Carte situant le RP en Gwendalavir:

La mer à perte de vue.

Voilà tout ce que vous pouvez observer au loin, depuis votre promontoire rocheux. En plissant les yeux, il vous semble apercevoir quelques voiles blanches, navigants au loin sur ce Grand Océan du Sud. Le nom est facile à retenir, l’océan se trouve au Sud de Gwendalavir et les navigateurs n’en connaissent pas véritablement les limites.

Le continent sur lequel vous vous trouvez embrasse cet océan, avec des falaises tantôt verticales, tantôt douces avec des criques proposant des petites plages à l’abri des regards. Plages de sable fin ou de galet, ce sont des lieus de prédilection des Alaviriens (habitants de Gwendalavir) des environs, voire même de la capitale. Il arrive que les côtes soient parfois envahies de citoyens de tous horizons, venus profiter de la chaleur du soleil et de la beauté de la vue. Mais ce n’est pas le cas actuellement, les côtes sont désertes, le temps est trop froid pour que les gens aient envie d’aller se prélasser en petite tenue sur la page, ne parlons pas de se baigner. Si la couleur bleue cristalline peut vous donner envie de faire un petit plongeon, je vous le déconseille fortement, l’eau est à cette époque de l’année plutôt fraîche, pour ne pas dire glaciale.
Pour les Citadins.

Pour les autres, vivant depuis toujours de la pêche, l’eau est à sa température habituelle et ils se baignent régulièrement afin de faire circuler leur sang, pour garder une santé de fer, et surtout entretenir un physique leur permettant de regagner les rives à la nage au cas où leur embarcation coulerait. Pêcher n’est pas un métier facile, la mer au niveau des côtes est semée de promontoires rocheux et de bas-fonds si bien que seuls les marins avisés et experts peuvent réussir à se faufiler entre eux pour atteindre la pleine mer.

Ces écueils, vous pouvez les apercevoir au pied de la falaise où vous vous trouvez. Toute cette eau qui rugit et qui devient écume est la preuve des roches affleurant. Vous noterez également le petit et vertigineux escalier qui descend le long de la paroi, menant vous ne savez trop où. Une installation des pêcheurs du village voisin afin de pouvoir revenir sur la terre ferme sans devoir escalader la falaise et risquer de se casser le cou. Car s’ils vivent de la pêche, ils se nourrissent également des fruits de mer et autres coquillages appréciant fortement les roches et la protection qu’elles apportent, l’eau est moins froide et légèrement moins agitée, car les éperons rocheux agissent comme un filtre.

Il est temps de cesser de scruter l’horizon et de retourner sr vos pas. Les arbres ne sont pas loin derrière vous, le climat doux et généralement ensoleillé leur permet de prospérer. Vous avez d’ailleurs vu en passant quelques bouleaux au tronc majestueux, bien plus haut que ce que vous avez l’habitude de voir. A quelques heures de marches sur votre droite, en longeant la falaise, vous pourrez redescendre près du niveau de la mer jusqu’à atteindre un village portuaire. Ceux-ci se trouvent tout au long de la côte et sont généralement dotés de fortifications. Outre les grandes murailles, vous notez quelques tours de guet et surtout de nombreux pontons de bois, s’avançant sur la mer. Y sont toujours amarrés quelques bateaux, même de jour. Vous pouvez en voir un plus imposant que les autres avec de grands mâts. Il s’agit d’un bateau impérial mouillant pour quelques jours au port. Il n’est pas fait pour la pêche ni pour le commerce, il s’agit d’un navire de guerre, fait pour protéger et escorter les navires marchands, du moins ceux suffisamment important pour que l’empereur décide de leur accorder sa protection. En Haut du mat bat fièrement le drapeau Impérial, ses couleurs rouge et or sont visibles au loin. La présence d’un tel bateau dans ce village assure une ambiance festive et une hausse des échanges commerciaux. Nombreuses ont dû être les personnes venues profiter de la sécurité afin de vendre leurs tissus, planches, bijoux et autres fabrications artisanales. Un marché doit d’ailleurs avoir lieu, mais les cris ne vous parviennent pas, car d’où vous êtes la muraille offre un véritable écran auditif et olfactif.

La présence de ce bateau explique probablement pourquoi personne n’est sur les côtes, même pour se promener ou ramasser des champignons.

Peu importe, maintenant vous êtes là, et c’est à vous de décider de votre chemin.