| | |  03.05.08 14:35 Tàri se baladait sur les rives du lacs. Seule.
Elle était plongé dans ses pensée et regardait dans le vague.
Elle aperçu alors non loin une silhouette féminine qui comme elle marchait sur la rive.
La légionnaire se dit que ce n'était pas si étonnant , elle se trouvait près d'une grande ville après tout.
Tàri décida d'aller saluer la jeune femme.
-Bonjour .
Dit elle simplement. | | | 04.05.08 20:05 [Aparament, c'est à moi de planter le décor. Je propose une après midi de printemps, si cela ne te conviens pas, n'hésite pas à me le faire savoir. J'éditerais.]
Trois jours après son arrivée à Al-Chen, ayant réglé quelques détails lui tenant à coeur, Arwena avait décidé de s'offrir un petite promenade de santé, si elle pouvait dire ansi. La jeune femme eut un soupir de bien être, l'endroit était vraiment magnifique. Elle y était déjà venue, une fois seulement, et elle avait tout de suite aprécié la splendeur du lieux. L'immensité du lac Chen s'étalait à perte de vue sous ses yeux, et les rives sur lequelles elle marchait étaient bordée par la végétation. C'était une après-midi ensoleilée, mais une petite brise fraîche courait dans l'air, et Arwena frisonna. La rêveuse ne portait qu'une simple robe de lin blanc, et le vent printanier s'y engouffrait joyeusement, en profitant pour soulever quelques unes de ses longues méches de cheveux bruns. Le sabre légué par sa mère était fixé entre ses épaules, plus par attachement sentimental envers l'objet que par réelle nécéssité. Si elle possédait quelques rudiments en escrime, elle était loin d'être une guerrière. De plus, elle doutait de la présence d'un quelconque danger.Elle était pieds nus, et tenait ses chaussures de toiles dans une main. De l'eau jusqu'au chevilles, elle avançait en mettant un pieds devans l'autre, dans une attitude enfantine très caricatural.
-Bonjour.dit-elle simplement en entendant une voix dans son dos. | | | 06.05.08 20:33 Tàri eut l'impression que la jeune femme n'était pas très adepte de la discutions , elle fut déçue car au fond elle avait besoin de parler. De briser ce mur de glace qu'elle avait construit autour d'elle pour se protéger. Qui ne faisait que la gêner.
Elle soupira intérieurement et pris ses distances avec la jeune femme, s'asseyant sur le bord de lac.
Le brise lui ébouriffa légèrement les cheveux qu'elle remit en place d'un geste de la main.La légionnaire avait très chaud , elle se maudit de ne pas avoir quitté son armure.Elle enleva ses bottes et trempa ses pieds dans l'eau fraiche. | | | 06.05.08 21:04 Arwena avait gueté la phrase qui aurait du jaillir dans son dos. Aparament, elle est la femme, qu'elle avait identifié comme telle grâce à sa voix, était les seules présences humaines en ce lieux, il aurait été normal d'engager une conversation. Mais seul le vent lui répondit, et le silence demeura maître. Hasardant un regard en arrière, Arwena s'aperçut que l'inconnue s'était assit. Arwena en profita pour l'observer attentivement, l'élément le plus frappant était bien sûr l'armure, que la jeune femme portait malgré la chaleur. La rêveuse, avait apprit à ne pas juger les gens à la première impression, mais elle classa tout de même l'inconuue dans une catégorie, celle des guerriers, des combatants.
Il faisait décidément beaucoup trop chaud. Obéissant à un désir soudain, Arwena passa le foureaux du sabre par dessus ses épaules. Elle retira aussi sa robe, la présence d'une autre personne ne la dérangeait nullement, car elle était loin d'être pudique. Laissant le tout sur la rive, elle s'enfonça prudement dans l'eau. Ayant grandis dans les Marches du Nord, elle était habituée au eaux froides. Il n'y avait pas de courant, et les flots étaient d'une clarté et d'une fraicheur apaisante. Lorsqu'elle eut de l'eau jusqu'au épaules, la rêveuse se laissa couler. On aurait pu croire qu'un vertige l'avait saissit et qu'elle allait se noyer, mais il n'en était rien.
Arwena nageait à présent sous l'eau, elle savait qu'elle devrait remonter à la surface d'ici une minute environ, car l'air commençait doucement à lui manquer, bien qu'elle était une adepte de la plongée en apnée. Elle aimait le monde sous-marin, tout était calme serein. C'était une ambiance particulière, loin de toute les agitations de la vie. | | | 07.05.08 13:07 Tàri se mouilla le visage a l'aide de ses mains , la chaleur était telle qu'elle descida de retirer le haut de son armure.
Cependant , elle garda son katana près d'elle car cela lui conferait un sentiment de sécurité.
Quand elle vit la jeune femme sortir la tête de l'eau , elle se dit que c'était le moment propice pour lancer une conversation.
Tàri sourit a la jeune femme dont elle ignorait le nom et lui demanda d'un voie douce:
-Comment t'apelles tu ?
La légionnaire avait remarqué que l'aura de la jeune femme était la même que son amis Arthur , protectrice et bienfaisante. | | | 07.05.08 14:20 Arwena venait de remonter à la surface. Elle respirait à pleins poumons l'air qui lui avait manqué quelques minutes plus tôt. Reprenant lentement son souffle, elle ne répondit pas imédiatement à la question. Elle regagnant rapidement la rive en dos crollé, récupéra sa robe, et l'enfila par dessus ses sous-vêtements trempés. La rêveuse vînt ensuite s'asseoir près de la guerrière, et posa son sabre incurvé à côté du katana.
-Arwena, et toi ?
La réponse était sur le même ton que la question qui l'avait précédé. Un sourire engageant acroché au lévres, Arwena replia ses jambres contre elle, et les entoura de ses bras.
Son vêtement de lin était doucement humide sur sa peau où brillait des perles d'eau. La légére brise jouait dans ses cheveux dégoulinant, et Arwena songea que la chaleur était venue prématurément, après tout, ce n'était pas encore tout à fait l'été. Théoriquement, il était encore dans la saison printanière. Distraitement, elle se mit à jouer avec la chaîne de son pendentif, qui représentait un "F" et un "R" entrecroisés. | | | 07.05.08 16:20 La jeune légionnaire observa le pendentif qui avait l'air ancien , elle s'allongea dans l'herbe et regarda le ciel , bleu , sans nuage.
Elle était bien.
Sereine.
Elle mourait d'envie de faire la connaissance de la jeune femme dénommé Arwena .
-Je m'appelle Tàri
Elle lui fit un grand sourire , qui montrait entièrement ses dents blanches.
-Arwena, ne serais-tu pas une rêveuse?
Depuis qu'elle l'avait vu elle avait cette intuition, la jeune femme dégager temps de bienveillances , que assise a coté d'elle Tàri eut l'impression que tout ses soucis n'étaient plus rien , que de la poussière insignifiante. | | | 10.05.08 14:13 Arwena perçut le regard de Tàri, elle tourna le pendentif dans sa main, avant de le glisser sous sa robe. Seul la chaîne autour de son cou était visible à présent.
-Un F et un R. commenta-t-elle.Ma mère était une frontalière, mon père un rêveur.
La question de Tàri la fit rire interieurement, et elle ne put s'empêcher d'aprécier la perspicacité de la jeune femme.
-En effet, je suis rêveuse. Cela se voit tant que ça ?
La question lui tenait à coeur car elle était étonné que Tàri ait si facilement deviné sa véritable nature. Tout en parlant, Arwena gardait son petit air enigmatique. | | | 10.05.08 14:37 Tàri sourit a la jeune femme .
-J'ai un très bon ami rêveur nommé Arthur Mil'Gysan , et vous les rêveurs , vous dégagez comme une aura bienfaitrice et protectrice. On ne ta l'a jamais dit?
Tàri s'allongea elle regardait le ciel les pieds dans l'eau.
Le monde était beau quand on était loin des batailles et de tout le sang qui coulait.
La jeune femme sentit le vent la rafraichir , elle attendit une quelconque réponse d'Arwena. | | | 10.05.08 14:45 -J'ai eu le plaisir de rencontrer le rêveur dont que tu viens de mentionner. C'était à Ondiane. précisa-t-elle.
Cette fois elle rit ouvertement, un rire léger et frais, comme la douceur du vent.
-On me l'a déjà fait comprendre de manière implicite, mais on ne me l'a jamais dit clairement.
Son sourire amusé ne la quitta pas, et elle s'allongea elle aussi. Elle était étonnée par le mots que Tàri avait employé pour qualifier l'aura qui se dégageait d'elle. | | | 10.05.08 17:59 Tàri éclata d'un rire pur et joyeux .
Qui sait une amitié commençait peu être.
Elle barbota les pieds dans l'eau ,comme une enfant, elle se sentait bien...
Elle était sereine.
Cependant , elle savait que cette " pause " serait de courte durée et que bientôt il faudrait affronter a nouveau les lois de la légion. | | | |
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