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Comme un gros carnage en prévision. [ PV Tinieblas Silcen ]
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Garrus Auraya
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Sexe et âge: Homme - La trentaine
Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
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12.09.11 20:42
C'était une journée compliquée pour le dirigeant de la confrérie de l'élite des guerriers d'Al-Chen. La tonne de paperasse dont il devait se débarrasser ne cessait de s'accroître, et personne n'était là pour l'aider. La moitié de ses frères d'arme étaient partis escorter un convoi important en direction d'Al-Jeit, et un autre quart veillait au bon déroulement d'un défilé au cœur de la ville célèbre pour son grand lac. Le reste était dispersé un peu partout. Quelques-uns récoltaient discrètement des informations sur les autres clans de chevaliers, tandis que d'autres jouaient simplement le rôle de sentinelles. D'ailleurs, la plupart des groupes armés d'Al-Chen recrutaient des brutes pures et simples, et le plus souvent de la gent mâle. Celle que gérait Garrus était bien plus polyvalente. D'une part, elle recrutait toutes sortes de combattants. Archers, barbares, voleurs, assassins... Et même des guerriers dessinateurs. D'autre part, il n'y avait pas de préférences pour les hommes, ni pour les femmes. C'était probablement ici la puissance de cette guilde. La variété.

Bref, le chef n'en avait pas fini avec cette longue et chaude après-midi, et l'envie d'aller se baigner dans l'étendue bleu charron ne lui manquait pas. Cependant, il ne pouvait se douter que sa journée allait être mouvementée.
A peine le jeune homme eut-il le temps de soupirer que la lourde porte en bois parcourue de langues de métal foncé s'ouvrit à la volée.
D'instinct, le chevalier se leva, la main à la garde de son épée longue d'acier de qualité supérieur. Le manche de cette dernière était en cuir agréable à la main, qui laissait place à une garde d'acier luisant, pareille à la longue lame droite encore placée dans le fourreau, simple. La personne qui franchit la porte, essoufflée et rouge d'avoir couru tel un damné, s'appuya contre le premier mur à sa venue, et toussa, à la limite de l'étouffement. Le guerrier qui lui tenait de chef s'était levé promptement, et s'était dépêché de lui tendre une gourde, et son compagnon s'était vite repris.
Il lui déclara d'un ton pressé.


- Un groupe de pirates approche, il faut faire vite !
- La garde n'a t-elle rien vu ?
- Mais, il n'y a que nous ! Nous possédons une bonne moitié de la façade sud d'Al-Chen, et les gardes n'y ont pas accès. Ils sont juste assez loin pour que nous les ayons vus.
- Quel danger alors ?
- Vous ne comprenez pas, ils vont droit sur nous ! L'endroit où ils vont passer est la forteresse. Ce n'est pas le genre de personne à se laisser contrôler, et encore moins à laisser les armes à l'entrée.
- Hmm... Ils sont nombreux ?
- Trop loin pour le savoir.
- Alors mieux vaut ne pas traîner, on y va ! On ne laisse pas la forteresse sans défense, donc nos deux traqueurs les attendent en embuscade près des portes. Combien d'archers disponibles ?
- Un seul.
- Merde, ça va être tendu. Et de chevaliers ?
- Un seul également, sur les remparts.
- Compris, on le descend dans la cour principale, aux côtés de l'archer qui le couvre.


Ils remontèrent rapidement le dédale d'escaliers souterrains qu'avaient dû descendre en courant le récent interlocuteur du gérant de la place forte, et donnèrent les ordres à l'archère, au chevalier et aux traqueurs. Les traqueurs étaient des assassins extrêmement redoutables en embuscade, en coups bas, et dans l'obscurité. Une fois le combat engagé, ils laisseraient place au guerrier, couvert par l'archère. Garrus se protégea avec son épaulière de vargelite, et se vêtit de ses vêtements sombres et amples. Bottes et gants de cuir sombre. Son compagnon était son ami le plus proche, et arborait fièrement le haut grade de capitaine, et c'était lui qui le servait le plus fidèlement. Non pas que les autres combattants soient désobéissants, loin s'en fasse, mais lui exécutait sur le champ sans poser de questions. Ce dernier portait des épaulières et un plastron de cuir renforcé en quelques endroits de pièces de métal léger. Armé d'un arc long, comme son supérieur, et d'une épée longue, et de quelques dagues en plus.
Avant de franchir les deux énormes portes qui s'ouvraient par un mécanisme complexe, le chef déclara à son lieutenant.


- Prends garde, mon ami. Les pirates ne paient pas de mine, mais ils n'en sont pas moins des combattants accomplis.
- Merci du conseil...
- Au fait, autant éviter la castagne, donc ne sors pas ton épée s'ils ne le font pas.


En une poignée de minutes, il furent à une bonne centaine de mètres du groupe supposé être pirate. Si ce n'était pas deux cents mètres. Conformément au plan, ils ne dégainèrent pas, et ne firent qu'attendre les probables futurs adversaires, aucun signe hostile en vue.
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13.09.11 18:38
Tinieblas marchait droit devant elle, suivant de quatre de ses meilleurs matelots. Elle se rendait Al-Chen pour affaire de de pirates, donc les autorités étaient priées de rester à l’écart. C’était plus un avertissement qu’une demande car c’était bien simple, toute personne se mettant en travers de son chemin finirai mort. Simple et clair pour l’équipage du Blue Terror et son capitaine pourtant les guerriers n’avaient pas l’air d’avoir bien compris. Ils se tenaient devant le porte et les attendait.

-Oh… Al-Chen nous envoie un comité d’accueil, comme c’est gentil ! dit l’un des matelots

Celui-ci était assez petit mais il n’en était pas moins redoutable. A côté de lui il y avait un colosse qui s’appelait Arthur, tout dans les muscles mais rien dans la tête. Pas très original mais il fallait attendre le reste, il y avait un autre matelot, très discret qui avait été un guerrier un jour mais il avait été renvoyait. C’était Eagle, qui marchait à côté de Tinieblas, qui l’avait recruté. D’ailleurs celui-ci déclara :

-La prochaine fois on sera plus discret.

-Difficile avec Arthur ! dit le plus petit

Tinieblas ignora les joutes verbales qui étaient en train de commencer. Tout habillé de noir, comme à son habitude. Elle portait une cape avec en-dessous une longue robe. Elle était chaussée de sandales à hauts talons. Elle était assez imposante. Eagle lui avait fait remarquer le matin même et la jeune femme avait levait les yeux au ciel puis lui avait demandé qu’elle histoire il allait leur raconter ce soir. Le pirate lui avait répondu par un petit sourire mystérieux. Il faisait toujours ça ! Au début ça agaçait Tinieblas au plus haut point mais maintenant elle s’était habituée. Et puis de toute façon elle préférait ne pas savoir, comme ça le soir, l’histoire était encore plus intéressante. La pirate disait à tout le monde qu’Eagle était un vieux sage et les autres lui riait au nez. Un pirate et un sage ! Pas possible ! Mais ça c’était avant d’avoir vu l’intéressé, au premier regard on comprenait que ce qu’avait dit Tini’ était vrai et on en avait encore plus l’impression après avoir entendu sa voix.
Tinieblas sortit de ses pensées, elle venait d’arriver devant les guerriers. Elle s’avança pour montrer que c’était elle le capitaine. Eagle vint se positionner juste derrière elle.

-Bonjour ! Pourrions-nous passer s’il vous plaît. Dit-elle d’une voix très calme

Elle doutait que ça suffise mais autant commencer poliment.
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Garrus Auraya
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14.09.11 14:43
Les présumés écumeurs des mers s'approchaient. Et étaient loin d'être discrets. Aucun uniforme apparent, donc l'hypothèse que ce fut des pirates se révéla fondée. Les marins faisaient un vacarme du diable, à discuter, brailler, et étaient à la limite de se cogner pour un mot de travers ou un pied piétiné.
L'œil observateur du jeune chef décrivit la scène. Un groupe de quatre combattants visiblement menés par une demoiselle hissée sur des talons. Celle-ci se taisait. Et marchait droit devant elle, sans se soucier de rien. Son regard menaçant à lui seul démontrait son rang parmi ses pairs.
Sans se laisser impressionner le moins du monde, Garrus se prépara mentalement. Il examinait déjà les différents plans de combat. Peu de possibles. A deux contre cinq, le combat allait être impitoyable. Le résultat du duel restait incertain. Il allait perdre un ami proche en faisant son devoir. Enfin, l'empereur comptait sur lui. Le fort taux de criminalité ne cessait de croitre, et il en allait de même pour les demandes d'escorte. Du coup, moins de gardes pour plus de brigands. Lorsque quelqu'un se proposait pour endosser le lourd rôle de commandant d'une partie de l'armée d'une ville, et si cette personne connaissait son travail et que de surcroit elle était expérimentée... On ne pouvait refuser l'offre. Donc le capitaine, en plus de diriger une faction de guerriers, avait le devoir de donner des ordres à un bon tiers et demi des soldats d'Al-Chen, et possédait également le droit de servir de stratège durant les batailles. Seulement, le travail que demandait tous ces emplois était colossal. Donc il songeait à rejeter son poste de stratège et commandant. Peut-être. Bien sûr, le travail était superbement bien rémunéré. Rémunération qui servait à payer le travail trop risqué de ses mercenaires.

Ainsi, si les pirates pénétraient dans la cité, il serait responsable des dégâts et morts causés. Et en ce cas, il serait démis de ses fonctions, et chassé de sa ville natale, en option. Alors autant... Ça y était, le bruyant groupe leur faisaient face, à lui et à son frère d'arme. Le silence se fit rapidement, une tension palpable dans l'air. Les barbares redoutables sur un bateau et sur la terre ferme ne masquaient pas leur envie d'en découdre.
La jeune femme ayant tous les attributs de chef s'avança, confirmant les pensées du chevalier.
Elle déclara du ton posé que l'on arbore lorsqu'on cherche juste à faire simple mais rapide.


- Bonjour ! Pourrions nous passer s'il vous plait ?


Garrus hésita un instant. Peut-être qu'ils n'allaient que vendre leurs victuailles...
Il répliqua néanmoins, masquant à la perfection sa méfiance.


- Je suis désolé, mais il vous faut un motif valable pour venir ici. De plus, nous sommes dans l'obligation de vous séparer de vos armes.

Il supposait que l'affrontement allait commencer, et que le sang allait couler.
La distance entre les futurs adversaires n'était pas suffisante pour que Garrus puisse tirer son arc. En parlant de tireur, ils en avaient peut-être embusqués, non loin. Et même si le jeune homme ne pouvait se servir de son arme de jet, il pouvait toujours lancer son épée, comme il s'était entraîné à le faire. Ce serait en un seul coup, et il serait ensuite désarmé. Il pouvait aussi se battre à mains nues, car il se battait régulièrement de cette façon. Que ce soit avec ses guerriers ou dans la rue.
De plus, il était soutenu... S'il en abattait un, il en resterai quatre, à supposer qu'il le toucherait. Ils pourraient se les partager. Deux chacun. Il pouvait aussi retenir tant bien que mal les cinq à la fois, et permettre à son coéquipier de décimer les pirates à l'arc. Risqué, mais ainsi il sauverait des vies, et peut-être la sienne. Il fallait voir comment le combat s'annonçait. Se battre à mains nues n'était peut-être pas une bonne idée, contre des combattants comme ceux-ci.
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18.09.11 19:10
Tinieblas resta tout à fait calme, en fait elle souriait. Bien sûr c’était sarcastique! Elle jeta un regard à Eagle. Il se tenait prêt à intervenir, si un combat commençait ou si son capitaine faisait une gaffe. Enfin si elle devait trop sarcastique à son gouts et celui des guerriers qui se tenaient devant elle. Tini’ planta ses yeux verts, presque transparents dans celui qui lui avait répondu.

-Mais voyez-vous ils se trouvent que des personnes soient armés dans la ville et ceux ne sont pas vos coéquipiers. Des bandits qui ont une dette envers moi, tout ce que je veux c’est qu’ils l’a payent ! Ensuite je m’en irais. Mais j’ai besoin d’avoir mes armes si je veux m’en sortir vivante. Dit Tinieblas

En fait elle s’en sortirait vivante avec ou sans armes mais c’était moins sûr pour ses coéquipiers, à part Eagle. Et puis c’était de la faute de ses guerriers si Tini’ et ses matelots devaient entrés armés dans la ville. Oui, si ils avaient bien fait leur travail les imbéciles qui avaient une dette envers la pirate n’auraient pas d’armes à ça aurait été beaucoup plus facile. Mais si la jeune femme devait quand même donner ses armes aux guerriers ça seraient drôles de voir leur tête quand elle leur montrerait tout ce qu’elle avait sur elle. Car voyez-vous elle cache très bien ses armes et on ne peut même pas s’imaginer combien elle en a sur elle.
Tinieblas avança d’un pas vers les guerriers, leva la tête vers le chef, qui faisait au environ une tête de plus qu’elle. Elle n’avait pas du tout peur, en fait elle s’amusait beaucoup.

-C’est pas ma faute si vous faîtes pas bien votre travail. Dit-elle aux deux hommes
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Garrus Auraya
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19.09.11 18:51
- C’est pas ma faute si vous faites pas bien votre travail.

Le sourire effronté qu'elle lui adressait depuis le début de l'entretien était tout à fait mignon. Provocateur, mais mignon. Le visage angélique accompagnait parfaitement son caractère rebelle. Le jeune homme lui rendit son sourire, ne craignant absolument pas la maigre distance qui les séparait. Elle pouvait lui planter un couteau dans le cœur que sa tête serait déjà tombée. Elle lui avait parlé de bandits armés dans la ville. En effet, peu auparavant, une alerte avait été donnée. Des fauteurs de troubles, ivrognes, sentant la sueur tel des prisonniers et bel et bien armés semaient la terreur en centre-ville. Ils n'avaient pas coopéré. Et l'avaient payé. Seul un petit nombre de ces mécréants s'en étaient tirés, de justesse. Dans les égouts de la ville, probablement.
En quelques instants, le chef chevalier fit le point.
D'une certaine façon, il n'avait pas le choix. D'un autre côté, il aurait pu les attendre à la forteresse, et là les pirates n'auraient eu que le repli comme solution. Cependant, il aurait risqué la vie de ses hommes. Les autres malfrats qui avaient réussi à introduire des armes dans la ville ne s'y risqueraient pas de sitôt. Mais ceux qui se tenaient face à lui n'étaient pas des rigolos. Il allait devoir combattre en calculant ses coups, comme quand il s'oppose à quelqu'un de plus ou aussi fort que lui. Pour le moment, il ne pouvait pas provoquer de combat sans une vraie raison. Il représentait la loi, tout de même. Mais l'appel du sang se faisait de plus en plus sentir.
Son lieutenant était de plus en plus tendu, et venait de mettre sa main à la poignée de l'épée. Un pas de plus de la cheftaine pirate et elle aurait du mal à marcher. Il est vrai qu'il est dur de marcher avec une jambe en moins.
Ainsi, le jeune homme lui répondit avec la même nuance dans la voix que celle utilisée antérieurement par la demoiselle.


- Nous faisons mal notre travail ? Je ne crois pas. Il n'est plus question de bandits dans cette ville, le problème est... Résolu. Depuis un moment déjà, vous arrivez un peu tard.

Il n'allait pas lui raconter sa vie, et omit de dire qu'il n'était que rarement chargé des basses besognes telles que se débarrasser d'ivrognes. Si elle apprenait son rang, elle serait motivée par le fait qu'un poids de moins serait sur elle. Malheureusement, rien que son épée et ses vêtements en disaient long. Qui possède une partie de l'équipement de la légion noire ? Quelqu'un de haut placé. Qui possède ce genre d'épée longue réalisée sur mesure par un groupe de forgerons spécialistes ? Quelqu'un de haut placé. Il était quelqu'un de haut placé.
Sans prêter attention à ces détails qu'il aurait dû masquer plus tôt, il poursuivit.


- Encore, si vous pouviez vous battre sans vos armes... Pas de ma faute si vous n'êtes pas compétents.

Il l'avait fixée dans les yeux avec cette lueur moqueuse, qui n'attendait qu'une réplique. C'était un jeu. Un jeu mortel, mais un jeu.
Sans la quitter des yeux ( ces derniers ne manquant pas d'admirer le beau visage qui lui faisait face ) il remarqua que le temps se gâtait. Un soleil de plomb était pourtant présent il y a une demi-heure. La météo faisait ce qui lui plaisait ces temps-ci... Combattre sous la pluie était un moment magique dont il fallait savourer chaque instant. Souvent, l'instinct prenait le dessus. Il fallait se fier à ses pressentiment et pas à la logique...
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22.09.11 18:39
Le sourire de Tinieblas s’élargie, ça devenait de plus en plus drôle. Derrière elle ses matelots étaient tendus comme des arcs, ils avaient envies de foncer sur les deux guerriers. Mais ils ne bougeaient pas, ils savaient que si ils n’obéissaient pas à leur capitaine celle-ci ne serait pas contente et mieux valait ne pas la mettre en colère. Bref, personne ne bougeait. Tini’ allait ouvrir la bouche pour répliquer mais Eagle, sentant venir les ennuis, prit la parole. Sa voix pareille à un arbre à un arbre monde à côté d’un arbuste par rapport à la voix de l’homme qui se tenait en face de Tinieblas.

-Bon, on va essayer de régler ça en adulte, si ça ne vous dérange pas ! dit-il en déployant sa voix au maximum ce qui aurait pu faire peur à n’importe qui, puis il reprit en se tournant vers les guerriers : Nous pouvons admettre que vous avez été plus rapide que nous mais le chef de cette bande est toujours en liberté. On n’a croisé un de ses amis il y a quelques heures et on l’a… Interrogé à notre manière. Il s’est avéré que son chef était toujours dans la ville, armé et avec une dizaine d’allier pour le protéger.

Eagle se tue. Les matelots de Tinieblas étaient encore plus tendus, c’était rare que le sous-chef de leur capitaine déploie ainsi sa voix. Il n’avait pas besoin de le faire pour paraître imposant et le fait qu’il ait ainsi rendue sa voix encore plus imposante leur avait fait peur. C’était signe d’ennuis pour eux… Mais pas aujourd’hui ! Là c’était juste pour calmer les chefs des deux clans qui étaient en train de jouer à un jeu mortel. Tinieblas se mettait souvent en colère mais elle ne le laissait pas paraître ce qui faisait que les joutes verbales montaient en tension jusqu’à ce que la pirate n’en explose et il ne valait mieux pas que ça arrive. Que ce soit pour son équipage ou pour son adversaire. Eagle reprit :

-Nous pouvons peut être trouvé un arrangement…

-Tu rigoles, on va passait de force si ses deux singes de veulent pas nous laisser entrer ! le coupa Arthur avec force mais même sa voix n’était pas aussi imposante que celle du vieux pirate


Tinieblas se retourna et pointa sur la gorge du colosse une énorme faux qui la dépassait et qu’elle avait sorti d’on ne sait où.

-Tu vas te la fermer sinon quand j’en aurais finis avec toi tu ne pourras plus émettre un son ! Suis-je bien claire ? dit-elle d'une voix glaciale

Puis la pirate se retourna de nouveau vers les guerriers, sa faux toujours à la main. Le fait qu’elle ait un visage d’ange et qu’elle tienne une arme mortelle à la main faisait un peu bizarre. Eagle sourit puis reprit :

-Je propose que vous nous accompagniez et comme ça vous pourrez le reste de la bande après que le chef nous ai payé sa dette, ensuite on s’en ira. Proposa-t-il
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Garrus Auraya
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28.09.11 16:11
Le truand qui semblait le plus intelligent et le plus redoutable - excepté sa cheftaine - avait pris la parole.
Sans avoir eu besoin d'intervenir, les pirates se montaient déjà les uns contre les autres, par désaccord. Ou alors était-ce normal chez eux. C'était donc ça le respect que portaient les bandits envers leur chef ? Ils ne pouvaient que prendre de la graine sur le jeune chef et son officier. Enfin, ils ne semblaient plus tellement s'en préoccuper pour le moment. Jusqu'au moment où la jolie et jeune pirate sortit une arme pour menacer l'un de ses suppléants. Bien que cette dernière fut dégainée de nul part, le stratège ne fut pas tellement surpris. C'était des pirates, après tout... Cela marcha, apparemment. La demoiselle profita du calme imposé pour se retourner vers Garrus et lui déclarer.

- Je propose que vous nous accompagniez et comme ça vous pourrez le reste de la bande après que le chef nous ai payé sa dette, ensuite on s’en ira.

Le jeune homme utilisa le temps dont il bénéficiait encore pour réfléchir à ce moyen qui ne nécessitait aucune violence. Ou presque.
Il décida néanmoins de prendre quelques risques, et répondit.


- Je ne peux vous laisser entrer en ville pour massacrer des... Rivaux. Je peux par contre vous accompagner. Nous trouverons ensemble les personnes que vous cherchez. Nous possédons le droit de nous occuper d'eux. Pas vous. Si vous voulez régler ça à la barbare, je ne peux rien faire pour vous. Cependant, je peux vous aider à préparer un " accident ". Évidemment, si le plan ne fonctionne pas, la violence sera le seul recours, et au pire, vous ressortirez le bon vieux motif d'auto défense.

S'ils ne coopéraient pas, Garrus devrait s'occuper d'eux. Un repli vers le fort était envisageable... S'il voulait faire ça, il allait devoir le jouer finement.
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18.12.11 20:53
Tinieblas sourit. Ah ! Elle adorait beaucoup les chevaliers pour une chose, ils avaient toujours des plans et si ils ne marchaient pas ils en inventaient d’autres en vitesse qui avaient donc peu de chances de marcher.

"C’est d’accord." Répondit la pirate puis elle rajouta :" Mais moi je fais dans l’improvisation."

Puis elle passa devant l’homme sans même lui accorder un regard et sa petite troupe suivit. Ils marchèrent un petit moment dans les rues dans la ville. Les passants se retournaient sur leur passage, intrigués par un pareil groupe et Tini’ ne se faisait pas discrète du tout. Elle marchait en plein milieu de la rue, ses hauts-talons claquant sur le pavé et sa cape voletant doucement autour d’elle. Elle avait rangée sa faux mais si elle l’avait gardé on aurait pu la prendre pour une faucheuse. Pas mal non ? Tout à coup elle arriva devant une petite rue étroite et elle sourit. Elle se tourna vers les deux chevaliers avec un grand sourire et leur dit :

"On ne passe pas par les chemins communs alors essayait de suivre le mouvement. Et si vous n’arrivez pas à dépasser Arthur alors arrêtez-vous. Ça voudrait dire que vous êtes vraiment trop nul. eLe colosse grogna et la pirate se tourna vers lui. "Mais mon cher toi tu vas pouvoir défoncer quelques murs si tu veux."

Il lui lança un sourire et grommela un « Va s’y ! Rattrape-toi ! » Tini’ jeta un coup d’œil au parcours puis s’élança. On aurait pu croire qu’elle volait. Enfin pas vraiment… On pourrait plutôt la comparer à un chat. Un chat tout noir… Et comme on le dit, ça porte malheur ! Alors sur qui allait-il tomber ? Sa troupe la suivait mais elle l’avait très vite distancée. Lorsqu’elle tourna la tête elle put voir le chevalier et Théo en tête et Arthur qui fermait la marche à son plus grand désespoir. Ah ! La vie est injuste ! Mais tout est temporaire ! Peut-être qu’un jour il dépassera sa jeune chef ! D’ailleurs, celle-ci venait de s’arrêter au bord du toit d’une maison. Elle sourit au chevalier quand il arrive et lui dit en montrant un bâtiment du doigt :

"C’est ici qu’ils se trouvent. Alors, vous passez en premier où c’est nous. Et puis, j’aimerais quand même bien connaître votre nom."


[Désolé pour le retard mais j'avais pas d'inspi pour la réponse...]
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Garrus Auraya
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15.01.12 18:14
Finalement, un compromis avait été trouvé. Il allait donc accompagner la jolie pirate jusqu'à la planque des malfrats, puis leur régler leur compte. Si par régler leur compte il fallait comprendre retapisser les murs avec leurs tripes.
Il n'eut aucun mal à accompagner la silhouette féminine le devançant de quelques pas. Lorsqu'elle s'engagea dans une ruelle sombre et crasseuse, le guerrier et son suppléant comprirent qu'ils allaient s'amuser. Le chemin qu'ils empruntèrent fut peu commun, et bien que le jeune homme s'y aventura avec grâce et aisance, l'officier qui le secondait avait été obligé de rester en arrière pour mieux mesurer ses pas.

Les vêtements sombres de Garrus claquaient au vent. Son capuchon était rabattu, masquant un visage sans émotion. Il regardait la bâtisse délabrée dont la plupart des fenêtres étaient condamnées. Il pensait déjà au plan d'attaque. Si toutefois attaquer de plein fouet était un plan. La porte principale pendait sombrement sur ses gonds. Elle émettait de sinistres grincements, comme pour interdire l'entrée. Ils savaient choisir leur quartier général. Aucun son ne filtrait entre les murs épais du sombre bâtiment. Même en tendant l'oreille... rien. La seule solution plausible était qu'ils étaient repérés depuis longtemps. Cette idée ne plaisait pas du tout au jeune homme. La pirate déclara d'une voix cristalline.

- C’est ici qu’ils se trouvent. Alors, vous passez en premier où c’est nous. Et puis, j’aimerais quand même bien connaître votre nom.

Le jeune homme marqua un temps avant de répondre.

- Je vais y aller en premier. Ne tardez pas trop si vous voulez avoir la tête du chef,
dit il en ponctuant cette phrase d'un sourire radieux. Vous voulez connaître mon nom ? Je sais que je vous ferais entrer dans un cliché en disant cela, mais j'ai la drôle d'impression que ce sera pour me le susurrer à l'oreille quand vous en aurez fini avec moi. Pourtant... Je suis Garrus. Vous avez ma confiance, alors pas de coup dans le dos.
Ces dernières paroles, prononcées sur un ton des plus calmes, furent accompagnées d'un franc sourire. Il commençait presque à apprécier cette jeune femme. Devoir en découdre avec elle lui tirerait peut-être de légers regrets. Il n'était pas un coeur de pierre.

Il s'avança vers la porte, seul. Un oeil se présenta par l'un des nombreux trous de la porte en bois. Une voix rocailleuse déclara.


- Fais demi-tour avant qu'il ne soit trop tard.

L'oeil en question disparut. Peut-être que le couteau qui venait de fuser pour s'y planter dans une gerbe de sang en était la cause. D'un coup du plat de la botte, il brisa le faible rempart qui l'empêchait de pénétrer dans le bâtiment. Une bonne dizaine de malandrins étaient réunis dans la pénombre. Le jeune homme tira sa fidèle épée de son fourreau orné. Il coupa une gorge de la pointe de l'épée, puis décrivit un tour sur lui même pour éviter un coup de masse d'arme. Ce même tour lui permit de glisser le long du bras de la brute et de lui planter la lame dans l'aine, jusqu'à la garde, pour la ressortir, lui asséner un violent coup dans la clavicule. Il n'eut pas le temps de l'achever - bien que ses chances de survie n'étaient pas bien hautes - car un carreau d'arbalète le força à effectuer un pas en arrière. Les autres opposants s'avançaient en arc de cercle. Le plus massif, le mieux armé et le mieux protégé se trouvait en leur centre. Le chef ? Probablement. L'épée effleurant le sol, il fit deux pas vers l'assemblée. La boucherie pouvait commencer.
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15.01.12 20:23
Je souris. Ma petite troupe et moi nous trouvions sur le toit de la bâtisse alors que Garrus et son sous-chef c’était fait encercler. Nous pouvions tout voir car il y avait un grand trou dans le toit. Je sortis un arc de nul par et tirer sur le chef. Il se retourna avec un air très en colère mais dès qu’il me vit il pâlit.

-Hello, hello Arni’ chéri ! Dis-je d’une voix chantante, Je vois que tu te souviens de moi ! Alors tu dois aussi savoir pourquoi je suis là.
-Tinieblas… dit-il puis, il jeta un coup d’œil à Garrus, Depuis quand tu es allié a des chevaliers.
-Depuis qu’on a un but commun.
-Moi, je suppose.
-Non, pas toi.
-Quoi alors ?
-Ta mort bien entendu.
-…
-Mais peut être que je pourrais faire en sorte que tu es la vie sauve.


Arnatis me jeta un regard surpris aussitôt imité par Garrus et son collègue. Mon équipage descendit en bas en me suivant sans sourciller. Je souris à l’autre pirate et je tendis une main.

-Mais avant je veux que tu règles ta dette. Lui dis-je
-Tient.
Dit Arni’ en me donnant une bourse rempli d’or qu’il venait juste de sortir de sa poche
-Merci.

J’entrais dans le petit cercle privé des pirates et vint rejoindre Garrus. Je sortis un poignard de nulle part et une pomme plus lentement mais un des matelots de la vit pas et essaya de me blesser avec son épée.

-Oh ! Tu as vus ça mon chevalier ? dis-je en appuyant sur le « mon », Il a essayait de m’attaquer ! Eh ben je vais faire de l’auto défense.

Aussitôt l’ennemi qui avait essayé de me tuer se retrouva avec la tête tranché. Ma faux était apparue et ma petite équipe était passée à l’action. Pendant que je coupais les têtes Arthur les écraser. Le plus petit matelot lui attaquait comme un vrai barbare alors que le plus discret et Eagle passait comme des ombres près de leurs ennemis qui tombaient aussitôt après.

-Tinieblas ! rugit Arnatis, Tu m’avais dit que tu me laisserais la vie sauve !
-J’ai dit que j’allais essayer et puis je n’ai rien garantie pour ton équipage.

Une fois celui-ci complètement décimée je souris et fit signe au mien ne venir entourer Garrus et Arni’.

-Alors MON chevalier, tu veux le tuer ou pas ? Je te le laisse en tout cas. Dis-je en souriant
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Garrus Auraya
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Aptitudes: Maître de la lame, maître du combat à mains nues, compétent au lancer de couteaux, compétent à l'arc, compétent au combat à deux lames, compétent en toutes disciplines d'agilité et de discrétion, peu efficace au combat à l'arme lourde.
Garrus Auraya
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17.01.12 22:14
Le combat ne commença même pas. Avec son équipe, la pirate était passée par les toits. Pourtant, ce n'était pas pour déclencher quelque effet de surprise, loin de là. La demoiselle disposait juste d'un parfait angle de tir. Qu'elle exploita. Un tir parfaitement ajusté, ne relevant cependant pas d'une prouesse de précision. La flèche se ficha dans le plastron du présumé chef des charlatans, entre les omoplates, le faisant chanceler. Sans se soucier du chevalier, qui était sûrement la personne la plus à craindre en ce lieu, ils échangèrent quelques paroles. Elle jouait avec la brute. La brute commençait sérieusement à s'inquiéter pour sa vie.

-Hello, hello Arni’ chéri ! Je vois que tu te souviens de moi ! Alors tu dois aussi savoir pourquoi je suis là.
-Tinieblas…Depuis quand tu es alliée à des chevaliers ?

Jusque là, des regards furtifs et de plus en plus mal à l'aise avaient été jetés dans la direction du jeune homme qui s'était placé dos au mur est, pour avoir toute la scène en vue.

- Depuis qu’on a un but commun.

De manière imperceptible, Garrus haussa un sourcil sous son capuchon. Un but commun ? Le désir de la jeune femme était la vengeance. Celui du meneur d'hommes était la paix dans la ville.

- Moi, je suppose.
- Non, pas toi.
- Quoi alors ?
- Ta mort bien entendu.

Elle marqua un temps, avec un air amusé, à la limite du diabolique. Ce qui la rendait assurément encore plus jolie. Et donc plus dangereuse. Elle reprit.

- Mais peut être que je pourrais faire en sorte que tu aies la vie sauve.

A cet instant, l'encapuchonné sentit qu'il allait bientôt intervenir. Il ne broncha pas, et se contenta d'écouter la suite.

- Mais avant je veux que tu règles ta dette.

Son ton était devenu plus autoritaire, plus sérieux. Elle tenait donc fermement à cet argent. Comme beaucoup de pirates.

- Tiens.

Il lui remit une bourse d'or clinquant. Son geste était mal assuré, comme s'il s'attendait à un mauvais coup de la part de " Tineblas ", comme Garrus l'avait entendu l'appeler. Peut-être était elle fourbe. En écoutant, en observant, et grâce à son expérience, le jeune homme réussit à se faire un portrait de la jeune femme. Bien que très charismatique, elle ne se sert pas principalement de ses formes pour parvenir à ses fins. Elle est très autoritaire, possessive, et n'est pas habituée à rencontrer une forte résistance. Elle résiste assez bien à la pression en apparence, mais dans les faits, elle est assez sensible. Elle n'est pas fragile pour autant. Adroite aussi bien au combat que dans ses paroles, elle est intelligente, et à craindre. Les méthodes " traditionnelles " ne font pas partie de son vocabulaire.

Tout en gardant un oeil sur la scène, le chevalier mit de l'ordre dans ses pensées, si bien qu'il ne comprit pas comment la tête d'un brigand arriva à ses pieds. Des paroles prononcées par la pirate, il n'avait entendu que le " mon chevalier ". Abusé par les règlements de compte, il se redressa. Comme avertis par un signal invisible, tous les pirates se ruèrent les uns vers les autres. Au final, aucune victime ne fut à déplorer pour le camp des attaquants dirigés pas la jeune femme. Abasourdi par un tel massacre, la brute ouvrit la bouche, puis la referma.

Avec un magnifique sourire, la cheftaine déclara.

- Alors MON chevalier, tu veux le tuer ou pas ? Je te le laisse en tout cas.

Avec un sourire cachant une nouvelle résolution, le chevalier déclara.


- Parce que je suis devenu TON chevalier ? Merci de m'avertir, je n'étais pas au courant. Merci de me le laisser, c'est avec plaisir que je vais m'occuper de son cas.

Grognement énervé du truand.


- Je veux un combat sans arme. Dit-il en retirant son épée de son fourreau et en la jetant par terre. Toi contre moi. Et ne compte pas sur ces singes pour t'aider, ils obéissent comme de fidèles toutous à leur maîtresse, qui va, avec un immense bonheur, te regarder te faire massacrer.

Il détacha ses couteaux de lancer de sa ceinture et de sous sa tunique et les posa sur une table.
La foule était énervée, elle réclamait du sang. Il allait leur en donner. " Arni " chargea, un cimeterre au clair. Il fut accueilli par un coup de botte dans le thorax, suivit d'un coup de coude retourné dans la mâchoire. Un coup sec du plat de la main suffit à lui faire lâcher son arme.

- Sans arme, j'ai dit !

Il se massa doucement la mâchoire, puis revint à la charge. Trop près et trop large pour être évité, Garrus se prépara à encaisser le choc. Il fut bloqué contre un mur. Il contracta les abdominaux. Ces derniers furent durement exploités. Cependant il en fallait plus au guerrier pour céder. L'adversaire cognait dur, mais ne présentait aucune garde. Direct gauche. Il tituba en arrière. Feinte vers la mâchoire, puis mouvement latéral des jambes. L'adversaire tomba, au rythme des cris des pirates.

- Debout.


Il se releva, et tenta une nouvelle fois de plaquer son ennemi au sol. Sans succès. Non seulement il faillit tomber à cause de l'esquive, mais il encaissa un rude choc à la tempe, dû à un méchant crochet. Il fut sonné pendant un moment, pendant lequel il encaissa un uppercut, deux direct qui lui cassèrent le nez, puis le firent saigner, ainsi qu'un coup de genou, qui lui coupa momentanément la respiration. Bien que mal en point, il n'abandonna pas, persuadé que cela signerait son arrêt de mort.
Fier de sa performance, Garrus se craqua la nuque et attendit que sa victime se reprenne. Cette dernière chancela dans sa direction... Pour tenter de lui asséner un violent uppercut. Sans tenter d'esquiver, il le stoppa en un coup de coude. Il s'y reprit par cinq fois. La première fois, dans la mâchoire déjà abîmée. La seconde, il la lui brisa. Le silence se fit dans l'assemblée. Les trois suivantes, il se contenta de l'achever.
Du sang sortait de la bouche et du nez déformés de l'ancien chef du groupe de brigands. Pendant le combat, son armure était tombée. Sa chemise était à présent tâchée du sang. Comme celle de Garrus, à la différence près que le sang ne lui appartenait pas.
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18.01.12 14:45
Arthur siffla et je haussais les sourcils en souriant.

-La vache ! Je n’aimerais pas t’affronter. Dit le colosse à Garrus
-C’est vrai que comme tu es un peu dans le même genre qu’Arnatis tu n’aurais pas fait long feu.
-Moi ? Comme cet idiot ? Tu as bu ou quoi ?
-Non pas du tout. Mais bientôt oui.
-Comment ça.
-Tu vas nous payer une tournée.
-Mais tu… commença Arthur
-Hors de question.
Intervint Eagle, Tu sais très bien que tu ne tiens pas l’alcool Tinieblas.
-Et alors je suis ton capitaine et en plus je suis majeur. Tu n’as rien à dire !


Je croisais les bras, prête à une joute verbal avec le vieux pirate tout en sachant que j’allais sûrement perdre.

-Hum… Dit Tini’, depuis quand Garrus est ton chevalier ? dit Will, le discret pour détourner la conversation
-Depuis que je l’ai décidé bien sûr et personne ne me le piquera !
-Mince alors ! La revoilà avec sa sur possessivité !
s’exclama Tom, le plus petit

Je lui tirais la langue comme une gamine et je fis volteface. Je me dirigeais vers le cadavre d’Arnatis et le fouillais. Je découvris un magnifique poignard et encore une autre bourse. Je la jetais vers Arthur qui l’attrapa et regarda combien il y avait.

-Partagez l’argent. C’est votre salaire. Dis-je
-Pour une fois que tu n’es pas en retard ça change.

Tout à coup une ombre sortit de nulle part et se précipita vers moi avec un poignard. Je réagis aussitôt en sortant moi-même ma faux et je lui coupais la tête. Mais c’était trop tard, il avait déjà lancé son arme et même si elle ne m’atteint pas au cœur et se planta tout de même dans mon ventre. Un des matelots d’Arni’ avait dû se cacher et personne n’avait penser à aller vérifier dans les coins sombres si quelqu’un n’y était pas dissimulé.

-Merde. Murmurais-je en m’écroulant

Ma réputation allait en prendre un coup. Mais pire, il y avait mon honneur !


[Edit: Désolé, je me suis trompé de compte...--"]
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Garrus Auraya
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Garrus Auraya
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20.01.12 21:32
Une effusion de sang, et la situation qui échappe à une femme trop confiante.

La pirate venait de manquer de se faire assassiner par un malin qui avait réussi à faire le mort de façon correcte. Heureusement, elle réussit à dériver la lame, qui s'était cependant plantée au-dessus de son nombril. La victime avait d'abord dangereusement pâli, puis avait essayé de se relever. Sans succès.

Garrus intervint.


- Laissez moi faire, vous n'irez pas bien loin ainsi.

Il examina rapidement la blessure qui tâchait avec provocation les vêtements de qualité de la femme. Elle saignait abondamment. Seulement, la dague était encore enfoncée dans la profonde plaie. Le problème s'aggraverait en la retirant. Il s'adressa aux hommes présents. D'une voix autoritaire n'autorisant aucune contestation, il dit.

- Quand je vais retirer la lame, je veux que toi, dit-il en désignant l'un deux, qui avait l'air assez lucide, tu presses la blessure avec ça.

Il lui tendit un pan de chemise fraichement déchiré.
Ils s'executèrent, et la demoiselle n'eut pas à souffrir d'avantage. Pendant que le pirate empêchait sa supérieur de faire un malaise, le chevalier marmonna un " un instant, ne bouge pas " et arracha un autre bout de chemise, plus long et plus large. Il souleva la tunique de la jeune femme et enroula le bandeau autour de la balafre. Bien qu'il se teinta rapidement de rouge sombre, il empêchait efficacement la bella d'aggraver son cas. Cette dernière commençait à délivrer un flot de paroles incohérentes dans le vide. Ses yeux regardaient le vague, et avaient perdu leur façade amusée, charmeuse. D'une main assurée, il effleura son front. Il n'avait fallu qu'une poignée de minutes pour que la fièvre la gagne. Il s'apprêta à la soulever en la prenant sous le cou et les genoux, mais il constata qu'une vague de désapprobation parcourait l'assemblée.

- Écoutez, leur dit-il, nous n'avons pas beaucoup de temps. Si vous voulez garder votre chef en vie, il va falloir me suivre à la forteresse des chevaliers. Je possède là-bas des elixirs capables de la guérir. Il lui faudra probablement du temps avant d'être à nouveau apte à vous mener à la richesse. Et que ce soit clair. Personne ne prend sa place. Rappellez vous de votre ami Arni.

Doucement, il souleva la blessée. Il devait faire vite, car il supposait qu'un organe important avait été touché. Il sortit et retrouva son officier. Il lui expliqua brièvement la situation. Ils empruntèrent un dédale de ruelles menant tout droit à la forteresse tout en évitant la population. Il n'y avait aucune raison de s'inquiéter pour la garde, puisque le groupe de pirates n'était pas recherché, mais passer par les rues principales attirerait l'attention et le guerrier n'avait pas besoin d'être vu comme allié des pirates allines.
Rapidement, ils arrivèrent à la forteresse repeuplée d'une bonne moitié de ses chevaliers rentrés de mission. Cela redonnait sa vigueur à la bâtisse. Des hommes vinrent proposer leur aide, mais Garrus le refusa. Seul, il progressa dans les souterrains jusqu'à sa chambre. La grande pièce était bien aménagée. Des meubles masquaient la nudité des murs en pierre, et de nombreuses tapisseries donnaient une allure chaude à la salle. Au fond, le large lit du combattant trônait. La cheminée, placée sur le mur ouest, permettait à l'éventuelle personne venant dormir de ne pas être atteint par la fraîcheur des pierres englobant toute la chambre.
Le jeune chef posa la pirate, à présent endormie, dans le lit. Il ajouta quelques couvertures pour que la fièvre ne l'achève pas. Il posa sur le feu un pot en fonte rempli d'eau qui chauffait, et où se mélangeaient paisiblement quelques plantes dites médicinales. Après une rapide toilette, il se changea. Une tenue sombre et seyante. Il remonta en surface et confia ses vêtements sales et en lambeaux à une femme qui connaissait bien son travail. Puis, il exigea que l'on prépare des vêtements neufs pour la jeune femme. Il déposa une bourse d'or sur une table et redescendit dans sa chambre. Il s'installa près de la cheminée, dans un fauteuil en cuir. Cette demoiselle cachait bien son jeu. Il suffisait de regarder les armes déposées peu auparavant sur le râtelier prévu à cet effet. Une faux, un sabre, des couteaux... Un véritable arsenal.

En attendant que la potion soit prête, le jeune homme laissait ses yeux admirer le visage angélique et maintenant si pâle de la demoiselle.
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20.01.12 22:01
-Eh ben ! Tu ne t’es pas rater ma fille. Dit une vieille femme qui se ressembler étrangement à ma mère
-Et toi maman tu n’as pas mis assez d’antirides…
-Pour une femme de mon âge je trouve que je ne fais si vieille !
-Tu rigoles mum ! On dirait une mamie.
-Peut-être parce que je ne suis pas ta mère mais ta grand-mère.
-Ouais, c’est ça ! Et moi je suis Dieu.
-Ah bon ? Ce n’est pas censé être un homme ?
-Tout compte fait peut être que tu es vraiment ma grand-mère.
-Pourquoi ?
-Tu ne comprends pas l’humour, comme les vieux.
-Tu es vache là, ma petit fille !
-Ouais bah en attendant je suis où là ?
-Je n’en ai aucune idée.
-Et maman, elle est où ?
-Sûrement en train de se promener quelque part.
-C’est très précis ça…
-Dis donc, il a bien fait le travail ton ami ?
-Hein ?
-Ton amie le chevalier il t’a bien soigné.
-Garrus ? Me soigner ? De quoi tu parles ?
-Il est temps de te réveiller ma chérie.
-Me réveiller ?

***
Je sortis de mon rêve et sentis une chaleur parvenir jusqu’à moi.

-Bah tiens ! Tu allumes un feu pour me réveiller maintenant ? J’étais habitué aux seaux d’eau avec toi, Eagle.

Je me redressais mais une douleur vive me traversa l’estomac ce qui eut pour effet de me recoucher instantanément. Mais avant un petit couinement pathétique m’échappa ce qui me donna envie de me taper la tête contre un mur. Tous mes souvenirs m’étaient revenus d’un coup ainsi que les vagues paroles qu’avait prononcé Garrus avant de m’emmener pour me soigner. Que les matelots me prennent ma place ? Ca n’arriverait jamais ! Pas avec Eagle vivant et puis de toute façon j’avais une confiance absolue en eux.
J’ouvris lentement un œil puis un deuxième et regardais autour de moi. J’étais dans une grande pièce aux murs de pierres qui pourtant était parfaitement masqués par de très belles tapisseries. Je vis Garrus qui était assis près de moi et qui m’observais. J’essayais donc de me retourner complètement mais la douleur revint et m’arracha un nouveau couinement encore plus pathétique que l’autre.

-Ça ! C’est le début de la fin. Murmurais-je

Puis je me rendis compte que je perdais encore du sang et que plus je bougeais plus il coulait.

-Pas con. Je crois que mon intelligence par avec mon sang. Garrus tu ne peux pas faire quelque chose, j’en ai encore besoin.

Tentative d’humour qui ne porta pas vraiment ses fruits.

-Arrêtes de me fixer s’il te plaît ça devient gênant. Et puis au fait, c’est grave ? Demandais-je par rapport à mon état

En fait je me demandais si après mettre fait transpercer le ventre je n’aurais pas dû être complètement assommé. Ou morte... Fallait croire que j’étais plus résistance que je ne l’imaginais.
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Garrus Auraya
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27.01.12 16:13
Suite à un sommeil agité et probablement douloureux, la capitaine se réveilla. Elle avait beaucoup gémi durant sa convalescence, on pouvait dores et déjà imaginer les draps tâchés de sang. Elle se redressa donc, avant de lâcher un gémissement qui attestait de la gravité de la blessure et du temps qu'elle allait prendre avant de totalement s'en remettre. Cependant, il valait mieux pour elle de se réveiller à temps plutôt que de se vider lentement de son sang et de mourir à petit feu. Lorsqu'elle écarta maladroitement les couvertures, Garrus se tourna vers le mélange qui avait fini de mijoter. Il versa le contenu du récipient dans une cruche d'argent, qui brillait à la lumière du feu, sur une table basse. Il en remplit une fiole qu'il agita doucement avant de faire volte-face vers la pirate qui parlait, davantage à elle même qu'au jeune homme. Celui-ci ne saisit que sa dernière plainte.

- Et puis au fait, c’est grave ?

Avant de lui répondre, il lui tendit le flacon encore chaud. Il lui indiqua de tout boire. Il lui répondit finalement.

- Grave ? Peut-être plus que tu ne le penses. Je ne te blâme pas... Mais tu aurais dû faire attention. Il n'y est pas allé de main morte, car s'il en avait su un minimum sur l'anatomie du corps humain, il aurait privilégié la gorge ou le coeur.

Avant de poursuivre, il balailla la pièce du regard. Les draps étaient bel et bien maculés de sang, tout comme la tunique de la blessée.

- S'il avait été expérimenté, tu ne serais plus là pour en parler. Cela dit...

Avec un sourire en coin, il ajouta.

- Votre chevalier était là pour vous secourir.

De la même manière que la pirate auparavant, il accentua le " votre ". Il regarda brièvement la blessure.


- Il va falloir changer correctement les bandages. Et si tu le souhaites, des vêtements propres t'attendent.

Il conduisit la jeune femme vers les escaliers, où il l'aida à remonter en surface. Ils arrivèrent dans la cour principale. Le chevalier se dirigea vers l'infirmerie. C'était un grand bâtiment clair et entretenu. Les facades étaient carrées et les fenêtres s'y alignaient. Le jeune homme poussa la porte de bois. Ensuite, ils allèrent dans une chambre où trois personnes - un homme et deux femmes - les attendaient. Ils devaient lui changer ses bandages, lui donner quelques elixirs de guérison puis laisser les deux meneurs d'hommes discuter des évènements à suivre.

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