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Sociabilité, Bonjour! [Rp Wilelmine Moonglane et Edelwein]
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18.03.16 19:42
La jeune Marchombre s'avançait dans les rues chatoyantes de la ville. Elle se déplaçait à vive allure, pressée d'atteindre son but avant la tombée de la nuit.

Une taverne.

Ce n'était certes pas un but très glorieux, mais elle avait entendu parler d'une établissement, et ce qu'on en disait était plutôt positif. Bien qu’évidemment, Edelwein ne buvait pas. Elle s'y rendait surtout pour un peu de détente, et pour remplir son estomac, qui n'avait rien reçu depuis… longtemps.
Le bâtiment était proche, aussi la jeune fille ne mit pas longtemps a déambuler le long des ruelles. Arrivait devant la porte de ce qu'elle pensait être l'adresse, elle marqua un moment d’arrêt. L’interstice de la porte filtrait une douce lumière, qui éclairait partiellement ce début de soirée. Le cœur battant à toute vitesse, elle poussa la porte d'une main fébrile, comme prête à ouvrir un trésor remplit de richesse.
Dés son premier pas dans la salle, elle fut assaillit par le bruit. La salle était bondée, et plusieurs clients criaient, rendu par l'atmosphère incapable de communiquer normalement. Sa deuxième impression fut que ceux qu'elle avait entendu vantaient les mérites de cette taverne. La salle était imprégnée d'une odeur exécrable, qui semblait ne plus pouvoir se dissiper. Mais peut-être ce sentiment n'était pas partagé, et cette impression était seulement du à son l'odorat fort développé, car personne ne semblait être incommodé par l'odeur nauséabonde.

Soudain, un affreux doute la saisit. Ce n'était pas un doute du genre « Est-ce que j'ai bien fait mon lit, ce matin ? » , mais plutôt une doute horrible, qui agrippe au tripe et ne veux pas les lâcher. Mais la situation était sûrement moins grave que ça, j’exagère un peu.

La marchombre passa une nouvelle fois sa tête par la porte, et vérifia l'insigne à nouveau. Comme elle l'avait imaginé dans ses pires cauchemars -la aussi j’exagère un peu- elle se trouvait au mauvaise endroit. Mais elle avait perdu tout courage de chercher encore plus, comme dégoûtée de son propre échec.
Elle parcourut l'espace du regard, jugeant qu'elle était restée assez longtemps immobile sur le pas de la porte. Aucune table n'était libre. La majeur partie était des hommes,et aurai accepter de la recevoir à leurs tables, voir plus loin, mais ce n'était pas ce genre d’accueil que la jeune fille souhaitait. Elle se dirigea ainsi vers la seule table occupée par une fille de son âge, à quelque année près, et lui demanda poliment, voir de façon soutenu :

-Bonjour. Puis-je m'installer à votre table ? La salle manque de place,j'apprécierai beaucoup de manger quelque chose, et votre table et la plus… accueillante.
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20.03.16 14:27
De passage à la capitale, Wil n'eut pas le courage de chercher le lux pour dormir et manger, elle s'installa donc dans la première taverne qu'elle croisa. Ce ne fut pas vraiment le meilleur choix... La taverne était sale, puante, et toutes les tables complétées par des ivrognes. La Frontalière dut batailler, crier, s'énerver, utiliser les yeux doux... Fin bref, elle mit bien une bonne heure à pouvoir s'asseoir sur sa chaise. Elle commanda ensuite une bière au tavernier qui s'approchait d'elle.

"Pourvu qu'elle soit bonne..."
Se dit elle en croisant les doigts.

Elle reçut sa bière, la but d'un trait et rattrapa le tavernier par le bras avant qu'il ne reparte, pour lui redemander de la boisson. L'homme obtempéra.

La jeune femme observait la salle. Toute petite, avec, enfermé dedans une trentaine d'hommes saouls et limite agressifs.
Elle en était à sa énième chope qu'elle ne comptait pas payer, quand la porte d'entrée s'ouvrit, laissant apparaitre une jeune fille. Celle-ci, en voyant la pièce, referma la porte.

"Bon choix petite. Y a plus table libre, et ne compte pas sur moi pour te faire..."

Se dit elle, sans achever sa pensée, car déjà la jeune fille pénétrait dans le bar. Elle était jolie, les cheveux longs, roux dans le bas éclairage de la taverne. Tout ce qu'il fallait à une jeune femme de son âge pour être heureuse. Le problème, c'est qu'elle se dirigeait droit sur Wil...

"Bonjour. Puis-je m'installer à votre table . La salle manque de place, j'apprécierai beaucoup de manger quelque chose, et votre table et la plus… accueillante."

Accueillante, accueillante... Bon. Wil hocha la tête en silence, ou presque. Un grognement d'agacement presque inaudible sortait de sa bouche entre ouverte.
La jeune fille voulu s'asseoir, mais déjà un ivrogne avait attrapé la chaise de la fille. Wil sourit, amusée, mais se décida quand même à intervenir. Elle se leva, toucha - sur la pointe des pieds - l'épaule de l'homme qui avait piqué la chaise, et empoigna violemment la chaise. L'homme, déséquilibré par son manque de sobriété, tomba sur les fesses, en face de Wil qui le regardait d'un air méchant.

"Cette chaise appartient à la jeune fille monsieur."

Puis elle reposa la chaise près de la jeune fille, avant de s'asseoir à son tour.

"Il ne faut pas se laisser avoir, jeune demoiselle. Les hommes ne sont pas supérieurs à nous, nous sommes tous égaux."

Lui dit-elle sans sourire. Une petite leçon ne fait jamais de mal.
Puis elle appela le tavernier, et commanda deux bières, une pour elle, et l'autre pour... Elle aussi! Si la petite en voulait, elle n'avait qu'a en demander. Wil prit aussi son repas. La jeune fille fit de même. Quand le serveur fut parti, la Frontalière regarda la fille assise en face d'elle, les yeux grands ouverts.

"Comment t'appelles-tu petite. "

Voyant son manque de réaction, Wil insista:

"Soit tu me dis ton nom, soit je t'appelle petite toute la soirée."

Elle n'avait pas parlé vraiment gentiment, mais elle s'en fichait pas mal, elle ne tarderait surement pas à aller se coucher. D' ailleurs, quand le tavernier leur apporta le repas, quelques minutes plus tard, Wil voulut réserver une chambre, mais impossible. Elles étaient toutes complètes. Après cette nouvelle, elle devint toute rouge et se leva, les poings serrés. Elle avait beau faire plus de vingt centimètres de moins que lui, le barman sentit une petite angoisse, quand Wil prit la parole d'un ton sec et qu'elle voulait comme un ordre.

" Tu te dépêches de me trouver une chambre, et vite! "

Cette phrase finit de l'énerver. Elle aurait voulu sauter, taper des pieds, taper quelqu'un, boire jusqu'à n'en plus pouvoir, mais malheureusement, elle n'avait pas la place de faire ça tranquillement, et la fille la regardait surement bizarrement. Elle se résigna donc à se rasseoir en jetant un regard méchant au barman.
Puis elle retourna vers la fillette aux cheveux roux.

"Alors, toi nom?"
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22.03.16 19:13
Edelwein ne se donna pas la peine de répondre aux premières questions de sa voisine. Dès que celle ci eut de l'accueillir, en faisant bien comprendre que c'était de mauvaise grâce, la marchombre avait commencé à l'observer. Et, comme à chaque fois qu'elle se concentrait, elle fut plongée dans une sorte de demie-conscience, connue des bipolaires et autre malades manteaux seuls. Les seules choses qu'elle parvint à noter fut que la jeune femme était blonde et petite.

Aussi, elle n'entendit pas la leçon de morale comme quoi les hommes n'étaient pas supérieur, mais égaux. Par ailleurs, elle n'avait même pas remarqué l'ivrogne qui avait tenté de s’asseoir. Mais si elle ne s'était
pas trouvée dans cette état, elle aurait sûrement ricané et dit que dans le cas présent, le représentant de la gent masculine était plutôt inférieur. En vérité, elle n'aurait pas laisser le temps à l'homme de venir les voir.

Le seule avantage d'être dans les vapes, pour Edelwein, était qu'elle ne ressentait ni l'odeur, ni le bruit.Sans qu'elle le sache, elle s'était automatiquement assise et l'autre fille avait interpellé le tavernier. En entendant sans écouter, elle comprit qu'il n'y avait plus de chambre libre.

Ce fut alors qu'elle se réveilla. D'un claquement de doigts, elle reprit connaissance. Ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'elle devait ce réveil brutal à sa voisine, qui était calmement, et poliment en train deréclamer une chambre. Profitant de la proximité du gérant, elle passa commande.

Pour elle reprit alors le cour des événements, et elle put répondre à la seule question qu'elle avait comprit, à savoir son nom.

- Je me nomme Edelwein. Mais la politesse voudrait que vous vous nommiez aussi.

Elle planta son regard, aujourd'hui d'une agréable couleur fauve dans les yeux de la jeune femme.

- A, votre technique, pour avoir une chambre, est très efficace. Bien qu'elle manque quelque peu de finesse, je dois dire crut-elle bon d'ajouter.[/b]
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28.03.16 18:35
"Je m'appelle Edelwein, mais la politesse voudrait que vous vous nommiez aussi."

Wil leva les yeux au plafond. Cette Edelmachinchose l'énervait avec ses phrases soutenues. En Frontalier, ça aurait donné:

Mon nom? T'es si paumé que ça!! Wil. Mais le tranchant de mon sabre si aiguisé exige que tu m'donnes le tien, cocotte!
Ou un truc comme ça.

"Ah, votre technique pour avoir une chambre est très efficace, bien qu'elle manque un quelque peu de finesse, je dois dire."

De la finesse? Mais pour qui se prenait elle? Arhg! N'avait elle pas fini avec sa politesse? On est dans une taverne, pas à une conférence! Wil se força à se calmer pour ne pas devenir violente, verbalement ou physiquement, même si l'envie était très prenante. Elle souffla plusieurs fois, avant de chercher quelque chose à dire. Elle ne voulait pas trop parler, car elle savait qu'elle allait glisser un ou deux mots méchants ou désagréables. Elle se décida pourtant, et lança d'un air grave:

"J'm'appelle Wilelmine."

Elle fit une pause, but une gorgée de bière puis repris, sur un ton agressif:

"Et si ma... Technique pour avoir une chambre ne t'plaît pas, tu... Tu..."

Elle ne réussit pas, ou plutôt ne voulait pas terminer sa phrase. La jeune femme qui lui faisait face avait l'air si fragile, alors si Wil n'arrivait pas à se contenir, elle la défierait, et dans un défi frontalier, il n'y a qu'un seul vainqueur. Un seul survivant. Et la frontalière était sure de gagner. Elle préféra donc fermer sa bouche et finir sa chope.

Elle appela le tavernier et lui tendit sa chope. Puis elle se mit à siffloter, très imperceptiblement, et à taper du pied. Ça la détendait. Ensuite elle se mit à penser. Pas une bonne chose. Une idée - Sensée, celle là - lui vint enfin à l'esprit: Aller se coucher. Elle ne se souvenait même plus de sa dernière phrase. Wil était loin d'être saoul, mais elle était crevée, et ce fait était une certitude. Elle s’apprêtait donc à se lever, quand sa chope de bière arriva. Elle resta donc assise et but lentement sa bière, pour éviter de s'étouffer.
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02.04.16 14:22
La Marchombre ne prononça pas un mot pendant toute la durée du repas. Elle c'était installée ici pour manger, pas pour se faire des amis. Son repas était arrivé plutôt vite, et elle était en train de manger un lapin au date. Sa voisine semblait ne vouloir que boire, et Edelwein ne put qu'admirer cette résistance à l'alcool. Elle même ne tenait pas à plus de trois chopes.

Wilemine voulut partir, mais l'arrivée d'une nouvelle boissons, très certainement alcoolisée, l'en empêcha. La jeune fille eut un léger rictus ironique devant ce qu'elle considérait comme un profond manque de volonté. Elle n'énonça tout de même pas ses pensées à voix hautes, ayant remarquée plus tôt dans la soirée le caractère enflammé de celle ci, et ce contenta de la regarder boire.

Elle décida qu'il était temps de dormir, et le repas peu frugal qu'elle venait d'ingurgiter lui assurait un sommeille de plomb pour toute la nuit. Elle partie, laissant à l'alcoolique l'autre femme le soin de payer. Elle se dirigea vers le Tavernier, et planta son regard insoutenable dans ses yeux:

-Une chambre. Tout de suite.

L'homme jeta un coup d'œil à la table qu'elle venait de quitter, puis à l'ivrogne qui traînait par terre. Sûrement pensa-t-il qu'elle était amie avec la petite femme brute de tout à l'heure. Il se dépêcha de s'occuper de la chambre de la demoiselle, qu'il trouvait, par ailleurs, bien plus délicate et polie, tandis qu'elle pensait que c'était à certain moment bien pratique d'être mis dans le même sac que quelqu'un à la réputation affirmée.
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03.04.16 22:15
La petite en face d'elle mangea sans dire un mot. La Frontalière manquait s'endormir mais elle buvait toujours sa bière, lentement, de peur de se faire ridiculiser en s'étouffant avec. Elle en était aux trois quart quand la fille se leva et se dirigea vers le tavernier pour commander une chambre. Wil en déduisit que la fillette lui laissait l'honneur de payer, sachant qu'en arrivant, Wil n'avait pas eu une seconde l'idée de payer ses chopes consommées. La frontalière tapa violemment sa chope sur la table, ce qui fit sursauter tout le monde autour qui arrêta de parler. Elle se leva et s'avança devant Edelwein qui s'était retournée. Elle la regarda, levant légèrement la tête. Que cette fille était grande! Elle fronça les sourcils, donna un coup de coude dans le fourreau de son sabre qui coulissa doucement avant de reprendre sa place initiale. Elle resta silencieuse un moment avant de parler, assez agacée par un enfant - pas si enfant que ça mais bon... - qui la laissait payer le copieux repas qu'elle venait de manger. C'est donc avec un ton menaçant:

" Est-ce que j'ai bien compris? Tu me laisses quand même pas payer ton repas de princesse? Tu sais à qui tu t'adresses? A Wilelmine Moonglane, Frontalière. "

Puis elle se retourna, s'approcha de la table, s'assit sur la chaise et regarda la réaction de la fillette. Le tavernier était tout pâle, les autres regardaient alternativement la fillette et la Frontalière, dans l'attente d'une réaction, tout comme Wil, qui se relevait.
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05.04.16 19:39
Edelwein se retourna, surprise. Le demoiselle n'était pas aussi bête qu'elle le semblait être. Elle avait compris le stratagème crapuleux de la marchombre, et l'avait annoncé à voix fort, ce qui était plutôt une preuve d'intelligence. Dit comme cela, elle ne pouvait pas répondre simplement "oui, c'était se que je comptais faire. Bonne nuit!" devant tout les clients de la taverne. Mais elle n'y résista pas. Les mots avaient dépassés ses lèvres avant qu'elle n'ai put y réfléchir:

-C'était, en effet, mon intention première. Avant votre gracieuse interruption, j'étais même en train de réfléchir à comment vous faire payer ma chambre, aussi, Dame Moonglane.

Inutile de dire qu'elle regretta immédiatement ses paroles. Non pas parce qu'elle avait peur, mais parce qu'elle n'aimait pas créer des bagarres dans les lieux publiques. Car, bien évidemment, qui dit bagarre dit émeute, et qui dit émeute dit emprisonnement. Simple, non?

Dans la pièce, tout n'était que silence. Puis soudain, les chaises raclèrent sur le sol. Plusieurs personnes sortirent précipitamment de la salle, mais deux ou trois restèrent, avide de savoir ce qui allait ce passer. Si ils pariaient, ce serai surement sur Wilemine. Elle était frontalière, tandis que l'autre était un frêle gamine...  Edelwein elle même n'avait aucun doute sur l'issue du combat. Dire qu'elle en sortirait victorieuse serai un mensonge, mais dire qu'elle en sortirai perdante ne était un aussi. Pas par égocentrisme- Elle était une simple apprentie marchombre, elle ne faisait pas le poids contre un frontalier- mais elle avait résister à un mercenaire du chaos, que diable! Mais bon, son côté maléfique avait quand même pris le dessus, à cette époque là.

La jeune fille s'efforça de chasser de sa tête tous ces souvenirs emplit de mélancolie. Il adviendra ce qu'il adviendra, et pu importe la façon dont ça se déroule, ce sera le destin qui l'aura décider. Mon bon, si le destin pouvait être de son côté, se serai plaisant, pour une fois.

D'une mouvement imperceptible, elle tira ses dagues de sa combinaison de cuire. La tension dans la pièce était presque palpable, et elle se doutait que l'autre n'allait pas tarder à effectuer quelque chose.
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