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Pincez moi je rêve! (Alice/Myya)
Alice Blanc
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Alice Blanc
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08.07.15 16:04
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Pour la millième fois je regarde derrière mon épaule. Il n'y a personne. Comme les millièmes fois avant. Et devant c'est la même chose. La route s'étend, à l'infini. Route est un bien grand mot. Elle n'est nullement dallée. Seuls les nombreux passages l'ont fait naitre. Combien il a fallu de temps? Combien de personne à bien pu y passer? Et pourquoi ici et pas quelques mètres plus loin. Aie! Je jette un regard furieux à l'ornière que je laisse derrière moi. Même sans talon je réussis à trébucher sur cette route. Samuel doit bien se marrer tient! Je regarde mes collants qui commence à s'effiler. J'ai abandonné depuis longtemps mes bottines, pas du tout utile pour la marche. Je fais claquer ma langue sur mon palais. Quelle idée de partir aussi rapidement aussi. Mais! Comprends moi, ce que me racontais ces fermiers était un peu.. fous. Bon, on peut dire que je ne suis pas sainte d'esprit non plus d'après certains critères... Mon regard est attiré par mes mains. Elles sont propres, mais je peux encore sentir la poigne poisseuse de l'homme, Jaël disait sa pauvre mère, sur celles-ci. Est-ce que j'aurai pu le sauver? L'aider? Ou.. Qu'est-ce que ces arbres sont grands quand même!
Je laisse mes yeux observer un peu plus ce qui m'entoure. De la nature partout. Depuis ce matin je plonge littéralement dedans. Il n'y a nulle trace de voiture ou quoi que ce soit. Ils m'avaient prévenu que la première ville était éloignée d'ici, mais bon cela fait quand même depuis ce matin que je marche. Et la seule chose autre que ces arbres c'est la silhouette de la montagne qui se dessine au loin. On dirait le dos d'un dragon.
D'un coup je me stoppe net, et me laisse tomber dans l'herbe qui borde la route. Je fouille le sac à dos que j'ai avec moi, et y sort l'un de mes carnets à dessin. Le cinquième si je compte bien. Ah oui c'est marqué. Le crayon gras en main je me mets à dessiner avec application sur les feuilles vierges. Je suis dans une bulle impénétrable. Des corps enlacés dans la lutte. Un sourire de carnassier. Le corps d'un mourant, les traits si reposés et heureux. Une maison gigantesque fortifiée. Quelques visages tracés à la va vite et cette montagne tous en angle. Qui peu à peu devient un lézard fait de roche et d'arbre.

La montagne est plus proche. Le soleil est haut dans le ciel, mais étrangement il ne me réchauffe pas. Je resserre un peu plus autour de moi la veste en jean. Le vent souffle, fourbe il s'infiltre de partout. La jupe de ma robe est rabattue sur mes cuisses. Je plisse les yeux, cherchant une habitation. Mais il n'y a rien. Que des arbres. Je marmonne:

-J'en ai marre des arbres...

Rentrant un peu plus la tête dans les épaules je me remets à marcher. Je grommelle toujours plus, insultant chaque arbre, chaque caillou, chaque herbe... Ca va être long. Bon d'accord chaque touffe d'herbe et chaque papillon que je croise. Attend un papillon? J'écarquille les yeux face aux couleurs éclatantes de l'insecte qui voltige face à moi. Je n'en n'est jamais vu des comme ça. C'est beau les papillons. Je le suis des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse derrière le couvert des branches.
Je me tourne de nouveau vers la route quand je vois les silhouettes qui s'approchent. Des chevaux? Avec des gens on dirait. Je continu à avancer. Il faut faire comme à la maison. Avancer sans accorder de regard, ils ne feront pas attention à toi...

-Dites demoiselle besoin d'aide?

...Normalement. Je m'arrête, soupire, inspire un bon coup et me tourne vers les voyageurs.

-Non cela ira merci.
-Vous êtes sur? Les routes ne sont pas sures.  


Je peux lire la curiosité qui brille dans leurs yeux. Je chasse ma chevelure colorée de mon visage, gardant inconsciemment une mèche en main pour jouer avec. Ils sont tous habillés de cuir, la poussière couvre leur corps par endroit, les chevaux ont l'air fatigués. Même ils semblentt tout droit sorti d'un jeu de rôle géant, ils semblent normals. Peut être que je suis simplement das un coin paumé. Mais salgré leur air avenant je n'ai pas confiance. Maman a toujours dit: Alice il ne faut pas monter dans les voitures des gens que tu ne connais pas. Bon ici c'est un cheval mais c'est le même principe.

-Non je vous assure que ça ira. Je vais voir ma mère-grand qui habite pas loin.

Lorsque je vois l'air moqueur d'un barbu je me claque mentalement. Alice tu ne sais pas mentir. Je sais. Mais je veux pas aller avec ces monsieurs. Et puis pour une fois, je commence à fatiguer, j'ai froid... Bref, j'ai pas envie de me battre. Mais bon... Lorsqu'on a pas le choix, on a pas le choix. Lentement je laisse mes bras pendre librement le long de mon corps. Je ne les quitte plus des yeux. Le barbu va pour ouvrir la bouche quand soudain...
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Myya Liandra
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Myya Liandra
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04.08.15 21:32
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Le vent soufflait fort ce jour là, Myya le sentait bien, et perchée en haut d'un rocher, les jambes dans le vide, elle souriait. Ses cheveux claquait au vent, et un seul faux mouvement la ferait se balancer dans le vide, mais la Faëlle s'en moquait, elle jouait avec le vent, le laissait s'infiltrer entre ses vêtements et profitait du paysage sauvage qui s'offrait devant elle.  Ainsi la Faëlle avait trouvé refuge le long des Dentelles Vives ! Suite à son voyage sur l'autre continent en compagnie de ses deux amies, Neleam et Killian, voyage qui n'avait au final duré que 3 mois, Myya  retrouvait la liberté, la solitude et la beauté de sa terre natale. Les Dentelles Vives avaient longtemps été son terrain d'entraînement, et aujourd'hui la Faëlle nostalgique se remémorait son enfance le long des parois de la montagne.

Elle rêvait, les yeux à moitié clos quand le hennissement d'un cheval la fit ouvrir les yeux. En se penchant dans le vide la Faëlle discerna entre les arbres une petite troupe de cavaliers, ils devaient être cinq ou six, et à côté d'eux une humaine à pied. Intriguée, Myya commença la descente. Rapide et efficace, prises après prises, la Faëlle se retrouva en bas en moins de 3 minutes. Minutieusement elle se rapprocha du petit groupe, à quelque mètres de là elle se hissa délicatement sur une petite corniche à 5 mètres au dessus des voyageurs, cachée entre les branches des arbres.

Elle observa ainsi la scène, la jeune humaine semblait perdue, et mal à l'aise, tandis que les mâles humains ne tenait pas en place, un sourire malsain aux lèvres, un air moqueur, la vermine que Myya haïssait. L'Humain proposait à l'inconnue de les accompagner, il est vrai qu'il est dangereux de se promener seule sur les routes. Pourtant à travers les branches, perchée sur la parois, Myya remarqua bien le sourire de l'humain poilu du menton.

La Faëlle décida alors d'intervenir, elle sauta au sol, atterrissant entre l'humaine et le groupe de cavaliers.

« Tiens tu étais là, quel plaisir de te voir Élya, comme tu as grandis ! Grand-mère m'envoie à ta rencontre, elle avait peur qu'un arbre te tombe dessus… avec un tel vent.  Un petit clin d'oeil à la jeune humaine avant de me tourner vers les voyageurs.Mes chers amis, que je suis heureuse que vous ayez proposez votre aide à ma jeune cousine, mais je pense que vous pouvez maintenant continuez votre route l'esprit tranquille, ma cousine et moi nous trouvons plus très loin de chez notre grand-mère et je vais maintenant la conduire à la maison. Après tout avec un tel vent elle va commencer par attraper froid. »

Les cavaliers, surpris et désappointés observaient la Faëlle de haut en bas.

- Euh … cousine vous-dites ?

« Oui, Élya et moi avons le même grand-père, un humain, car oui on peut s'en doutez en remarquant d'un œil de lynx mon appartenance au peuple Faël. Mon père à épousé une Faëlle tandis que ma tante, humaine, s'en unis à un fermier de ... » Elle fut coupé par le barbu alias Père-Noël.

- D'accord, d'accord … il passa son regard sur l'arc que tenait Myya à la main gauche, la dague qu'on pouvait observer à droite de sa ceinture et s'arrêta quelque instants sur le manche du sabre qui dépassait du dos de la Faëlle. Je vais donc vous laissez alors … heu … bonne soirée mesdames.

« Il sera plus sage en effet ! »  Myya observait tranquillement les voyageurs s'éloigner, et quand il furent à bonne distance, la Faëlle explosa de rire !
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Alice Blanc
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Alice Blanc
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09.08.15 10:43
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Une jeune femme apparu sur la piste, alors que quelques secondes avant il n'y avait personne. Je fixe celle-ci, puis là où elle semble venir. De la végétation, quelques cailloux. C'est une fée ? C'est dans la nature que vivent les fées, veillant sur la nature et les animaux. Se cachant des hommes, et pouvant apparaitre soudainement. Ce serait tous à fait possible vu la situation actuelle. Mais lorsqu'elle se tourne vers moi, elle a l'air trop humaine pour être féerique.

-Tiens tu étais là, quel plaisir de te voir Élya, comme tu as grandis ! Grand-mère m'envoie à ta rencontre, elle avait peur qu'un arbre te tombe dessus… avec un tel vent. Après un clin d'oeil auquel je réponds par un sourire bancale. Il ne faut pas que je pose de question. Attendre il faut que ces hommes partent. Les réponses viendront plus tard. La jeune femme se tourne vers ces derniers. Mes chers amis, que je suis heureuse que vous ayez proposez votre aide à ma jeune cousine, mais je pense que vous pouvez maintenant continuez votre route l'esprit tranquille, ma cousine et moi nous trouvons plus très loin de chez notre grand-mère et je vais maintenant la conduire à la maison. Après tout avec un tel vent elle va commencer par attraper froid.

Parfait, cela reste en accord avec mon histoire de grand-mère. Est-ce que c'est de la chance ou elle a tous entendu ? Je souris en voyant les regards des voyageurs. C'est vrai que nous nous ressemblons absolument pas. Il n'y a aucun air de famille. Elle a les cheveux foncés alors que je les ai bleu. C'est une couleur. Tu ne les a pas eu toujours bleu.Chut! Elle n'est pas censée le savoir! Sa peau est bien plus sombre que la mienne et des oreilles... Pointues ! Cette fille a les oreilles pointues ! Comme les elfes ! Qu'est-ce qu'est cet endroit de fou ? Tu devrais être contente, toi qui aime les contes de fée. Je claque ma langue sur mon palais fusillant le ciel du regard. Tais toi Samuel.

-Je vais donc vous laissez alors … heu … bonne soirée mesdames.

Je tourne de nouveau mon attention vers le groupe d'homme et l'elfe. Tiens ils s'en vont. Je pensais que cela allait être plus difficile que ça. Je me détends un peu, regardant les cavaliers s'éloigner. Lorsqu'ils ne furent que des points dans l'horizon, la fée, car je suis presque sure que c'est une fée maintenant, explose de rire. Son rire est plein de vie, clair, nullement retenu. On peut même voir sa dentition contraster avec sa peau sombre. Je me tourne vers elle, fronçant les sourcils.

-Qu'est-ce qui te fait rire ?Je resserre les bras autour de moi, chasse une mèche de cheveux de mon visage. Dis voir tu es un elfe ou une fée ? Tu as des  pouvoirs magiques ? Et c'est vrai que cet endroit s'appelle Gwendalavir ?

Puis je me rends compte des armes qui décorent son corps. Un arc, une dague et une épée, toutes sont nullement fausses. Le métal est brillant, effilé, prêt à l'utilisation. Quelques flèches aux plumes colorées se laissent entrevoir, prête à l'utilisation. Cela ne m'étonne pas que les hommes n'ont pas insister. Cette fée n'a pas l'air faible. Elle semble savoir utiliser les armes et elle n'hésitera pas. Je jette un regard vers mes propres bagages. Rien pour me défendre. On dirait que les règles ont changés ici.

-Dis, c'est légal de se balader avec tous cet attirail ?
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Myya Liandra
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Myya Liandra
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29.08.15 14:39
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-Qu'est-ce qui te fait rire ? La jeune fille resserre ses bras autour d'elle, et en chassant une mèche de son visage elle continue son petit speech. Dis voir tu es un elfe ou une fée ? Tu as des  pouvoirs magiques ? Et c'est vrai que cet endroit s'appelle Gwendalavir ?

La Faëlle ne répondit pas immédiatement à la question de l'humaine, elle l'observa d'abord attentivement de la tête aux pieds. La jeune fille commença par s'impatienter et d'un coup lui demanda d'un air alarmé :

-Dis, c'est légal de se balader avec tous cet attirail ?

Myya regarda l'humaine, mais c'était quoi ces questions bizarres qu'elle lui posaient, elle venait de se défoncer le crâne contre une branche pour parler aussi bizarrement ! C'était quoi une elfe ? Diantre, de quoi donc l'inconnue lui parlait !

« Un simple merci aurait suffit je pense ! Mais bon, tu t'es regardé toi avec ta couleur de cheveux bizarre ? On dirait une langouste qui est tombée dans un pot de peinture ! La seule chose non légale c'est que tu poses autant de questions ! »

Puis la Faëlle s'éloigna, laissant l'inconnue en plan ! Elle commença à marcher, sachant que l'humaine la suivrait, tout ne serait qu'une question de minutes, et c'est ainsi que rapidement Myya entendait la course de la jeune fille qui tentait de la rattraper. Arrivée à sa hauteur elle n'attendit même pas une seconde avant de commencer à jacasser, mais quelle Goule enragée cette fille, Myya commençait à regretter de l'avoir tiré de là. Il faut dire que la Faëlle est bavarde, et pour une fois elle s'en voulut pour toutes les personnes qui devaient la supporter, ça ne devait pas être facile, car quand elle s'y mettait ce n'était même un quart de ce que cette humaine faisait subir à ses oreilles !

Une fois la Passe de la Goule de passée la Faëlle ordonna à la gamine de se taire, sinon autant organiser directement une fiesta et y inviter toutes les Goules et autres créatures inoffensives ! La Faëlle connaissait un endroit pour passer la soirée, maintenant il fallait gravir la falaise, et elle n'était pas sûr que la demoiselle soit très … partante pour cette idée. Résultat Myya cherchait l'endroit le moins difficile pour monter la falaise, il existait un passage où il n'était presque pas obligé d'escalader, juste une marche ardue, mais pas impossible pour les débutants. Le grognement que l'inconnue marmonna une fois arrivée au passage fit sourire la Faëlle, peut-être arrêterait elle de se plaindre pour se concentrer à ne pas tomber ?!

Myya préférait escalader à côté de l'humaine qui marchait, ainsi elle pouvait assurer en cas de glissade ou autre. L'ascension dura une petite heure, un heure de bonheur et calme pour la Faëlle, une heure de galère pour l'inconnue. Cependant une fois arrivée en haut, les questions recommencèrent, « C'est quoi Gwendalavir ? », puis elle s'énervait parce que Myya ne répondait pas ... mais dans qu'elle monde vivait-elle celle-là ? Soudain une idée effleura l'esprit de la Faëlle, l'inconnue venait-elle de ce fameux autre-monde ? Le monde dont est arrivée Ewilan Gil'Sayan, la légende vivante ?

Arrivée à l’abri d'un arbre à la lisière de la forêt, Myya se posa et prépara un endroit pour dormir, puis regardant l'inconnue elle remarqua qu'elle ne possédait apparemment aucune affaire pour dormir, la Faëlle passa donc sa couverture à la jeune fille puis prépara un feu.  Une fois installée Myya se décida enfin à répondre aux questions de l'humaine.

« Il existe deux mondes parallèles, celui dont tu viens, appelé Terre, et ce où on se trouve qui est Gwendalavir. Je pense, vu ton ignorance de Gwendalavir que tu viens de l'autre-monde, et par je ne sais quel moyen tu t'es retrouvé ici, passant d'un monde à l'autre. Cet endroit doit être étrange pour toi, à ce que j'ai entendu de ton monde ici tout est moins évolué par rapport à chez toi,votre … 'technologie' n'existe pas, ce monde correspondrait à peu près à une période que vous nommez 'Moyen-Âge'. Tu n'es pas la première dans ce cas, et que tu devrais t'habituer assez rapidement. Sache qu'il y a de là quelques années, une jeune fille et un garçon, comme toi sont apparus ici, et ils ont sauvés ce monde. »  

La jeune fille ne parlait plus, peut-être se rendait-elle enfin compte de la réalité et qu'elle arrêtait d'ignorer ce qu'elle ne voulait pas croire.

« Je m'appelle Myya Liandra, et comme tu l'as remarqué je ne suis pas humaine, mais encore moins une elfe ou fée comme tu le penses, juste une Faëlle. Un peuple pacifiste qui vit non loin d'ici, et qui s'entend, plus ou moins bien, avec ton peuple. »

L'inconnue ne la regardait pas vraiment, perdue dans ses pensées elle semblait avoir un peu de mal à assimiler tout ça, Myya lui laissa le temps de réfléchir, puis doucement elle plongea son regard dans celui de l'inconnue, un regard gris voir noir avec l'obscurité.

« Raconte moi ton histoire.»
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Alice Blanc
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Alice Blanc
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02.09.15 13:24
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Elle ne me répond pas. Pourquoi elle ne me répond pas ? C'est pas dur pourtant. Je lui demande juste qui elle est. D’ailleurs je pense plus que c'est un elfe. Elle n'a pas d'ailes. Et elle a plus l'air d'une combattante qu'une petite demoiselle qui fait pousser des fleurs et parle aux animaux. Je sens son regard qui m'observe de haut en bas. Peu à peu je la sens s'énerver. Ses sourcils se froncent légèrement, et ses paroles sont un peu sèches.

-Un simple merci aurait suffit je pense ! Mais bon, tu t'es regardé toi avec ta couleur de cheveux bizarre ? On dirait une langouste qui est tombée dans un pot de peinture ! La seule chose non légale c'est que tu poses autant de questions !

Sur ces mots elle fait volte-face et s'éloigne. Pendant un instant je l'observe partir, ses armes se balançant sur ses flancs. Tu devrais la suivre sœurette . Mécaniquement je me mets en marche. Alors que mon sac en cuir bat sur ma hanche, et que mes bottines se balancent toujours entre mes doigts, je garde les yeux rivés sur l'elfe. Puise que qu'elle ne veut pas me répondre, je l’appellerai comme ça.
Ah oui.. La politesse. C'est vrai que je ne l'ai pas remercié. Mais je voulais savoir qui elle était d'abord. Mais elle ne veut pas me le dire... J'arrive finalement à sa hauteur. Naturellement, ma langue se délie, voulant juste savoir où est-ce que je me trouvais.

-Bon d'accord, tu as raison.. Donc merci beaucoup pour ton intervention. Parce que franchement ils avaient pas d'être des gentlemans. Je sais pas comment la situation aurait fini si tu n'avais pas intervenu.

Je me stoppe un bref instant. A ce que je vois elle n'apprécie pas ma couleur de cheveux. C'est sur qu'il n'y a pas tous le monde qui se ballade avec cette couleur. C'est bien pour ça que je l'ai prise. Et puis ça fait un peu de couleur. Un sourire vient étirer mes lèvres. En tous cas j'aime bien sa remarque. Une langouste... Personne m'avait traité de langouste. C'est original.
Je remarque qu'on s'approche de plus en plus de la chaîne de montagne. Elles s'élèvent en pics vertigineux dans le ciel. Les pentes sont abruptes. Où est-ce qu'on va? On passe entre deux versants par une piste. Je garde le nez en l'air gardant le silence. Pendant un instant j'ai l'impression que les monts vont s'écrouler sur nous. Ou qu'ils envahissent le ciel. C'est dérangeant..
Finalement nous laissons le passage derrière nous. L'elfe n'a toujours pas desserrer les dents. Bon sang, je pensais qu'elle serait plus bavarde vu comment elle a parlé aux hommes tous à l'heure. Tous à l'heure, combien de temps on a marché ? D'un coup mes pieds me rappellent à l'ordre.

- Ca fait un moment que l'on marche. Où est-ce que..

Mais je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, ma question qu'elle me demande de me taire. Elle regarde régulièrement autour d'elle, et semble toujours alerte. Elle semble craindre ses lieux. Des bestioles peu recommandables semblent se terrer. J'observe autour de moi à mon tour. Il n'y a autour de nous maintenant que de l'herbe raz, quelques cailloux volumineux et des arbres plutôt rabougris. Bon cet endroit n'est pas totalement étrange. Les choses restent logiques, plus on approche des lieux montagneux, plus la végétation se fait rare. On se stoppe un bref instant face un passage escarpé. Elle veut que l'on passe par là ? Dans un soupir je me mets en route. Rapidement je me mets à souffler bruyamment. J'entends les roches rouler vers le bas sur mon passage. A quelques mètres de moi, l'elfe escalade sans problème les rochers. Ouah ! Elle est forte. Je jette un regard autour de moi, et réalise qu'elle a fait exprès de passer par là. Il n'y a que des façades encourageant à l'escalade à porter de vu. Elle savait que je n'y arriverai pas. Un sourire vient étirer mes lèvres et je mets un peu plus de cœur dans ma marche.

C'est quoi ce parcours du combattant?! Tu exagère... Non, je n'exagère pas ! Ça fait plusieurs années que je fais de la boxe et qu'est-ce que j'en ai ch** ! Tu dois un euros à Paul. Je lui rendrais quand je le verrai ! Il faut déjà qu'on arrive à retourner à la maison! Je me redresse, les mains sur les hanches respirant à fond. L'elfe m'observe en silence. Derrière elle je vois des bois. Inspirant un goulée d'air, je libère un peu de ma frustration.

-Franchement merci d'être passée par là parce que si j'aurai dû escalader comme toi... Tu m'aurais retrouvé au sol au bout de trois mètres, si se n'est pas deux. Mais tu comptes répondre à mes questions ou pas ? Autant être franche tous de suite. Donc qu'est-ce que c'est ici ? Qu'est-ce que c'est Gwendalavir ? Je la regarde se détourner, et avancer vers les bois. Mais c'est pas vrai ! Tu vas me répondre à la fin ? Tu n'étais pas muette tous à l'heure et en plus tu semblais avoir une bonne répartie en plus ! …. Non ? Toujours rien ? Très bien. Reste muette si tu veux ! J'ai pas besoin de toi pour parler ! Je suis sure que les fleurs auront plus de conversations que toi !
Alice. Tu te ridiculise.
-Et bien je me ridiculise si je veux ! J'aime pas les gens qui répondent pas. C'est malpoli d'abord !

Je ne viens pas de me rendre compte que je viens de répondre à Samuel à voix haute. Cela m'a échappé. Mauvaise habitude. Faisant comme si rien n'était j'observe ma guide mettre en place le campement. Tiens on s'était arrêté. Je ne m'en étais pas rendu compte. Peu à peu la température descend, et j'entends la vie naître autour de nous. Je tourne sur moi même. Je n'ai pas de souvenir de camping dans les bois. Je ne sais pas si je dois me sentir rassurer ou non. J'ai n'ai absolument pas de sentiment étouffement, mais je ne peux m'empêcher de penser aux légendes sur les bêtes qui peuvent peupler des bois. De plus je ne me doute pas qu'il y a des prédateurs dans le coin, vu comme les lieux ont l'air sauvage.

Je l'ai tomber mon sac sur le sol, et je vais le rejoindre rapidement. L'elfe me tend une couverture. Je m'enveloppe dedans en soufflant un merci tandis qu'elle prépare un feu. Je me sens un peu plus calme, comme si ma petite colère de tous à l'heure avait fini de me vider. Je n'ai pas l'habitude de ces longues ballades. Je jette un œil critique à mes chaussures. Elles sont bonnes pour la poubelle. Mes collants ne sont pas mieux.

-Il existe deux mondes parallèles, celui dont tu viens, appelé Terre, et le miens qui est Gwendalavir. Je pense, vu ton ignorance de Gwendalavir que tu viens de l'autre-monde, et par je ne sais quel moyen tu t'es retrouvé ici, passant d'un monde à l'autre. Cet endroit doit être étrange pour toi, à ce que j'ai entendu de ton monde ici tout est moins évolué par rapport à chez toi,votre … 'technologie' n'existe pas, ce monde correspondrait à peu près à une période que vous nommez 'Moyen-Âge'. Tu n'es pas la première dans ce cas, et que tu devrais t'habituer assez rapidement. Sache qu'il y a de là quelques années, une jeune fille et un garçon, comme toi sont apparus ici, et ils ont sauvés ce monde. 

Je relève les yeux vers l'elfe. Je ne l'avais pas vu s’asseoir. Je garde le silence, absorbant les informations. Un monde parallèle ? Je me gratte nerveusement le pli du coude, je pensais en avoir fini avec les mauvais trips. Non ce n'est pas une illusion. C'est réel. On dirait le scénario d'un film fantaisie. Mais elle n'a pas fini ses explications :

-Je m'appelle Myya Liandra, et comme tu l'as remarqué je ne suis pas humaine, mais encore moins une elfe ou fée comme tu le penses, juste une Faëlle. Un peuple pacifiste qui vit non loin d'ici, dans cette forêt même d'ailleurs, et qui s'entend, plus ou moins bien, avec ton peuple. 

Une faelle ? Non, Faëlle avec un f en majuscule. C'est important. Ainsi il y a d'autres « espèces intelligentes », je n'aime pas ce terme, ici. Cela ne m'étonne presque pas. Après tous ici les règles semblent différentes, donc une espèce d'elfe.. Donc je n'étais pas la première. Tant mieux ça veut dire qu'il y a quand même une chance de survie Tu es un peu pessimiste. J'ignore la remarque de Samuel. Myya, tel est le nom de celle qui m'a aidé, se penche en avant. Je me contrôle pour ne pas reculer.

-Raconte moi ton histoire.

Je fronce un instant les sourcils. Mon histoire ? Je n'aime pas la raconter et je ne sais pas mentir. Mais tu peux omettre des détails, du moins les plus tragiques. Rappel toi de ce que t'as dit le psy. Je peux sentir la morgue dans la voix de mon frère. Moi aussi je ne l'ai pas aimé ce psy. Ce n'était qu'un être plein de suffisance. Je rejette mes cheveux de mon visage avec ma main. Je ne sais pas... Allez Alice. Va y. Elle t'as aidé. Tu lui dois bien ça. D'accord d'accord. Je prends une inspiration

-Je me nomme Alice Blanc. Je viens donc de la Terre, de Dijon plus exactement. C'est à cause de deux hommes que je me suis retrouvée ici. Je rentrai chez moi quand ils sont apparus. Pouf ! Je lève les mains pour illustrer mes paroles. Comme ça. Ils se battaient. Maintenant que j'y repense ils avaient des habits qu'on ne trouve pas chez moi. L'un d'eux a tué l'autre. Il avait un aura vraiment.. Dérangeant. C'était un homme mauvais. Il aimait tuer, ça se voyait dans son regard. Je me suis approchée de celui qui était à terre. Il... Il saignait beaucoup. Le couteau était encore fiché dans son ventre. Je jette un coup d'oeil à mon sac. Il est là dedans, je ne sais pas pourquoi mais je l'ai récupéré. Je tourne de nouveau mon regard vers la Faelle. Il était encore en vie quand je me suis approchée. Il a cherché à dire quelque chose, je n'ai pas compris. Trop de sang. Il s'étouffait avec. Puis il a attrapé ma main, je l'ai laissé faire. Il n'en avait plus pour longtemps, les secours auraient mis trop de temps pour venir le chercher. Puis je me suis sentie aspirée. La seconde d'après on était dans les bois, devant une maison en pierre gigantesque. Tous est allé très vite. Des gens sont sortis. Il y a eu des questions. Beaucoup. Des cris, des pleurs. Une femme m'a fait lâché les mains de l'homme et m'a amené à l'intérieur. Je me souviens vaguement de ses explications. J'aurai dû y faire plus attention.. Cet homme était né là bas. Il était un dessinateur. Je secoue la tête. Dessinateur, c'était une fonction qui avait de l'importance. Tu dois savoir ce que c'est un Dessinateur ? Je suis partie au petit matin. J'avais besoin de partir. J'avais l'impression d'être tomber chez les fous.
Quelle ironie!
Je fais claquer ma langue sur mon palet. Puis termine :
-Voilà comment je me suis retrouvée à marcher seule sur les routes.

Je resserre autour de moi les pans de la couverture. Finalement tu as rien dis sur nous, sur notre histoire. Oui j'ai rien dit. Elle sait comment on est arrivé là, ça devrait suffire je pense.
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Myya Liandra
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Mon personnage
Sexe et âge: Faëlle de 26 ans
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Myya Liandra
Faël



23.12.15 17:57
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia


-Voilà comment je me suis retrouvée à marcher seule sur les routes.

Myya ferma les yeux quelques instants, ce qu'elle venait d'entendre n'était pas histoire courante. Ainsi ses suppositions étaient fondées, la jeune humaine était originaire de cet autre monde. Alice, tel était le nom de la jeune fille, semblait perplexe, comme si elle réalisait peu à peu dans quelle situation elle se trouvait. Il y avait quelque chose d’intrigant chez cette jeune humaine à la chevelure bleue, comme si une présence ou autre chose l'habitait, mais bon que Myya range ses doutes, Alice semblait bien assez chamboulée comme ça, pas la peine d'en rajouter.

« Ton histoire n'est pas banale en effet, mais je ne peux m'en étonner car des semblables se sont déjà produites. Cependant on ne peut nier qu'à l'entendre directement de la bouche de la concernée c'est impressionnant. Tu me parais jeune et pourtant tu as l'air d'avoir déjà vécu beaucoup de choses, le monde chez les Hommes n'est pas aussi paisible que chez les Faëls … Bon as-tu faim ? »

Sur ces paroles, la Faëlle proposa du pain et une portion de viande de siffleur séchée, l'humaine la prit avec entrain et commença à mâcher.

« Désolé de la médiocrité de la nourriture, à vrai dire depuis que je suis rentrée de ma dernière mission je n'ai pas pris le temps de passer en ville pour refaire mes stocks. Cela ne semblait pas plus la déranger. Allez ce soir je suis d'humeur joyeuse, je répondrais à toutes tes questions, à vrai dire ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre une Terrienne ! »

Ainsi la soirée se déroula tranquillement, Alice reprenait ses esprits, puis elle semblait peu à peu se libérer à poser diverses questions sur ce nouveau monde. Au final, après les questions, brèves, les deux jeunes filles décidèrent en commun accord de s'endormirent et décider de ce qu'il serait fait le lendemain. Alice fatiguée, s'endormit très rapidement, mais Myya quant à elle resta éveillée pour monter la garde, du moins pour l'instant, car la Faëlle aurait bien besoin d'une ou deux heures de repos.

Il faisait sombre et Myya, installée confortablement entre les branches laissait ses jambes tomber dans le vide, puis rapidement elle s'adossa au tronc et ramena ses genoux à son menton, elle ferma les yeux, attentive au moindre bruit. Au bout d'un moment, habituée à l'obscurité, la Faëlle observa les alentours, la forêt semblait calme et les animaux nocturnes hurlaient au clair de lune. Le feu s'était éteint et Myya ne vit pas l’intérêt de le raviver, ils ne risquaient rien cette nuit.

Le matin la Faëlle ouvrit les yeux à l'aube, un bruissement à la cime de l'arbre la fit sortir de sa convalescence, quand elle leva les yeux au ciel elle put observer un oiseau entrain de faire son nid, il sautait de branche en branche tout en chantant mélodieusement. Puis d'un coup, sur les genoux de la Faëlle un écureuil gris vient se poser, il tenait entre ses mains une noix et la grignotait tout en regardant Myya. Habituée à ce genre de comportement, la Faëlle sourit et observa le soleil se lever, des couleurs rosées se dispersaient dans le ciel et aucun nuage ne vient assombrir les rayons de soleil. Profitant de la chaleur qui baignait son visage Myya entonna un chant Faël, une douce mélodie chantante qui évoquait une histoire d'amour, l'histoire de deux Faëls qui ont donné leur vie afin d'aider Ewilan à accomplir son destin …

Spoiler:
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Alice Blanc
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Alice Blanc
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23.02.16 19:08
https://ewilan.forumactif.fr/t2489-alice-blanc
Je garde les yeux posés sur mes mains tandis que la Faëlle prend la parole. Je ne vais pas rebondir sur ses paroles. Je n'aime pas parler de moi. Mais je comprends rapidement que ce n'est pas ce qu'elle attends de moi. Déjà elle va fouiller dans ses affaires et en fixe quelques denrées. Je les fixe un instant. J'observe la croûte doré du pain. Il ressemble bien à celui de la maison. Mais je fronce légèrement les sourcils en  regardant le morceaux de... Siffleur à dit Myya ? Oui c'est ça sœurette. Et je ne pense pas qu'elle cherche à t'empoisonner. Mouais... Allez ! arrête de faire la difficile et mange ! Je tend les mains et empoigne la nourriture. Je mord profondément dans le pain, tous en gardant une oreille sur les dires de la Faëlle.
Je secoue la tête lorsqu'elle s'excuse, puis arrache même un morceau de viande séché. Je garde pour moi la remarque sur le goût étrange de la viande, mais finalement je m'en accommode. Tant que je ne sais pas de quoi sera fait le futur, je prendrai ce que l'on me donnera. Au bout d'un moment on prend l'habitude de ne pas être difficile parce que c'est dur les journées avec le ventre vide... Tu t'es pas mal débrouiller jusqu'à maintenant. Ouais, mais sans Paul ou Sylviane... Je relève la tête quand j'entends que Myya est disposée à répondre à mes questions. Un sourire vient étirer mes lèvres. Enfin ! Doucement Alice... Mais c'est trop tard je suis lancée. J'avale une dernière bouchée de viande avant questionner celle en face de moi.


C'est quoi un siffleur ? Ca ressemble à quoi ? A quel point ton peuple est différent est différent des humains ? Ils sont tous un peu comme toi ? Cela fait longtemps que tu te bats ? Alice... Tu sais manier quoi ? Et puis qui c'est ces personnes de mon monde qui sont arrivés ici ? Ils sont toujours ici ? C'est grand comment Gwendalavir ? Où on est exactement ? Et... Alice tu vas l'effrayer. Calme toi. Je referme ma bouche, observant celle en face de moi.

-On peut dormir si tu veux. On doit avoir la route demain non ?

Peu de temps après je suis enroulée dans la couverture dans un coin fixant le ciel. Celui-ci est dégagé, permettant de voir quelques étoiles entre les branches. Je prête vaguement attention à Myya qui s'installe pour la nuit. Ce soir là, je ne ressent pas le besoin d'aller me promener. Je crois que j'ai eu ma dose de marche, de plus ces révélations m'ont épuisées. Peut être que c'est encore un de mes rêves bizarres ? Je ne crois pas. Je hausse les épaules. Dis Samuel, tu crois qu'on va y arriver ? A s'adapter à cet endroit. Si d'autres l'ont fait, pourquoi pas nous ? Et puis c'est cool comme endroit ? Je souris. Tu trouve tous cool de toute façon dès que ça sort de l'ordinaire. Et puis on a encore rien vu... Et cette Myya tu en pense quoi ? Elle est gentille. Elle n'était pas obligée de nous aider. Et ? C'est tous. J'entends mon frère grommeler. Il devrait savoir que je ne fais pas ami-ami facilement, même si celle-ci m'a tiré d'affaire. En tous cas nous devons trouver une ville, pour nous y installer et faire le point. Myya devrait en connaître. Dors sœurette. La fatigue tombe sur moi comme une chape de plomb. Je laisse échapper un bâillement avant de rouler en boule sur le côté.

-Bonne nuit.

Mon murmure se perd dans la nuit. Et je n'ai pas le temps de m'inquiéter des bruits nocturnes, car le sommeil m'emporte déjà.


Je ne sais pas réellement ce qui m'a réveillé. Peut être le soleil, le bruit de nature dont je n'ai pas l'habitude... Ou la douce chanson dans une langue inconnue. Je grogne un peu pour la forme, me recroquevillant un peu plus sur moi même. Mais c'est peine perdu, je suis totalement éveillée. Lentement je me redresse, tous en secouant mes cheveux pour me débarrasser des débris qui auraient pu s'y glisser pendant la nuit. Je cherche la Faëlle assise dans un arbre. Je l'observe un instant avant de me mettre debout et m'approcher de quelques pas.

-C'est très jolie, mais triste... Ce chant raconte quelque chose? Je demande lorsque le chant prend fin. Où est-ce que tu pensais allée avant de me raconter ? Si ce n'est pas indiscret ? Parce que j'aimerai bien allée dans un ville pour voir un peu ce que je vais faire par la suite...

Je ne souhaite pas rester éternellement avec Myya aussi gentille soit-elle, et je pense que elle aussi tient à son indépendance. J'aimerai bien découvrir ce monde toute seule. Même si c'est sûrement pas conseillé... Absolument! Je sourie. Qu'est-ce que je disais.
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Myya Liandra
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Myya Liandra
Faël



17.02.17 20:58
https://ewilan.forumactif.fr/t3125-memoires-d-une-faelle-myya-lia

À peine levée elle posait déjà un nombre incalculable de questions, que les humains étaient  ennuyants… quand Myya sauta de l’arbre pour faire ses affaires elle dit rapidement que leur prochaine destination était Al-Jeit, la ville humaine la plus proche, arrivé là-bah elle devra se débrouiller. La jeune Faëlle avait un besoin impératif de se ressourcer, revoir la forêt, certains de ses amis même, puis voir l’océan.

« Mais si tu préfères y aller seule, nos routes peuvent se séparer maintenant. »

Alice hésita, mais l’idée d’avoir à se débrouiller toute seule dès le début dans un univers totalement inconnu ne semblait pas la réjouir. Techniquement la capitale était à quatre jours de marche environ, alors si Alice était une bonne marcheuse...

« Je vais t’accompagner un moment car le chemin le plus court pour la capitale n’est pas le plus aisé, à moins bien-sûr que tu préfères la solitude ? »

Elle acquiesça, il semblerait que la Terrienne n’était pas contre une petite visite guidée les premiers jours. Il est vrai que depuis les Dentelles Vives il y avait une petite trotte. Les deux jeunes femmes continuèrent donc leur route ensemble.

« Concernant le chant,il raconte la vie d’un prince Faël et de sa compagne. Il y a de cela quelques années, une Terrienne comme toi est apparu dans ce monde, elle se nomme Ewilan. Aujourd’hui elle est une des femmes les plus connues de ton peuple. Je te laisserais découvrir son histoire de toi-même. Sache juste que lors de sa Quête une valeureuse Faëlle du nom d’Erylis s’est sacrifiée, et c’est dans la tombe que son compagnon, Chiam Vite, l’a accompagné. Deux Faëls liés le sont à jamais et ce jusque dans la mort ... »


Au final Myya décida d’accompagner Alice jusqu’à Al-jeit, c’était un endroit idéal pour faire des rencontres. Les quatre jours de voyage se passèrent agréablement et surtout rapidement. Jamais la Faël ne connut aussi peu de danger durant un voyage. Malgré une conversation constante la Faëlle apprit peu de chose sur Alice, excepté qu’elle était d’agréable compagnie, quoiqu’un peu distraite.
Elle lui posa bon nombre de questions sur Gwendalavir et Myya tenta de lui répondre du mieux qu’elle put. Notamment en lui expliquant certains principes de base : la monnaie, la géographie, les différents peuples, par qui et comment était dirigé le royaume (elle fut d’ailleurs étonnée que ce soit un Empereur), quelques astuces pour trouver de la nourriture, qu’est-ce qui était comestible ou non mais avant tout : éviter d’offenser un Frontalier.

Les explications cessèrent à Al-Jeit, éblouit par la beauté de la ville l’humaine n’en cru pas ses yeux. Déjà que l’Arche avait eut du mal à passer …
Au final les deux jeunes femmes se quittèrent sur un simple au-revoir et un bonne chance. Myya préférait offrir la possibilité à Alice de découvrir les merveilles de ce monde par soi-même. Peut-être se recroiseront-elles un jour.

~ Fin du RP ~
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