| | |  21.02.08 19:34 Farenor avait fait la route des Archipelles jusqu'à All-Poll à cheval, accompagné de ses lieutnants, ainsi que de quelques pirates débutants, étants prêts à tout pour faire leur preuves. Le trajet s'était déroulé à peu près sans encombre, si on oublie la bagarre avec les gardes dans les rues de Feriane, où ils avaient perdus un homme.
Leur venue à All Poll était principalement motivée par la création du plaque commerciale, de contrebande d'arme et d'autres produits illégaux au coeur d'All Poll. Ce serait aussi un moyen d'avoir des informations sur la vie de Gwendalavir. Ils avaient quelques connaissances sur place, qui les attendaient pour monter l'affaire. De plus, cela leur ferai un deuxième QG, cette fois ci à l'intérieur des terres.
Farenor arriva donc aux portes d'All Poll, accompagné de ses sbires, tous en armure de combat, portants armes et cicatrices. Les passants les regardaient avec des regards inquiets, tandis que les gardes refermèrent leur mains sur le manche de leurs épées. La tension monta d'un cran.
Un des lieutenants de Farenor lui murmura à l'oreille:
Vous ne pensez pas qu'on aurez pu au moins porter une robe pour dissimuler nos armure? On ne passera pas le barrage des gardes.
J'aime attirer l'attention. Les gens on peur, nous sommes mis en valeur. C'est parfois important, et très drôle de sentir le pouvoir que l'on à par l'apparence...
Le lieutenant ne répondit pas. Il n'en eu pas le temps.
Une patrouille de Frontaliers, environ une quinzaine, arrivait dans leur direction. Visiblement, ils avaient étés trahis. | | | 22.02.08 22:17 June s'était rendue à Al-Poll avec la patrouille de Frontaliers. Le grade de son père la rendait responsable du groupe de soldats au même titre que le commandant, aussi se tenait-elle à l'avant de la patrouille.
Vêtue du cuir simple des Frontaliers, elle ne portait comme arme que son sabre derrière son épaule.
Lorsqu'ils passèrent les portes principales d'Al-Poll, une femme, visiblement servante, s'approcha d'eux. Elle s'avança jusqu'a Eole, le cheval de June, et fit signe à la Frontalière de se pencher. Quand l'oreille de June fut au niveau de sa bouche, elle chuchota:
-Des pirates. Nombreux. A la porte Sud...
Puis, sans rien ajouter d'autre, elle s'enfuit d'une démarche chancelante.
June se redressa, croisa le regard du commandant, puis s'adressa à ses hommes:
-Tous à la porte Sud. Un groupe de Pirates vient d'entrer dans la ville. Allez!
Un quelques minutes, ils repérerent les Pirates. S'arrêtant devant eux, June et le commandant avancèrent d'un pas.
-Pirates, lança June en inclinant légèrement la tête. Pourrais je avoir les raisons de votre arrivée dans cette ville? | | | 22.02.08 22:33 Farenor fit taire ses hommes d'un signe de main.
Si ils admettaient être pirate, ils déterreraient la hache de guerre. Il prit une bouffée d'air frais, et annonça d'une voie claire et forte.
Qu'est-ce qui vous fait croire que je suis pirate? Nous sommes une bande de mercenaire, qui après un travail harassant, prend un repos bien mérité dans la belle ville qu'est All Poll. Ne nous méprenez pas avec des pirates par pitié.
Il sortit une épée de son fourreau, et fit quelques passes avec.
Parce que je sais manier l'épée, je suis un pirate? Si tel est le cas, que je sois pendu!
Il parlait avec une conviction qui ébranla les passants. Même quelqu'un qui connaissait personnellement aurait douté de son implication dans la piraterie.
Il rangea son arme, faisant mine de marcher vers la porte pour rentrer dans la ville, attendant plus une réaction de la Frontalière qu'autre chose. | | | 22.02.08 22:56 June resta immobile. Il ne suffisait pas de faire tournoyer une épée en criant des phrases sensées émouvoir pour l'impressionner.
-Ne parles pas trop vite, Pirate. La corde autour de ton cou pourrait être très vite passée.
La confiance n'était pas quelque chose que June accordait facilement. Lorsque l'homme qui semblait les mener fit mine d'entrer dans la ville, June ne broncha pas. Elle ne voulait pas déclencher de combat en pleine ville, ni apeurer les passants. Elle jeta un regard méfiant au groupe d'hommes, puis finalement, haussa les épaules.
-Vous possédez de très belles armures, mercenaires, dit-elle simplement en insistant sur le dernier mot.
Sans rien ajouter, elle se tourna vers ses soldats, et leur fit signe de faire demi-tour. Dos tourné aux "Pirates", elle se tut, attendant une réaction de leur part. | | | 24.02.08 15:35 Farenor et sa troupe continuèrent d'avancer. Ils laissèrent leur cheval à l'écurie, et entrèrent. Les gardes estimèrent sans doute que puisque les Frontaliers n'avaient pas bronché, eux n'avaient pas leur mot à dire non plus.
La petite troupe continua son chemin jusqu'à s'engouffrer dans l'une des artères secondaires de la villes, l'une des plus grandes rues et les plus peuplées. Cette fois ci, ils purent parfaitement se mêler à la foule, puisque les hommes en arme n'étaient pas rares dans la ville. Farenor souffla a son bras droit:
Prend garde. Les Frontaliers nous suivent sans doute. Change tes habits et surveille la zone pendant quelques temps, pour t'assurer qu'ils ne nous trouveront pas.
L'homme s'éloigna, allant s'acheter des habits amples à passer par dessus son armure.
Farenor entra dans une petite boutique, où un homme de forte carrure vint les accueillir.
Bienvenue dans ma tanière, nobles Pirates! Suivez moi, nous allons nous mettre à l'aise.
Huit hommes restèrent à l'entrée, les quatre lieutenants vinrent avec Farenor, et un des Pirates, un mercenaire du chaos, se posta à l'entrée, faisant office de videur.
Dans la pièce où les négociations commençaient, l'ambiance se tendit légèrement. | | | 04.03.08 22:07 June remonta sur son cheval, et observa le groupe d'hommes s'enfoncer dans les rues d'Al-Poll. Elle ne pouvait pas les charger comme ça; un doute planait.
Elle était toutefois certaine qu'ils étaient des pirates. Elle choisit deux de ses hommes, les plus fins et discrets.
-Erwan, Nyio, enlevez vos armures, et faites vous passer pour des habitants de Al-Poll. Visitez les tavernes et auberges, et lorsque vous les aurez trouvés, observez les discrètement. Pas question de déclencher une bataille, ni de la tension. Soyez discrets.
Les deux hommes laissèrent leurs armures et montures, et commencèrent la mission qui leur avait été donnée. Pendant ce temps, June se tourna vers un autre soldat.
-Djuhn, retourne à la Citadelle. Préviens le Seigneur Til'Illan qu'un groupe de pirates vient d'arriver. Aller!
Songeuse, June salua le commandant et s'éloigna au petit trot, à la recherche d'un indice quelconque.
En s'arrêtant devant la porte d'une boutique, elle remarqua un homme solidement bâti posté devant la porte. Il lui barra le chemin. Elle s'avança vers lui, un sourire narquois aux lèvres:
-Depuis quand les mercenaires ont-ils besoin de surveiller les entrées des boutiques? Si vous n'avez rien à vous reprocher, laissez moi entrer. | | | 06.03.08 21:56 [Tu n'es pas censé savoir que c'est un Mercenaire...]
L'homme ne bougea pas. Il répondit d'une voix blanche:
C'est un bureau privé. Avec tout le respect que je vous doit au vu de votre condition de Frontalier, je ne peut vous laisser entrer.
Il avait parlé d'un ton neutre, celui d'un homme simple. Et c'était très convaincant. Il était aussi performant pour tuer que pour jouer la comédie, et c'était dire s'il était bon acteur. C'était la majeure raison pour laquelle Farenor l'avait choisit d'ailleurs...
A l'intérieur, Farenor fumait tranquillement un cigare. Il réfléchissait au conditions proposées par son hôtes, c'est à dire de servir de plaques tournantes au marchandises qu'il acheminerai, et de fournir lui même sa part du marché, garnissant un butin riche de marchandise.
Cependant, il deviendrait un associé plutôt qu'un intermédiaire, ce qui n'était pas un cadeau. Hujle, de son nom, était l'un des hommes les plus influents d'Al-Poll, et c'était un carnassier. Il n'hésiterai pas une seule seconde à doubler Farenor, et ceci par tout les moyens possible.
C'est entendu, dit Farenor, les yeux dans le vague.
Il ajouta d'une voix tranchante, lourde de menace; tout en plantant ses yeux dans ceux de son interlocuteur.
Mais si vous essayez de nous doubler, les Pirates viendront raser votre fragile réseau.
Bien entendu, le réseau de Hujle était tout sauf fragile. Il ajouta:
Vous n'êtes rien face à la Confrérie. Si vous nous trahissez, attendez vous à une mort très douloureuse façon Pirate. | | | |
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