Süraby avait besoin de se défouler car son séjour à Ondiane ne lui avait pas permis se loisir. Méditer métiter métiter... et s'attirer des regards noirs lorsqu'on baille un peu...La vie des rêveurs l'avait : interressée, ennuyée, deçue. Comme elle était d'une nature plutôt curieuse et que son chemin était tracé devant Ondiane et qu'elle avait tout son temps, elle c'était dit qu'une découverte de plus dans le monde qui l'entoure allait surement l'enchantée. Elle s'était trompée. Les rêveurs avait accueillis la faëlle à bras ouvert et étonnés de voir une personne venir du pays faël si loin en gwendalavir...
Pour se changer les idées, elle avait décidée de partir faire une scéance d'escalade d'arbre aux alentours d'Ondiane assez tard le soir, lorsqu'elle entendit une voix féminine chanter pas trés juste. Elle suivie la voix jusqu'a un spectacle surpprenant : une fille rouquine accroché à une branche d'arbre en train de chanter à tue tête. Süraby allez lui demander si elle se sentait bien mais elle se ravisa, grimpa rapidement dans l'arbre et déccrocha la fille de sa branche.

-Hein ? Que… ?

-Est-ce que ça va ?lui demandais-je.

-Heuuu…ça…devrait aller…

Elle la regarda d'un air amusé lorsqu'elle de tourna vers elle en effectuant une petite courbette ironique, elle devait avoir à peu prés le même âge qu'elle:

-Merci.

- oh mais de rien demoiselle, et si se n'est pas trop indiscrèt, aurrais tu l'obligeance de m'espliquer se que tu faisait le soir, accrocher à une branche, en train de t'égosiller ??

[eh ben moi il ma un peu inspiré quand même = P ]

-Je ne m’égosillais pas ! Et puis, ce que je faisais ici ne vous regarde pas.

Cette fille avait un petit caractère intempestif, et au fond d'elle, Süraby su qu'elle avait était troublée sur le coup. Alors elle attendit que la jeune fille s'expique et elle ne fut pas deçue: comme pour s'excuser de sa réaction quelque peut éxagérer, elle se mit a débiter un flot d'expliquations:

-Et bien, j’avais fait un petit coucou à Fériane, puis quand je suis partie ben…en fait, je me suis perdue. Les arbres se ressemblent tous ! Ce n’est pas de ma faute ! Et je chantais parce que je m’ennuyais et puis je me tenais compagnie ! Et vous, mademoiselle, que faites-vous ici ?

La dernière question, elle allait lui répondre. Cette fille devenait de plus en plus interressante. Elle la détailla : au fond de ses yeux (verts? Bleu?) on pouvait apercevoire une flamme pétillante de joie et de curiositée, ce qui la rendait trés charmante naturellement. Elle paraissait dégourdie a sa manière, aventureuse et insouciante. Elle avait parler de Fériane, la faëlle en déduisit qu'elle était rêveuse. Une drôle de réveuse qui chantait le soir, suspendue au branches des arbres, mais une rêveuse quand même... En fait, avec un peu de jujotte, celle ci s'était perdue et avait sûrement besoin d'aide qu'elle ne lui avait pas encore demander ...et elle ne compter surement pas lui faciliter la tâche en lui prposant!! Mais une autre question allait arriver sous peu alors elle se contenta de sourire à son interlocutrice éspérant pouvoir en placer une aprés cette dernière interrogation.

-Au fait, vous vous appelez comment ?

Bingo, un grand sourire illumina le visage de la jeune fille, traduisant la fin de sa tyrade et attendant une, pardon les réponses à ses questions. Cependant, en tant que gamines du même âge, le "vous" interférant une barrière invisible entre les deux personnes attira une moue réprobatrice à la jeune faëlle:

- Oula, alors pour commencer évite de me vouvoyer, je prend soixante quinze ans d'un coup là...
Je m'appelle Süraby, je viens d'Ondiane mais ma route m'a conduit ici et je souhaitait me détendre dans la forêt lorsque j'ai entendu ton chant nocturne...

-Elle sourit et estima qu'elle pouvait avoir confiance en elle

-Je viens du pays faël à la recherche d'un savoir un peu plus étendu en Gwendalavir. Et toi, comment te nomme tu, raconte m'en plus sur toi...

Elle avait tenté d'établir une certaine confiance complice entre elles deux et, voyant qu'elle frissonait dans la nuit, ouvrit son sac de toile et lui tendit son poncho de laine qu'elle avait tricotée (et oui, les faëls tricotent, comme beaucoup de personnes !!) :

- Tiens! Tu as l'air complètement glacée ! Et si tu me racontait ton histoire dans un endroit un peu mieux... situer !!!N'oublions tout de même pas que nous sommes perchées dans un arbre à dix mètres du sol et il fera certainement plus chaud en bas !!

Puis elle attendit sereinement la réaction de la rouquine, un léger sourire planant sur les lèvres...

[ et bien disons que ta situation était tout sauf serieuse XD ]

La jeune fille aquiesça. Alors elle la fit déscendre de l'arbre le plus délicatement possible. Après être rapidement descendue de l'arbre, la jeune faëlle n'eut pas à ouvrire la bouche:

-Je me nomme Roxane. J’ai quinze ans et je suis une rêveuse qui aime, comme tu le vois, chanter. Pas mariée, pas d’enfants, ni de petit ami, heuuu, solitaire même si je n’aime pas trop ça et puis je crois que c’est bon. Vo…tu as d’autres questions ? Autrement, je propose de retourner à Fériane…

Elle c'était rattrapée sur le "vous" naturel : c'était bien, elle progresser vite. Elle parut génée un instant, désorientée, puis lacha sa dernière phrase:

-Si tu connais la route.

La faëlle afficha un air satisfait :

- Bien sur que je connais la route chère Roxane, ne t'en fais pas Fériane n'est qu'a trois jours d'ici et nous n'avons qu'une chance sur deux de faire des mauvaise rencontre sans parler des bêtes sauvages. A oui j'allais oublier : il risque aussi de pleuvoir et d'y avoir un peu de vent ces jours ci...

Süraby esquissa un sourir, avisa l'arbre qu'elles venaient de descendre, songeant que Roxane - elle aimait beaucoup se prénom - n'avait toujours pas répondu à ça première question: mais que fabriquait une rêveuse qui a le vertige perchée en haut d'un arbre ? Son visage redecendit vers celui de la rouquine : même dans la nuit, Süraby aurait juré qu'elle avait pris une drôle de couleur et que l'expression de son joli minoit était devenue... bizzare. Soudain elle compris, l'humour de la faëlle n'avait pas franchements porté ses fruits...

- Heeuuuuuuuuu Roxane ? Là à l'instant, j'ai essayé de faire de l'humour, nous ne somme qu'a deux heures trente de marche de Fériane et comme j'ai mon cheval nous mettrons à peu prés une heure trois quarts... Quand à mes autres questions, on démarres et je te les poses...

Elles se mirent en marche, détendant leurs muscles engourdient par le froid, quelques secondes s'écoulèrent. On entendait que le bruits de leur pas et celui des créatures vivantes dans la forêt, puis Süraby entama son dernier questionnaire:

- Alors, mes questions sont :que faisais tu perchée là haut (elle désigna l'arbre), as tu déjà monter un cheval, et ... est ce que je peux t'appeler Roxy? J'aime bien ça...

Elle continua à marcher, attendant une réponse, le regard planté droit devant sur son cheval qui apparaissait peu à peu dans la brume tombante.

[Oui mon non plus pas d'inspiration >< , sinon j'ai une dédicace pour toi ^^ je l'ai faite vite fait ce soir :]

Spoiler:

Roxane sourit, ses yeux pétillants de gentillesse au milieu de la nuit, elle fixa l'arbre un instant, puis répondit :

-Comme j’étais perdue, je me suis dit qu’en montant tout en haut d’un arbre, je verrais les alentours, et donc Fériane. Mais arriver à la mi-hauteur, j’ai eu le vertige. Je suis déjà monté à cheval, oui, pourquoi ? Et tu peux m’appeler Roxy.

Süraby ne répondit pas : ses yeux de faëlle avait surement du apercevoir le cheval avant elle ou tout simplement elle savais que le cheval était proche, pas roxane. Alors celle ci compris lorsqu'elle aperçue le cheval. Elle trottina vers lui. La faëlle la laissa faire puisque l'animal avait l'air de l'appréciée... Elle se retourna pour me demander :

-Tu vas partir, dès qu’on arrivera à Fériane ? Se reverra-t-on ?


Je lui sourit à mon tour, je l'aimait déjà bien même sans beaucoup la connaître, et jusqu'ici je ne m'était fixée aucun objectif particulier, alors pourquoi pas rester avec elle : nous pourrions nous apprendre mutuellement pas mal de choses...


- Partir dès que nous serons à Fériane, je ne pense pas ... On se connait à peine et j'ai hate que nous fassions plus emple connaissances... Cependant, on ne pourra pas rester ensemble indéfiniement alors peut être, j'éspère, nous nous retrouverons aprés, nos chemins se croiserons à nouveau... Mais ne parlons pas de nos séparations alors que pour l'instant nous sommes encore ensemble !! Alors, je monte devant toi, tu t'accroche où tu veux, et on fonce.

Sur ces belles paroles, la faëlle grimpa agilement à cheval et tendit sa main à Roxane pour l'aider, elle désigna le cheval du menton:

- Il s'appel Elundrïl,- puis elle baissa d'un ton - il ne veut pas te le montrer mais c'est un véritable balourd...

Le cheval frappa le sol de son sabot et poussa un petit hénissement mécontant en levant les yeux ou ciel ... Elle éclata d'un rire clair dans la nuit. Si la jeune rêveuse avait eu peur de s'ennuyer, elle c'était trompée : elle se joignit bientôt aux rires de la faëlle...

[ça te dérange pas de rire de mes blagues pas drôles ?? ^^]

Enfin arrivées à Fèriane, les deux jeunes filles désormais amie se connaissaient bien mieux l'une et l'autre, ce qui n'avait fait que renforcer le lien qu'elles avait tissé une heure plus tôt. Süraby songeait à sa journée : quelle merveilleuse et amusante rencontre elle avait fait avec Roxanne, cette rêveuse était imprévisible, gentille et insouciante ... Oui, c'est cela: c'était son insouciance qui avait le plus plu a Süraby, sa témérité aussi. Elle était fatiguée, et Roxanne était complètement à plat : courbée et les yeux cernés, ce qui n'arrivait pas à ternir leurs éclat, et baillant aux corneilles. Vraiment, elles avaient bien mérité les deux chambres côte à côte que leur avait offertes l'auberge dans laquelle elles avaient décidé de se reposer. Arrivant devant le palier de leurs suites respectives, les deux amies se tournèrent l'une vers l'autre:

-Encore merci pour m’avoir sauvée… Et merci de m’avoir ramenée. Bonne nuit.

La jeune rêveuse déposa un bisou sur la joue de Süraby puis alla se coucher. La faëlle imita Roxane immédiatement : elle se dévêtit ne gardant que les légers sous vêtements qu'elle avait l'habitude de porter sous sa tunique. Elle s'étendit dans son lit, plutôt confortable, et tira légèrement la couette sur elle. Que faisait Roxane en ce moment? Elle dormait ? Non, elle ne pensait pas à cette option, du moins pas tout de suite... L'avenir et toujours une question que l'on se pose et qu'on étudie sous toutes ses coutures lorsque l'on fait une nouvelle rencontre. Süraby le savait bien maintenant, c'était incontrôlable : Combien de temps restera-t-elle Roxy, que pourrons-elles faire ensemble, découvrir Gwendalavir, cheveux au vent sur Elundrïl, galopant libres comme l'air ! C'était une possibilité attirante, un projet réalisable. Mais elles avait encore tant à apprendre : et puis qui disait rencontre disait séparation, tôt ou tard, leur chemin divergerons, puis se croiserons à nouveau...Après tout elles avaient tout leur temps !! La jeune faëlle ferma les yeux : demain était un autre jour, et les séparations n'étaient pas pour maintenant ...

Elle commença à s'assoupir, songeant à la visite de Fériane, aux moments qu'elles allaient passer ensemble:
Amitié, se mot voulait tout et rien dire, hormis que Roxane sera toujours encrée dans le cœur de Süraby, et Süraby sera toujours encrée dans le cœur de Roxane.
Et cela comptait bien plus qu'une quelconque séparation...
Elles se plongèrent dans un doux sommeil, bercées par le chant du vent, de la lune et des étoiles.

[et voila j'espère que ça te plait ^^]

Vii! Magnifique. Bon ben voilà fin du rp