Mon personnage Sexe et âge: Homme de 25 ans Aptitudes: Insolent, charmant, combattant, persévérant... Toussa, toussa...
Taël Auras
Mercenaire du Chaos
28.07.17 19:35
« Restons prudents, il n’a peut-être fait qu’une simple erreur d'inattention. On ne sait pas encore ce qu’il vaut. On devrait continuer à chercher ce soir. Si il a fait un feu cette nuit aussi, on devrait pouvoir le repérer. »
Ouais, bah rester prudents, rester prudents, si on restait toujours prudents, on s'amuserait jamais.
« Attends là, je vais prendre de la hauteur pour voir. »
Je descendis de cheval – ENFIN!!!!- et grimpais dans le grand...Chêne? Non...le...Sapin... Il était grand, un tronc large, et ses premières branches étaient basses. Je montais rapidement, tout en essayant de me souvenir du nom de cet arbre.
Je regardais où était Nalia, tout en attrapant une branche au dessus de moi. La corne de mes doigts de rencontra que la paume de ma main. Je manquais tomber, et lâchais un petit cri, puis me tournais vers Nalia
« [color:0e18=#[color=#ff6600]TOUT VA BIEN ! »lui criais-je.
J'étais arrivé en haut. Je regardais les environs, à la recherche d'une lumière. Mais la seule chose que je voyais, c'était la branche sous mon pied droit qui craquait. Je le posait sur une autre prise, puis donnais un grand coup dedans, pour descendre sans encombres.
« Y a rien du tout. Je vois rien, y a trop de feuillage. C'est pas grave, on va pouvoir avancer tranquillement en marchant. »
Je ne remonterais pas sur ce cheval. D'accord, on avance plus vite, quand on augmente la vitesse, mais au pas je vais aussi vite que ce saucisson. Et j'ai pas envie de perdre mes petites choses si précieuses. Et encore moins à cause de la colonne vertébrale d'un canasson pareil ! J'attrapais donc sa bride et commençais à marcher, bien décidé à ne pas remonter dessus avant demain, quoi qu'en dise Nalia.
On marcha un assez long moment, en cherchant tout les recoins, partout où auraient pu passer nos intrus.
« Il ne doit pas être si difficile à trouver, quand même... »
J'avais une très grande envie de dormir. Il avait laissé les traces d'un feu. Pourquoi on ne trouvait plus rien maintenant ? Ou alors c'était un piège. Non, si c'était un piège, on serait déjà tombé dedans. De toute façon faut être sacrément débile pour tendre un piège à un mercenaire.
« Bon, on trouve rien, et il reste plus longtemps à dormir. On s'installe là, c'est assez couvert, on est entre deux sapins...ou chênes ? J'en sais rien...Faudrait que je relise ce livre qui parle des plantes de la foret... Alors ? On reste ici ? » Et avant d'entendre sa réponse, j'attachais mon cheval à un tronc, puis montais dans un arbre. « Je prends le premier tour, je te réveille dans trois heures, et tu veilleras jusqu'au matin. Comme d'habitude, en fait. Sauf que la on a qu'un seul tour chacun. Bon, bonne sieste ! »
Je cueillis une feuille et la dépeçais jusqu'à n'avoir plus que son squelette. Les trois heures allaient être longues... Ne pas s'endormir, ne pas s'endormir, ne pas...Oh ! Une idée ! Je testais d'abord la résistance de la branche, puis me mis en position du cochon pendu, pour faire le plus d'abdos possible. Au bout d'un moment, je lâchais prise, puis m'étendis sur le sol, et regardais les étoiles. La lune avait bien bougé, ça allait être le tour de Nalia...
Dans une heure et demie. Je me levais et fit des tours de ronde autour d'elle, puis m’arrêtais pour bailler. Je la regardais dormir. Elle était magnifique. Je n'ai eu qu'à la sauver, le jour de l'attaque, et nous sommes devenus inséparables...
Après une heure de veille, je la réveillais doucement, puis pris sa place encore chaude, et m'endormis comme un bébé. Nalia assurait toujours sa partie de la ronde, donc pas de soucis à se faire..
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29.07.17 17:50
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Mon personnage Sexe et âge: Homme de 25 ans Aptitudes: Insolent, charmant, combattant, persévérant... Toussa, toussa...
Taël Auras
Mercenaire du Chaos
03.08.17 0:54
« Réveille-toi ! Des inconnus m'ont attrapée, ils foncent sur toi, ils veulent te tuer. » je n'avais plus que cette phrase dans la tête. L'homme était là, devant moi, et la seule chose à laquelle je pensais, c'était Nalia. Il était musclé, mais sa garde avait un nombre impardonnable de failles. Après, plus qu'à savoir lesquelles étaient des pièges, lesquelles non. Je me mis en garde et attendis que l'homme attaque. Je n'arrivais pas à discerner qui il était. Tant qu'il ne bougeait pas, je ne pouvais pas savoir à qui j'avais à faire. Je fis un pas de côté, pour voir s'il allait bouger. Non. Bon. Alors j'avançai. Aucun mouvement. Une fois à huit mètre de lui, je dégainai doucement mes dagues. Il choisit ce moment pour porter son premier coup – ce n'était sûrement pas un Marchombre... – que j'esquivais sans mal, et ripostai en portant un coup de taille vers son bras gauche. Il para, puis mis son poids sur son arme pour me faire basculer. Une fois qu'il eu posé assez de sa masse dessus, je me décalai, puis, avant de lui laisser le temps de reprendre son équilibre, je frappais le haut de sa colonne vertébrale avec le pommeau de ma dague. Il lâcha un petit couinement amusant et s'écrasa au sol. Il s'autorisa quelques secondes à terre. Secondes que j'utilisai pour monter dans un arbre au dessus de lui. Il se releva, sembla me chercher, puis leva la tête au moment où mon pied percutait son menton. Il tituba, puis se remis en garde. Je tournai autour de lui en lui assénant des coups légers. Il essaya de me blesser avec une taille, mais j'attrapai sa main, la retournai et lui assénai un coup de pied dans le plexus solaire – vive la souplesse –. Il desserra sa prise sur l'arme quand je tournais encore son poignet. J'attrapais donc sa lame et le jetai au loin, puis tournai plus son poignet. L'homme sembla résister, puis se tourna, espérant atténuer la douleur. Loupé. J'appuyai sur son coude alors retourné jusqu'à ce que le « crac » signifiant « os cassé » retentisse. Il lâcha un cri de douleur. Je lâchai donc son poignet et attrapai ses épaules, puis envoyai mon pied dans son genou. Il bascula son poids sur l'autre jambe, retenant un cri de douleur. Alors je plantai ma dague dans la cuisse de sa jambe valide. Il tomba à genoux – quel dommage, le pauvre – et je m'accroupis à ses côtés, laissant ma lame dans son membre.
« Alors mon coco, t'en veux plus où tu peux me parler comme ça ? » Un grognement me signifia qu'il en voulait sûrement plus...Je tournais donc ma dague d'un quart de tour dans la plaie. « Je te demande une deuxième fois. Tu peux parler ? » « Ou..Oui... » Un sourire peignit mon visage « Alors dis moi où sont partis tes copains et combien ils sont. » « ...Va au... » Mon visage s'assombrit, ma bouche forma une grimace et j'appuyai plus sur ma lame. Il m'en empêcha en me poussant. Je repris mon équilibre en me levant, mais lui extrayait la dague plantée dans sa cuisse et l'utilisait comme arme en se relevant péniblement.
« Réveille-toi ! Des inconnus m'ont attrapée, ils foncent sur toi, ils veulent te tuer. »
Nalia avait besoin de moi. Ca ne m'amusait pas de devoir tuer un homme, mais là il fallait que je fasse vite. En même temps, si je le tuais, je n'avais aucune chance de la retrouver. Je fondis sur lui, bloquant sa lame avec mon bras et sa gorge contre ma dague.
« Réponds à mes questions. MAINTENANT ! » Il fit glisser sa lame sur mon bras, mais j'avais prévu. Mon « armure » en pris un coup, mais pas moi. Je plantais alors son bras dans le tronc, puis récupérai l'arme qu'il m'avait prise. « Indique moi leur nombre et où ils sont partis, ou je m'amuserais à couper tous tes membres un pas un. » « Ils sont partis à l'ouest. » « Qui sont-ils et combien ils sont. » « Il est tout seul avec la fille. J'ai pas bien compris qui c'était, mais c'est un genre de barbare, je crois, un mercenaire. » « Son nom. » « Je sais pas... » Ses paroles moururent en même temps que lui.
Je me lançais dans la direction indiquée après avoir récupéré mes armes.
« Des inconnus m'ont attrapée »
Si j'allais assez vite, j'avais une chance de les rattraper. Maintenant, est ce que l'homme disait vrai ? J'essayai de contacter Nalia par je sais pas quoi dans sa tête, son Don, sûrement...Ah mais non, je peux pas moi, je suis pas un être extraordinaire...En même temps heureusement, parce que j'utiliserais quelque chose que je ne comprendrais même pas...
Il fallait que je bouge. Mais si je me lançais dès maintenant dans une mauvaise direction, je n'aurais aucune chance de les retrouver. Je regardai donc d'abord les alentours. Les deux chevaux étaient toujours là. C'était une bonne chose. Je n'étais pas très loin de la forteresse, est ce qu'il valait mieux que j'y retourne pour signaler la disparition de mon équipière, ou partir seul à sa recherche ? Non, je n'avais pas le temps d'y retourner, il fallait que j'agisse tout de suite. Je regardai le sol, je cherchai une piste pour quitter cet endroit.
Sans véritable indice, je décidai de monter sur mon cheval et de garder l'autre, puis partis au galop vers l'ouest. Je n'y croyais pas vraiment, mais c'était ma seule piste, et le mot est grand. Alors que mes yeux étaient concentrés sur ce qui m'entourait, mes pensées vagabondaient.
* Tu n'as pas été capable de remarquer qu'il y avait du bruit, que Nalia était en danger. * * Mais tu dormais, ce n'était pas ta faute, c'était son tour de garde. * * Mais si, bien sur que c'était de ta faute, si tu n'avais pas fait l'imbécile pendant ton tour, peut être que tu aurais entendu quelque chose... * * Je suis sûr qu'il est arrivé après ton tour. * STOP !!! Des avis contradictoires se bousculaient dans ma tête, et je n'arrivais plus à réfléchir correctement. Maintenant, tout ce qui importait, c'était de retrouver Nalia. Et rien d'autre. Je m'efforçais de faire le vide dans mon esprit mais c'était impossible. Cette phrase persistait.
Après de longues heures de chevauchée, je sentais que mon cheval fatiguait. A vrai dire, moi aussi, je sentais que ma tête était de plus en plus pesante sur mes épaules. Une pause s'imposait donc. Nous étions en fin de matinée, mais qu'importait. Nous avions bien besoin d'une pause. Justement, j'entendais une rivière couler non loin. Je fis donc halte à cet endroit, où je laissais boire les chevaux, puis m'allongeai à l'ombre d'un arbre. Je ne sentis pas le sommeil me prendre, m'envelopper, et je m'abandonnai à un rêve improbable.