Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 :: Côté Hors-Jeu :: RP d'Antan :: Sud Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Need Frontabro ! (Luned/Splith)
avatar
Invité
Invité



08.02.17 16:07
Splith attendait. Son compagnon, Stormer, n’était toujours pas revenu. Elle s’impatientait. Toujours personne. Elle ouvrit les yeux. Trop de bruit. Elle se souvint. Une auberge. Elle y était entrée. Le marchombre lui avait dit de l’y attendre pendant ses affaires dites « secrètes ». Mais l’ex-frontalière savait de quoi il s’agissait étant donné qu’ils étaient à Al-Jeit. Ils se connaissaient trop bien pour qu’elle ne le sache pas.

Elle sortit : la jeune femme en avait assez du bruit de cette auberge. L’air frais de la citée la rafraichit. Elle inspira une grande bouffée d’air puis s’avança dans la rue sans aucun but précis. Durant le reste de la journée. Elle profita de sa liberté pour acheter des provisions pour un éventuel voyage et commanda chez le forgeron une rénovation de ses armes.

Le soir venu elle mangea à l’auberge où elle était censée attendre Stormer mais il n’était toujours pas là. Elle finit sa journée à chercher son compagnon aux endroits où ils se retrouvaient d’habitude. Elle se coucha à l’aube, complètement épuisée à cette même auberge.

Splith se réveilla, vit le soleil et se rendit compte qu’il était midi ! Elle s’habilla rapidement, descendit en trombe au rez de chaussée pour payer la note. La frontalière en profita pour jeter un énième coup d’œil pour savoir si, enfin, son confrère serait là ; forcément, ce n’était pas le cas. Elle mangea dans un bar aux alentours et continua ses recherches; en passant elle récupéra ses armes et pièces d’armures chez le forgeron. La jeune femme désespérait. Soudain, elle vit une personne qui avait la même aura que Stormer. Elle en déduisit tout de suite que c’était une marchombre. Splith repris espoir; elle s’avança vers cette personne et la salua :

- Hum… Salut ! Je suis une connaissance de Stormer, et je commence à m’inquiéter…

La fille tourna la tête, et pris un air étonné. Elle continua :

- Ah ! J’oubliais ! Je m’appelle Splith; donc je disais… Je le cherche depuis un jour, et je ne le trouve toujours pas. Saurais-tu où il pourrait être ?
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



08.02.17 19:56
Elle courait pour rattraper M'sieur Glaçon. Au fond sa disparition l'arrangeait, le temps où elle courrait c'était du temps qu'elle ne passait pas à ressasser les déclarations d'Eryn. Elle avait besoin de recul et pour celà il lui fallait du temps.
Alors cette partie de cache-cache était particulièrement la bienvenue. Enfin dans la foule elle finit par reconnaître la chevelure blanche. Elle était loin, et la foule compacte, après tout le quartier était populaire et les auberges ne désemplissait pas. 
Elle y était presque lorsque M'sieur Glaçon, disparut, purement et simplement. Plouf plus personne.
Luned eut beau observer partout rien. Pas de plaque d'égout, il était trop loin des murs pour avoir pût les escalader, aucune trace du beau marchombre.

-Bordel de Ts'lich à roudoudous!!! 

C'était trop con ! Si prés du but.  Obstinée, et aussi parce qu'elle n'avait pas grand chose de plus intéressant à faire (pas le moment de s'asseoir ), la population nocturne et matinale avait pût voir une gamine menue dans une tenue crasseuse de poussière, de toile d’araignée et d'un dépôt de sédiment d'une drôle de couleur marron claire. Ses cheveux châtains emmêlés, ses grands yeux gris glissant sur le monde comme à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Et surtout, détonnant du reste, sa démarche gracieuse et fluide.  
il était prés de midi et la faim commençait à la tarauder sérieusement. Elle avait cherché toute la nuit et la matinée. 



Que... Pardon ? C'était bien à elle que la blonde s'adressait ? 



Faut croire que oui. Elle pourrait très bien la planter là... mais non. En plus Stormer ça lui disait vaguement un truc... C'était pas le prénom de M'sieur Glaçon ? Stormer Nutrucbidulechouette des cabrioles. Ca vaut le coup de vérifier.

-Je ne suis pas sûre de voir de qui tu veux parler. Mais si c'est un grand type à la chevelure blanche, et l'air glacant, au point qu'on peut l'appeler "M'sieur Glaçon", alors oui je vois qui c'est. Et justement je le cherche moi aussi. Une affaire personnelle à voir avec lui.
Elle marqua une pause. Je vais déjeuner quelque part libre à toi de m'accompagner pour voir comment le trouver.

Elle accompagna ses mots d'un sourire amical, la blonde lui était sympathique.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



08.02.17 21:51
Son interlocutrice fit mine de réfléchir, puis annonça :
- Je ne suis pas sûre de voir de qui tu veux parler.

Aaaah ! Génial, se dit la frontalière. Si cette marchombre pensait savoir de qui il s’agissait, alors il y avait de grandes chances qu’elles pensent toutes les deux à la même personne.

- Mais si c'est un grand type à la chevelure blanche, et l'air glacant, au point qu'on peut l'appeler "M'sieur Glaçon", alors oui je vois qui c'est.

M’sieur Glaçon ? C’est drôle comme surnom, pensa Splith. Quant à la description, elle collait parfaitement ; il faut croire que cette personne était craiment sympathique pour répondre aussi librement à sa demande.

- Et justement je le cherche moi aussi. Une affaire personnelle à voir avec lui.

En soit, ça ne ferait pas de mal de le chercher avec une si charmante personne; la frontalière voulut parler pendant que l’autre marquait une pause, mais elle repris aussitôt :

- Je vais déjeuner quelque part libre à toi de m'accompagner pour voir comment le trouver.

- Je viens avec toi; je pense que cela ne te dérangera pas. Si c’est le cas, je tiens à rester pour qu’on puisse le trouver.

Les deux jeunes femmes arrivèrent donc à un bar quelconque, que Splith n’avait jamais visité autrement. Elles en profitèrent pour se poser quelques questions afin de connaître un minimum de chose sur l’autre :

- Donc au cas où je ne te l’aurais pas dit, je m’appelle Splith. Et toi, comment t’appelles-tu ?

L’intéressée lui répondit avec un grand sourire, toujours autant chaleureux. Luned, donc ? Ce nom me rappelle quelque chose, dit la frontalière en son for intérieur. Je le connais, mais d’où vient-il ?
N’arrivant pas à se souvenir de cela, la jeune femme arrêta aussitôt d’y penser.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



09.02.17 18:54
Le bar où la jeune apprentie décida de faire halte pour se restaurer avait plusieurs qualités non négligeables: déjà il semblait être une gargote plus que potable pour de petits prix. Devanture relativement propre et assez bien entretenue. Et les odeurs qui en sortaient n'étaient pas frelatées ou de nature à éveiller la suspicion. 
Et l'intérieur ne faisait que renforcer l'impression de respectabilité et de bon rapport qualité-prix.
Ce n'était pas un de ces établissement de luxe qu'on pouvait trouver à proximité de l'Académie. Des endroits où un simple verre de jus de pomme (qui prenait parfois le noms de "nectar fruité pommelin"), vous coûtait un bras et le menu le moins onéreux pouvait vous pousser à hypothéquer votre maison, passez les trois prochains mois à la plonge de l'établissement et à vendre vos proches comme esclaves.
Mais ce n'était pas non plus ne de ces immondes gargotes tombant en ruine, ou vous demandez si la teinte bizarre au mur était de la crasse ou de la moisissure sur de la crasse, si ce que vous avez dans votre assiette était (encore) comestible.  Et si le gérant connaissait le concept de propreté et de cuisine. 

Un bar derrière lequel le barman répondait aux commandes d'habitués. Il restait quelques tables libre, apparemment l'endroit avait une bonne réputation et un certain sucés au point qu'il y avait deux serveuse et un serveur en plus du barman.
Luned et sa compagne s’installèrent à une table un peu isolée mais à proximité d'une fenêtre.
En attendant que le serveur arrive pour prendre leur commande. Et il avait intérêt de faire vite sinon Luned allait commencer à manger le mobilier. Et elle avait soif aussi.
Ensuite elle prendrait un bain, et mettrait des vêtements propres et surtout dormirait toute une journée, voir deux. 
Mais en attendant elle échangeait quelques mots avec Splith.


- Donc au cas où je ne te l’aurais pas dit, je m’appelle Splith. Et toi, comment t’appelles-tu ?

-Je m'appelle Luned. Un grand sourire chaleureux aux lèvres. Elle avait encore de la marge avec de se mettre à manger la table en dormant.

-Je n'avais jamais parlée avec une Splith avant! Ce n'est pas un prénom très courant, pas même dans les marches du Nord.

Enfin, un serveur arriva avec une assiette creuse en bois remplie de biscuits salés aux herbes. Il faut croire que Luned en plus de ressembler à une clocharde devait surtout paraître affamée... Et lorgner un peu trop sur le mobilier.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



13.02.17 19:43
- Je m'appelle Luned.

Splith resta pensive pendant un cours instant puis remarqua l’humeur de son interlocutrice; toujours heureuse, jamais en colère. Cela me changera de côtoyer une personne froide en permanence, pensa la jeune femme. Luned, après avoir entendu son ventre gargouiller, exprima à la Frontalière son commentaire par rapport à son nom :

- Je n'avais jamais parlée avec une Splith avant! Ce n'est pas un prénom très courant, pas même dans les marches du Nord.

Splith réfléchit à sa réplique. Elle eut la surprise de constater que la fille en face d’elle était, ou avait été une Frontalière. Elle s’empressa de lui poser une question qui, selon elle, était très importante voir obligatoire :

- Es-tu une Frontalière ou l’as-tu été ? Serais-tu encore des leurs ?

La possible Frontalière en face de Splith, submergée par ces questions, mis un peu de temps à répondre. Elle répondit alors que oui, elle avait été autrefois dans la Citadelle mais qu’elle avait choisi une autre voie que celle des autres Frontaliers. Maintenant fixée sur ses interrogations, la femme  était contente de ces réponses. Luned était bien partie de la Citadelle, et cela rendait Splith heureuse de se savoir avec une "rebelle". Peu après le serveur vint, avec une assiette remplie de petits biscuits aux herbes, trop peu pour l’estomac de Luned, paressant affamée. La jeune fille en face de Splith dévora en un instant son assiette. Vu son air, elle devait encore avoir faim. Par compassion, la Frontalière lui proposa de commander un second plat à ses frais. Assez gênée par cette proposition, l’apprentie Marchombre accepta tout de même car elle n’en pouvait plus. La commande fut prise, les deux femmes continuèrent à parler pendant un moment. Après avoir fini son repas, Luned invita Splith à sortir du petit bar. Celle-ci se rendit compte de ce pourquoi elle avait accompagné l’ex-Frontalière. Elle lui fit donc une proposition :

- Excuses-moi de te demander cela, mais que comptes-tu faire maintenant ? Pouvons-nous partir à moins que tu ais encore à faire ici ?
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



13.02.17 20:56
- Es-tu une Frontalière ou l’as-tu été ? Serais-tu encore des leurs ?

Houla, sa nouvelle compagne semblait avoir une sacrée aversion contre le peuple des Marches du Nord. 
La question sortait un peu de nul part, et il fallut un petit moment à Luned pour remettre ses idées en place.

-Je suis née dans les Marches du Nord effectivement. J'y ai grandis aussi, mais j'ai choisi d'emprunter une autre voie que celle du sabre. Elle accompagna ses mots d'un petit sourire. 

Elle n'avait pas d'aversion particulière contre le peuple de son enfance. Elle distinguait bien son géniteur et son père adoptif des autres habitants des Marches du Nord. 
Luned n'avait pas que de mauvais souvenirs de ses seize premières années. Mais elle ne regrettait pas pour autant d'avoir quitté la région de son enfance. Quand son appartenance à la fière peuplade de ce nord glacé.
Elle ne reniait pas le sang de Merwyn qui coulait dans ses veines, comme son amour pour la bière frontalière, mais avant tout elle était elle. "Frontalière" et "Marchombre" étaient un peu réducteur. "Luned" bien que flou lui convenait parfaitement.
En quelques minutes l'assiette de biscuits aux herbes finit dans l'estomac de la jeune apprentie. Qui avait encore faim. Et pas qu'un peu. Cela devait se lire comme un livre ouvert car Splith se proposa de lui offrir un autre plat. 
Luned en fût un peu gênée mais accepta. Un fois qu'une assiette de brochette eût rejoins les biscuits Splith l’interrogea.

- Excuses-moi de te demander cela, mais que comptes-tu faire maintenant ? Pouvons-nous partir à moins que tu ais encore à faire ici ?

-Eh bien je ne sais pas trop. Il faudrait que je retrouve M'sieur Glaçon, mais il s'est littéralement évaporé en plein milieu d'une rue. Et je n'ai rien à faire dans le coin, donc je te suis !
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



25.02.17 15:29
L’apprentie réfléchit pendant un certain temps puis répondit :

- Eh bien je ne sais pas trop. Il faudrait que je retrouve M'sieur Glaçon, mais il s'est littéralement évaporé en plein milieu d'une rue.

La Frontalière esquissa un sourire en coin. La recherche serait sûrement longue sans solution, mais il leur fallait du courage pour arriver à leur but. Dans sa tête, Splith se résuma tous les éléments dont elle disposait et ce que lui avait raconté Luned. Il devait donc rejoindre la jeune femme à une auberge quand le soleil était à son zénith. Il n’était pas venu. Le marchombre serait, selon l’apprentie, "disparu" dans la rue sans laisser aucune trace. Il n’était plus à Al-Jeit, enfin sûrement plus, car les marchombres avaient accès à de nombreux souterrains inaccessibles pour de simples citoyens et Splith avait passé presque une journée entière à sa recherche dans les rues ainsi que dans les bâtiments. Luned continuait sa phrase :

- Et je n'ai rien à faire dans le coin, donc je te suis !

Très bien. Splith, pendant ses recherches, avait justement une idée d’où elles pourraient débuter leur "fouille" de Al-Jeit. Elle se remémora ce qui l’avait interpelée. Elle se souvint. Ce lieu intriguant se nommait la tour des lettre; ce monument, selon elle, serait idéal pour communiquer avec son compagnon.

- Je te propose de passer par la Tour des lettres, pour savoir si Stormer aurait une boîte ; qu’en dis-tu ?

Ne sachant pas par où commencer, Luned répondit avec affirmation. Elles partirent de nouveau dans les rues d'Al-Jeit, passant d'une sombre ruelle dégradée à une magnifique avenue décorée de mille matériaux de luxe. Cet endroit abritait également une place, en son centre fontaine sculptée sûrement par d'excellents dessinateurs et au fond la fameuse tour.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



26.02.17 13:10
- Allons y! En plus  j'ai un petit locataire à voir là-bas.
Luned pensait au petit chuchoteur qui avait fait son nid dans sa boite. Une adorable boule de poils très gourmande et toute câline lorsqu'elle vous connaissait suffisamment bien (et que vous la gavez de douceurs).
Laissez un mot au marchombre était effectivement une astucieuse solution.
Elle emboîtât le pas à la fonta.. pardon, l'EX-frontalière blonde, la suivant dans le dédale des ruelles d'Al-Jeit.
La ville était une entité paradoxale, en quelques secondes on pouvait passer d'une ruelle sombre à une avenue superbe, débordante de détail à l'architecture unique et soignée. Des merveilles de finesse et d'audace. De véritables bijoux !
La place de la Tour des Lettres était ce genre de pépite architecturale.
La jeune marchombre s'étonnait toujours de la vitesse à laquelle on pouvait passer du terne, voir sordide, au brillant et à l'éclatant. Du modeste et simple à l’étalement de faste et à la sophistication.
En deux ans de vie dans la capitale elle ne s'y faisait toujours pas. Parfois elle se demandait si il ne s'agissait pas là de l'expression d'une part plus... "réaliste". Comme si au milieu des arches de pierres taillée comme de la dentelle. Des vitraux colorés, des façades décorées de motifs floraux en céramique, les toits de tuiles colorées. Les tours de cristal, les folles arabesques, les fontaines scintillantes et les jardins fleuris. La misère, toutes les choses tristes et dures qu'il avaient dû vivre c'était imprimées dans leurs esprits. Imprégnant leur création. Un peu comme une face grise à tout cet éclat.
Elle trouvait ça un peu triste, mais tellement humain aussi.
Enfin, elle avait autre chose à penser pour le moment.
Les deux jeunes femmes s’engouffrèrent dans le haut bâtiment déterminée à trouver la boite de Stormer.
Ce qui vu l'immensité du bâtiment et la quantité astronomique de boites s'y trouvant n'allait pas être chose aisée.
Luned se demanda si il n'y avait pas un registre ou quelque chose du genre à la disposition des visiteurs. Sa boite ne lui servait pas souvent et elle ne la visitait que pour son petit squatteur. Elle interrogea donc sa compagne sur cette éventualité.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



07.03.17 19:34
Les deux femmes, en entrant dans ce bâtiment voir ce monument, furent surprises par l’immensité de l’intérieur. Elles ne pouvaient pas croire qu’elles étaient dans un bar modeste deux heures plus tôt. Splith vit l’apprentie Marchombre se précipiter vers une boîte qu’elle ouvrit et exprima de la joie en voyant un petit chuchoteur installé dans la boîte. L’ex-Frontalière fut émue par l’amitié qui liait les deux êtres. Elle se ressaisie puis chercha l’endroit où étaient entreposées les lettres de son compagnon  Stormer. Toutes les boîtes des personnes s'étant inscrites, c'est-à dire celles de l'entièreté ou presque de la population étaient organisées en ordre alphabétique, de sorte à ce que les lettres arrivent à bon port rapidement. Après une heure de recherche, tout était clair : le Marchombre n’avait jamais créé de boîte, ou bien la jeune femme n'avait malheureusement pas fait attention à son emplacement, ce qui déçut grandement la Frontalière. Elle alla voir Luned, qui s’occupait toujours de son chuchoteur. Elle lui demanda :

- Hum… Où peut-on créer sa propre boîte ? Je pense qu’en aménager une à mon nom serait pratique ! On ne sait jamais si par hasard Stormer aurait plus tard l’idée d’en créer une à lui.

La jeune Marchombre lui indiqua la marche à suivre, Splith s’exécuta. L’endroit où résidaient les gérants de la tour était plus décoré que le reste, déjà magnifique. Elle s’avança vers un des comptoirs et s’adressa à la personne qui s’y tenait. La personne lui demanda de quels services avait-elle besoin, elle lui répondit qu'elle souhaitait créer sa boîte, le gérant partit quelques instants puis revint avec une feuille de papier. Il fournit à Splith de quoi écrire afin de remplir le formulaire se trouvant sur cette même feuille. Tout ce passa bien, elle n’eut aucun problème. Une fois ceci fait, et son message rédigé, la jeune femme revint vers Luned et lui confia :

-Entre nous, je commence à penser que c’est un enlèvement. Au départ je m’imaginais qu’il avait trouvé un sens de l’humour bien que décalé… Mais au bout d’un jour je ne suis pas dupe, il a eu un problème.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



09.03.17 19:42
Luned se jeta sur sa boite, l'ouvrant avec une joie non dissimulée. Là, blotti entre bouts de chiffons doux et herbes séchées parfumées, son petit squatteur favori.

-Coucou adorable flemmard.

La petite boule de poils dressa ses grandes oreilles en premier. Elles tressautèrent un bref instant le temps de reconnaître la voix qui venait de les tirer du pays des songes. Puis ses grands yeux s'ouvrirent, devant le visage souriant de sa propriétaire le petit chuchoteur laissa échapper un glapissement de joie.
C'était un son adorable, qui aurait fondre n'importe qui d'un tant soit peu sensible. Et Luned finissait à chaque fois sous forme gazeuse quand elle l'entendait. Le petit rongeur se précipita vers la main blanche que la jeune apprentie lui tendait. Il grimpa dessus et remonta le long du bras de la jeune fille.
La chatouillant au passage, avant de se lover contre son cou ronronnant et frottant sa douce fourrure contre la peau de Luned. Il leva ensuite la tête pour faire de même contre sa joue.
La jeune apprentie adorait quant sa petite boule de poils adorée la cajolait autant, il faut dire qu'elle lui rendait bien ses marques d'affection. Et c'est avec son petit compagnon sur l'épaule qu'elle chercha la boite de Stormer de son côté.
Une heure plus tard les deux femmes se retrouvérent.

 Hum… Où peut-on créer sa propre boîte ? Je pense qu’en aménager une à mon nom serait pratique ! On ne sait jamais si par hasard Stormer aurait plus tard l’idée d’en créer une à lui.

-Tu peux t'enregistrer à l’accueil il me semble.

Luned prodigua quelques caresses et grattouilles au petit mammifère en attendant que l'ex frontaliére revienne. Elle avait trouvé la boite du marchombre mais elle attendait que sa compagne ait fini ses affaires administratives avant de lui annoncer.

-Entre nous, je commence à penser que c’est un enlèvement. Au départ je m’imaginais qu’il avait trouvé un sens de l’humour bien que décalé… Mais au bout d’un jour je ne suis pas dupe, il a eu un problème.

-C'est une possibilité non négligeable, oui. Elle marqua une pose, oui il étaitprobable que Stormer ait rencontré des ennuis après pour ce qui ait de leurs gravités c'était le flou total.

-Après j'ai trouvé sa boite. Il y a laissé un mot en disant qu'on peut surtout le trouver du côté d'Al-Chen, d'Al-Far et de la chaîne du Poll. J'irais bien jeter un œil là bas.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



11.03.17 22:57
Luned pris un air grave. La possibilité que la Frontalière avait émis était fort possible. Le Marchombre avait sûrement eu un problème, et peut être même un enlèvement. Cela pouvait paraître complétement absurde, surtout en parlant de Stormer, un homme toujours sur ses gardes, mais c’était la seule hypothèse viable. L’apprentie répondit donc à Splith :

- C'est une possibilité non négligeable, oui.

Elle marqua une pause, Splith de même. Elles pensaient toujours au même problème depuis plus de deux jours, sans cesse. Luned reprit, suscitant l’intérêt de la jeune femme.

- Après j'ai trouvé sa boite.

A croire que la Frontalière était vraiment maladroite. Elle pensait avoir tout fouillé, jusqu’au moindre recoin, mais c’était sans compter un moment d’inattention qui avait dû la déconcentrer. Donc c’était une très bonne nouvelle; S’il y avait possibilité de le contacter, alors elle lui laisserait sûrement un message pour qu’il sache où se dirigerait Splith après avoir quitté Luned. Elle ne pensait pas embêter celle-ci beaucoup plus longtemps, sauf éventualité qui en choisirait le contraire.
L’apprentie continua de développer son idée :

- Il y a laissé un mot en disant qu'on peut surtout le trouver du côté d'Al-Chen, d'Al-Far et de la chaîne du Poll. J'irais bien jeter un œil là-bas.

Il y eu un instant de calme, puis la jeune femme s’écria, avec toute sa bonne humeur :

- Eh bien allons-y puisque l’on sait où le trouver !

Elles sortirent de la tour, c’était déjà la nuit; elles avaient passé toute leur après-midi à l’intérieur de ce monument, et elles avaient pourtant l’impression de n’avoir presque rien fait, ça devait être dû à l’immensité du bâtiment qui était très long à parcourir entièrement.
Les rues étaient sombres, macabres contrairement au jour où les parcourir était plaisant tellement elles étaient lumineuses, sauf certaines qui étaient toujours évitées car celles-ci avaient une mauvaise réputation. En arrivant près d’une auberge, Splith proposa à Luned de se reposer afin d’être en pleine forme le lendemain; sans surprise l’intéressée accepta avec entrain.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



14.03.17 18:20
- Eh bien allons-y puisque l’on sait où le trouver !

Luned sourit devant l’enthousiasme de sa compagne. Elle gratifiât son squatteur de chuchoteur d'une dernière généreuse volée de caresses et de grattouilles avant que la boule de poil se téléporte dans ses pénates.
Elle adorait la petite créature, et espérait que cette dernière lui fasse de temps en temps un petit coucou (ne serait-ce que pour quémander une gâterie) durant son voyage.
Lorsqu'elles sortirent de la tour, elles furent accueillies par l'air froid de la nuit et sa pénombre. 
Le temps c'était écoulé bien plus vite que Luned ne l'aurait crût, et ça faisait officiellement deux jours qu'elle n'avait pas changé de vêtements et près de vingt-quatre heures qu'elle avait besoin d'un bain chaud avec beaucoup de savon. Et surtout d'un lit.
Un lit chaud et moelleux avec un énorme oreiller. 
La crasse sur ses cheveux la démangeait de plus en plus et le contact du tissus souillé avec sa peau l'irritait de plus en plus.

A la nuit tombée la capitale changeait de visage. En particulier dans les petites ruelles qui passaient d'adorables détours à inquiétant coupe-gorges. Une autre preuve de la théorie de Luned sur la psyché des Dessinateurs ?
Un jour elle en discuterait avec un expert si elle en avait l'occasion.
Deux jeunes femmes auraient pu craindre une agression à cette heure là. Pas Luned et Spilth.
Non celui qui devrait avoir peur était le crétin qui tenterait le coup. Pas dit que sa mère le reconnaisse après.
En passant devant une auberge (à l'allure très accueillante au demeurant) Spilth proposa avec enthousiasme qu'elles y passent la nuit.

-Ce serait avec plaisir mais il faut que je passe chez moi pour récupérer des affaires, prendre un bain. Et surtout dormir pendant deux jours. Et j'ai aussi une chose ou deux à régler avant de partir.
Voilà ce que je te propose: tu pars devant moi et je te retrouve dés que je peux. Au pire on se donne rendez-vous dans une auberge d'Al-Chen comme la Chouette Endormie. Tu es d'accord ?
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité



05.04.17 15:54
- Ce serait avec plaisir mais il faut que je passe chez moi pour récupérer des affaires, prendre un bain. Et surtout dormir pendant deux jours. Et j'ai aussi une chose ou deux à régler avant de partir.

Logique. Il ne valait mieux pas qu’elle parte sans s’être préparée. Après tout Splith l’avait pris au dépourvu et elle n’avait pas émis la possibilité qu’une personne lui prenne du temps libre pendant plus d’une journée et demi. La laisser se préparer tranquillement était le meilleur plan à suivre; après tout l’ex-Frontalière n’avait rien à perdre car elle ne passait ses nuits que dans les auberges ou bien à la pleine lune quand il n’y en avait pas.
Elle émit la pensée qu’une vraie habitation à elle toute seule serait un bon compromis, quand elle ne voyagerait pas; elle détourna cette idée au moment où elle repensa à son compagnon qu’il fallait trouver.

Avec tout cela elle n’écoutait pas les dires de l’apprentie Marchombre; celle-ci racontait sûrement qu’elles devraient se séparer pour diverses raisons, comme une histoire de "Oh non, je ne veux pas te ralentir pars sans moi !" ou autres bêtises du genre.
Splith pris conscience que Luned n’avait pas fini de parler et l’écouta, histoire de ne pas paraître impolie :

- …Au pire on se donne rendez-vous dans une auberge d'Al-Chen comme la Chouette Endormie. Tu es d'accord ?

Deux réponses étaient possibles : la première, "oui", ou une des milliers de variantes; ou "Répète je ne t’ai écouté"… La réponse choisie fut donc la plus logique, celle qu’on attendait pour faire avancer l’histoire parce que oui c’en est une :

- Répète je ne t’ai pas écouté.

L’interlocutrice fit une mine découragée, réexpliqua et enfin Splith répondit "oui", sans grande surprise.
Cela se passa vite : les aux revoirs puis chacune retourna de son côté, préparant respectivement leurs affaires et enfin la jeune femme blonde partit à pied, sans dormir pendant la nuit qui suivait eavec l’idée de se procurer un cheval robuste le plus rapidement possible.

Elle trouva, avant de passer l’Arche, dans les campagnes d’Al Jeit, une boutique, si on pouvait l’appeler ainsi, de chevaux et de juments. Elle choisit un grand, mâle et selon les vendeurs le plus robuste, par logique. Dans la continuité du nom assez spécial de son premier cheval elle appela celui-ci "Personne".
Splith parcouru donc l’Arche très rapidement sur le dos de Personne; le voyage se passa sans aucun brigand et aucune intempérie dangereuse.

Deux jours plus tard, à l’aube, on vit l’ombre d’un grand cheval chevauché par une femme se dessiner à l’horizon, puis se raffiner au fur et à mesure qu’elle grandissait.
Splith était arrivée.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: