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Summertime and the livin' is easy (Maik/Edelwein)
Maik Ekko
Féminin
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Date d'inscription : 14/04/2013

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Sexe et âge: 25 ans, mâle
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Maik Ekko
Faël



03.12.16 17:55
Maik se promenait tout aussi paisiblement qu'il pouvait le faire en plein cœur du marché d'Al Jeit, connue également pour être une des plus riches villes de tout Gwendalavir. Il n'aurait su dire si l'agitation qui régnait dans le marché était normale ou non, il sortait d'une période assez importante à s'entraîner en forêt et n'avait plus vraiment l'habitude des humains. Avec le peu d'argent qu'il avait pu ramasser – il avait, entre autre, agressé un mendiant plus tôt dans la journée – le Faël s'était acheté une cape suffisamment grande pour cacher son visage et ses oreilles lorsqu'il en rabattait le capuchon.

Soyons honnête : ce n'était pas que Maik détestait le fait de faire partie de sa race, c'était principalement parce qu'être un Faël au milieu d'humains, ce n'était pas bien discret, surtout qu'il en avait tué deux ou trois qui ne lui avaient rien demandé encore la veille pour un repas au coin d'en feu.

Le marché battait donc son plein et il avait pu distinguer d'autres personnes qui, sans pour autant être de sa race, s'était pareillement vêtues...comme quoi c'était plus discret. Il entendait les cris des badauds, allant aux enchères pour cent grammes de fruits, vantant les mérites du poisson. Le Faël fureta un peu, son regard se posa sur deux ou trois vases qui lui semblaient corrects avant de passer à autre chose. Il acheta un pâté végétarien à un marchand, ainsi qu'une petite flûte qui pourrait lui survivre pour égayer ses instants solitaires au cœur de la forêt. Il s'arrêta quelques minutes pour écouter des baladins, se surprit à taper des mains lorsque la troupe demanda au public de reprendre le rythme et finit par se reprendre.

Ses pas le menèrent dans des rues qu'il ne connaissait pas, vers des endroits sordides et sombres que les êtres humains étaient bien bêtes de laisser vivre s'ils voulaient en avoir le contrôle. Il monta une petite côte avant de sentir l'appel des hauteurs : la ville devait bien avoir un promontoire quelque part, non ? Il posa cette question à un ou deux passants, puis, se rendit toujours silencieusement vers l'endroit qui semblait être le plus haut de la ville.

Il marcha deux heures, Al Jeit étant une grande ville et eut le plaisir, lors d'une pause, de savourer le fameux pâté végétarien. Enfin, il arriva à une petite falaise, sur laquelle était perché un grand édifice en forme de tour.

Sourire.

Enchantement.

Défi.

S'il y avait quelque chose que les Faëls aimaient, c'était l'escalade. Grimper, escalader, se défier sur des promontoires impossibles, c'était quelque chose qui faisait partie de leur vie, qui les rendaient plus intacts.

À la première prise, il se sentait plus en paix avec lui-même, à la deuxième, il eut envie de rire car il s'apercevait qu'il faisait cela avec une simplicité enfantine et qu'il lui aurait été si facile d'oublier. En moins de temps qu'il ne lui fallait, Maik se trouva déjà sur le toit de la tour. Il pouvait maintenant contempler la beauté d'Al Jeit avec des yeux émerveillés, ce disant que l'être humain avait au moins fait une chose de bien.

Il se reposa quelques minutes, puis, sortit la flûte, commençant à émettre quelques sons discordants.
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03.12.16 18:42
La jeune demoiselle se promenait dans les quartiers de la Capitale. Al-Jet, ville de richesse et de culture. Mais dans certain quartiers... Ces endroits glauques et sombres ou la moitié des meurtres étaient commis. L'endroit parfait pour trouver un mercenaire assassin. Cependant, si la jolie rousse -plutôt la jolie rouge sang- se trouvait dans un des ses quartiers, ce n'était nullement pour commettre un meurtre. Elle n'avait strictement rien à faire.
Si sa jeunesse pouvait faire d'elle une parfaite proie pour les lourdauds qui n'avaient rien d'autre à faire qu'agresser les jeunes femmes, elle n'en restait pas moins une redoutable meurtrière. Son regard bleu et froid sondait du regard les ruelles, analysant les potentiels prédateurs, et pour le moment, rien ne lui paraissait dangereux. Néanmoins, elle en avait marre de cet endroit mal famé et décida de partir; sa cape de velours rouge sang de très bonne facture attirait plus ou moins les regards des mendiants qui l'agressaient en réclament de quoi manger.
Un mendiant, plus hardi que les autre c'était approché d'elle par derrière et abattit sa main sur l'épaule de la jeune demoiselle, qu'il avait cru sans défense.

Vous aurez pas quelque chose pour moi?, dit il, la menaçant d'un couteau contre la gorge.

D'un geste souple et fluide, elle tordit le poignet de la stupide créature en face d'elle. Celui ci poussa un hurlement de douleur, et ne vit pas que sa "proie" avait dégainé une lame. Cependant, il entendit certainement le bruit, et, lorsqu'il rouvrit les yeux, une épée était plaquée contre son ventre. Une goutte de sang perla de la ou la lame venait de s'enfoncer, vite suivit d'un flot continue. L'homme s'écroula en arrière, très certainement mort.

Pour Edelwein, il valait mieux ne pas rester ici, avec un cadavre sur les bras et deux ou trois témoins. Qu'elle pourrai aisément faire taire, mais elle préféra partir. La garde pouvait arriver d'un moment à l'autre.
La demoiselle se dirigea vers les quartiers plus aisés de la ville. Elle arriva sur une falaise, ou se trouvait une tour plutôt très haute. Mais cette tour avait quelque chose de bizarre. Surement la tache sombre qui était en train de l’escalader à une vitesse... Surprenante.
Peut être était-ce un marchombre égaré. Pourtant, cette solution, bien que vraisemblable, ne parut pas bonne aux yeux de la demoiselle. Cette personne en noir l'intriguait.
Elle décida de la suivre.

Avec une grâce féline, Edelwein commença l'escalade du bâtiment. Ses longs cheveux rouges sombres étaient balayés par le vent, en étroite synchronisation avec la cape de couleur semblable. Elle jouait avec le vent, avec le bâtiment. Quand elle en arriva en haut, quelques minutes seulement c'étaient écoulées.

Un son étrange, mais beau tout de même, se fit entendre aux oreilles de la Mercenaire. Elle se dirigea vers l'origine, et découvrit un jeune homme roux qui jouait d'un instrument, vraisemblablement une flûte. La jeune femme s'assit sans rien dire, attendant que l'autre découvre sa présence.
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Maik Ekko
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03.12.16 23:01
Les sons qui sortaient de l'instrument de musique auraient été insupportables pour une oreille avertie, surtout lorsqu'il essaya d'aller dans les aigus. Maik ne savait pas jouer et était l'une de ces personnes trop fières pour comprendre (ou reconnaître) qu'un bon musicien devait avoir des années de pratique.

Sa peau se hérissa, il rangea ses cheveux qui, agiles, étaient sortis de sa capuche à cause de la montée et du vent, se redressa. À son accent, la personne – le témoin – comprendrait qu'il était un étranger dans cette ville. Il ferait peut-être le lien avec le meurtre du mendiant et des trois personnes en dehors des remparts de la capitale.

Maik lâcha la flûte pour la remettre dans l'une des multiples poches de la cape et se retourna vers la nouvelle venue...C'est alors qu'il réagit : si cette fille était montée ici sans difficulté, elle ne devait pas être normale. Il ne connaissait pas les différentes factions humaines et, à vrai dire, n'avait aucun intérêt à recueillir ce genre d'informations, mais en savait assez pour savoir que comme chez tout le monde, ils avaient des factions secrètes particulièrement agiles, notamment pour aller assassiner des gens ou voler des trucs.

Enfin...Pourquoi s'était-elle assise ? Elle le croyait de la même famille qu'elle à cause de ses cheveux ? Les humains étaient décidément tous les mêmes, il se demandait pourquoi il n'avait pas cherché à retourner l'insupportable Petit de la dernière fois. Au moins, il nourrissait la même rancune que lui concernant le genre humain.

« Je être là le premier.  Je ne pas vouloir partager l'endroit avec toi. »

Ca avait le mérite d'être clair. Mais, comme on voulait lui mettre des branches dans les pattes, oui, un Faël se déplaçant surtout en forêt, il a du mal à avoir autre chose que des branches dans les pattes, le vent finit de soulager la capuche pour dévoiler le fait qu'il était d'une autre race.

Un air consterné se lit sur ses traits, si ce n'était un profond dégoût pour les engeances d'humains qui frayaient ce sol.

« Tu avoir compris ou tu ne pas parler la langue commune ? »
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11.12.16 15:22
L'homme venait de se retourner;
Edelwein découvrit alors un homme à la peau d'ébène et aux yeux d'une couleur gris foncé. Un homme, ou plutôt un fael. Il avait des traits trop fins pour être humain. Elle plongea alors ses yeux d'un bleu froid dans le regard de l'autre homme, le sondant comme elle avait l'habitude de le faire.

« Je être là le premier. Je ne pas vouloir partager l'endroit avec toi. »

La demoiselle haussa un sourcil. Sérieusement? Il se permettait de lui donner des ordres? Cette créature stupide et insignifiant? Tsss... Il allait surement falloir qu'Edelwein lui apprenne la philosophie marchombre... Euh, Mercenaire, pardon. Enfant du chaos elle était devenue, elle ne comptait certainement pas se laisser marcher sur les pieds par ce sale fael.
Une grimace de dégout vint s'afficher sur le visage de l'homme en face. Pourquoi donc? Généralement c'était elle qui faisait cette moue, devant ses victimes. Elle allait vraiment devoir expliquer deux trois choses à ce vulgaire fael.

« Tu avoir compris ou tu ne pas parler la langue commune ? »

En plus il se moquait d'elle... Vraiment, quel sorte d’inconscient pouvait-il bien être? Tout, chez la jeune fille, était menaçant. De ses cheveux rouges sang à son corps fin et souple.

-Je n'ai strictement aucun problème avec ce que tu appelles la langue commune, toi par contre... Ah, et pour être clair, je me fiche de ton avis. Je suis ici et je compte y restait. Si toi tu as un problème avec ça, je peux t'aider a descendre, la jeune fille s'approcha du bord de l’édifice et jeta un long regard calculateur à vide qui se trouvait devant-elle, ça prendrait à peu près...Cinq secondes.

Et elle jeta un beau sourire charmant et ravageur, mais d'une ironie intolérable, puis s'éloigna du bord. L'homme était possiblement capable de la pousser, et toute mercenaire qu'elle était, elle ne survivrait pas.
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Maik Ekko
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14.12.16 15:47
Le regard de Maik allait de la jeune femme aux cheveux rouges au bord du toit. Il se demandait si elle était vraiment sourde, ou bien si elle tenait vraiment à braver tout ce qu'il disait. Il se rappela une nouvelle fois le Petit vraiment idiot qu'il avait rencontré en pleine forêt, se dit qu'il n'avait pas été très fin non plus et qu'il aurait pu le tuer rien qu'en tendant la corde de son arc.

« Ça être une menace ? Sale humaine. Je vois tes yeux. Tes yeux. Tu te croire forte parce que tu as déjà tué quelqu'un ? »

Il y avait quelque chose de froid dans les yeux de la personne qui lui faisait face. Quelque chose qui lui disait qu'elle ne clignerait pas un seul instant des yeux si elle plongeait sa lame dans ses entrailles. Ça pouvait être ça, ou bien tout autre chose, mais il ne voulait pas croire que quelqu'un qui avait pu monter jusqu'ici, malgré le vent et la difficulté de l'escalade. Edelwein était à suffisamment de pas de lui pour qu'il puisse s'enfuir, lancer une corde sur un autre bâtiment et courir dans la ville pour passer à autre chose. Pourtant, il ne le fit pas, décidant d'asseoir sa propriété de l'endroit devant l'humaine. Et de voir ce qu'elle serait capable de faire.

Maik s'assit, mais garda la main sur le manche de son poignard : quelque chose lui disait que cette nana était dangereuse, et il avait raison.

« Je pouvoir descendre en cinq secondes et ne pas mourir. Pas de problème. Toi, je n'en dire pas autant. »

Tout le monde connaissait la célèbre habilité des Faëls, et elle ne valait pas uniquement pour la grimpette. Le regard de Maik, toujours fixé sur la jeune humaine, comme s'il tentait d'anticiper le moindre de ses mouvements, était plein de haine. Il repensait à cette femme qui avait emmené Chiam loin de son peuple, au sort qui lui avait été réservé lorsque sa campagne avait été mortellement blessée par un Brûleur, toujours à cause de ces mêmes humains.

« Je avoir déjà rencontré un humain comme toi. Doué escalade. Il avoir emporté un ami cher. Il avoir parié qu'il partir avec elle si elle plus doué que lui en escalade. Trop d'orgueil. Les Faëls tiennent leurs promesses, les Humains ne pas avoir de considérations pour nos sacrifices. »

Sa déclaration était grave, ses yeux n'avaient pas bougé, et plus il la regardait, plus il s'imaginait en train de lui entailler la gorge et de faire coller son sang rouge jusqu'à ses pieds. Se pouvait-il qu'elle soit du même clan que cette humaine, la brune ? Ellana ? Si c'était le cas, il en mourrait sans doute, mais ça valait le coup. Et si il lui parlait, s'il lui dévoilait toute sa vie, ce n'était pas pour le simple plaisir de le faire mais qu'elle sache pourquoi elle allait y passer. Pauvre enfant, il avait presque pitié d'elle, maintenant.

Il se releva et dégaina la lame.

« As-tu déjà entendu parler d'Ellana ? »

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09.03.17 22:14
Maik fixait gravement la jeune femme qui lui faisait face comme s'il s'apprêtait à commettre quelque chose de grave. De très grave. La lame qu'il avait dans la main le démangeait. Son nez sensible sentait l'odeur fragile du sang des quelques humains qu'il avait égorgés en venant ici et ses doigts le démangeaient.

Plus que cela, le jeune faël s'était persuadé que puisqu'Edelwein avait réussi à grimper jusqu'ici sans souci, elle devait forcément être liée à cette jeune femme à la chevelure brune, si agile, qu'il n'avait vu que quelques minutes avant qu'elle ne lui retire l'être qui enchantait sa vie.

Son poignard le démangeait, mais il se sentait curieusement calme. Pour la première fois depuis longtemps, le Faël se rendit compte de la portée de ses actes : jusqu'à présent, il s'attaquait à des personnes désarmées et faibles. Il attendait qu'ils soient esseulés avant de les achever, eux et leur triste destinée. Concernant ce cas, il savait qu'il s'attaquait à une personne qui était potentiellement liée à une groupe influent. Vu ses mouvements, son savoir et les compétences dont elle avait fait preuve sur la falaise, Maik Ekko savait qu'Ellana ne pouvait être seule. Tuer cette fille, c'était un moyen de faire savoir que les faëls agissaient encore et qu'ils revendiquaient leur territoire, mais également se mettre tout un groupe de potentiels tueurs à dos.

La lame qui rentra dans le fourreau eut un doux chuintement : Maik ne se servait pas d'elle pour tuer.

Il enleva son carquois dans son dos comme s'il avait eu un sac trop lourd et en déchargea plusieurs flèches.

Maik Ekko ne voulait pas regarder trop longtemps les yeux de cette femme : il savait qu'il pourrait se raviser ou pire, se faire tuer. Il voulait que chacun de ses gestes soient mécaniques, maintenant que sa décision était prise. Il voulait qu'on sache qu'elle avait été tuée par un faël, qu'ils prennent conscience, surtout si elle était quelqu'un d'important, que les faëls avaient toujours une place sur la balance. Et pour une fois, il se sentait presque triste pour cette victime qui n'allait pas voir le coup venir, qui était peut-être quelqu'un de bien, au fond.

Tout se passa à une vitesse assez folle : il encocha une flèche et lui tira un coup en travers de la gorge. Maik avait visé juste : il visait toujours juste, mais s'approcha de sa victime. Elle n'était pas encore morte, mais agonisait, de la bave rougeâtre aux lèvres.

« Tu m'avais parlé de cinq secondes pour descendre. », fit-il en la saisissant à bout de bras, la forçant à avancer jusqu'au rebord de la tour.

Un seul coup dans le dos suffit à faire perdre le fragile équilibre de la jeune femme.

« 1. »

« 2. »

« 3. »

« Qua- »

Mh. Le faël eut une petite moue contrariée.

« Pauvre fille. Repose en paix. »

D'en haut, cela ressemblait à une petite masse couchée dans une tâche de sang. Maik cligna des yeux, visiblement ému par son acte, puis se retourna de l'autre côté de la tour pour fuir avant que tous les badauds ne se ramènent.
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