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Nawee | Faëlle violoniste
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04.06.16 21:50


Nawee



Nawee K.


Nom : Khi
Prénom : Nawee
Surnom : Pas de surnom. Essayez de l’appeler Nana et elle vous raye de sa vie.
Sexe : Féminin
Âge : 24 ans
Guilde : Le peuple des Faëls
Maître/Apprenti : Rien de tout cela.
Objectif(s) : Voyager, à la recherche des plus beaux paysages de Gwendalavir. Et vivre sa vie, évidemment.
(Et un jour je lui ferais jouer le concerto pour violon de Tchaïkovski)




Un peu de Vous


Prénom/surnom : Mays ce sera très bien.
Âge : 18 ans
Goûts : Dormir (malheureusement les hypokhâgneux ne dorment jamais), et manger (car il faut bien reprendre des forces pour l’étude de Descartes), lire et écrire, mon chat (lui peut dormir, le bienheureux), et encore d’autres choses. Notamment inclure des citations dans mes écrits.
Comment avez-vous connu le forum ? Par ma soeur, qui s'est inscrite ici sous le nom d'Ehawee Sil'Asha.
Avez-vous de l'expérience en RPG ? Pas tellement, même si j’ai déjà Rp. J’aime beaucoup cette idée d’écrire « à plusieurs voix », mais la timidité me pousse d’habitude à écrire dans mon coin.
Votre activité sur le forum ? 2 Jours/7. Plus en vacances mais je suis en études supérieures dans une formation qui me demande énormément de travail, je suis donc bien moins présente niveau Rp en période scolaire.
Est-ce un double compte ? Non
Votre première impression sur le forum ? J’aime assez (en fait beaucoup) le design, plutôt épuré et clair. Et j’espère que vous ne serez pas trop désappointés de voir apparaître une Faëlle quand vous attendiez peut être des mâles plein de testostérone.
Mot de passe :



Capacités


En tant que Faëlle, Nawee pratique le tir à l’arc depuis son enfance, et excelle à cet exercice, tout comme pour l’escalade, la course… ou tout autre activité physique nécessitant agilité et vivacité. Elle maîtrise honorablement la plupart des armes de jet et a été forcée au cours de son voyage d’acquérir quelques notions de la lutte à mains nues. Mais tout ce qui ressemble à une épée ou à un sabre lui demeure étranger. Sa science des armes fait d’elle une bonne chasseuse plutôt qu’une combattante, et lorsqu’elle se trouve prise dans une rixe elle préfère esquiver grâce à son agilité et à sa légèreté (secondées parfois de son Don de Perception). Mesurer 1,52 mètre peut avoir du bon. Sa jeunesse buissonnière lui a permis d’acquérir sa capacité à se fondre dans les ombres des arbres et sa connaissance des plantes. Nawee est également une musicienne confirmée. On peut même dire qu’elle est une violoniste virtuose, forte de nombreuses années de pratique et d’un talent naturel. Elle a également une bonne mémoire, du moins en ce qui concerne la musique. Son père possédait de nombreuses partitions qu’il lui a appris à lire, et si elle en a emporté quelques-unes avec elle, elle a mémorisé toutes les autres, et est capable, par un miracle qui l’étonne elle-même, de les réciter au violon sans fausse note.

Si au commencement de son périple la jeune Faëlle ne maîtrisait que très peu la langue alavirienne, elle la parle dorénavant presque couramment, conservant seulement un léger accent et parfois des hésitations sur certaines expressions insolubles (« donner sa langue au chat » ? Pourquoi diable mutiler quelqu’un d’ignorant ? Est-ce sa faute si son plafond est trop bas ? Humains intolérants…).


Description Mentale


Depuis combien de temps grimpait-elle le long de cette falaise ? Elle n’a plus la notion du temps, et c’est à peine si elle a conscience que dans son dos le soleil commence à se dissimuler derrière l’horizon. Son escalade est fluide et se fait de plus en plus rapide à mesure qu’elle sent qu’elle se rapproche du sommet.
Lorsqu’elle l’atteint, une fois debout au bord du vide, elle attend quelques secondes avant de se retourner, inspirant à plein poumons l’air frais des hauteurs. Et lorsqu’elle fait enfin face au soleil couchant, elle laisse échapper un grand rire. La forêt en contrebas est nimbée de rouge, elle semble prendre feu dans une atmosphère de début du monde. Et elle sent cette pointe un peu douloureuse juste en dessous du cœur, face à la splendeur qui l’entoure, et ainsi l’envahit le sentiment réconfortant que cette vie qu’elle mène vaut d’être vécue.


Nawee a longtemps pensé que sa vie se déroulerait là où elle était née, en pays faël. Et puis un jour s’est opéré le déclic qui allait décider du reste de sa vie, et la jeune femme s’est lancé sur les routes de Gwendalavir. Ses motivations restent flous pour les humains qui la croisent, la plupart d’entre eux ayant de mal à comprendre que l’on puisse voyager sans motivations commerciales Aussi lorsque Nawee affirme dans des auberges de bord de route ne rechercher que des paysages, beaucoup la dévisagent interloqués ou éclatent de rire. Dans ces moments, la Faëlle se dit avec philosophie qu’il faut bien que se vérifie le dicton de son peuple : « Incrédule et désobligeant comme un Alavirien. »

Bien sûr, il arrive aussi que l’on fasse de belles rencontres sur les routes. Mais pour Nawee, les plus belles sont celles que l’on fait avec la nature, lorsqu’on a la chance de la voir comme elle est réellement : magnifique et insondable. La Faëlle est à la rechercher d’émotions, comme d’autres cherchent la fortune. Mais les biens matériaux enracinent, tandis que Nawee demeure libre et emporte avec elle ses souvenirs d’une forêt rougeoyante et d’oiseaux se baignant dans une mer de nuages.

Il serait cependant faux de penser qu’elle s’est défaite de ses propres racines. Elles se trouvent toujours dans la forêt de Barail, en compagnie de son père, de sa mère et de ses nombreux oncles, tantes et cousins. Mais la soif de liberté des Faëls est bien connue, et pour ce peuple, les racines ne sont jamais qu’une ultime protection contre le malheur, et l’éloignement n’est pas une fatalité. Après tout, les oiseaux migrateurs ont toujours su retourner sur leur lieu de naissance pour nicher à leur tour.

Pour autant Nawee n’est pour l’instant pas pressée de retourner « nicher » en pays faël. L’exemple de la relation fusionnelle de ses parents lui a toujours laissé penser qu’une fois qu’elle aurait rencontré sa propre âme-sœur, il lui serait impossible de vivre loin d’elle. Aussi à moins de rencontrer un Faël épris de voyage comme elle, elle n’a pas l’intention de se lier avant d’avoir pu plonger dans l’Œil d’Otolep.

Elle est parfaitement heureuse de la vie qu’elle mène, aussi fruste puisse-t-elle être certains jours. En effet, voyageant seule à travers tout le continent de Gwendalavir, elle a réduit son train de vie au plus strict nécessaire. Elle est de toute manière, comme tout les Faëls, peu attachée à ce qui encombre trop pour le voyage. Aussi son équipement est très restreint, et souvent renouvelé. La seule chose dont elle ne se sépare jamais : son violon. L’instrument l’accompagne partout, et elle en joue chaque jour depuis qu’elle est en âge de manier un archet sans risque de se crever un œil. Elle a finalement atteint une virtuosité dont elle n’est pas peu fière. Elle aime le son de cet instrument, et dialoguer avec le vent lorsqu’elle est d’humeur chagrine.

De manière générale, Nawee aime l’harmonie, que ce soit celle que produit le bruit de son violon ou celle du monde qui l’entoure. L’injustice et la bêtise, qui vont souvent de pair, l’insupportent et elle ne demeure pas insensible à la détresse lorsqu’elle la rencontre. Elle aurait d’autant plus de mal à l’ignorer qu’elle a hérité de sa mère une forme embryonnaire du Don de Perception. Elle peut ainsi percevoir certaines actions à venir, si celles-ci la concernent et sont accompagnées d’une charge importante d’émotions, en particulier négatives. Elle ne maîtrise pas ce Don qui lui a tout de même rendu service durant son voyage, lorsqu'elle pressentait une douleur future ou bien une haine extérieure et parvenait à éviter un traquenard tendu par des brutes.

Nawee n’est pas quelqu’un de particulièrement vindicatif, et elle préfère éviter les affrontements directs, tant que c’est possible. Il n’y a guère que face à des Raïs qu’elle laisse libre cours à son impulsivité. Du moins en ce qui concerne les combats, car en toute autre occasion, Nawee est, définitivement, impulsive. Peu compréhensive face à cet obscur principe d’honneur (dévoyé) qui préoccupe tant les humains, il lui arrive souvent de se montrer taquine, sarcastique, moqueuse, bref, de chatouiller dans le contre-sens du poil un chevalier ou un noble un peu trop pointilleux sur la profondeur des révérences. Ou même face un guerrier un peu trop satisfait de lui-même. Cette habitude dont elle refuse de se défaire lui a apporté plus d’amis que d’ennuis, mais il lui est cependant arrivé de se trouver impliqué dans des duels, dont elle a jusqu’à présent toujours su se dépêtrer sans trop de mal. Mais les traditions assommantes des Humains ne lui conviennent décidément pas. A quelle liberté peuvent prétendre des hommes qui jugent leurs semblables selon leur nom ou leur visage ? Cette propension à juger les gens selon le prisme des conventions sociales l’exaspère. Est-ce qu’elle se délecte de sa supériorité physique sur les humains balourds et inaptes à l’arc elle ? … Bon, oui, mais ce n’est pas pareil ! Elle, elle ne provoque personne en duel.
De mauvaise foi ? Nawee ? Allons… N’exagérons rien. Il est vrai que son amour de la vérité est parfois remisé au placard lorsqu’une joute verbale l’exige mais enfin…

Nawee est de mauvaise foi. Et parfois bien trop impulsive. Susceptible, surtout lorsqu'elle boit, et malheureusement peu résistante à l’alcool. Elle a conscience de ces défauts, et tente, de temps en temps, de les corriger, mais sa résolution ne dure jamais bien longtemps. Et puis après tout, se surveiller en permanence serait d’un ennui… Les artistes sont des êtres torturés non ? Alors ils peuvent bien être un peu désagréables lorsque l’envie les en prend.

Le tempérament de Nawee reste cependant facile à vivre, lorsqu’elle vous apprécie. Ses plaisanteries sont bon enfant, son rire agréable, son acharnement à vouloir vous convaincre même lorsque vous êtes d’accord avec elle n’est que la conséquence de son amour pour la justice et son violon est un instrument magnifique. Et à moins que vous ne soyez une brute incapable de sentiment, vous devriez être sensible à sa quête de beauté, et sa joie lorsqu’elle entend une belle musique ou un beau paysage est communicative.


Description Physique


Nawee, c’est un visage plutôt rond pour une Faëlle, la peau foncée caractéristique de son peuple et une masse de cheveux sombres qui lui arrivent jusqu’aux reins et qu’elle se refuse à couper, préférant les tordre en une lourde tresse ornée de plumes et de perles d’argile colorée. Elle est petite, comme tous les Faëls, et est très fine, presque maigre, les denrées trouvées au cours de ses voyages ne suffisant pas toujours à compenser ses dépenses d’énergie et à la remplumer.

Cela donne parfois une impression étrange, cette tête presque enfantine sur ce corps si fin. Et en effet, Nawee n’est pas particulièrement belle, tout juste jolie. Son seul charme provient de sa jeunesse et de ses yeux sombres, qui s’illuminent lorsqu’elle rit en produisant un doux bruit de grelot. Car elle a une voix douce, à l’accent chantant.

Une enfance de vadrouille en compagnie de ses cousins et une vie de voyage solitaire lui ont sculpté un corps sec, non dénué de muscles, capable d’escalader sans difficultés des falaises escarpées, de se fondre dans le paysage, de tirer des dizaines de flèches sans mal ni fatigue. Cette force physique se ressent dans l’équilibre de sa démarche, la vivacité de sa course et la légèreté de ses sauts.

Peu coquette (elle le serait si elle était jolie) Nawee privilégie la praticité, et continue donc naturellement de revêtir les tuniques de fourrures que portent tous les Faëls. Elle garde précieusement dans une sacoche de cuir ses nombreux bracelets, colliers et pots de pigments, qui plus que des ornements, sont la retranscription de ses liens familiaux, sociaux et affectifs.


Histoire


La nuit profonde du pays Faël s’est étendue sur le village, à peine combattue par la lueur du feu de bois qui crépite au milieu des maisons. Tous les habitants sont là, pour fêter la visite d’une des leurs. La sensation d’être chez elle emplit de bonheur Nawee, assise à la place d’honneur : dans les bras de son père et de sa mère. L’obscurité n’empêche pas de se diriger lorsqu’on se trouve dans un lieu familier, et ses jeunes cousins s’en donnent à cœur joie, jouant à chat parmi leurs parents. L’un d’eux s’est détaché du groupe, et en se précipitant manque de trébucher avant de se rétablir d’une pirouette et d’atterrir à l’endroit qu’il s’est fixé : les genoux de sa cousine. Celle-ci rit et le serre dans ses bras.
« Dis cousiiiine, tu nous racontes pourquoi tu es partie ? »


Dans le petit village aux abords de Sinumil, entre la Vive et la forêt de Barail, où a grandi Nawee, les histoires étaient les meilleurs des divertissements. Chaque évènement sortant de l’ordinaire était l’occasion de se réunir pour manger ensemble et écouter un bon récit, que tous s’amusaient ensuite à reprendre pour l’amplifier et en faire un conte digne des plus grandes épopées. Ainsi si la jeunesse de Nawee n’a pas été une aventure épique comme on en lire dans les livres, elle en a eu l’allure.

Nawee est née un après-midi d’été. Il faisait chaud, il faisait lourd, et le village sans nom, que l’on ne désignait que par le nom de la famille qui y habitait, les Khi, le village donc était en plein émoi. Ilua, la fille d’Elmeer et de Jia, attendait son premier enfant. Aussi l’excitation régnait, de même qu’une certaine anxiété car Ilua, qui avait reçue à sa naissance le Don de Perception, avait annoncé que l’accouchement serait difficile. Elle avait rarement tort, aussi plusieurs Faëls étaient présent à ses côtés dans la maison végétale du Voyageur, où vivaient Ilua et son compagnon Hemil, le Voyageur en question. On ignorait si sa vision augurait d’un accouchement réellement dangereux pour elle, ou si son angoisse à l’idée de donner la vie l’avait fait prédire de la sorte un accouchement qui, comme tous les autres, serait forcément douloureux. Mais au village des Khi, ou chacun était de la même famille, on ne laissait pas seul une parente face à ses peurs.

L’accouchement fut difficile. La présence d’un rêveur aveugle a qui le village avait offert l’hospitalité en échange de son aide lors de ce moment sauva la vie de la mère, évita à l‘enfant des souffrances inutiles, mais ne put empêcher que ne tombe la sentence : la petite Nawee serait la seule enfant d’Ilua et Hemil. Pour épargner la Voyante, le Rêveur n’avait eu d’autre choix que de favoriser la sortie de sa fille au détriment de potentiels futurs enfants.

Pour autant, cette naissance fut avant tout l’occasion de se réjouir pour le village. Le Don d’Ilua lui avait sauvé la vie, le Voyageur avait désormais une fille à gâter et la petite Nawee fixait le monde avec de grands yeux éveillés. Son statut d’enfant unique ne nuisit jamais à sa quiétude bienheureuse, et elle remplissait suffisamment la vie de ses deux parents pour qu’aucun d’eux n’imagine jamais ce qu’aurait pu être leur vie avec plusieurs enfants. Les nombreux cousins de Nawee lui tinrent lieu de frères et sœurs, et c’est heureux et comblés que tous poursuivirent leur vie dans le village des Khi

A force de la poursuivre, on grandit, et Nawee a parcouru son enfance et son adolescence comme elle courait à travers la campagne entourant son village : joyeusement et en confiance. Les parties de pêche, les leçons de sculpture de son oncle, les excursions dans les bois, les soirées à écouter des récits fantastiques, tout cela rythmait le temps. Dans les bras de sa mère, à écouter le son du violon de son père, rien ne pouvait lui arriver.
Et, chose extraordinaire, rien ne lui arriva. Elle apprit à tirer à l’arc aussi naturellement qu’elle respirait, un jour son père plaça un violon dans ses mains. D’abord gauche, hésitante, face à ce violon trop grand pour elle, elle imita ensuite les mouvements de l’archet de son père, avant de voler de ses propres ailes, ou plus exactement sur sa propre musique. Et tout comme le tir à l’arc, jouer du violon devint une seconde respiration pour la jeune Faëlle. Cela se fit si naturellement que l’on aurait pu penser qu’elle avait toujours joué à la perfection de cet instrument. Très vite, le père et la fille jouèrent ensemble pour toute leur famille, les soirs de veillée. Ils racontaient leurs propres histoires à l’aide de la voix/voie du violon.

La découverte de son semblant de Don de Perception fut plus abrupte.
L’enfance faëlle, aussi idyllique qu’elle soit, n’est pas dénuée de dangers, dans un monde moyenâgeux où grouillent les bêtes féroces et autres menaces plus insidieuses. Nawee avait 10 ans, et participait en été à la première cueillette des framboises. Tous les matins, les enfants étaient chargés de la lourde tâche de courir avec des corbeilles en osier jusqu’aux ronciers ou poussaient les fruits et de ramener tous ceux suffisamment mûrs pour être transformés en confiture ou incorporés dans des pâtisseries. Ces sorties matinales ravissaient les jeunes Faëls, car elles promettaient de délicieuses gâteries à venir. Ce matin-là ne faisaient pas exception, et dès l’aube Nawee s’était précipitée hors de chez elle pour rejoindre cinq de ses cousins et cousines, Lear, Ephélie, Hamish, Gal et Milah. Tous les six avaient repéré un coin à framboises vierge de tout outrageant cueillage, et assez éloigné du village. Ils s’étaient donc mis en route, sans que le bruit sourd de leurs pieds nus ne réveille leurs parents. Ils s’étaient enfoncés dans la forêt, marchant les uns derrière les autres dans un sentier tracé par les bêtes sauvages. Gal, l’ainé du petit groupe, fort de ses 14 ans, marchait en tête, Nawee sur ses talons. Et soudain cette dernière sentit une étrange sensation l’envahir. Une profonde horreur, qui n’avait aucune raison d’être. Et l’appréhension d’un danger. Soudain terrorisée, d’une terreur qui ne provenait pas d’elle, elle saisit le bras de son cousin qui s’arrêta brusquement pour se tourner vers elle, sans comprendre.
« Nawee, qu’est-ce que tu… »
Les grands yeux tremblants de la petite fille, et ceux exorbités du reste de ses cousins lui coupa la parole. Il se tourna vers la direction que pointait tous ces regards, et demeura lui aussi pétrifié.
A quelques mètres de lui, plus exactement à l’endroit précis où il se serait tenu si sa jeune cousine ne l’avait pas stoppé, un énorme pourprier, un de ces terribles serpents orangés et venimeux traversait le sentier. Les six Faëls demeurèrent parfaitement immobiles, n’osant imaginer ce qui se passerait si le reptile les prenait pour des menaces. Par chance, le pourprier disparut bientôt dans un taillis. Oubliant les framboises, ils firent demi-tour et se précipitèrent à toute vitesse vers le village, Gal serrant d’une main tremblante celle de Nawee, qui venait de lui sauver la vie.

Nawee parla rapidement de cet accident à sa mère, qui en tant que détentrice d’un important Don de Perception, reconnu dans le pays Faël, identifia facilement les symptômes du don. Il apparut cependant que celui de Nawee existait sous une forme atrophiée, qui ne lui permettait pas de décrypter l’ensemble des situations qu’elle percevait.
Cette découverte ne changea pas la vie de Nawee, et de l’avis de la petite fille qu’elle était à l’époque, il ne servait même pas à un grand-chose. Inconsciente de l’avenir, elle ne voyait pas l’intérêt de pouvoir le prédire, et de plus son pouvoir ne lui révéla jamais les choses vraiment essentielles : où se cachaient ses cousins lorsqu’ils lui faisaient une plaisanterie, ou bien où le vieux Pel dissimulaient ses outils pour confectionner les arcs par exemple. Aussi l’existence se poursuivit de nouveau sans plus d’accroc dans le village des Khi.

L’événement réellement déterminant de la vie de Nawee, celui qui lui fit découvrir en elle des envies de voyage qu’elle ne soupçonnait pas se déroula lors de l’automne de ses 19 ans.
Plus que tous les autres enfants de son village, la jeune fille aimait, déjà à l’époque, partir marcher pendant plusieurs jours, au cœur de la forêt de Barail ou sur les rives de la Vive. A cette époque, accompagnée de deux de ses cousines du même âhe qu'elle, Milah et Nii, Nawee avait déjà parcouru une grande partie du pays faël. Son père l’avait encouragé à entamer ce voyage, pour qu’elle aille notamment rendre visite à sa famille paternelle, que son père avait quitté vers ses 20 ans, lui aussi pour explorer le pays, ce qui lui avait valu le surnom de « Voyageur » dans le village des Khi. Elle avait apprécié ce périple, et le prolongeait en quelque sorte, en faisant de longues balades en solitaire, tôt le matin, parfois avec son violon. Dans la journée, elle se chargeait de toutes les tâches nécessitant des déplacements. Pourtant, l’idée de voyager de nouveau ne lui venait pas à l’esprit. Son village restait un cocon protecteur qu’elle avait été heureuse de retrouver. Et puis dans le pays faël, que lui restait-il à visiter ? Non, elle n’aurait rien pu trouver de mieux que les soirées de contes qui réunissaient toute sa famille.
Telle était donc la pensée de Nawee à cette époque. Et puis un matin, il y eut trois évènements, pratiquement simultanés. Une mort, une naissance, et une révélation. Peu avant l’aube, le vieux Pel s’était éteint dans son sommeil, dans la maison où il était né et avait vécu. Quelques minutes plus tard, La sœur de Nii, Elia, donnait naissance au petit Nino, comme le signe de l’éternel renouvellement que connaîtrait toujours le village. Animée de sentiments contradictoires, Nawee s’était isolée pour sa traditionnelle promenade, plus silencieuse que jamais. Elle était animée de pensées contradictoires. Le vieux Pel était son grand-oncle, et le petit Nino son cousin. Ce dernier était-il « condamné » tout comme son aïeul, à mourir dans le lit ou il venait de voir le jour ? Et elle ? Etait-ce qu’elle voulait ?
La Faëlle n’ayant pas pour habitude de s’interroger sur sa vie et le sens qu’elle prendrait, cette réflexion aurait pu n’aboutir à rien, si ce n’est à un léger malaise à peine persistant. Mais à cet instant, un vent intense se leva sur la plaine où déambulait Nawee, et une ombre immense couvrit le sol. Pensant à un orage soudain, elle leva les yeux au ciel.
Et Nawee vit le Dragon.

Son immense corps dissimulait l’éclat du soleil, et on ne pouvait plus distinguer que la  majesté de la créature. Pour lent et insolemment tranquille qu’il soit, impunément maître du ciel, ses gigantesques ailes l’amenèrent bien vite loin du village des Khi, mais il demeura longtemps à portée de vue de Nawee, et surtout, il fut pour toujours gravé sur ses rétines. Elle resta immobile de nombreuses minutes, ou peut-être était-ce des heures, après que le Héros eut disparut. Presque absente d’elle-même, elle rentra chez elle sans même en avoir conscience. Oublieuse de ce qui l’entourait, elle n’était plus habitée que par une seule idée.

Le monde était vaste.

Le monde était vaste, puisqu’il pouvait contenir un être aussi formidable que le Dragon, sans que jamais ce dernier ne paraisse limité dans ses mouvements, et le laissant au contraire bénéficier d’une incroyable liberté. Et plus que tout autre chose, ce fut ce constat qui fit réaliser à la Faëlle qu’elle aussi voulait bénéficier de cette liberté. Connaître le monde. Le monde et ses merveilles.

Elle avait 19 ans, et réalisa ce jour-là le sens qu’elle voulait donner à sa vie. Elle voulait voyager. Mieux, elle voulait connaître l’aventure. Lorsqu’elle vit sa mère, après sa rencontre avec le Dragon, cette dernière la serra longtemps dans ses bras, en lui murmurant : « C’est ce que les Etoiles et la Roue avaient prévus pour toi. » Elle avait perçue sa décision. A sa suite, l’ensemble du village des Khi la soutiendraient.

Nawee ne partit pourtant pas de chez elle dans l’instant. Elle enterra le vieux Pel avec tous les autres Faëls, versa de nombreuses larmes, et rit lorsque le petit Nino la fixa avec des yeux éveillés en enserrant l’un de ses doigts dans ses mains minuscules, comme pour la saluer. Il s’écoula finalement un an avant que les rumeurs d’une défaite du Chaos atteignent les oreilles des Faëls, et que le moment ne paraisse opportun à Nawee pour son grand départ. Sous les embrassades émues de son père et de sa mère, les pleurs de Nii et les encouragements de tous les Khi, elle s’en alla juchée sur un petit étalon faël, son violon et son arc à l’épaule. C’était il y a 4 ans de cela.

A compter de ce jour, Nawee fut presque toujours sur les routes. Il lui est très vite apparu que qu’elle aimait dans son périple, c’était la découverte de nouveaux  lieux, de nouveaux paysages, dont elle gravait le moindre détail dans sa mémoire. Elle parcoure donc inlassablement le continent de Gwendalavir, espérant pouvoir un jour déclarer en connaître chaque lieu.
En quatre ans, elle a naturellement rendus de nombreuses fois visite à sa famille du village des Khi. Elle est toujours repartie, n’ayant pas encore visité la jungle d’Hulm, ni exploré toute la bibliothèque d’Al-Jeit. Elle est loin de tout connaître du monde. Alors tant qu’elle ne sera pas capable de décrire dans quel environnement pousse chaque fleur du continent, elle repartira sur les routes.



Voilà voilà, si vous voulez d’une nouvelle membre qui reprend un certain nombre de clichés littéraires par facilité lorsqu’elle n’a plus d’inspiration, et qui se cachera certainement dans un coin avec ses cours lorsque viendra la fin de l’été, j’adorerais Rp avec vous ! http://www.augiedogg
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Aöwen Jil'Frayan
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Aöwen Jil'Frayan
Dessinateur



04.06.16 23:45
https://ewilan.forumactif.fr/t2762-journal-de-bord-aowen
Bienviendue ! :D
Voilà, je voulais pondre un pavé au début pour t'accueillir, mais manifestement j'ai déjà épuisé ma réserve d'encre imaginative pour aujourd'hui :c
Très jolie fiche en tout cas ^^
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Killian Delkaïron
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Autre(s) Compte(s) : Kem Al'Ran
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Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre



05.06.16 9:26
Bienvenue à toi :)
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05.06.16 9:58
Merci à vous deux !
(heureuse que ma fiche puisse te plaire Aöwen. Et tant pis pour le pavé, ce compliment est déjà très agréable.)
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Stormer Nuva
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Stormer Nuva
Marchombre



05.06.16 10:59
https://ewilan.forumactif.fr/t3127-souvenirs-de-stormer-glacon-a
Bienvenue! Mais c'est une Faëlle originale qui nous arrive là! Peut-être nous fera-t-elle un concert avec une certaine autre violoniste du forum?
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Invité



06.06.16 8:54
Merci !
Je ne sais pas si Nawee est originale, en tout cas j'ai essayé de la penser comme une Faëlle (dit comme ça, ça parait stupide tellement c'est évident : naturellement c'est une Faëlle. En fait j'ai essayé de la penser comme différente d'un humain.)
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06.06.16 10:19
Une autre hypokhâgneuuuuuuuuse ! Bienvenue !
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Neleam
Féminin
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Date d'inscription : 28/11/2010

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Sexe et âge: Femme d'une petite trentaine d'années, MORTE
Aptitudes: Guerrière émérite, grande conteuse et bonne résistance à l'alcool.
Neleam
Chevalier__Admin



06.06.16 10:41
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende
une faeeeeeeeeeeeelle ! :D Nawee | Faëlle violoniste 1766593725
Nawee | Faëlle violoniste 4065073743
c'est vraiment génial ! ça faisait bien longtemps qu'on n'en n'avait pas eu, c'est Myya qui sera ravie :)

Très jolie fiche ! Normalement c'est Dream qui s'en charge mais elle est un peu occupée en ce moment donc je vais te donner un premier avis assez rapide.
relie attentivement ta fiche, par endroits tu oublies des mots ^^' Et dans l'histoire tu as deux paragraphes qui disent à peu près la même chose, sur le fait qu'elle soit enfant unique c'est plutôt dérangeant.

ensuite pour le violon... je trouve ça un peu étrange qu'il y ait des violons chez les faels. J'avoue que j'imaginais plus que c'était un instrument terrien, mais après tout, la manière dont tu en parles dans ton histoire ça ne me choque pas, bien que ça reste curieux.

on sent en effet pas mal d'inspirations tout droit sorties des livres mais rien de choquant, ça trouve bien sa place dans son histoire. (le dragon a donc survécut à sa "chute"?)

et... ben en fait j'ai pas grand chose à dire, t'as une fiche qui me semble bien complète et je suis malade donc mon cerveaux fonctionne à mi-régime. Donc je te conseil de relire ta fiche et de peut-être penser à cette histoire de violon. Je vais de ce pas envoyer un petit message à Dream voir si elle peut venir s'occuper rapidement de toi.
(j'aime bien le fait que tu expliques comment fonctionne le village, la famille :)


Bienvenue sur le forum ! Si t'as des questions, des doutes, n'hésites pas à en parler ! (merci Ehawee d'avoir entrainé ta sœur dans cette folle aventure ! Fait un calin )
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Invité



06.06.16 19:47
Aeterna : une condisciple ! Je ne pensais pas en trouver une, mais j'en suis ravie.

Neleam : merci pour ton avis et tes remarques. J'ai traqué les mots manquants (ils se baladaient impunément sur mon clavier, les fourbes) et supprimé le paragraphe en trop. Je ne sais pas ce qu'il faisait là, mais enfin, il n'y est plus.

Pour le violon... Je suis d'accord, c'est plutôt un instrument terrien, je suppose, mais je tenais à ce côté du personnage (l'image que j'utilise pour représenter Nawee est une photo de Zitkala-sa, une amérindienne du XXème siècle qui était violoniste). Et puis pour moi, les alaviriens ont très bien pu importer certaines choses de la terre (par le biais de dessinateurs. On sait que certains étudient notre monde). Alors après je peux écrire une explication (j'en ai une dans ma petite tête), j'y ai même pensé, mais j'ai eu peur que ça ne fasse un peu long, et que ma fiche ne devienne rébarbative.

Désolé pour ton cerveau malade (ouh, ça sonne comme une insulte un peu). Pour ta maladie, disais-je donc, je patienterais le temps qu'il faudra, aucun problème ^^
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Myya Liandra
Féminin
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Mon personnage
Sexe et âge: Faëlle de 26 ans
Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël



07.06.16 9:56
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia
Me voilà qui fait un petit tour sur le forum entre 2 révisions et je tombe nez à nez avec ça ... j'ai cru que j'allais m'évanouir Nawee | Faëlle violoniste 1766593725 Une Faëlle Nawee | Faëlle violoniste 1985585843

J'ai pas trop le temps de regarder ta fiche, j'ai vite regarder en diagonale et ton personnage à l'air fort intéressant. Sinon j'ai bien aimé ta référence à l'Étoile et la Roue, clin d'oeil discret aux Âmes Croisés fort sympathique http://www.sherv.net

Neleam pour le violon ça ne me dérange pas plus que ça, rien ne précise que les Faëls sont des musiciens mais je vois le peuple comme des personnes qui profitent beaucoup de la vie avec des fêtes du village et compagnie. Alors certes l'instrument appartiens aux terriens mais le fait que des Dessinateurs, comme Merwyn, soient déjà allés dans l'Autre Monde au temps du Moyen Âge, je pense qu'il peut être possible qu'ils aient importé des objets banales, comme le violon ou d'autres instruments ?

Bon je vais pas trop traîner moi, en tout cas tu n'imagines pas quel plaisir cela fait d’apercevoir une nouvelle Faëlle Nawee | Faëlle violoniste 4025032191
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Elyssa Cil'Darn
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Elyssa Cil'Darn
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07.06.16 13:50
https://ewilan.forumactif.fr/t2859-chronique-d-une-dessinatrice-a
On ne sera jamais déçus de voir se pointer des petits Faëls, bienvenue ! Et dans mes bras, vaillants HK, maman est passée par là ! /SBAF/

Les descriptions sont impeccables, rien à redire dessus ! Et c'est un personnage fort intéressant, j'ai hâte de voir les situations que pourront offrir ses rencontres avec des Alaviriens :P J'aime aussi beaucoup le fait qu'elle conserve tous ses "bijoux" en guise d'attaches familiales :).

J'ai dévoré l'histoire et je n'ai rien à redire, c'est une très belle fiche que tu nous proposes là ! Le violon ne me choque pas plus que ça, alors c'est tout bon ! Je te valide :) Bienvenue parmi nous !
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Neleam
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Mon personnage
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Aptitudes: Guerrière émérite, grande conteuse et bonne résistance à l'alcool.
Neleam
Chevalier__Admin



07.06.16 15:08
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende
oui, le violon dans l'histoire ne me dérange pas plus que ça, mais en y réfléchissant je ne vois pas trop comment il a "atterrit" là-bas, mais je passerais outre. Même en Gwendalavir un violon ça me fait étrange.
Ne t'en fais pas, pas besoin nécessairement d'explications lourdes, ta fiche est complète comme ça ! J'étais juste.. curieuse.


et ton avatar est superbe ! *o* Zitkala-sa est sur femme superbe !
Bons RPs !
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Alice Blanc
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Aptitudes: pratique la boxe française et sais dessiner
Alice Blanc
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07.06.16 17:45
https://ewilan.forumactif.fr/t2489-alice-blanc
Bonjours à toi, et bienvenue. J'aime beaucoup ton avatar:) En tous cas au plaisir de te croiser en rp!
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avatar
Invité
Invité



07.06.16 19:57
Merci à tous !

Merci pour cette rapide validation ^^ Et si le violon ne choque finalement pas plus que ça, alors tout est bien. Merci de nouveau.

Myya Liandra : Tant mieux si le fait de voir arriver une Faëlle te met en joie ^^ J'adore ce peuple (que je trouve sous-représenté dans les romans de Pierre Bottero Erylis et Chiam... Pourquoooooi ?), alors je n'ai pas hésité longtemps au moment de créer un personnage.

Dream. : je veux bien un calin, moi, j'en aurais besoin quand je recevrais les résultats de mon concours blanc. Et sinon merci pour les compliments, je ne pensais pas que Nawee pourrais remporter autant de suffrages (mais je vais pas me plaindre, hein).
"Je te valide" Quel doux son à mon oreille  Nawee | Faëlle violoniste 1985585843 Merci encore !

Neleam : Tant mieux si le violon ne te dérange pas plus que ça. A vrai dire j'ai imaginé dès le départ Nawee avec un violon (la faute à Zitkala-sa), alors j'avais vraiment envie d'incorporer cet instrument, malgré son origine terrienne. Et concernant Zitkala-sa, je suis tout à fait d'accord ! C'est également une femme fascinante, je trouve.

Et Alice Blanc : Merci à toi ! Quand au Rp, ce serait avec plaisir également.
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Elyssa Cil'Darn
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Mon personnage
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Elyssa Cil'Darn
Dessinateur



08.06.16 22:53
https://ewilan.forumactif.fr/t2859-chronique-d-une-dessinatrice-a
De rien ! Fait un calin Courage moussaillon, l'année est bientôt finie !
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