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Au hasard des rencontres(Kiriel/Luned/Myya)
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06.11.16 16:59
Luned déambulait dans Al-Jeit, cette ville l’envoûtait, et pour cause personne ayant un esprit à peu prés sain ne pouvait rester insensible face à l’œuvre de Merwyn.
Elle se souvenait parfaitement de la première fois qu’elle avait vu la cité, deux ans plus tôt. Les larmes avaient coulées sur ses joues sans qu’elle ne s’en rende compte.
La jeune file aurait pût rester des heures, si ce n’est toute une vie,à l’admirer, muette. Mais le convoi avançait et elle se retrouvait prise dans le courant.
Ensuite Eryn lui en avait fait découvrir une partie des secrets de l’invraisemblable dessin du Dessinateur mythique. La jeune fille savait qu’elles n’avaient fait qu’en effleurer la surface, qu’une vie entière ne suffirait sans doute pas à en entrapercevoir ne serait-ce que le tiers (et encore si on était un sacré veinard !).

Luned aimait cette ville, et le quartier libre que lui offrait son maître rendait sa soirée encore plus délicieuse! Restait à savoir à quoi elle allait employer cette nuit.
La jeune apprentie marchombre avait passée sa journée à explorer les différents marchés de la capitale, à s’enivrer des odeurs d’épices inconnues, du chant d’oiseaux aux plumages si colorés que çe ça piquait un peu les yeux parfois, des sons exotiques et charmeurs sortant d’instruments étranges.
Elle a écouté le chant des fontaines, celui des auberges qui ne semblaient jamais désemplir,les rires de gamins faisant l’école buissoniére, les marchandages impitoyables auxquels se livraient acheteurs et marchands.
Elle avait écouté le chant de la vie.
Elle n’avait pas vu le temps passer, maintenant la nuit avait placé son manteau étoilé sur la capitale, et le chant avait changé.

Alors que faire avec la complicité de la pénombre alliée ? Grimper à une des tours de cristal de la ville pour tenter de toucher du doigt les étoiles? Perspective tentante pour Luned. L’Académie des Dessinateurs n’était pas très loin et ça faisait un moment qu’elle voulait tenter le coup là-bas.
Mais un délicieux fumet s’échappant d’une taverne lui rappela (ça et le gargouillis tonitruant qu’émit son estomac) qu’elle n’avait rien avalé depuis le matin.
L’escalade pouvait attendre que Luned ait mangé un bon repas, non?
La jeune fille pénétra dans la taverne Du Gai Chuchoteur et s’installa à une table du fond prés de l’âtre et commanda à la petite serveuse blonde du cidre doux en attendant de se décider sur le contenu de son assiette.
La nuit lui semblait pleines de promesses.
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Myya Liandra
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Mon personnage
Sexe et âge: Faëlle de 26 ans
Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël



20.11.16 10:49
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia

Les échos des sabots sur les pavés résonnaient dans la ruelle, le son régulier du marteau contre l’enclume parvenait comme une musique aux oreilles des passants et l’orchestre de troubadours itinérants qui terminait alors un morceau mélodieux, fût acclamé par le public. C’est à ce moment qu’une odeur de pain frai, sortant tout juste du fourneau, se mélangea avec le fumet épicé qui s’échappait de la fenêtre entrouverte de la taverne, surement un ragoût de siffleur bien assaisonné. Pourtant ce n’est ni le brouhaha des passants ni l’envie dévorante d’un met Alavirien qui fit ouvrir les yeux à Myya.

Perchée au sommet de la taverne, assise en tailleur, la Faëlle s’enivrait de tout ce que la capitale lui offrait : odeurs, sons, couleurs, sensations … tout ce qu’elle avait manqué en un an. Enfin de retour de son voyage à l’Est Myya retrouvait, pour la première fois, la capitale de l’Empire. D’abord tentée de rentrer directement sur Baraïl pour un retour aux origines la Faëlle avait opté pour une escale à Al-Jeit, poussée par l’idée de revoir quelques uns de ses amis … ou s’en faire de nouveaux. La Faëlle ne cherchait rien de particulier, son seul souhait était de vivre en harmonie avec cette cité de cristal qui lui avait, il faut bien le dire, beaucoup manqué. Les beautés de l’Est, sauvages et chaleureuses, étaient en total opposition avec la vie d’Al-Jeit. Myya ne pourrait comparer : deux peuples différents, deux cultures, deux mondes opposés et elle, une Faëlle, entres les deux.

Ayant passé la journée à se balader, observer et redécouvrir la cité, la Faëlle n’avait pas noté de grands changements qui auraient pu se faire en une année.. Se levant alors de son perchoir et descendant rapidement elle se retrouva né à né avec un garde. D’abord surprise, puis amusée par l’air désappointé de celui-ci, la Faëlle s’excusa de l’apparition soudaine et se promit de ne plus recommencer. Pourtant l’air peu convaincu il la regarda comme si elle était folle.

Quand elle y pense, Myya s’étonne encore combien les humains sont étonnants, pourtant, après huit années passer à les côtoyer elle aurait dû s’y habituer. Cette manie qu’ils ont de ranger tous les comportements qui leurs sembles anormaux dans des cases et personnifier celles-ci systématiquement, fera toujours sortir la Faëlle de ses gonds. Chaque personne est différente, aucune n’a exactement les mêmes comportements, pourquoi étiqueter chaque individu ? Les Faëls ne se posent pas la question de la normalité, seul compte la question de qui tu es pour toi-même.

C’est perdue dans ses pensées que Myya remarqua alors que le soleil se couchait et le ciel s’assombrissait, un vent frai s’engouffrant à l’intérieur de sa veste la fit frissonner : il était temps de rentrer manger quelque chose et la Taverne du Gai Chuchoteur lui semblait convenable.

Une fois entrée, Myya survola d’un regard l’intérieur de la taverne, beaucoup d’humains, peu d’étrangers, un cuissot bourru et une serveuse blonde. Elle s’apprêtait à s’accouder au comptoir pour demander un verre, quand soudain une bagarre éclata au fond de la salle.
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22.11.16 20:04
Sa première nuit dans ce monde surprenant et inattendu s'était passé sans encombres. Le lit était douillet mais peu confortable en comparaison des matelas Terrien. Avouons-le la modernité avait une... Non "plusieurs" avantages et élégance en soi.
Ce matin, il semblait tout droit sorti d'un rêve ou cauchemar.

Il s'était levé et, à ses plus normales habitudes, avait découvert que son smartphone n'avait plus qu'un insignifiant pour-cent de batterie. Pris de panique il cherchât avidement une quelconque prise de courant disponible. Ce n'est qu'en s'approchant de la fenêtre et de ce fait d'un bruit authentique qu'il se rendit compte de sa malédiction. Abandonnant son compagnon d'appels sur le lit il alla se rincer et laver.

Fini, l'eau courante
Achevé, le temps des souvenirs

Brrrr

Fini, la pollution
Achevé, le temps des malheurs


Oui, il y avait un moindre espoir d'adaptation dans ce monde. Ou univers, ou galaxie. Où qu'il soit il devrait tout de même vivre, respirer, boire, manger, dormir, aimer, haïr. Il doit rester Lui. Ce qui a fait ce qu'il est aujourd'hui l'homme que reflète le miroir. Kiriel d'Acerus.

Après donc s'être rafraîchis et habiller, sa décision du jour fut d'aller découvrir par lui-même cette ville ou cité. En sortant du Chevalier qui gondole, une bouffée d'air frais emplit ses poumons et son corps d'une assurance nouvelle. Réajustant sa cape et tunique il avança.

Un petit pour l'homme,
Un pas de géant en souvenir de la Terre


Au lieu de découvrir une nouvelle fois l'architecture spectaculaire de ce soi-disant "Merwyn" son attention fut braquée sur la vie au sol. Les marchands, les fermiers, les roturiers et tant d'autres métiers depuis longtemps disparus à ses yeux ressuscitaient.

Les gens ne semblaient pas particulièrement heureux, paisible plutôt. Une vie simple était souvent la clé à  une énigme compliquée auquel la vie nous fait souvent face.

Cela faisait maintenant plus d'une heure qu'il redécouvrait Al-Jeit, et une pluie commençait doucement à descendre. Trouver un abri et un endroit où boire s'est avéré devenir un objectif d'une grande importance. Il vit une enseigne - "Au Gai Chuchoteur" - et déduisit qu'il s'agissait là d'une taverne. Il fut bien aise de ne s'être trompé. À demi trempé, il se secoua et se dirigea d'un pas assuré au comptoir où la boisson la plus raisonnable qu'il commanda n'était sûrement nul autre qu'une bière de mauvaise qualité. L'heure n'était pas à la fine bouche.

Ce fut à cet instant qu'il fit la "rencontre" des Al-jeitiens. Percevant du coin de l'oreille une discussion commerciale entre deux hommes et un autre aux habits identique à un cultivateur d'antan. Sans compter le célèbre chapeau de paille de l'emploi...
Il s'agissait d'un achat des terres du porteur du chapeau "empaillé". De nature curieuse et en s'approchant il découvrit l'odieuse arnaque. Il ne pu, hélas, s'empêcher de réagir face à cela.

Ne vous faites pas avoir cher monsieur, vos terres valent bien plus que ce qu'ils vous offrent. Observez...

D'abord surpris par cette inattendue manifestation de vérité, le plus abordable des deux maîtres de l'arnaque soupira d'exaspération. Tandis que son confrère, bien plus bâti physiquement, au regard dur annonçait:

- Étrangers... Ce ne sont pas tes affaires...

L'ignorant royalement, Kiriel ne songea pas un seul instant à achever sa tirade. D'autant plus qu'il venait de commencer..

- Regardez, vos terres sont proches d'une rivière et d'une route. Ces deux éléments font donc en sorte que ...

Alors qu'il parlait le chapeau de paille et son propriétaire semblait reculer. Interrogatif, un bruit soudain lui donna raison.

- Groumph...

L'escroc était visiblement un véritable colosse. Et Kiriel n'était autre qu'un poids plume entre ses mains. Kiriel alla donc découvrir de près l'une des tables voisines occupées. De trop près visiblement.

Les yeux écarquillés de surprise, il vit le colosse prendre une chaise, la soulever jusqu'au dessus de sa tête et l'amener vers Acerus.

- Imbécile !

Oui... Un sacré imbécile. Mais comme tout à chacun, nous n'aimons pas du tout entendre ça.
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24.11.16 17:35
Luned aurait aimé passer sa soirée en paix. Mais apparemment le reste du monde ne semblait pas disposé à lui faire ce plaisir. Dans son dos elle sentait les prémices d'une bagarre. En cause un bon samaritain (enfin ça c'était plus que flatteur pour la bonne âme et un truand minable qui essayait de spoiler un pauvre type quelconque.
La jeune marchombre soupira en entendant le truand se mettre à élever un peu trop la voix. Posant son verre, décidée à sauver vite fait les fesses du gars trop bien attentionné.
Qui justement venait de faire un superbe vol plané pour s'écraser sur une table voisine, en plein milieux des victuailles et des convives bouches-bées devant le jeune homme qui de toute évidence n'était ni les bières ni le ragoût qu'ils avaient commandés.
Et le truand avait bien la tête de l'emploi: une masse de muscles colérique dont les petits yeux brillaient d'une vague lueur d'intelligence.
Sans réfléchir véritablement (pour changer!), elle fonça vers le Golgot. Et alors qu'il levait bien haut une chaise comme gourdin pour bien amocher le petit samaritain. La jeune fille tapota délicatement l'épaule (enfin épaule vu la taille du truand et celle de Luned. Il serait plus correct de parler du milieu du dos).
Surpris le géant se retourna et en baissant le regard trouva une délicate demoiselle souriante lui faisant signe de se baisser un peu. Trop ébahis pour réagir autrement le Golgot se baissa et se prit le coup de poing de sa vie en pleine poire et ses parties intimes se retrouvèrent broyées sous le genoux de la jeune fille qui affichait un sourire ravi.
Elle s'écarta juste à temps pour éviter la chaise que le truand lâchât avec un temps de retard suite au choc.
Maintenant il allait falloir s'occuper des petites frappes qui ne manquait pas d'accompagner le truand qui était maintenant plié en deux.
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Myya Liandra
Féminin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : Ashlee Hil'Muran
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Date d'inscription : 10/08/2012

Mon personnage
Sexe et âge: Faëlle de 26 ans
Aptitudes: Archère hors pair ; excellente grimpeuse et fervente adoratrice de la salade de champignons!
Myya Liandra
Faël



06.12.16 13:35
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia

Myya commençait à se lasser. Là voilà à peine arrivée dans une auberge qu’une bagarre éclate, était-ce elle qui attirait tant les ennuis ? La Feëlle, dépitée, se tourna vers les fauteurs de trouble, deux hommes : un semblait être étranger, l’autre était une personne peu recommandable.

// SPLAF //

Voilà qu’une gamine entrait dans la danse. Que les humains sont prévisibles et ennuyants. Le tavernier, lui, semblait habitué et continuait de laver ses chopes. Tandis que la serveuse, elle, s’affolait. Myya décida d’ignorer la scène tout simplement. Alors que tous les regards étaient tournés vers le fond de la salle, la Faëlle alla tranquillement s’installer à l’opposé.

Cependant les humains, Est et Ouest, sont bruyants, cela n’est pas nouveau. Myya fut donc contrainte d’observer la scène qui commençait à prendre de l'ampleur. La gamine se débrouillait bien, peut-être l’avait-elle jugée trop rapidement. Elle se déplaçait souplement, certes des coups rustres mais pour une débutante c’était compréhensible. La gamine et l’étranger semblaient s’être alliés face au reste, car au fur et à mesure d’autres imbéciles rentraient dans la danse.

Le barman était sur le point d’intervenir, compréhensible vu la casse, quand l’un des humains se permit l’imaginable. C’est de cette façon que Myya se retrouva avec une chaise volant droit vers elle. D’un geste souple elle l’évita, mais l’auteur du lancé l’avait repéré et se dirigeait vers elle.

« Imbécile »

Myya n’avait plus d’autre choix que de donner une leçon à ses rustres. Avant même qu’il ait traversé la moitié de la salle la Faëlle décocha un flèche, l’imbécile se trouva épingler au mur trois mètres derrière, ayant fait une scission dans la bagarre. Les hommes cessèrent de se battre un court instant quand l’un d’eux se permit se sortir les armes.

« Mauvaise idée »

N’eut-elle pas le temps de terminer sa phrase qu’il se trouva à terre, la main transpercée d’un trait, lâchant ainsi son couteau. L’étranger et la gamine semblèrent appréciez ce coup de main. Cependant le silence s’installa, seul les gémissements des handicapés à terre se faisaient entendre. En colère l’un semblait vouloir se jeter sur la Faëlle tandis que les autres s’occuperaient de la gamine et de l’inconnu. Mais Myya en avait marre et pointant sa flèche entre les yeux de l’humain il compris qu’un geste de plus signait son acte de décès. D’un geste de la tête Myya leur indiqua de sortir, ce qu’ils firent en emmenant les blessés avec.

Pour la remercier le tavernier lui offrit le repas et la boisson. Allant tranquillement récupérer ses flèches, sentant les regards posées sur elle, elle s’arrêta devant la gamine et l'inconnu.

« Désolé de vous avoir gâcher le plaisir, incommensurable j’en suis sûre, de mettre une raclée à ces rustres, mais ils ont troublés mon repas. »

Elle fit une révérence de façon ironique avant de se retourner vers sa table.

« Peut-être un repas en ma compagnie me fera pardonner ? »
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