La petite salle d'armes. Loin d'être vraiment petite, la pièce était brillament éclairée par la clarté matinal. Plancher de bois sombre, et armes acrochées au mur. Arwena les passa rapidement en revue; des lames courtes, d'autres plus longues, des lames moucheté aussi. Elle décrocha un sabre incurvé, typiquement frontalier. Le tirant de son foureaux couleur magenta, elle examina attentivement l'inscription sur la garde: Yanna Ril' Amzer. [Amzer signifie temps en breton] Elle forma silencieusement sur ses lévres le nom de jeune fille de sa mère, et sourit vaguement. Vêtue de cuir brute, les cheveux natés et entrelaçés de fils dorés, elle resemblait -selon son frère- à Yanna Nil' Gwenn de manière frapante. Passant distraitement son indexe sur le fil aiguisé de la lame, la jeune rêveur se perdit dans ses pensées, et eut un petit hoquet de douleur lorsque la l'arme blanche entailla largement la paume de sa main. Le sang jallit, mais elle resta impassible, regardant avec indifférence le filet de sang écarlate.

Sirion s'approcha (cette fois encore, ne me demandez pas d'où je viens et comment j'ai fais pour rentrer...) et pris la parole...

Il faudrait faire plus attention et être moi rocailleuse... Tu doit bien connaître le nom de tout les microbes qui pourraient se ficher dans cette banale coupure, que tu devrais soigner dans l'instant...

Puis avec un regard pour les armes pendues au mur et celle qu'Arwena tenait dans sa main, le marchombre ajouta :

D'où viennent-elles et a qui sont-elles ??? Il y a ici de quoi faire vivre pendant trois vie un armurier !!!

Elfy qui s'était coulée à côtes de Sirion sans qu'il en la remarque confirma ses dires :
Oui, pendant toute une vie...
Elle s'approcha d'Arwena :
Ca va ? tu n'as pas l'air d'être dans ton assiette, dit elle reellement inquiete.

[ Je peux m'inscruter ? Bon je poste et pis si ça va pas bah j'aviserais ]

Livah deambulait dans les couloirs de la Citadelle profitant de cet instant. Demain elle quiterais la Citadelle et n'y reviendrais pas avant d'avoir retrouver sa mére et d'avoir venger son pére. Elle repensait avec douleur aux derniers mois de son pére quand elle entendit des voix. Curieuse de nature, elle penetra dans une salle et decouvrit trois personnes. L'une d'elle semblait s'être couper avec un sabre. La jeune fille penetra dans la piece sans bruit.

- Tes amis ont raison, tu devrais netoyer cette blessure si tu ne veut pas qu'elle s'infecte.