Mon personnage Sexe et âge: Homme de 32 ans Aptitudes: Maîtrise du don du dessin et très doué avec les armes. Séducteur
Caym Cali
Envoutant_Mentaï _Caym_Membre
04.09.16 14:06
Âge : 30
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Mon personnage Sexe et âge: Ex-Marchombre de 30 ans...une femme bien entendu Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre
04.09.16 20:52
Test d’initiation
Caym & Killian
Quand le pas sur le côté s’acheva, Killian cligna des yeux et fronça les sourcils. La forêt qui les entourait était majestueuse, dangereuse et sombre. Ombreuse. Elle n’y avait pas mis les pieds très souvent et ne savait pas grand chose sur cet endroit, hormis qu’il avait abrité la forteresse des Mercenaires du Chaos il fut un temps. Mais Cali ne pouvait pas l’y emmener puisque ladite forteresse n’était plus que ruines.
Alors pourquoi l’entraînait-il ici ? Allait-il finalement la tuer ? Ce serait illogique. Gardant ses réflexions pour elle, elle suivit le Mentaï quand il lui fit signe, se hissant à sa suite dans un arbre. Malgré ses blessures et son corps encore un peu rouillé, elle parvenait à suivre sans problème l’homme dans les branches. Il fallait avouer que se promener au sol relevait du suicide dans cette forêt où les créatures ne faisaient qu’une bouchée d’un homme.
Elle sautait de branches en branches et d’arbres en arbres, suivant la silhouette de Cali. C’était un exercice qu’elle avait toujours aimé faire, et son corps appréciait ces mouvements, certes douloureux mais purifiants. Elle le laissait agir, sauter quand il fallait, s’accrocher, s’élancer. Tout était instinctif.
Si bien qu’elle fut même un peu déçue quand le Mentaï s’arrêta sur une branche. Il pointa un endroit du doigt, lui faisant signe de garder le silence. Killian observa la zone, et sa Greffe lui donna l’information : il y avait un homme en contrebas, caché par la végétation. Elle sentait son odeur, ou aura.
-Un camp de bandits se trouve là-bas, je veux que tu prennes possession du camp et qu’ils comprennent que c’est dorénavant toi qui donnes les ordres et qu’ils œuvrent pour le Chaos. Il s’agira de ta bande, gagne leur loyauté.
Elle regarda son mentor. Attaquer un camp à elle seule et en prendre le contrôle ? Elle n’avait jamais apprécié de diriger. Elle le faisait au Conseil, ou pour ses apprentis, mais il s’agissait là d’un pouvoir nettement différent à celui que Cali voulait lui faire prendre. En était-elle capable ? Elle sentait que ce test était assez décisif. Si elle n’y parvenait pas, ce serait la fin du voyage. Plissant les yeux, elle se pencha pour tenter d’observer. Elle ne voyait pas grand chose du camp. La logique voudrait qu’il soit fait de bois. C’était plus discret dans une forêt, surtout s’ils ne voulaient pas ce faire voir.
Immobile et silencieuse, Killian réfléchissait à un plan. Elle n’avait jamais pris de décisions hâtives quand ce n’était pas nécessaire. Elle ignorait combien d’hommes se terraient là-bas, ni quelles étaient leurs armes. Entrer et se battre serait aller à la mort. Elle devait jouer plus finement.
S’infiltrer et tuer leur chef ? En général ils fonctionnaient ainsi, comme les animaux : celui qui bat le chef le devient à sa place. Ou alors elle pouvait le défier, et le battre mais sans le tuer. Hum, elle devait être sure de pouvoir le battre. Hors, avec ses plaies et sa fatigue de la dernière semaine, elle n’était pas au mieux de sa forme. L’indécision était énorme. Et en y réfléchissant, le mieux était de tuer leur chef. Mais comment ? Devait-elle s’infiltrer comme elle l’avait déjà songé, ou alors se faire attraper et essayer ensuite ? Non, être prisonnière ne l’aiderait en rien. Ou alors, elle pouvait se montrer sure d’elle et entrer la tête haute dans le camp. D’abord éliminer les sentinelles, du moins les assommer, puis entrer tête haute, mettre au tapis chaque obstacle, avancer comme une tempête vers le chef, ou comme un essaim d’abeilles. Oui, c’était le mieux. Elle devait tenir malgré sa petite forme. Un vent glacé l’envahit : faire ça, oui, et une fois devant le chef elle serait trop épuisée pour le battre. Non, mauvais plan.
Retour à la case départ. Elle regarda Cali du coin de l’œil. Il observait le camp. Le mieux restait de s’infiltrer et tuer le chef. Pendant la nuit. Et faire la surprise au petit matin. Ces pensées la firent frissonner. Elle réfléchissait comme une Mercenaire ! Cali avait bien réussit son coup. Sans un mot ni un bruit, elle se fondit dans la nature, longeant le camp en restant dans les arbres. Elle se doutait bien que les bandits avaient protégé leur camp, sachant qu’ils étaient recherchés de bon nombre de soldats, et resta vigilante.
Elle sentit la présence d’une autre sentinelle, et elle la contourna soigneusement. La nuit tombait de plus en plus, déployant son manteau noir sur la forêt d’Ombreuse. Les bruits nocturnes se mirent à retentir de partout, que ce soit naturel ou animal. Killian avait un peu peur, mais elle avait un but et cela suffisait à la faire avancer. Bientôt, un bout du rempart du camp fut visible. Elle ferma les yeux et laissa sa Greffe prendre le relais. Elle sentait plusieurs odeurs différentes. Le camp était encore trop éveillé.
Pour passer le temps, elle observa la disposition du camp, immobile dans son arbre. Ses bras et jambes commençaient à avoir des crampes qu’elle ignorait. La lune lui offrait une source de lumière suffisante et à double tranchant ; si elle pouvait voir, eux aussi.
Les heures défilèrent donc et quand elle jugea que c’était bon, elle passa sur une autre branche, se rapprochant du camp. Elle avança une main pour tâter l’espace devant elle et ses doigts rencontrèrent une corde. Un piège. Elle l’évita soigneusement, se félicitant pour sa présence d’esprit, et continua sa route. Des feux étaient visibles à intervalles réguliers dans le camp. Elle entendit bientôt les rires des bandits qui mangeaient dans l’un des bâtiments. Son odorat lui faisait parvenir moins d’odeurs. Donc il n’y avait que les gardes qui se promenaient.
Killian se sentit détendue, tranquille. C’était périlleux ce qu’elle faisait mais elle aimait bien. Une voix en elle tentait encore de la retenir, de la faire revenir parmi les Marchombres. Mais Cali avait bien planté sa petite graine et elle poussait, inexorablement. A force d’hésiter, elle perdit pas mal de temps et se maudit. Elle se dépêcha donc de descendre tout en longeant le rempart. Elle faisait attention aux pièges et aux sentinelles, ne souhaitant pas se faire voir. Elle voulait qu’ils aient une surprise.
Quand enfin elle parvint au niveau du rempart, elle resta tapie dans l’ombre pour vérifier que les gardes n’étaient pas trop proches. Ce n’était pas le cas alors elle se hâta de sauter de l’autre côté et se cacher derrière une caisse. Le camp était plus calme. A présent que les bandits étaient repus, elle entendait le cliquetis de dés et le tintement de chope. Ils seraient tous soûls d’ici quelques heures si ce n’était pas déjà le cas. Elle descendit le long de l’échelle, continuant à rester dans l’ombre.
C’était presque trop simple. Elle était Marchombre, avait de l’expérience, mais tout de même… où se trouvait le chef ? Surement dans la plus belle des cabanes. En observant le camp, elle ne vit pas la sentinelle qui s’approchait. Mais sa Greffe la sentit et elle para le coup in extremis. Elle tira le bras de l’homme, et lui donna un coup de boule qui l’envoya au tapis sans bruit. Elle tira le garde de côté pour qu’on le voie pas, et lui prit ses armes, les glissant dans ses bottes et sous sa ceinture. Parce que non, Cali n’avait pas pensé utile de lui donner au moins un poignard. Elle attendit pour être sure que personne n’avait été alerté, et continua sa route. Elle trouva la cabane plus loin. Un bandit en sortait à ce moment-là, s’inclinant respectueusement sur le pas de la porte, ce qui confirma son intuition. Elle approcha jusqu’à être derrière. Il n’y avait pas de porte à l’arrière flûte. Par contre il y avait une fenêtre entrouverte de côté. Elle se mit dessous, et se releva pour voir l’intérieur, tout en vérifiant que personne ne venait derrière elle. L’homme lui tournait le dos, occupé à étudier des plans sur une table. Poussant la vitre doucement, elle grimpa souplement et passa à l’intérieur. Approchant de l’homme, elle sortit la dague de sa botte et d’un coup souple, la lui glissa sur la gorge, l’enserrant d’un bras.
-Tu bouges, hurles, ou quoique ce soit, et tu baignes dans ton sang.
L’homme ne semblait pas le moins du monde apeuré. Il réfléchissait et finalement, leva les bras. Mais s’il pensait qu’elle le lâcherait, c’était perdu. Elle le contourna mais garda l’arme sur sa peau. Il voulut alors la désarmer. Elle l’évita, l’entailla légèrement, et lui donna un coup avec la garde. Il tomba sur les fesses et elle posa le pied sur ses bijoux de famille. Il blêmit.
-J’ai dit, tu ne bouges plus, ou je te tue. A moins que tu préfères que je t’émascule ?
-Non c’est bon. Que veux-tu ?
-Prendre ta place.
Il ricana.
-Et comment comptes-tu t’y prendre, minette ? Mes hommes me sont fidèles.
-Le seront-ils encore, quand ils comprendront que la Légion Noire ou les Chevaliers de l’Empereur sont en route pour vous débusquer ?
Il parut hésiter et elle prit l’avantage.
-Je vois que nous nous comprenons. Si moi je vous ai trouvé, pourquoi pas les soldats ? Ce n’est guère judicieux de vous planquer près de la Forteresse des Mercenaires du Chaos.
-J’ai toujours sut éviter les soldats et les éloigner. Tu mens. Et les Mercenaires sont partis.
-Tu ne me connais pas. Tu ne sais pas qui je suis. Je peux en un claquement de doigt chercher les soldats et les guider jusqu’ici. Je peux aussi ramener des Mentaïs qui se feront un plaisir de vous détruire. On ne profane pas les Mercenaires impunément. Je peux être ton amie, ou ton pire cauchemar.
Son cœur battait la chamade. Elle n’aimait pas agir ainsi. Ce n’était pas elle. Ou si ? Elle l’ignorait mais ne devait pas perdre la face. Le bandit était pâle, comprenant peut-être qu’il n’avait pas sut tout prévoir. Il avait du faire une erreur.
-Les Mercenaires ne fricotent pas avec les soldats. Si tu es une Mercenaire, tu mens.
-Tu essayes de te convaincre. Je n’ai jamais dit être une Mercenaire. Je ne suis rien. Je suis tout pour toi, et rien pour les autres. Qui te dis que je n’ai pas ramené tout le bon monde que je t’ai cité dans la forêt ? Qui te dis qu’ils ne sont pas là, dans l’ombre, à attendre de savoir si le chef des bandits est assez intelligent pour livrer le camp ou pour laisser ses hommes mourir pour une bête question de pouvoir ?
-Je…
Elle sourit, appuya la lame pour faire perler un peu plus de sang, puis se releva et lui indiqua une chaise. Celle qu’il prenait comme « trône ».
-Assieds-toi là, que je t’attache. Tu excuseras ma méfiance mais pour le moment, je préfère faire ainsi. Demain, tes hommes auront une belle surprise. Leur nouveau chef, c’est moi. Et s’ils ne le comprennent pas, je te trancherais la tête que je mettrais au bout d’une pique. Peut-être qu’ainsi, ils comprendront mieux.
L’homme pâlit pour de bon et alla s’asseoir. Pour un bandit sans foi ni loi, il avait vite les chocottes ! Killian l’attacha solidement, poignets et chevilles, exactement comme Cali l’avait fait avec elle. Puis elle alla à la table et commença à lire les plans, tout en le gardant dans la ligne de mire, dague en main. Les papiers seraient utiles. Elle s’assit sur la chaise, tournée de biais, ainsi elle pourrait lire et le surveiller en même temps. Heureusement qu’elle avait suffisamment dormit la nuit passée pour tenir éveillée.
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Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre
11.09.16 16:51
Test d’initiation
Caym & Killian
Le temps passa de façon assez longue. Elle ne dit absolument rien au bandit, préférant garder le suspens et le mystère. En réalité, Killian réfléchissait sur la meilleure façon d’obtenir ce qu’elle voulait. Cali lui avait dit de prendre le contrôle du camp de bandits. Elle voulait y arriver, sans faire couler trop de sang. Ce n’était pas dans sa nature de tuer juste pour le plaisir. Elle n’aimait pas.
Mais si on l’y forçait… elle n’aurait pas de pitié.
Pourtant la vie n’a pas eu pitié de toi pour t’enlever ceux que tu aimais…
Elle fronça les sourcils. Cette voix était dérangeante. La chassant de sa tête, elle contempla son prisonnier. Il semblait calme. En même temps, c’était un bandit. Il n’avait pas peur d’elle, sachant qu’il vivait dans un risque constant.
L’aube finit enfin par poindre, et Killian se leva doucement, gardant la dague pointée vers lui. Le camp se réveillait lentement, et quand l’un des bandits vint chercher son chef, il se figea en le voyant attaché. Il sortit son arme, mais Killian plaqua la sienne sur la gorge du chef.
-A ta place je ne ferais rien… Va rassembler tout le monde, dépêche-toi.
L’homme hésita. Rester fidèle à son chef et obéir pour le sauver, ou se ficher de lui, le laisser crever, tuer la femme et prendre la place tant convoitée ? Killian appuya la lame sur la peau et un filet de sang perla, rejoignant le sang séché qui le couvrait déjà. Le chef gronda, et l’homme partit en flèche.
-Je vois que tes hommes ne sont pas pressés de te libérer.
-Il cherchait un moyen de me sauver !
-Non. Il réfléchissait à la meilleure option. Te laisser mourir, me tuer et prendre ta place, ou obéir sans savoir ce qui va lui arriver ensuite ? Tu ne connais pas l’homme mon ami.
Un murmure s’éleva de l’extérieur, signe que le bandit avait rameuté ses amis. Killian détacha les chevilles du chef, et le prit au bras pour le tirer à l’extérieur, la pointe de la dague contre son bras. Elle serait vite au cœur ou à la gorge s’il le fallait.
-Je vois que vous vous posez des tas de questions ! Je vais répondre au moins à l’une d’entre elles ! Votre chef, c’est moi. L’avorton qui vous a mené pendant toutes ses années n’est plus rien pour vous !
Ils froncèrent les sourcils.
-Et tu es qui toi ? Pourquoi devrions-nous changer de meneur ? Lança une voix dans la mêlée.
-Comme je l’ai déjà dit : si moi je vous ai trouvé… pourquoi par les Mercenaires ou la Légion Noire ou même les Chevaliers ?
Un frisson parcourut les bandits.
-Je peux vous éviter d’être trouvés. Je peux vous protéger.
-Et comment ?
-Obéissez-moi. J’ai des relations. Grâce à moi, vous pourriez envisager des vols plus conséquents que les petits larcins dont vous vous contentez ! Je pourrais vous mener à voler des sphères graphes qui, à l’instar des Mercenaires, vous camoufleront !
La convoitise apparut dans les yeux des bandits. Elle les avait dans la poche. C’était presque trop simple mais elle voulait y croire. Après, elle ignorait les projets de Cali pour eux. Avait-elle promit des choses qui ne se produiraient jamais ?
-Pour m’assurer votre loyauté… mon bon ami ici présent va s’agenouiller devant moi et me jurer allégeance. Ensuite vous l’imiterez.
L’ancien chef frémit, tenta de se débattre. Il venait de se faire détrôner en une pichenette ! Ce n’était pas possible ! Tout ce qu’il avait fait pour ses hommes, réduit à néant ! Quand Killian le détacha, il se rua sur elle, essayant de lui prendre l’arme et la tuer, pour reprendre sa place.
Mais Killian, après une seconde de surprise, se remit en marche. Son entraînement Marchombre, mêlé à celui du Mentaï avaient fortifiés son corps. Elle se coula entre les membres du bandit, lui prit un bras et le tordit en arrière, lui brisant l’os d’un coup sec qui le fit hurler. Elle n’avait pas sourcillé. Tenant toujours le membre brisé, jouant avec comme d’un bout de bois et faisant hurler l’homme à terre, elle regarda les autres, un sourcil levé. D’autres volontaires ? Non.
Elle relâcha l’ancien chef qui se releva péniblement. Il retenta sa chance malgré sa douleur, et Killian se baissa pour éviter le coup, balaya le sol, le fit tomber et posa le pied sur sa gorge.
-Tu comptes résister jusqu’à ce que je te tue ? Ou vas-tu comprendre que pour survivre tu dois plier ? Puis d’une voix plus forte encore Je n’hésiterais pas à éliminer celui qui n’obéira pas ! Tenez-le vous pour dit !
Elle relâcha l’homme, attendant de voir. Mais il s’agenouilla, les autres l’imitant. Voilà. Elle avait apparemment réussit. Cali était-il là, à jubiler ? A la voir basculer dans le côté du chaos ?
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Caym Cali
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13.09.16 19:23
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Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre
13.09.16 20:47
Test d’initiation
Caym & Killian
Killian savait que son autorité ne tenait que sur un fil. Elle ne voulait pas prendre la place du chef, du moins pas réellement. Car en aucun cas elle ne souhaitait passer sa vie dans ce camp. Elle devait juste leur faire comprendre que le grand chef c’était elle, qu’elle soit là ou pas.
On lui annonça alors l’arrivée d’un groupe de bandits qui revenait de leurs pillages. Le groupe rassemblé s’écarta et les laissa passer. Killian vit les sacs pleins de trésors s’amonceler devant elle et le « chef », puis, à sa plus grande surprise, Cali s’avança, désigné comme un nouveau venu souhaitant intégrer leur groupe. Elle camoufla ses émotions et resta neutre, le jaugeant comme un chef bandit devait le faire.
C’était une nouvelle observation pour elle. Il était vrai que les musclés finement dessinés de Cali étaient un net avantage pour lui. En oubliant sa position de Mentaï et en le plaçant comme un homme normal sans le Don, son corps respirait la discrétion. En d’autres termes, s’il n’était pas ce qu’il était, il serait un parfait bandit.
Elle allait parler pour l’accepter, quand un cri fendit l’air. Quoi ? Quelqu’un avait apparemment volé les richesses de l’un des bandits qui venait de rentrer. Tout de suite, des murmures s’élevèrent, criant à l’injustice et l’insécurité. Le chef à ses côtés eut un sourire mesquin, comme pour la narguer, et elle lui fourra un coup de coude dans les côtes, endroit déjà sensible. Il grimaça.
Killian réfléchissait à vive allure pour trouver une solution quand la voix de Cali jaillit dans sa tête, manquant la faire sursauter :
Tu dois intervenir très rapidement et faire en sorte que plus personne ne remette ton autorité en cause. Tu dois te battre sur plusieurs fronts, et déléguer. C’est le plus dur et l’unique moyen pour toi d’imposer ta puissance, sans t’enliser à tout jamais dans ce camp. Ne le révolutionne pas, mais marque-le de tes idéaux, fais ta loi, et fais en sorte que tous la respectent.
Il n’avait pas tort. Dans ses conseils, elle voyait clairement son expérience en tant que meneur d’homme. Ce qu’elle n’était pas. Il poursuivit avec les sphères graphes, mais elle mit cela de côté. Le tumulte s’élevait toujours, et elle siffla bruyamment pour réclamer le silence. Quand ce fut le cas, elle dit :
-Nous trouverons et punirons le voleur ! Nous rendrons ses biens à la victime, avec peut-être un dédommagement ! Mais pour commencer, il est hors de question de se torturer les uns les autres !
Elle balaya la foule du regard. Elle avait entendu certains annoncer haut et fort qu’il fallait torturer chaque bandit jusqu’à ce qu’il parle.
-Vous êtes plus intelligents que les Mercenaires non ? Alors on va procéder par étapes. Nous allons fouiller chaque hutte de fond en comble pour trouver le butin dérobé. Nous allons également interroger des bandits.
Elle avait fait exprès de titiller Cali. C’était amusant et cela lui permettait de se venger de ses remontrances sur les sphères. Elle permit alors à l’ancien chef de choisir des bandits de confiance pour la fouille des huttes. Trois d’entre eux furent choisis, accompagnés de la victime pour les guider. Elle déléguait, mais en suivant ses ordres. Les bandits s’éparpillèrent pour fouiller, pendant que d’autres, également nommés par le chef, entourés ceux restant pour s’assurer qu’aucun n’aille vite fait retirer des objets de sa hutte.
Le risque était que parmi les trois fouilleurs se trouve le voleur. Mais c’était le chef qui avait décidé. S’il leur faisait confiance, c’est qu’il avait ses raisons. Le silence se prolongea. Elle savait que l’attente pouvait parfois mettre au supplice – d’ailleurs elle en avait fait les frais récemment – et peut-être que le voleur se dénoncerait de lui-même en voyant qu’ils ne lâcheraient pas l’affaire.
Mais rien ne vint. Les bandits passaient d’un pied à l’autre, se raclaient la gorge, regardaient autour d’eux, mais personne ne se dénonça. Le premier fouilleur revint, bredouille. Il se remit dans les rangs. Le second vint un quart d’heure après, bredouille. Killian déglutit discrètement. Elle espérait que le troisième trouve.
Et son miracle se produisit. Le troisième revint en annonçant clairement avoir retrouvé les affaires de son confrère, dans la hutte d’un certain Ackar. Bien entendu, pensa-t-elle, tous savaient à qui appartenait telle ou telle hutte.
Elle opina du chef vers son collègue qui fit venir le dénommé Ackar.
-Avoue tes crimes et tu seras à moitié pardonné.
L’homme resta buté. Elle poursuivit, lui demandant d’avouer, car de toute façon les preuves étaient irréfutables, en vain. Elle se tourna vers le chef et lui dit :
-Vous pouvez le punir à votre manière.
Puis elle se tourna vers la foule, Ackar pâlissant.
-Et dorénavant, c’est ainsi que l’on règle les conflits ! La violence ne résoudra rien si elle est utilisée inutilement ou trop vite ! Votre chef sera ma voix dorénavant et je vous jure que je saurais chacun de vos gestes ! Et croyez-moi, si vous vous écartez de la route, je saurais vous punir en conséquence !
Elle se détourna alors, les laissant s’arranger sur la punition d’Ackar. Elle l’entendit tenter de supplier, mais bon, il aurait du le faire plus tôt, tant pis.
Elle rejoignit Cali à l’écart, comme un chef voulant tester le nouveau venu.
-Est-ce assez bon pour vous ?
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Âge : 30
Autre(s) Compte(s) : Neleam
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Caym Cali
Envoutant_Mentaï _Caym_Membre
19.09.16 11:20
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Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre
19.09.16 12:30
Test d’initiation
Caym & Killian
Être félicitée par Cali lui fit plaisir, étonnamment. Pourtant, elle n’avait pas vraiment de compte à lui rendre et elle faisait comme bon lui semblait. Mais au fond, elle était ravie de l’avoir satisfait. Malgré tout, elle avait enfin un nouveau but dans la vie, une direction à prendre. Cela lui regonflait le moral.
Cali lui expliqua la suite ; elle devait programmer une attaque, où ils seraient tous deux présents bien entendu, pour pouvoir montrer aux bandits sa manière d’agir et de se battre. Elle n’en voyait pas l’intérêt étant donné qu’elle ne resterait pas ici, et s’était même dit que, puisque jusque là ils s’en étaient sortis, elle les aurait laissés poursuivre de cette façon. Mais puisque le grand Cali le voulait…
Elle le laissa repartir tout en réfléchissant, le camp soudainement ponctué des coups de fouets et des cris du supplicié. Killian évita de regarder par là, ne supportant pas la souffrance. Mais il l’avait mérité. Au lieu de cela elle se dirigea vers le bandit qui avait mené les escarmouches, pour discuter avec lui du butin. L’autre chef était également là, et finalement, Killian lui dit de répartir comme ils avaient l’habitude de faire, mais sous sa supervision. Alors elle resta en retrait et observa le chef noter chaque part du butin et le nom du bandit à qui cela revenait. C’était méticuleux et organisé, et rien que pour ça elle était admirative.
Cette affaire et la répartition des biens avaient pris le gros de la journée et le dîner fut rapidement sonné, rassemblant tout le campement dans la grande hutte qui servait de réfectoire. Tous étaient là, sauf Ackar, le dos en sang, attaché au pilori pour la nuit. Ses amis iraient le détacher à l’aube. Assise à la table du chef, sur l’estrade dominant les autres, elle annonça la venue d’une attaque imminente.
-Nous allons commencer petit, afin de vous montrer l’importance d’une bonne entraide et d’une bonne cohésion. Je prendrais un petit groupe de bandits avec moi et nous partirons au lever du soleil, à la recherche de voyageurs ou de petits convois. Le but n’est pas principalement de rafler leurs biens, mais d’apprendre.
Elle sourit et, voyant leurs têtes, rajouta avec un petit sourire trompeur :
-Mais bien entendu vous pourrez voler leurs biens. Sinon vous ne seriez pas des bandits.
Cela calma les suspicieux et bientôt toute la hutte résonna d’applaudissements et de cris de guerre, chacun enthousiaste à l’idée de partir à l’attaque et de découvrir une autre facette de leur nouvelle et mystérieuse chef. Ils oubliaient juste qu’elle avait dit ne prendre qu’un petit groupe…
Au matin, elle sortit de la hutte du chef, fraîche et bien réveillée. Elle avait dormit comme un loir, ses sens restant néanmoins en alerte. Mais personne n’était venu et c’était tant mieux. Elle n’avait pas envie de gérer une autre crise stupide. Les bandits se rassemblèrent et elle laissa le chef en choisir une dizaine, lui imposant juste Cali, pour « tester » le nouveau venu. Le chef lui-même s’inclut dedans, curieux, laissant son bras droit gérer le camp pour la journée.
Les restants furent déçus mais la petite troupe se mit rapidement en marche. Ackar avait été détaché et ses amis l’avaient emmené chez lui pour le soigner. Killian, en vérifiant les armes prêtées, l’ignora. Il n’avait eu que ce qu’il méritait. Elle donna le signal et la petite troupe se mit en marche. Le chef guidait, et elle tâchait de ne pas montrer qu’elle ne connaissait pas les lieux. Au contraire, elle enregistrait la route.
En milieu de matinée, ils parvinrent aux abords de la route. Les bandits savaient quels points étaient stratégiques et ils s’y dirigèrent. En effet c’était une bonne zone d’embuscade. Killian se tourna vers eux.
-Dans un convoi de voyageurs, ce sont les hommes qu’il faut attaquer en premier lieu. Ou les soldats s’il y a. Le mieux est de les prendre par surprise, ou la nuit. Dès qu’un groupe entrera dans notre ligne de mire, une moitié ira les entourer d’un côté, toujours discrètement, et les autres attaqueront comme d’habitude. Le but étant de leur faire croire que vous n’êtes pas beaucoup. Trop d’assurance est encore plus meurtrière qu’un Mercenaire du Chaos.
Tous acquiescèrent, essayant de visualiser. Comme des gamins, ils étaient impatients à l’idée d’apprendre et de s’exercer sur de vraies cibles. Ils se préparèrent donc, et une sentinelle repéra bientôt l’arrivée d’un petit groupe de voyageurs. Deux familles, avec des mules et des chariots qui transportaient leurs affaires. C’était parfait. Killian se sentit mal de les choisir. Ce n’était que des familles innocentes qui allaient chercher refuge à Al’Jeit. Il y avait des gamins.
-On ne tue pas. On met hors d’état de nuire. Tout ce qu’on veut ce sont leurs biens comprit ? Mettez-vous dans le crâne que ce genre d’attaque ne nécessite pas de morts. Si cela avait été un convoi avec des soldats, là oui. Mais pas ici.
Certains parurent déçus mais opinèrent finalement du chef. Voilà, au moins elle éviterait à ces gens de faire des deuils inutiles. Menant la première moitié des hommes, Killian s’avança au grand jour, stoppant les familles. Le chef lui, menait l’autre moitié qui les entoura très vite.
Bien entendu, les hommes de famille ne voulurent pas rester sagement de côté à attendre la fin des opérations, venant attaquer les bandits avec des couteaux, des fourches et des pieux. Killian ne sortit aucune arme. Elle accueillit le premier avec un coup de pied dans le ventre, lui agrippa le poignet pour le tordre et le faire lâcher son arme, puis balaya le sol pour le faire chuter. Avec le manche de son arme, elle l’assomma. Tout c’était passé si vite que personne n’avait comprit.
L’effet passé, les autres hommes se ruèrent sur eux. Il restait un père et les enfants mâles des deux familles assez âgés pour se battre. Les bandits imitèrent leur chef, attaquant sans tuer. Très vite, les familles se rendirent à l’évidence : c’était leurs biens ou leurs vies. Elles se rendirent, levant les mains et s’écartant du convoi sous la surveillance des bandits, pendant que les autres pillaient les sacs. Ils ne prirent que l’argent, les bijoux et quelques jolies vaisselles. Le reste, ils laissèrent ; c’était trop encombrant.
Tout ceci accomplit, la troupe repartit en forêt, laissant les familles soigner les blessés légers et repartir à Al’Jeit.
Alors qu’ils rentraient au camp, Killian chercha Cali. Elle ne l’avait pas surveillé au cours de la rixe et ignorait donc ce qu’il avait fait. En tout cas, les autres bandits n’avaient de cesse de commenter ses tactiques et son combat, pressés de tout dire aux autres et de leur montrer leur butin.
FICHE PAR DITA | EPICODE
Âge : 30
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Mon personnage Sexe et âge: Homme de 32 ans Aptitudes: Maîtrise du don du dessin et très doué avec les armes. Séducteur
Caym Cali
Envoutant_Mentaï _Caym_Membre
25.09.16 14:08
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Mon personnage Sexe et âge: Ex-Marchombre de 30 ans...une femme bien entendu Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
Mercenaire__Membre
25.09.16 17:28
Test d’initiation
Caym & Killian
Cali surgit d’entre les bandits et lui fit comprendre qu’ils allaient partir. Elle acquiesça juste et alla dire au revoir à la bande, leur assurant qu’elle reviendrait. S’ils l’oubliaient, ou déviaient du chemin qu’elle leur avait dessiné, elle le saurait et leur ferait payer. Le chef semblait avoir comprit la leçon et il était trop content de conserver son poste pour désobéir. Tout ceci fait, elle leur tourna le dos et s’éloigna avec Cali. Les autres ne se poseraient-ils pas des questions ? Il venait puis repartait avec elle ? Bah, il n’avait qu’à se démerder ! Les bandits étaient loin quand le Mentaï prit la parole :
-Bien. Tu as fait un excellent travail Killian.
Elle sourit. Elle était contente qu’il la félicite. Comme un apprenti en fait. Elle se sentait comme tel. Une apprentie heureuse d’avoir satisfait son maître.
-Il est temps pour toi de retourner à la civilisation. Tu étais une marchombre influente et… on a besoin de toi. Ta mission est de rester à l’écoute du conseil marchombre ainsi que des plans qui s’y organisent. Ne grille pas ta couverture en ralentissant des actions contre les mercenaires du Chaos, tu risquerais d’éveiller des soupçons, mais informe-moi de tous les mouvements des marchombres et de ce qui les préoccupe actuellement.
Elle fronça les sourcils, assimilant tout ce qu’il venait de dire. Il continua d’ailleurs. Elle devait retrouver son apparence de Marchombre et agir comme tel. Elle ne devait pas montrer un quelconque signe de trahison. C’était logique, puisqu’elle risquait la mort. Elle lui posa alors quelques questions, auxquelles il répondit avec patience. Par exemple, si jamais les bandits ne se taisaient pas et qu’une rumeur circulait quant à son implication dans la bande ? Elle ne leur avait pas décliné d’identité, mais une femme aux cheveux noirs, qui sait se battre et avec une cicatrice sous l’œil, ça ne courait pas les rues.
-Maintenant, il est temps pour toi de redevenir une marchombre. Tous t’observeront avec attention et te poseront des questions. Mens le moins possible. Tu as été capturée par un mercenaire du chaos et torturée dans les ruines du moulin où on était. C’était un mentaï, son nom : Ackar. Tu sauras le décrire sans aucun souci, et il a peut-être même des amis qui pourront confirmer son côté « obscur » en cas de recherches approfondies de la part de tes comparses, mais ils ne devraient pas le retrouver.
D’accord. Enregistrant les infos, Killian soupira. Cela lui faisait tu de même peur. Elle était rôdée à ce genre d’exercice, de maîtrise de soi et tout ça, mais c’était amplement plus dangereux, ce qu’elle s’apprêtait à faire. A nouveau, elle lui posa quelques questions. Certes on ne remettrait pas en question le fait qu’elle se soit soignée seule, mais on se demanderait peut-être pourquoi elle n’avait pas rejoint la ville immédiatement pour prévenir le Conseil que les Mentaïs sévissaient non loin d’Al’Jeit ? Toutes sortes de questions pouvaient être posées, auxquelles elle devrait improviser le moment venu.
Le reste de la journée fut consacré à son entraînement Marchombre, au cœur de la forêt d’Ombreuse. Elle se remit à se battre comme un Marchombre, à faire la gestuelle nécessaire et à se mouvoir comme eux. Les techniques se rapprochaient certes de celles des Mercenaires, mais les différences étaient aussi visibles que la lune la nuit pour qui a l’œil.
Quand il lui demanda si elle était prête, elle déglutit, ne répondant pas immédiatement. Elle ignorait la réponse. La théorie était toujours facile. Mais elle connaissait les Marchombres, comme Sayanel. Ils avaient l’œil. Elle ne voulait pas qu’ils la démasquent. Elle ne voulait pas avoir à se battre contre eux. Malgré tout, ils restaient des amis. Elle n’était peut-être plus totalement de leur côté, mais elle les appréciait.
Cali s’approcha et lui caressa la joue. Killian plongea dans le bleu de ses yeux, où toute trace de haine était partie. Leur relation était étrange, et elle souhaitait la stabiliser. Il était son nouveau Mentor, son Maître, mais était-il plus ? Ils n’avaient pas couchés ensemble. Cela ne lui avait pas effleuré l’esprit. Mais dirait-elle non s’il lui faisait des avances ? Sans doute pas, si elle était sur de survivre. Car elle savait que certains Mentaïs avaient pour habitude de tuer leurs amants.
Toujours silencieuse, elle combla les quelques centimètres et vint l’embrasser. Voilà, pour l’heure leur relation se limitait à des baisers et des caresses. C’était suffisant pour le moment, et peut-être iraient-ils plus loin quand elle aurait trouvé ses marques. Elle mit fin au baiser et se recula.
-Prête.
Elle le laissa les conduire tout droit aux abords d’Al’Jeit, où ils se sépareraient pour ne pas éveiller de soupçons.