit, sauf que c'était déjà bien assez imposant, surtout pour la Faëlle qui devait mesurer 1 mètre 60 tout au plus. Quand il poussa un rugissement tout une rangée de crocs acérés apparu, et Myya sentit la main de Reïphama se resserrer autour de son bras, elle n'eut pas le temps de lui dire de la lâcher que l'animal leur bondit dessus. Son bras étant indisponible, Myya n'eut pas d'autre choix que de plaquer sa jeune amie au sol, mais la Faëlle sentit les griffes de la bêtes s'enfoncer dans son bras. Les griffes avaient profondément pénétrées la chair, et la plaie saignait abondamment.

« Lâche moi ! » cria-t-elle, et aussitôt Reïphama s'exécuta, la jeune femme semblait avoir retrouver son calme.

Myya ne pouvant pas utiliser son bras gauche, abandonna son arc pour son sabre. Elle savait que le moment où la bête sauterait serait le bon moment, elle regarda alors le tigre dans les yeux tout en s'éloignant doucement de Reïphama. Puis quand soudain l'animal se lança, Myya ne se fit pas prier et effectua une roulade sur le coté, évitant de près les crocs de la bête. Elle se releva immédiatement et tout en prenant appui sur un rocher elle sauta sur le monstre …  La garde de son sabre enfoncé à travers le crâne du félin !
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14.08.15 18:52
Rephaïma regarda avec effroi la créature s’affaisser sur le sol, sans vie. Tout son corps était parcouru de tremblements. Elle s’assit tant bien que mal et observa son amie. Une trainée de sang s’écoulait de la plaie de son épaule. La jeune femme se sentit aussitôt gagnée par le remords. Si elle n’avait pas paniqué ainsi, si elle ne s’était pas accrochée à elle, Myya ne serait probablement pas blessée.

"Je suis vraiment désolée..." s’excusa-t-elle.

Les deux femmes retournèrent rapidement vers la grotte. Arrivées là-bas, elles déchirèrent un morceau d’une couverture afin de bander la blessure de Myya.

Après avoir avalé un petit-déjeuner frugal composé de quelques tranches de viande séchées, elles préparèrent leurs bagages et se remirent en route. Elles avaient décidé de rejoindre Al-Chen au plus tôt et de passer quelques temps en ville afin de reprendre des forces et préparer le matériel - principalement de la nourriture - nécessaire à la suite du voyage.

Après deux jours de marches, elles firent un détour par un cours d’eau afin de laver leurs vêtements et se baigner. Il n’était que trois heures de l’après-midi, mais elles décidèrent malgré tout de s’arrêter pour la nuit. Cette pause leur permettrait de rester en forme jusqu’à Al-Chen. Rephaïma en profita pour mettre en pratique ses capacités de Dessinatrice. Si elle s’était suffisamment entraînée auparavant, elle aurait pu s’en sortir seule lorsqu’elle s’était retrouvée coincée dans la fosse. Malheureusement, elle ne parvenait pas toujours à contrôler son don. Elle passa donc l’après-midi à voyager dans les Spires, sans vraiment chercher à créer quoi que ce soit, mais uniquement pour explorer ce lieu qui faisait partie d’elle, ou plutôt, dont elle faisait partie. Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle sentit la fatigue la gagner.

Elles reprirent la route le lendemain, propres et reposées. Ils leur fallut encore quelques jours avant de voir enfin la cité d’Al-Chen se profiler à l’horizon.
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Myya Liandra
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21.08.15 16:08
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