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Aeden Aëjirno
Aeden Aëjirno
Masculin
Âge : 22
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 21
Date d'inscription : 26/07/2019

Mon personnage
Sexe et âge: Homme, 27 ans
Aptitudes:
Aeden Aëjirno
Citoyen de l'Est



29.07.19 9:43


Aeden Aëjirno



Votre Héros



Nom : Aeden Aëjirno

Sexe : Masculin

Âge : 27 étés

Peuple et/ou métier : Citoyen de l'est égaré. Fier aventurier. Rieur invétéré.

Lien avec un autre membre :  ∅

Objectif(s) : Ne jamais cesser de s'émerveiller




Un peu de Vous



Prénom/surnom :

Âge : 17 ans

Présentez-vous avec un mot ou une citation : "Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire"

Comment avez-vous connu le forum ? Par simple recherche google !

Vos premières impressions : Tout beau comme un sous neuf, ce forum ! Et sa communauté est très accueillante.


Avez-vous de l"expérience en RPG ? Oui, un peu plus de cinq ans ! Mais expérience assez limitée en ce qui concerne le rp par forum

Votre connaissance de  l"univers de Pierre Bottero : Limitée aux premiers romans pour le moment, mais ça ne saurait durer :)

Mot de passe :



Description Physique



Oh, quelle belle peinture murale !

L’expert en la matière que vous êtes s’empresse de s’approcher pour la décoder. Qui a dit que l’histoire de l’art était un secteur bouché ? Vous plissez les yeux, vous efforçant d’y voir quelque chose malgré la pénombre ambiante. Malheureusement, les bruits des IBH -ImBéciles Heureux- qui occupent ce lieu vous empêche de vous concentrer sur le spécimen qui a l’air fort intéressant. Construire une taverne dans les ruines d’un bâtiment à la valeur historique Ô combien grande, quelle idée stupide ! Lorsque vous le faites remarquer, on vous dit que c’est tendance. Si c’est à la mode….

Faisant fi de toutes vos difficultés, vous commencez à déchiffrer tant bien que mal des inscriptions. Vos années de Gwendalavirien ancien vous servent, fort heureusement… Quand soudainement, un autre de ces idiots auparavant attablé nonchalamment avec trois de ses confrères ibh se redresse, cachant votre peinture si précieuse à vos yeux. Argh ! C’est décidément un complot mené contre vous ! Mais vous êtes plus fort que ça, vous ne vous laisserez pas faire avec par un moins de 100 (individu au quotient intellectuel limité. Vous, vous possédez 156 de QI, naturellement). A mesure que vous approchez d’un pas décidé vos premières impressions se confirment : un imbécile. Un vrai crétin.
Il a l’air de ceux à qui la vie a souri ; ceux qui n’ont jamais eu à souffrir de quelque manière pour obtenir tout ce dont il ne saurait seulement rêver. Ces gens qui, quand vous trimez toute votre vie, n’ont qu’à claquer les doigts pour obtenir ce qu’ils veulent. Sans doute né avec une cuillère en argent. Ou en or. Ou même en diamant, pendant qu’on y est ! Vous ne savez pourtant pas réellement à quoi cette impression est due, pourtant. Ces vêtements sont pourtant simples, pratiques. Il semble remplir à merveille le rôle de vêtement, soit des e vêtir. Vous avez beau loucher, nulle trace de fermeture en argent ou de doublure en soie. Étrange.

Sans douce est-ce dû à son allure suffisante. Peut-être encore est-dû à son regard sombre qui esquisse de larges cercles dans la salle comme s’il cherchait à en imprimer les moindres détails dans son esprit insolent. Conquérant. Peut-être enfin est-ce à cause de sa posture, droite mais non raide, calme. Noble ? Uniquement assuré ? Discret, il n’attire guère les regards, et pourtant ! Vous êtes encore loin, mais il vous semble finalement que cet individu indésirable ne ressemble guère à ceux qui vous entoure. Il n’a point l’allure d’un poivrot, ni même d’un vilain saccageur de monument historique.

Vous êtes suffisamment prêt pour entrevoir sa tête, à présent.
Il serait bien difficile de le qualifier de beau. La beauté est un concept fort académique ; la beauté se trouve en les statues de marbre bien rangées. La beauté se trouve dans ces corps aux proportions parfaites. La beauté est réservée aux musées, aux palais ; aux plus fortunés.

Il n’a vraiment pas la tronche d’une statue grecque.

Déjà, vous parvenez déjà à distinguer ses traits. Un visage anguleux, allongé, un peu trop, même, surmonté par un front haut et assuré. Des lèvres fines, pincées en cet instant. Des cheveux suffisamment sombres pour en paraître noirs qui tombent négligemment sur ses épaules, si fins qu’ils se meuvent comme agités par le vent à chaque mouvement de tête. Qu’il a l’air orgueilleux ! Vous décrétez qu’il a une tête énervante.

Ayant triomphé avec bravoure et talent de tous vos ennemis et ne vous étant même pas pris une seule chaise ou table dans l’orteil, vous êtes proche, à présent. Trop pour espérer disparaître dans la foule de la taverne sans être vu par le principal concerné. Vous prenez une profonde respiration, prêt à déblatérer votre serment sur l’importance du respect des monuments historiques, car oui monsieur, vous êtes un spécialiste, et justement, vous, le spécialiste, savez à quel point celui-ci révèle une importance cruciale, notamment dans l’étude du rôle des chèvres dans la politique de la région Perpète-lès-oies dans laquelle vous vous trouvez actuellement. Une information CA-PI-TA...

Il se lève.

De haute stature, il vous dépasse. Imposant ? Grand ? Pas particulièrement, non.
Pourtant, il vous toise insolemment. Rétorquez, défendez-vous ! Ne vous laissez pas faire, enfin ! Ce n’est qu’un idiot fort bien présomptueux, après tout. Un IDH. Un moins de 100. Un moins que rien ?


Pourtant, il a l’assurance tranquille et l’aura magnétique de ceux qui ont vécu bien plus que le commun des mortels. Ceux qui cherchent, virevoltent, entreprennent à chaque instant pendant que vous restez à ne rien faire, posé dans votre canap à lire Gwendalavir’ potins.
Combats, guerres, amourette difficile ? Rien qui ne le fera baisser le regard.

Il semble des gens qui vivent plus en une journée que d’autres en une vie, avec son teint hâlé par le soleil, sombre, et ses rides aux coins des yeux qui le font paraître plus âgé que ses 27 printemps.
Il a presque l’air… sage ?

Non, ne vous méprenez pas. C’est uniquement de la vantardise.

Il vous toise et au fond de ses prunelles aux reflets ébènes brille une lueur ennuyée. Du moins, c’est ce que vous pensez. Vous lui faites perdre son temps, très certainement, ou il daignerait peut-être agiter sa langue afin de vous faire grâce de sa divine parole. Peut-être vous sentez vous gêné à présent, et peut-être aussi éprouvez vous l’envie de vous éloigner de ce crétin vantard. Quel idiot !

Énervant.

Assurément.

Mais vous avez à peine le temps, votre discours oublié, de serrer les poings, dans la ferme intention de lui mettre un pain bien mérité dans la tronche que son visage change du tout au tout. Comme si un marionnettiste capricieux avait tiré soudainement sur les fils de son visage jusqu’à faire relever les commissures de ses lèvres.

Il en est changé. Lumineux.
Eclairé d’un sourire qui, bien que contrastant avec ce que vous venez d’apercevoir, semble étonnamment à sa place sur ses lèvres fines et non plus pincées. Un sourire bon enfant, amusé. Peut-être est-il encore un brin moqueur, mais retenez-vous de le frapper : vous risqueriez de passer pour le méchant de l’histoire ! Il éclate d’un rire bon enfant, à présent, et dévoile une dentition tout à fait convenable -si on omet le bout de pain coincé entre ses dents de devant.

C’est à ne plus rien comprendre !
Le super-énervant-imbécile-finalement-pas-si-méchant n’en ressort que plus agaçant ! Rie-t-il de vous à vos dépends ? Tout dans son air à l’air de vous crier joyeusement « je t’ai bien eu ! ».

Il n’y a pourtant plus attitude méprisante mais seulement sourire franc.
Pas une seule trace d’ennui ou d’arrogance ; seulement un calme reposant.

Les premières impressions ne sont pas toujours les plus justes.


Description Mentale




Aeden suit et a toujours suivi des chemins qui lui sont propres. Il semble évoluer dans une dimension parallèle, semblable et pourtant si différente, floue pour quiconque d’autre que lui.
Ses rêves ne sont pourtant jamais bien compliqués, semble-t-il. Voir l’océan. Partir à la conquête de plaines enherbées. Visiter la capitale. Gwendalavir. Le monde. En 27 ans d’existence, sans doute a-t-il déjà atteint bon nombre d’entre eux. Il trouve pourtant toujours le courage, ou peut-être la naïve stupidité de viser plus loin, plus haut, plus haut encore !, et nul objectif ne paraîtra jamais peser le poids face à sa témérité inégalée. Un jour peut-être voudra-t-il effleurer un nuage, puis toucher la lune et le soleil. Un jour sans doute sera-t-il perdu par son impétuosité.

Véritable baroudeur capable du pire comme du meilleur, il vous adressera un sourire enchanté, des mots enflammés, un plaidoyer digne des plus grands s’il présent qu’une aventure se dresse à l’horizon. Il tentera de vous convaincre, les yeux brillants par l’appel de l’aventure, et n’attendra votre réponse pour s’élancer, loin.

Aeden prend les choses comme elles viennent, tout simplement. Il fait front aux situations qu’il sait ne pas avoir le pouvoir de changer avec un stoisicme inégalé. Il les examine de toute part, les jauge, et décide de les accepter, parfois illuminé du le sourire béat de celui qui ne cesse jamais de découvrir le monde, parfois avec une insolence protectrice.

Et comment ! D’apparence peu avenante, Aeden est sarcastique. Un être lunatique, froid, solitaire. Un imbécile irréfléchi, parieur, casse-cou et casse pied. Trop insupportable pour son propre bien. Mais Aeden s’amuse. Aeden se dresse de tout son haut, prend une voix rauque, grave, terrifiante pour vous hurler quelque chsose qu’il trouvera intéressant avant de laisser échapper un rire claire et franc. Il aime rire du monde, des situations, de lui. De tout. Il ne s’impose aucune barrière, ne semble se sentir concerné par les codes sociaux. C’est un être changeant, qui évolue selon ses propres lois. Un électron libre.

Car si Aeden peut être sarcastique, lunatique et froid, il est aussi rêveur, passionné. Amoureux. Audacieux, certes, mais jamais ni ambitieux ni avide.

Il aime la vie. C’est un passionné, un vrai. Il aime, passionnément. Il est de ceux qui tombent amoureux au premier regard. Amoureux de la vie, des choses, des gens. Il se lance corps et âme dans ce qu’il aime, sans jamais rien attendre en retour. Il se découvre, se réinvente sans cesse, lui, le monde, les lois de l’univers, et vous laissera en plan si par malheur une idée nouvelle lui passe par la tête.

Aeden rit fort et parle fort ; mais il parle peu. Il est de ceux qui, bien que toujours présents, préfèrent l’écoute au dialogue. Il est une oreille attentive,mais souvent, les mots ne lui viennent pas, il ne sait quoi dire et préfère dans ces cas-là se taire plutôt que de brasser du vent.

Oui.

Aeden, c’est tout ça à la fois.



Histoire




«  Le sommeil de l’enfance s’achève en oubli ».
Désert de l’ourou, 6 ans.



Perché au sommet d’une dune écarlate, un enfant regardait l’horizon. Loin devant, une tâche de lumière chassait l’obscurité et congédiait les étoiles. Bientôt, le soleil prendrait la place de la lune.
Un jour, l’enfant avait demandé pourquoi lune et soleil se poursuivaient sans cesse. Ne pouvaient-ils pas simplement vivre en harmonie ? Personne encore ne lui avait donné de réponse satisfaisante.

Le ciel à présent était chargé de lueurs en tout genre. Il lui semblait que le soleil étendait ses rayons comme s’il s’était s’agit de crayons pour esquisser de d’oniriques formes orangées. Identiques au désert. Y avait-il des gens, là-haut, qui se promenaient sur le ciel comme lui le faisait sur le sable ?

Le spectacle était terminé. Le sable avait troqué ses lueurs rosées pour un jaune ardent qui luttait avec le ciel. Son nom, seul son audible à des kilomètres, rompit le fragile équilibre de ce moment magique. Le gamin , qui ne pouvait se targuer d’être bien plus vieux qu’une poignée d’étés, dévala la pente à toute vitesse et rejoignit sa mère qui l’entoura de ses bras protecteurs. Il n’en avait pas conscience, mais avec sa vingtaine à peine atteinte, elle était très jeune. Son visage gardait encore des rondeurs de l’enfance, et lorsqu’elle riait, aux éclats, d’un rire teintant, elle ressemblait à une petite fille.

Il n’avait jamais connu que le désert. Sable et ciel infini. Silence éternel. Bonheur. Il vivait avec sa maman, son grand-père, des dizaines d’autres personnes, et presque autant de dromadaire. Il était le seul enfant.

Peuple nomade, tous ici évoluaient à l'intérieur de ce qu'ils avaient toujours connu et peu avaient la curiosité ou l’envie de chercher au-delà. Quelques âmes téméraires avaient déjà quitté la quiétude de leur tribu. La plupart était revenu.

Le désert était beau, mais le désert Ourou était aussi dangereux. Il fallait se méfiait des étranges créatures, celles qu’on disait constituées des âmes des voyageurs égarés qu’il avait entraperçu à quelques reprises et qui depuis hantaient ses rêves. C’est la raison pour laquelle l’enfant n’avait pas le droit de s’éloigner du campement. Cela ne l’empêchait pas de, jour après jour, transgresser cette règle. Il cherchait chaque matin la dune la plus haute, entreprenait de l’escalader, et admirait l’aurore, loin des tracas de ceux qui, la vue bouchée par les hauts bâtiments, n’avaient jamais pu contempler l’horizon.





« Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige »
Désert de l’ourou, 13 ans.





L’enfant grandit et bientôt déjà, il se voulait grand. Il appris à repérer les points d’eaux, à manier le sabre, et à diriger les chameaux.

D’un enfant silencieux, il devint un adolescent taciturne.

Un soir, alors qu’il surplombait le désert, dominant les autres dunes qui s’étendent à perte de vue, il décida qu’il haïssait le désert. Il leva les yeux. Le crépuscule balayait le ciel et le soleil se gorgeait d’or et de pourpre. Pourtant, déjà il disparaissait, englouti dans les ténèbres de la nuit. Aeden, en cet instant, se sentait comme le soleil. Etouffé par le sable, écrasé par le ciel. Rendu sourd et muet par le silence qui lui était devenu insupportable.

Aeden décida de partir. Il muri sa décision longtemps, alors qu’ils marchaient les pieds brulés par le sable, jour après jour et semaine après semaine. Si bien que, lorsqu’ils croisèrent une caravane d’itinérants avec lesquels ils faisaient parfois affaire, il avait pris sa décision. Aeden repartait avec eux. Leur destination n’importait peu. Villes, campagne, océans ; tout lui allait tant qu’il quittait l’éternité du désert.

Cela fut étonnamment simple.

Un jour, il se réveilla et, respectueux de sa décision, son peuple avait continué son chemin. Leur monde n’était en rien changé. Le soir, ils dresseraient leur camp. Se parqueraient autour du feu. Sans lui. Il n’avait salué personne, pas même sa mère. Pour dire quoi ? Tous savaient qu’ils ne se reverraient jamais. C’était un peu comme s’il n’avait jamais existé.

Un jour, il se réveillera et, conséquence de sa décision, il ne verrait plus de sable.
Ce soir-là, Aeden s’endormit le sourire aux lèvres. Enfin, il se sentait libre.







« Elle est retrouvée.
Quoi ? — L'éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil. »  
Mer des Brumes, 13 ans.





Depuis 2 semaines déjà, Aeden était en mer. Il avait abandonné la caravane aux portes des côtes de l’est et, le regard porté vers l’océan, compris en quoi consisterait la suite de son voyage. Il ne faisait pas que quitter le désert ; il laissait le continent. Il voulait sentir l’air marin, frémir sous les caresses du vent en mer. Vivre l’agitation organisée d’un navire, si différente du calme constant des nomades qu’il avait quitté. Par un coup de chance appuyé par beaucoup de persuasion, le jeune avait réussi à se faire engager au dernier moment en temps que mousse. Depuis, il voguait.

La nuit, il avait l’impression de voler dans le ciel, entouré des étoiles. Les journées étaient bien remplies et il y avait tant à faire et apprendre qu’aucune se ressemblait. Mais aucun de ces instants ne pouvaient rivaliser avec son moment préféré : la soirée, quand les marins se réunissait parfois sous un ciel déjà décoloré pour échanger et jouer.

Il apprit là certaines de ces meilleures manières, et nombre d’expression peu adaptées à son âge peu avancé. Ombre parmi les spectres nocturnes, il circulait entre les hommes, se taisait, souvent. Se délectait de leurs histoires et apprenait beaucoup sur le monde. Il apprit à parier ce qu’il ne possédait pas et parfois, on l’invitait à rejoindre une partie de cartes ou de dés.

Rapidement, Aden tomba amoureux de l’océan. Comment en aurait-il pu être autrement ? Il retrouvait là l’immaculé champ de vision si similaire à celui du désert qu’il avait aimé autrefois mêlé à l’agitation constante du navire. Il tomba également secrètement amoureux de Sonia, une jolie cuisinière ayant une bonne dizaine d’années de plus que lui qui nattait toujours ses cheveux dorés derrière elle et avait un regard. Similaire aux soirées chaudes d’été. Aeden progressait, arpentait à présent le pont de la même démarche chaloupée que les marins les plus aguerris. Si bien que lorsque le navire toucha enfin les côtés Gwendalavariennes, Aeden alla dilapider sa maigre paie dans une taverne en compagnie de ses nouveaux compagnons d’équipage, et signa pour un nouveau trajet. Pour la première fois de sa vie, il se sentait appartenir à un groupe.

Il vécut l’océan un moment encore. Il passa de longues journées de travail éreintantes mais qu’il avait appris à aimer, de nombreuses soirées éclairées par les étoiles à écouter des histoires toutes plus extraordinaires. Pas moins de temps à songer à Sonia qu’il n’avait jamais eu le courage d’aborder. Deux années passèrent, et le désert était à présent si loin qu’il lui semblait qu’il avait toujours vécu en mer.

Il frôlait du bout des doigts sa seizième année d’existence lorsqu’il comprit. Qu’il devait repartir. L’océan libérateur se transforma en geôlier. Il avait peur, peur de ne jamais quitter le navire, de ne jamais rien voir d’autre que la mer. Mer. Désert. Solitude. Peur d’être englouti, recouvert par l’océan. Oublié.

Il descendit à la première escale. Il était seul, sans le sou et ne possédait que quelques maigres affaires parmi lesquelles ne se trouvait aucune carte, qu’il n’aurait de toute façon su lire. Mais il déterminé. Insouciant. Innocent encore, même s’il se voulait déjà adulte. Aeden était prêt à affronter tous les dangers du monde, car l’enjeu en valait la peine. Il repartait à l’aventure. A la conquête de sa liberté.
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29.07.19 11:27
Voici la suite histoire d’Aeden demandé par ces soins:



Aeden Aëjirno



Histoire




C'était au début d'adorables années
La terre nous aimait un peu, je me souviens"
Quelque part en Gwendalavir, 16 ans.





Plus les jours passaient et plus il découvrait, stupéfait, des paysages verdoyants comme il n’en avait jamais vu. Certes, Aeden marchait tous les jours, errait, même, car il savait à peine où il se trouvait, mais il ne s’ennuyait pas. Jamais. Chaque matin lui promettait de nouveaux décors dont il ne se lassait pas. La solitude qui n’avait jamais semblé vraiment le quitter depuis sa tendre enfance l’accompagnait, mais elle lui semblait en ce moment bien douce, et meilleure amie que lorsqu’elle l’accablait dans le désert.

Il était seul, jeune, perdu et ne pourrait tenir ainsi bien plus longtemps, mais il ne semblait en rien préoccupé. Il vivait au jour le jour comme il l’avait toujours fait, et tant que le soleil brillait à son réveil et que la lune veillait sur son sommeil, il était heureux.

Il lui arrivait parfois de croiser d’autres âmes errantes et souvent, ils faisaient un bout de chemin ensemble : il n’était pas toujours sûr de voyager seul, et si le jeune citoyen de l’est possédait le sabre qu’il avait appris à manier plus jeune, il aurait été bien en peine de s’en servir seul face à un groupe de bandits. Ce n’était pas vraiment par sécurité que le jeune aimer cheminer avec d’autres pèlerins. Il était bien trop téméraire pour se soucier du danger, et peut-être même un brin trop naïf pour en soupçonner son existence. Aeden attachait en réalité une importance toute particulière à questionner l’individu sur sa vie et les coutumes de Gwendalavir. Chaque nouvelle rencontre promettait de nouvelles découvertes, des histoires inédites, et quelques fois même les graines d’une amitié naissante.

Il croisait le plus souvent des itinérants ou des simples voyageurs comme lui, mais les rencontres qu’il affectionnait tout particulièrement était celles d’aventuriers en tout genre. Ceux-là n’attendaient qu’il demande pour l’ensevelir sous des récits les plus imagés et incroyables les uns que les autres, et il adorait ces histoires. Il croisa une fois un bien étonnant cavalier en armure lourde -quelle idée de voyager ainsi !- qui descendit en le voyant pour l’entretenir d’un sujet qu’il vanta être « plus important encore que l’empereur ». Il l’entretint pendant plus d’une heure d’une certaine « quête très confidentielle », car il se disait chevalier et ne savait apparemment pas tenir sa langue. Il lui demanda divers renseignements sans lui laisser le temps de caser ne serait-ce qu’un hochement de tête, et si Aeden fut tenté de dire que ramener un objet dont il n’avait jamais entendu parler à un individu dont il n’avait jamais entendu parler n’avait a priori rien de très chevaleresque, il tint sa langue.

Lui n’avait aucune quête. Aeden lui rapporta en revanche son envie de voir Al-Jeit, cité incroyable dont ses compagnons de mer avait vanté les merveilles. Il voulait aussi goûter du Raï grillé, viande qu’on lui avait déclaré être succulente -le pauvre malheureux ne se doutait pas pour un sou que cette déclaration était fausse et qu’on lui avait fait une blague. Siroter de la bière frontalière. Et apprendre ! Si le cavalier trouva ces objectifs forts étonnants, il ne fit aucun commentaire. Les deux compagnons bien mal assortis ne passèrent pas plus de quelques heures ensembles, mais le chevalier se révéla être un bien agréable compagnon au sens de l’humour certain.

Il y eut aussi cette rencontre avec un scribe itinérant à peine plus âgé que lui qui s’échina à lui apprendre les bases de la lecture alors que leur feu projetait des lueurs inquiétantes sur les morceaux de parchemins noircis. Aeden appris à écrire son nom, et si les grosses lettres tremblantes qu’il avait inscrites étaient encore très éloignée de l’écriture fine en patte de mouche du scribe, il en tira une grande fierté. Le scribe parcourait le monde à la recherche de végétaux divers pour améliorer la qualité de ses encres et de ses papiers, et il connaissait beaucoup de choses sur le monde. Il lui apprit que les déserts étaient souvent d’anciennes mers, que les étoiles brillantes dans le ciel étaient simplement d’immenses boules de gaz, et que le soleil ne se couchait pas réellement la nuit, il tournait juste autour de leur planète. Car oui, il habitait sur une planète, et il en existait d’autres semblables loin dans le ciel ! Si Aeden était impressionné par les connaissances du jeune scribe, il n’aima pas ces informations qui brisaient sa représentation du monde. Les étoiles semblaient en perdre de leur beauté et de leur poésie.

Il erra ainsi deux longs mois. S’entêta à progresser à petit pas, car le voyage jusqu’à la capitale était bien long, et il était à pieds. Aeden s’arrêtait de temps à autres dans des petits villages, hameaux ne comptant qu’une poignée d’habitants pour acheter quelques provisions avec ses maigres économies. Il ne restait jamais bien longtemps, gêné par le poids des regards, toujours étrangers malgré lui aux coutumes bien éloignées de celles qu’il avait toujours connu. Les coutumes de la « civilisation ».

Parfois, il songeait au désert. Il se demandait si son voyage n’était pas vain. Il se demandait s’il n’aurait pas du devenir marin pour de bon. Son voyage en valait-il vraiment l’affaire ? IL était parti depuis longtemps à présent. Ses buts étaient obscurs et étranges, même pour lui.

Mais tourner la tête et contempler la nature levait tous ses doutes en un rien de temps. Il ne regrettait rien.





« Rien ne dit
dans le chant de la cigale
qu’elle est près de sa fin"
16 ans et demi – ferme fortifiée





L’hiver approchait. Aeden connaissait les températures fraîches ; le désert était glacial la nuit. Les jours raccourcissaient, les arbres perdaient un peu de leur parure pour prendre une apparence froide et inquiétante. Il frissonnait sous sa cape légère de voyage. C’est la raison pour laquelle il chercha à s’abriter dans une ferme fortifiée abandonnée qu’il croisa sur son chemin.

Il ne se doutait pas qu’il y ferait la rencontre la plus importante de sa vie.

Le jeune étranger se lova dans un coin d’une grange qui n’avaient pas servi depuis des lustres, au chaud dans la paille qui le protégeait des courants d’air qui lui glaçait le sang, et sombra rapidement dans la dimension des rêves…

Pour se faire réveiller d’une façon peu agréable. Un homme, la soixantaine passée, agitait une fourche devant son nez en lui hurlant de s’en aller, le prenant pour un voleur. Aeden en aurait presque eut le sourire aux lèvres ! Il s’en abstint cependant et s’efforça de lever toutes ambiguïtés sur sa présence ici. Il lui raconta son voyage. Il lui exposa le froid dehors. Le vieil homme l’invita chez lui.
Aeden en appris beaucoup sur ce curieux vieillard. Homme pourtant encore vigoureux malgré son nombre respectable d’années, il se terrait là pour attendre la mort. Il lui raconta la solitude. L’attente. Le désespoir. Il était seul. Sa femme était morte il y a de ça des années, emportées par la maladie. Ses enfants l’avaient quitté, insensible, inconscient de la peine de leur père. L’homme était plus seul encore qu’Aeden ne l’avait jamais été. Il lui prépara une paillasse devant la cheminée où il dormit d’un sommeil sans rêve, bercé par les craquements irréguliers du feu.

----


Le jeune homme était perché non plus sur une dune mais sur un monticule de neige aux éclats argentés. Il n’en avait jamais vu avant d’arriver en Gwendalavir. Emerveillé par les épais flocons immaculés qui tombaient en dansant du ciel, il en avait gouté quelques-uns et passé plusieurs heures à s’en imprégner, plus excité encore qu’un enfant le soir de noël.

La neige, arrivée bien tôt dans l’année, les avaient tous deux pris au dépourvu. Tombée soudainement la nuit de son arrivée chez Edouard, le vieil homme qui l’avait pris sous son aile, elle l’avait empêché de reprendre la route : Aeden n’était pas parti le lendemain, ni même le surlendemain. Il était resté en compagne du vieil homme plusieurs longs mois à attendre la fondue des glaces et à briser leurs solitudes respectueuses. Il avait trouvé en Edward un mentor, le père qu’il n’avait jamais eu. Edward avait retrouvé en Aeden un fils et une raison de vivre.

Il lui avait parlé de sa vie, longuement. Il lui avait tout exposé : son enfance loin d’ici, à Al-Far. Sa rencontre avec sa femme et leur rêve de s’installer loin, coupé du monde, pour fonder leur famille. Il lui avait raconté la peur et la joie de la naissance de sa première fille. Leurs premiers pas en ce monde. Leur vie ici, à cinq, et l’allégresse constante dans laquelle il vivait.

Il lui avait dit la découverte de la maladie de sa femme. Raconté ses peines, ses espoirs de guérison, et son désespoir lorsqu’il l’avait trouvé blottie contre lui, un matin. Morte. Il lui avait raconté le départ de ses trois enfants, les larmes aux yeux.

Il n’eut besoin de lui dire la solitude. Aeden savait.

Le vieil homme lui appris beaucoup de choses élémentaires. Encore vigoureux, il lui enseigna comment tirer à l’arc. Il lui montra quelles espèces il pouvait consommer et, au contraire, les plantes qui le tuerait à coup sûr. Instruit, il eut la patience d’achever ce que le scribe avait commencé en lui enseignant à lire à écrire. Ils discutèrent, beaucoup, et trouvèrent l’un en l’autre un ami fidèle. Précieux.

Aeden était à peu près sûr que ce vieil homme de soixante ans était son premier, meilleur et seul ami.

Aeden pris conscience de nombreuses choses en sa compagnie. Il fut pris de terribles remords et regretta de n’en avoir jamais dit plus à sa mère. Il voulait lui dire adieu. Qu’il lui pardonnait les erreurs qu’elle avait faite avec son enfant, car il savait à présent qu’elle était à peine plus âgée que lui lorsqu’il était né. Il avait envie de lui dire qu’il l’aimait. Qu’il lui souhaitait d’être heureuse.

Il comprit la beauté, la fragilité, et la valeur de la vie. Il regretta d’avoir été toujours spectateur de la sienne, acteur passif ne nouant de relation avec personne. Il regretta ses silences. Il comprit qu’il n’avait le droit de prendre de l’importance, même inconsciemment, dans la vie de quelqu’un pour ensuite s’enfuir. C’était égoïste. Cela causait de la peine. Il ne le souhaitait à personne. Aeden en appris bien plus sur la nature des relations humaines avec Edouard qu’avec tout le reste des âmes qu’il avait un jour croisé. Il aima ce vieil homme comme un mentor. Comme un père

Il repartit aussitôt que la neige eut fondu, sur un solide cheval brun de ferme, bois, offert par le vieil homme. Il lui arracha la promesse de revenir tous les ans au printemps. Il pourrait ainsi visiter les alentours, le reste de la propriété. Chasser ensemble. Tous deux espéraient que ce moment arriverait vraiment, mais aucun n’y croyait vraiment.

Aeden n’osa pas se retourner. Il n’aurait su retenir ses larmes.






« Ineffable lever du premier rayon d'or,
Du jour éclairant tout sans rien savoir encor!
O matin des matins ! amour ! joie effrénée
De commencer le temps, l'heure, le mois, l'année !
Ouverture du monde ! instant prodigieux ! »
17 ans, à l’approche d’Al-Jeit.








La fin de son voyage se déroula rapidement. Il n’était plus très loin de la Ô combien attendue capitale à cheval, et alors que les jours s’écoulaient, les chemins s’élargissaient et se remplissaient d’un tas de gens. Certains, à cheval, étaient habillés de tuniques colorées et brodées de fils étincelants. D’autres portaient à peine des haillons. Aeden savourait sa solitude et pris moins souvent le temps de discuter qu’il ne l’aurait voulu mais il gardait son objectif en tête. Al-Jeit.

Il se sentait éteint, par moment. Epuisé de ce voyage sans fin. N’aurait-il pas mieux fait de rester avec son vieil ami ? La renommée capitale en valait-elle vraiment la peine ? Il avait le sentiment de faire une erreur. Une erreur qu’il pleurerait toute sa vie.

Aeden avait pour une fois voygé de nuit. Il éprouvait le besoin de renouer avec lui-même, et entouré de rien sinon des étoiles, il pouvait s’imaginer être n’importe où. Dans les bras de sa mère dans le désert. Riant avec Edouard. Il descendit de Brume pour le ménager et marcha à ses côtés, seul dans le noir, dans un silence méditatif tel qu’il retint son souffle un moment. Une brise fraîche le tenait éveillé. Vivant. Un sourire éclaira son visage fatigué.

Il était heureux.

Il ne le savait pas, mais exactement dix-sept années plus tôt naissait dans de lointaines contrées ensablées un petit garçon nommé Aeden.





« La vie est une fleur qui s'épanouit lentement
Un a un ouvre ses pétales, éclatante de beauté »
Dernier chapitre : Al-Jeit, 17 ans.






Aeden avait aperçu la cité dès le lendemain. Elle était apparue soudainement, éclairée par le soleil levant, lumineuse et étincelante, comme une oasis dans le désert. Il y resta quelques mois.
Il eut rapidement la ferme conviction qu’aucune description ne saurait jamais égaler la beauté de cette ville. Le langage était une chose magnifique, mais il n’était pas magique, et bien qu’Aeden n’était pas très instruit, il savait du profond de son âme qu’aucun mot ne suffirait jamais à partager ce qu’il avait ressentit la première fois qu’il avait aperçu ses hauts bâtiments enchanteurs.

Mais Aeden n’était pas habitué à la ville. Il était un enfant du désert. IL avait grandi dans les espaces vides, silencieux, épargnés par les humains. La ville était bruyante. Elle grouillait de gens. Il était toujours à contre sens, perdu. Etranger dans une cité de gens venus de tout horizon. Etranger à la civilisation des hommes.

Pourtant, il essayait ! Il avait fréquenté avec conviction les tavernes, bus et ri avec passion en compagnie d’inconnus. Ecouté avec joie les chansons des ménestrels et bardes les plus réputés du royaume. Progressivement, il s’était fait aux us et coutumes de chacun.

Il vivait la nuit, travaillait le soir et dormait la nuit. Souvent, il flânait dehors alors que la ville et ses respectables habitants dormaient, toujours seul. Il aimait courir sous la pluie alors que personne ne regardait. Comme un enfant. Comme un homme libre. Lorsque la solitude commençait à lui pesait, il allait visiter Brume et lui racontait sa journée en le brossant. D’autres fois encore, il écoutait les histoires et récits d’autres, aventuriers, chevaliers, et se sentait tout petit face à ce qu’ils avaient accompli.

Quelques fois encore, il escaladait les murs de la ville nocturne et restait là, perché, des heures durant, seul face au vent et à la nuit.

Aeden était à peu près certain d’aimer cette ville. Il aimait les gens qu’il y avait rencontré. Leurs histoires plus passionnantes les unes que les autres. Pourtant, il ne parvenait pas à s’y sentir chez lui.

Un jour, il se rendit compte qu’il n’était plus émerveillé.

Il eut peur. Terrifié de se perdre, d’accomplir les mêmes mouvements tout le reste de sa vie, aveugle, muet, sourd. Angoissé à l’idée de passer à côté de sa vie. Effrayer d’oublier de courir, rire, aimer. Peur de désapprendre le bonheur.

Alors il repartit. Pourtant, il savait que son voyage s’était terminé en même temps que son enfance ici, entre les murs féériques d’Al-Jeit.

Il ne fuyait plus ; au contraire, il était temps d’apprendre enfin à vivre.







Epilogue.





Aeden rejoint Garich, chevalier au tempérament bouru rencontré dans une taverne. Il lui a promis qu’il pourrait enfin goûter de la viande de Raïs grillé, même si ce n’est vraiment pas bon, s’il l’accompagnait dans sa quête qui les a emmené loin, aux abords des pays faël.

Il a toutefois été de retour chez son vieil ami à temps pour remplir ses engagements.
Il fait son petit bout de chemin à droite et à gauche, remplissant parfois des petites missions pour gagner de quoi subvenir à ses besoins, se fait embaucher dans des expéditions plus importantes pour toujours découvrir plus.
Il ne part jamais très longtemps ; il rend visite à Edward tous les printemps.
Il agit ainsi pendant cinq ans encore.
Un soir, Edouard rend son dernier souffle à un âge fort honorable, Aeden à son chevet. Il meurt heureux, en paix, aux côtés de l’être qui l’aime le plus au monde. Aeden pleure longtemps, et l’enterre sous l’arbre qui devient rose au printemps qu’Edouard aimait tant.

Aeden n’est jamais retourné dans le continent de l’est. Il a pris la mer, à plusieurs reprises, mais n’y a jamais fait escale. Quelque part, il a peur. Bien qu’il n’ait jamais perdu son accent étranger, chez lui, c’est Gwendalavir maintenant.

La solitude qui l’accompagne depuis qu’il est enfant ne l’a jamais tout à fait quitté, mais à mesure que les années passent, il se fait quelques vrais amis. Il décrocherait la lune pour eux.

Il apprend beaucoup de chose. A jouer quelques airs simples à la lyre, appris grâce à un barde avec lequel il a cheminé. A dire quelques insultes en Faël -il en a enfin rencontré un ! Il comprend enfin que la viande de Raïs, ce n’est vraiment pas très comestible.

Il ne s’arrête jamais plus de quelques mois, mais il est heureux.

Et il a encore toute sa vie devant lui.



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Killian Delkaïron
Féminin
Âge : 30
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Mon personnage
Sexe et âge: Ex-Marchombre de 30 ans...une femme bien entendu
Aptitudes: Sait ce battre contre toutes sortes d'armes, n'a pas peur et viendra toujours en aide aux autres
Killian Delkaïron
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29.07.19 19:31
Bienvenue à toi et bon courage :)
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Neleam
Féminin
Âge : 30
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Messages : 10802
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Sexe et âge: Femme d'une petite trentaine d'années, MORTE
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Neleam
Chevalier__Admin



29.07.19 19:58
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende
Salut Aeden !
Contente de voir que tu a réussi à faire ton marché parmi les types de personnages :'D Et c'est pas grâce à moi !

Tient, t'as même réussi à trouver le mot de passe ! Vu la phrase... je dirais qu'il est entier XD Je m'étais posée la question hier, si dans notre nettoyage on avait pas scalpé le mot de passe... j'imaginais déjà les nouveaux s'épuiser à lier et relire le règlement à la recherche d'un mot de passe alors que... ben il n'y en a plus. :')
Et pour ta remarque quant aux liens morts... En effet. J'ai rectifié tout ça hier ! Si tu regarde le guide du forum (c'était là les liens morts n'est-ce pas? de mémoire il n'y a pas de liens ailleurs) c'est rectifié et... il y a nettement moins de lecture !

Je suis super contente que tu joues, un homme, expérimenté et.. hum hum. Appétissant.
(Roxane, sort de ce coooooorps!)

Allez ! Fini cette fiche que tu ailles RPer :D
Hésitez pas à poster à la fin pour prévenir les admins ;)

Bisous et bonne fin de journée !
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Alice Blanc
Féminin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : /
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Mon personnage
Sexe et âge: 20 ans c'est une fille
Aptitudes: pratique la boxe française et sais dessiner
Alice Blanc
Terrien [Admin]



29.07.19 20:06
https://ewilan.forumactif.fr/t2489-alice-blanc
Oui!!! Un monsieur de l'Est! Et quel homme! Bienvenue à toi, hate de voir ce que tu nous réserve!
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Esrin Ilïen
Masculin
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Date d'inscription : 06/09/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Mâle de 26 ans
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Esrin Ilïen
Légionnaire__Membre



31.07.19 7:19
https://ewilan.forumactif.fr/t2881-esrin-le-legionnaire-aveugle
Même si je te l'ai déjà dit, bienvenue sur le forum !

Quel plaisir de voir un citoyen de l'Est, on en manquait par ici :D

Bon courage pour la rédaction de ta fiche et si tu as des questions tu es libre et même encouragé à nous les poster ici ou par message privé.
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Aeden Aëjirno
Masculin
Âge : 22
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Mon personnage
Sexe et âge: Homme, 27 ans
Aptitudes:
Aeden Aëjirno
Citoyen de l'Est



08.08.19 12:33
Hello ! Un Petit UP pour vous avertir que ma fiche est enfin terminée et postée !

Merci pour vos Messages d'accueils Aeden Aëjirno 1985585843
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Syran Olara
Féminin
Âge : 20
Autre(s) Compte(s) : xxx
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Mon personnage
Sexe et âge: Homme, 22 ans
Aptitudes:
Syran Olara
Itinérant



08.08.19 14:28
Wa !! O.O

TA fiche était vraiment agréable à lire, c'était un plaisir, merci !!
J'aime beaucoup comment tu as écrit la description physique, c'est très immersif je trouve :)

Hâte de voir ce que tu vas écrire d'autre http://www.sherv.net
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Esrin Ilïen
Masculin
Âge : 29
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 322
Date d'inscription : 06/09/2016

Mon personnage
Sexe et âge: Mâle de 26 ans
Aptitudes: Légionnaire Aveugle
Esrin Ilïen
Légionnaire__Membre



08.08.19 20:44
https://ewilan.forumactif.fr/t2881-esrin-le-legionnaire-aveugle
Bien le bonsoir noble voyageur venu de l'Est.

Après une étude poussée de ta fiche, j'ai l'honneur de t'annoncer que ton personnage est validé ! Tu peux dès à présent accéder aux différentes zones RP du forum, on espère tous t'y voir actif :)

Félicitations de la part du Staff.


Le petit mot d'Esrin : C'est une très belle fiche, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à la lire. Toutes mes félicitations !
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Alice Blanc
Féminin
Âge : 26
Autre(s) Compte(s) : /
Messages : 785
Date d'inscription : 04/07/2015

Mon personnage
Sexe et âge: 20 ans c'est une fille
Aptitudes: pratique la boxe française et sais dessiner
Alice Blanc
Terrien [Admin]



09.08.19 10:55
https://ewilan.forumactif.fr/t2489-alice-blanc
Ta description est superbe!! Original le point de vu Aeden Aëjirno 1985585843
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Aeden Aëjirno
Masculin
Âge : 22
Autre(s) Compte(s) : xxx
Messages : 21
Date d'inscription : 26/07/2019

Mon personnage
Sexe et âge: Homme, 27 ans
Aptitudes:
Aeden Aëjirno
Citoyen de l'Est



09.08.19 11:31
Yes ! Je vais enfin pouvoir flooder RP de façon intempestive ! Aeden Aëjirno 2793166125

Merci à vous trois, ça fait hyper plaisir d'avoir des retours positifs !
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Neleam
Féminin
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Messages : 10802
Date d'inscription : 28/11/2010

Mon personnage
Sexe et âge: Femme d'une petite trentaine d'années, MORTE
Aptitudes: Guerrière émérite, grande conteuse et bonne résistance à l'alcool.
Neleam
Chevalier__Admin



10.08.19 0:56
https://ewilan.forumactif.fr/t1995-neleam-une-femme-de-legende
Saluuuut !
C'est une sacré fiche que tu nous a pond ! :O
Je la lirais quand je serais en vacances 8) Dans tout les cas je suis impressionnée, héhé !

Ca qui me fait beaucoup rire, c'est le trait de caractère "rieur invertébré" alors que sur l'avatar il tire une tête d'enterrement :') Bon début.

haha, je te souhaite de bien t'amuser ici et t'as intérêt à RPer mon petit ! Sinon... *laisse planer la menace*

Allez, va-donc flooder et te faire des amis Aeden Aëjirno 1985585843 A mon retour, je veux te voir actif !
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Aeden Aëjirno
Masculin
Âge : 22
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Date d'inscription : 26/07/2019

Mon personnage
Sexe et âge: Homme, 27 ans
Aptitudes:
Aeden Aëjirno
Citoyen de l'Est



10.08.19 17:31
Oui mamaaaan Neleam !
Je te fait de la lecture de vacances tavu, je suis trop une personne intentionnée !

(Il est rieur, certes, mais je suis à peu près sûr qu'il possède des vertèbres Aeden Aëjirno 33121 )
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